Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityPrialya - Quand y'en a plus, y'en a encore
Le Deal du moment : -17%
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à ...
Voir le deal
49.99 €


Prialya - Quand y'en a plus, y'en a encore

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ca faisait déjà plus d’une semaine que Talya avait coupé définitivement les ponts. Mon harcèlement téléphonique n’y avait rien fait. Appels manqués, SMS, j’avais même fait pression sur sa maman qui, la pauvre, se retrouvait à jouer les messagers entre nous. J’avais l’impression que la décision de mon ex compliquait tout entre nous, refusant de voir que cela pouvait éventuellement simplifier les choses pour elle. J’avais tenté de lui en parler la veille en me rendant en personne et sans prévenir chez elle mais j’étais resté bloqué devant une porte close et malgré mon insistance Talya avait refusé d’ouvrir. J’avais été dans l’obligation de m’en aller, car les voisins affolés auraient fini par appeler les forces de l’ordre. C’était donc dans ce climat tendu que je me rendais chez mon ancienne belle mère, pour récupérer Mila et passer une après midi avec ma fille. Sauf qu’en découvrant Madame Blackburn, mon sourire enjoué disparut aussitôt. Elle avait une mine des plus inquiétantes et à mon "ça va?", elle ne chercha même pas à mentir et reconnut qu’elle ne se sentait pas bien. La faisant s’asseoir un instant, mon index et mon majeur allèrent se poser au creux de son poignet, réflexe de médecin, pour constater un pouls accéléré. « Faut aller aux urgences Madame Bla… » Pas le temps de finir mon conseil, ses paupières papillonnèrent, elle chancela et j’eus le temps de la retenir pour empêcher sa chute. Je l’allongeai en douceur au sol, saisis mon téléphone et appelai sur le champ les secours. L’ambulance fut sur place rapidement, les secouristes l’installèrent sur un brancard. J’attrapai le cosy de Mila, la petite dormant et restant imperturbable face à l’agitation ambiante et je suivis le véhicule jusqu’aux urgences. On me demanda de remplir certains documents alors que Madame B était revenue à elle et emmenée vers le scan pour de plus amples examens. « Faut appeler sa fille… » réclamai-je à l’infirmière en face de moi. Parce que moi, j’avais tenté déjà trois fois depuis mon arrivée, mais forcément mon ex ne répondait pas, pensant surement qu’il s’agissait d’une énième tentative de ma part de reprendre le contact. « Et ne lui dites pas que je suis là… » Sinon elle n’allait pas venir, à tous les coups… Monsieur Blackburn était en congrès je ne sais où en plus, donc injoignable également, en gros j’étais le seul à pouvoir rester avec sa femme pour le moment pour la soutenir. Et vu la tête que tiraient les docs en revenant du scanner, ça ne sentait pas bon. On m’envoya en salle d’attente, en me demandant de bien vouloir patienter là bas pendant que Madame Blackburn allait subir un IRM en urgence, ce qui me fit me douter davantage que la raison de son malaise devait être plus que sérieuse. J’eus juste le temps de lui souffler : « Ils sont en train de prévenir votre fille, vous ne vous en faites pas, elle va arriver… » Et zou, on me cantonna aux urgences, avec mon cosy et ma fille toujours paisiblement endormie…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
15 décembre. Ce matin j'ai eu le droit au douze ou treizième messages de Priape depuis que j'ai décidé de le faire sortir de ma vie le 2 décembre, jour de notre anniversaire. L'anniversaire bien trop compliqué, la situation bien trop compliquée, j'avais pris enfin une décision radicale espérant faire le bien pour nous deux. Je me rendais bien compte que toute cette situation n'était pas simple, ma mère était fatiguée et contrariée par mon état, mon père enchainait les séminaires, les congrès, et Mila dans tout ça n'avait pas l'air plus perturbée que ça. Tant mieux. C'était l'essentiel. Cet anniversaire avait donc marqué la fin et depuis cette fin je ne me lassais pas de lire et relire ses messages. Même sans aucun mot d'amour et ne parlant que de Mila, ils étaient là et leur simple présence me prouvait que je n'étais pas rien pour lui, que tout ne tournait pas qu'autour de Mila, que j'avais ma place dans son coeur malgré son rapprochement avec Brynn. Mon esprit est encore à ses messages alors que je ferais mieux d'écouter mon prof, mais quand je vois le numéro de l'hôpital s'afficher sur mon écran, je sors de mes pensées, je file dehors en prenant rapidement mon ordi et mon sac et je décroche. C'est les urgences. Rapidement on me parle de malaise, de ma mère, de scanner, de résultat inquiétant et d'un IRM. Je file à l'hôpital et une fois arrivée, je demande immédiatement à la rejoindre. C'est impossible elle est justement à l'IRM, je dois attendre comme tous les autres patients dans cette salle blanche. Je me retourne et qui je vois ? Priape. Il est là, il s'avance vers moi et avant même qu'il ne puisse dire quelque chose je l'arrête : « Je ne veux rien savoir, pas te parler, rien, je suis là pour ma mère uniquement. » Je jette un coup d'oeil à mon bébé d'amour qui dort tranquillement dans son cosy, elle a l'air paisible et elle est avec son papa, un papa qui n'a pas à s'inquiéter lui, alors elle va passer du bon temps pendant que moi je m'inquiète et que je reste avec ma propre mère. « Qu'est ce que tu fous là ? Ne me dis pas que tu leur as demandé de t'appeler dès qu'ils me voient autrement je te jure que... » Que je ne sais pas ce que je vais faire, mais péter les plombs est surement le juste mot. Sauf que l'inquiétude me bouffe toute la matière grise qu'il reste dans mon cerveau et je suis incapable de formuler une phrase digne de ce nom.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Assis dans la salle d’attente, le cosy et Mila endormie à côté de moi, je tapotai nerveusement du pied en attendant des nouvelles, l’inquiétude augmentant crescendo à mesure que l’examen se prolongeait. C’état mauvais signe… Quelque chose n’était pas normale. On n’avait pas le droit à toute cette batterie d’exam pour un simple petit malaise bénin… La porte de la pièce s’ouvrit et Talya apparut. Je me levai aussitôt en m’avançant vers elle, m’appliquant à essayer d’afficher un air serein et à chasser mes appréhensions de mon esprit. Ce n’était pas le moment de la faire angoisser davantage pour sa maman. Sauf que mes traits se crispèrent bien vite lorsqu’elle me coupa dans mon élan compatissant : elle voulait rien savoir, ne pas me parler surtout. Je restais muet devant sa rancœur et son agressivité, ne comprenant vraiment pas ce que j’avais pu faire pour mériter cela. Elle s’imaginait que j’avais demandé à ce qu’on la surveille, que c’était pour ça que j’étais ici… Je secouai la tête pour objecter, la déception doucement remplacée par l’amertume de constater l’image qu’elle se faisait de moi. « J’suis pas là pour t’embêter Talya. J’suis là pour ta mère. » Ton froid, fermé, vexé. Comment quelqu’un qui était censé si bien me connaître pouvait avoir cette image de moi ? Bon, peut être que j’avais été un peu trop loin avec mes textos quotidiens, mes visites à l’appart, mes nombreuses tentatives d’appel… Mais j’étais pas ici pour la faire revenir sur sa décision, ce n’était pas le moment. Si elle pensait pour autant que j’allais décamper sur le champ elle se trompait. Je pressentais la mauvaise nouvelle arriver, je pouvais pas laisser Talya faire face à ça toute seule. « Je leur ai dit de t’appeler… J’sais que c’est toujours angoissant ce genre de coup de fil… » J’avais eu le droit à ce genre d’appel moi même il y a peu, avec l’accident de Léo… « Je le sais très bien même. » Et là ma gorge se serra un peu en repensant à mon amie et ce qu’il lui était arrivé. Alors oui, je comprenais, j’aurais mieux aimé informer mon ex moi même de vive voix mais… « Tu répondais pas à mes appels, et ton père était injoignable aussi… Je n’avais pas d’autre solution. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La tristesse, l'inquiétude que je voyais dans les yeux de Priape disparue quand je lui demandais s'il avait demandé à me surveiller pour pouvoir me voir. Je ne pensais pas un seul moment qu'il avait été capable de faire cela sachant bien qu'il savait que j'étais en arrêt mais c'était une manière de prendre le contre-pied, de lui montrer que l'on n'était plus du tout sur la même longueur d'onde. C'était un véritable effort que je faisais là car je n'avais aucune envie de le faire mais à côté de ça je me disais que je devais tenir, que c'était mieux pour nous, pour lui, et qu'un jour ça serait peut être mieux aussi pour moi, parce que clairement je n'ai toujours aucune envie de tourner la page, je n'y arrive pas, personne ne m'en donne l'envie, la volonté et je ne suis pas sûre que cela arrivera un jour. Elle en attendant je pense à lui et sa cabot et le bonheur qu'ils doivent ressentir de ne plus m'avoir dans le paysage. Mes pensées sont rapidement interrompues lorsqu'il parle de ma mère. Mais comment il sait ? « Mais comment tu sais que ma mère est ici ? T'étais avec elle ? Ca c'est passé quand t'as récupéré Mila ? » Je jetais un coup d'oeil à mon petit bouchon qui restait imperturbable dans son sommeil dans son cosy, tu m'étonnes avec la nuit épouvantable qu'elle m'a faite elle doit être épuisée. Je l'imaginais avec ma mère, dans ses bras au moment du malaise, ça aurait pu arriver, ça aurait été terrible. « Mon père est en séminaire à Paris pour une semaine. » Il assiste aux belles paroles de ses confrères mais il anime aussi des conférences, c'est mieux qu'être près de ma mère il faut croire, jamais là quand il faut celui là. « Tu pouvais envoyer un sms, jusqu'à preuve du contraire j'ai réussi à trouver comment ne pas décrocher quand tu m'appelles, mais je n'ai pas trouvé le moyen de ne pas recevoir tes messages. Je ne peux pas les bloquer. » Je ferme les yeux un instant, je n'avais aucune envie de dire ça, ça me fait tellement mal au coeur. Mais au moins d'un côté il sait que je les lis, que je lis tout, que je suis incapable de supprimer avant d'avoir ouvert... Qu'en fait j'attends presque ses messages pour voir que je suis toujours importante. « Tu devrais partir maintenant que je suis là. » Ou pas, parce que je vais avoir besoin de lui quand je vais savoir ce qu'il se passe. Mais il n'a pas le temps de riposter qu'un médecin arrive, un inconnu : « Mademoiselle Blackburn ? » Je fais signe de la tête que oui c'est bien moi et quand il m'invite à le suivre, Priape me suit sans rien demander ajoutant qu'il est mon mari. Mon cul oui, pourquoi est ce qu'il fait ça ? J'ai envie de l'étriper mais je me retiens, je me contente de lui lancer un regard noir et de m'installer derrière le bureau du médecin en attendant de savoir ce qu'il a à me dire.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Elle sembla finalement réaliser que ma présence dans cette salle d’attente n’avait rien à voir avec son arrivée, mais que j’étais bel et bien lié à l’hospitalisation de sa mère. Le médecin officiel des Blackburn, voilà le titre qu’on allait finir par me donner. J’hochai la tête pour acquiescer à ses questions avant de raconter : « Elle s’est sentie mal au moment où j’arrivais. Elle a à peine eu le temps de s’asseoir, elle a perdu connaissance ensuite… » Je justifiais ensuite le coup de fil par le fait que son père était injoignable, ce qu’elle expliqua par sa semaine en France pour des séminaires. « Oh je vois… » Mauvais timing. Enfin Monsieur Blackburn ne s’était jamais illustré par sa présence exemplaire au côté de sa famille alors… Je m’abstenais quand même de tout jugement, c’était pas le but de cette discussion. Je voulais juste prouver que je l’avais pas fait appeler pour transgresser son envie de me rayer de son paysage, mais par absence d’autre solution. Sauf qu’elle me fit savoir qu’un sms aurait simplement suffit. « Ca fait plus d’une semaine que je t’écris quotidiennement et que tu ne réponds JAMAIS, comment j’aurais pu deviner que tu lisais mes messages malgré tout ? » C’était trop important comme information pour que je me risque à un texto –ta mère est à l’hosto- et que je fasse le pari fou qu’elle le lise… Enfin dans l’histoire, j’apprenais qu’elle ne m’avait pas bloqué. C’était un signe qu’elle pouvait encore revenir sur sa décision non ?  Elle voulait que je m’en aille. « J’ai encore des papiers à signer. » Des papiers imaginaires mais osef. Talya se débarrasserait pas de moi comme ça. Elle avait pas encore pris conscience de la gravité du malaise de sa maman, moi je sentais les bad news arriver. Je ne pouvais pas la laisser affronter ça toute seule. Le médecin en charge du dossier de sa mère passa d’ailleurs la porte. Talya sembla pas le reconnaître, mais pour ma part, je le reconnus aussitôt. Je l’avais déjà croisé dans le service d’onco, quand j’étais venu fureter par ici pour avoir des infos sur le cas de Caly ou encore lorsque j’avais accompagné la sœur de mon ex en consult. C’était donc vers ce diagnostique qu’il se dirigeait ? Un cancer. Si c’était un cancérologue qui était chargé de Madame Blackburn, c’était probablement la nouvelle qu’on s’apprêtait à annoncer à Talya. C’est probablement  ce qui me poussa à attraper le cosy et à me placer au côté de la blondinette en me décrivant comme son mari, seule façon de pouvoir moi aussi assister aux explications du doc.  Je récoltais au passage un petit regard assassin de la demoiselle. « Ca va pas ma chérie ? » Elle pourrait très bien me dégager de là et protester en disant que je n’étais rien pour elle, mais je savais qu’elle ne le ferait pas, parce que cela nous ferait passer pour des guignols devant le médecin. Elle était piégée donc et j’allais ensuite m’asseoir à côté d’elle dans le bureau, face au soignant, Mila posée à côté de moi dans son cosy.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il était là avec elle quand elle a eu son malaise, c'est lui qui l'a conduit ici, c'est pour ça qu'il est là avec Mila. Ok je comprends mieux maintenant. Je passe plus de temps avec elle que lui, pourquoi est ce qu'elle n'a pas fait cela avec moi ? Ca m'aurait évité de voir Priape et de ressentir encore tout ce que je ressentais à son égard. Parce que même si comme il le soulevait, je n'avais pas répondu depuis plus d'une semaine à ses messages et ses appels, je n'avais pas rien à faire de lui, c'était bien là le souci. « Si tu veux Priape, tu as raison. » T'as raison, tu sais que je ne lis pas tes messages, enfin essaye au moins de t'en convaincre de ça parce que je sais que tu es aussi nul que moi pour te convaincre des choses. Je suis incapable de me dire qu'il ne compte pas pour moi, il est incapable de pouvoir me croire quand je dis que je n'ai pas besoin de lui dans ma vie. « Quels papiers ? » Mais c'est trop tard pour avoir des explications, le médecin arrive et m'appelle et Priape se met à jouer les père et mari parfaits. Qu'est ce qu'il fout bordel. On suit le médecin et quand il est un peu plus devant nous je chuchote à mon ex fermement : « Garde tes ma chérie pour ta nouvelle blonde et ne t'amuses pas à me tripoter pour tenter de te rendre crédible. » Et op on est arrivés, on entre dans la salle et il s'installe en face de moi l'air grave. J'oublie Priape en une seconde en plongeant mon regard dans le sien. « Parlez ! Qu'est ce qu'elle a ? » Ce silence me fait stresser, je me tortille les mains dans tous les sens. « Mademoiselle Blackburn est ce qu'il y a des antécédents de problèmes rénaux dans votre famille ? » Bonne question, qu'est ce que j'en sais moi ? C'est ma mère qui sait tout ça. « Je ne crois pas. Un de ses reins ne fonctionnent plus ? Je suis peut être compatible avec elle pour lui donner l'un des miens ? » Trop naïve que je suis. « Non, non, vous ne pouvez rien faire. C'est un cancer du rien qui vient d'être diagnostiqué à votre maman... Elle a une grosseur assez importante dans le bas du dos qu'elle a passé sous silence depuis des semaines, des mois même... Le cancer du rein avance lentement, mais le sien est tout de même à un stade avancé, on a trouvé des métastases à d'autres endroits... » Trop d'informations d'un coup, Priape à côté de moi. Je reste sans voix, sans expression, sans rien, je serais morte que ça ferait pareil en fait.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Talya ne cherchait même plus à me contredire, probablement qu’elle se disait qu’avec un –tu as raison- elle mettrait fin plus vite à cette discussion, à ce dialogue qui s’instaurait entre nous et qui apparemment était tout ce qu’elle voulait éviter. Je n’eus pas le temps d’étayer mon histoire de papier à signer que le médecin arriva et que je m’improvisais un rôle de mari au côté de la blonde, afin de pouvoir assister à l’annonce que je pressentais, et que je redoutais de plus en plus, surtout quand je reconnus le doc comme étant un spécialiste du service de cancéro. Mon ex me chuchota sur un ton sec de garder mes petits surnoms pour ma nouvelle blonde et je levai les yeux au ciel, forcé de constater que même mes petites tentatives d’humour pour détendre l’atmosphère entre nous étaient vouées à l’échec. Bref, je me gardais bien d’ajouter quoique ce soit, histoire de ne pas jeter de l’huile sur le feu avant que le médecin nous ait expliqué le cas de sa maman. Il finit d’ailleurs par parler, poussé par Talya. Il commença par faire une anamnèse des antécédents rénaux dans la famille, ce qui poussa mon ex à se proposer sur le champ pour être donneuse si jamais sa mère avait besoin d’une greffe. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une simple insuffisance rénale, et le mot finit par être lâché par le soignant : cancer.  Ma main alla aussitôt chercher celle de Talya, mes doigts se glissant dans les siens en guise de soutien alors que l’annonce semblait l’avoir assommée. Elle restait abasourdie, muette. Et comme la parole semblait lui manquer, je pris le relai pour les questions : « Quelles localisations pour les métastases ? Y’a une chirurgie de possible pour ôter la tumeur ? » Oui parlons thérapeutiques, solutions, espoirs, ça valait surement mieux. « Pas de chirurgie possible avant d’avoir au moins réduit la taille de la tumeur de moitié à l’aide d’une chimiothérapie, on complètera ensuite avec des séances de radiothérapie si besoin. » Talya semblait toujours absente, comme déconnectée de la réalité, ce qui n’avait pas l’air vraiment de surprendre l’oncologue, surement habitué à ce genre de choc suite aux annonces de cancer. Mes doigts se resserrèrent sur les siens et devant son absence de réaction Je poursuivis donc : « Et elle est où en ce moment ? Vous lui avez annoncé la maladie ? On peut la voir ? »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je venais de prendre les mots du médecin en pleine figure : ma mère avait un cancer. J'aurais pris une droite dans la figure par un mec que ça m'aurait surement fait moins mal. J'étais complètement muette, comme si mon esprit n'habitait plus mon corps. Je restais là, pantoise, et même le contact des doigts de Priape sur les miens ne me fit pas bouger alors que je ne voulais aucunement de son soutient, de sa pitié, de tout ce qui pouvait venir de lui en fait. Je l'écoutais demander des informations au médecin, je ne réagissais plus, ne demandant plus rien, je sentais ses doigts se serrer sur les miens une nouvelle fois et je finis par me dégager. Je ne manquai cependant pas de me lever quand le médecin indiqua que ma mère avait été mise au courant du diagnostic et que nous pouvions maintenant la voir, qu'elle allait rester un peu ici pour débuter la chimiothérapie au plus vite. Je le suivis jusqu'à la porte de sa chambre oubliant complètement Priape. Ce ne fut que lorsque le médecin nous laissa devant la porte que je me souvins de la présence de mon ex qui tenait ma fille toujours paisiblement endormie dans son cosy. Je me tournais alors vers lui pour lui dire : « Tu en as assez fait, tu devrais partir maintenant. » Je ne suis absolument pas reconnaissante envers le soutien qu'il m'apporte même si à l'intérieur je ne le nie pas. Sauf que je n'ai aucune envie de lui dire qu'il me manque encore et encore, que je regrette ma décision, parce que ce n'est pas le cas, je sais que c'est la meilleure chose à faire si je veux ne serait ce qu'avoir un espoir de me détacher de lui. « Mila n'a pas à être ici et serait mieux dans son lit. » Il est têtu, je sais qu'une phrase n'aurait pas suffit, je ne sais pas si deux vont suffir, je ne pense pas mais voilà, j'essaye tout de même. Qui ne tente rien n'a rien non ? Je veux qu'il fuit, qu'il parte.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
On pouvait voir madame Blackburn qui venait d’avoir elle aussi la terrible annonce par les médecins. L’imaginer toute seule dans cette chambre, son mari si loin, ça me serrait le bide. Je suivais donc Talya jusqu’à la porte, la blondinette semblait presque avoir oublié ma présence mais en se tournant vers moi, elle prit conscience que j’étais toujours là et tenta de se débarrasser de moi une énième fois. « Talya je suis désolé… » fis-je avec une voix chargée de compassion sincère et un regard peiné. Son ton à elle était dur, ferme, elle ne me voulait pas dans ses pattes mais d’un autre côté, au fond de moi, je savais que la laisser toute seule pour affronter cela ce n’était pas non plus une bonne idée. Mais mon ex brandit l’excuse Mila, et le fait que notre fille serait surement mieux dans son lit. Mon regard se posa sur le cosy. « Elle a l’air bien endormie là tu sais, il est confortable ce cosy. » Et pas décidé à partir, j’ajoutai : « Et ta mère va surement vouloir lui faire un bisou… » Ou comment grappiller quelques minutes encore ici, histoire de m’assurer que Talya n’allait pas s’effondrer une fois auprès de sa maman. Puisque madame Blackburn allait avoir besoin de sa fille plus que jamais. Ouais, trouve autre chose pour me chasser Talya, l’option Mila ne suffit pas.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n'ai qu'une envie : rejoindre ma mère, pouvoir la serrer dans mes bras, être avec elle tout simplement pour la consoler et laisser aller mon chagrin même si ce n'est surement pas ce qu'il y a à faire. Sauf que je me rends compte que Priape est toujours là, toujours près de moi et je n'en ai pas envie parce que je sais que dans quelques minutes s'il est toujours là, je vais m'effondrer dans ses bras et mes efforts des derniers jours seront perdus. « Priape je te remercie d'avoir été là pour ma mère, pour l'emmener ici, mais maintenant ça va. » Il faut qu'il parte, il est le père de ma fille, malgré toute l'affection qu'il peut avoir pour ma mère, je m'en fiche, enfin je dois m'en foutre, il doit juste partir, que je ne craque pas. Mais il insiste, encore et encore, c'est Priape quoi et c'est ce que j'aime chez lui... Si seulement il avait pu insister un peu plus pour notre histoire d'amour... Mais ce n'était pas le cas, à croire que son insistance n'était valable que pour les autres. « Si ça ne va pas j'appelerai Matthéo, ramène Mila, je n'aime pas qu'elle soit là. » Je suis sérieuse, je tente de le rester au maximum mais je sais que s'il ne part pas rapidement je ne vais pas y arriver alors j'ajoute, comme si je ne contrôlais pas ce que j'allais dire alors que je vais dire une grosse connerie : « On est ensemble alors maintenant c'est bon, je n'ai plus besoin de ta présence. » N'importe quoi. Qu'est ce que j'ai dit comme connerie ? Mais c'est trop tard je l'ai dit et je vois déjà sur la tête de Priape que ça ne lui plait pas.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)