Once upon a time...

Je me demandais bien ce que je pouvais bien foutre ici, franchement j’avais une tête à aller dans un magasin pour des cupcakes. Je n’ai pas dit que ce n’était pas bon, mais pourquoi j’avais perdu ce pari idiot avec un de mes étudiants au cours de ce matin. D’habitude je ne perds pas, je l’avais mauvaise. J’ai encore passé une nuit à penser à Ivy, comme chaque nuit je dois très peu. Je ne sais pas si je vais tenir. J’arrivais à faire des siestes la journée alors ça allait, mais bon je ne terminais pas devenir un homme de la nuit. J’ai ramené pas mal d’étudiant à leurs chambres pendant que je roulais à moto. C’était vraiment des imprudents. Je suis même passé un soir près de la maison afin de voir si les lumières étaient allumés, mais bon elle ne devait pas trop être chez elle. Je décide de franchir le pas de la porte afin d’aller commander les cupcakes. C’était bon de voir le prof de droit d’Harvard aller commander ce genre de chose. Y avait un peu de queue, certaines des étudiantes me regardaient bizarrement « quoi j’aime ça aussi. » Je bougeais la tête montrant vraiment, que les jeunes ou même ceux de mon âge étaient vraiment simplistes. Finalement j’eus enfin ma commande et commence à sortir lorsqu’on me heurte de plein fouet, faisant volé la boite de cupcake, finissant presque écrasé et d’autres foutu. Je n’ai pas vu qui c’était, mais je sortis direct « putain, tu ne pouvais pas regarder où tu vas quand même » Lorsque je relève le visage je vois Ivy, devant moi. Elle semblait aller bien « Ivy… » Je détourne le regard, elle me manquait tellement, je voulais l’embrasser et la serrait dans mes bras, mais non n’avions pas terminé notre semaine de distance. Je remarque que cela semblait lui allait à merveille de souffler.

Ah ce n’était pas possible, qui est celui ou celle qui ne regarde pas devant lui quand il passe une porte. Maintenant j’avais plus qu’à recommander quelque chose. Ce n’était vraiment pas cool du tout. Quand je remonte le visage, je vois Ivy. Elle semblait se porter plutôt bien. Je détourne le regard ne voulant pas trop qu’elle me dévisage. Je n’arrêtais pas de pensais à elle et quand elle dit Samuel cela me fit un pincement au cœur. Je décide de me baisser afin de voir ce qui était intacte dans la boite « ce n’est rien, je n’ai pas fait attention » Je la regarde « tu sembles bien te porter, ça fais plaisir. » Ouvrant la boite, bon ça allait tout était pas foutu, il se contentera de cela. Je me décale afin de pouvoir la laisser passer « tu semblais presser alors je te laisse y aller. J’ai un cours dans 30 min » Je ne voulus pas penser qu’elle devait sans doute rejoindre Wade. Ni que le fait que je ne sois pas dans son quotidien la rend en meilleur forme « je dois y aller, j’étais content de te voir. » Alors que je commence à marcher lui faisans dos je m’arrête d’un coup et dis assez forte « tu me manque. »

Je pense que je devrais partir, la laisser dans sa liberté que cette distance lui apporte. Cela faisait maintenant une semaine et je devais tomber sur elle pour la voir. J’étais à la fois super heureux de revoir son sourire, mais à la fois déçus de savoir et sentir que non ma présence ne lui faisais peut-être rien. Je lui avoue que je devrais y aller. Elle me dit d’attendre et me demande pour un café… Pourquoi pas, après tout ce n’était qu’un café « j’ai un peu de temps pour un café. » Je souris et la regarde afin qu’on aille sur la terrasse. J’attends qu’elle s’asseye et m’assoit à mon tour « alors comment tu te portes ? Tout semble bien allait bien pour toi. » Une jeune femme viens nous voir, je souris afin de ne pas montrer à Ivy qu’elle me voit comme un vielle ami que son fiancé qu’elle n’avait pas vu depuis une semaine. Oui tout allait bien, je n’étais absolument pas blessé. Je demande donc deux cafés, pour elle et pour moi. Je pose la boite et sors mon téléphone pour envoyer un sms à ce cher étudiant comme quoi j’aurais du retard. Puis reporte mon attention sur elle « désolé je devais prévenir de mon retard. » Bien elle allait s’imaginer des choses et sans doute me rendra la pareil ou bien fera sa jalouse.

Elle semblait aller plutôt bien en réalité. C’était super pour elle, il fallait que je prévenir de mon retard après tout cet étudiant allait m’attendre vu que je vais prendre ce café avec elle. Comme si deux amis ne s’était pas vu depuis un petit moment. Bonne journée n’est-ce pas ? « Oui ça va plutôt bien » Ce qui était vrai, mais aussi faux vu qu’elle me manquait horriblement, je pensais qu’elle aurait été plus heureuse que ça de me retrouver, mais finalement l’atmosphère était lourde. Je ne savais pas trop dire ou faire. Puis je la regarde, remettant mon téléphone en poche, voyant le serveur arrivé avec nos deux cafés « tu travailles toujours autant pour le journal ou tu as décidé d’enfin baisser la cadence ? » Je prends une gorgée de ce qu’ils appellent un café ici, mais cela n’y ressemblait pas vraiment « tu sais si Indy va bien ? Cela fait un moment que je ne l’ai pas vu ? »

Je la regarde essayant de fuir son regard étant donné que je devais paraitre le plus normal possible. Elle semblait aller bien, ce qui était une bonne nouvelle. Apparemment elle compte abandonner la musique, elle est folle, c’est vrai qu’elle aime le journal, mais la musique… « Tu ne devrais pas arrêter la musique, tu le regretteras. » Je viens porter ma petite tasse à la lèvre tout en l’écoutant parler d’Indy, c’est vrai que j’ai entendu cela moi aussi et il ne veut pas m’en parler. Il faudra que je le chope plus tard celui-là et lui faire la moral, on se ressemble tous les deux. Son sourire était déroutant, mais je lui en rendis un. Sa question était un peu blessant j’ai envie de dire « j’ai rien à dire. Ma cote me fait moins mal, mais j’ai des soucis avec les médicaments. Les cours se passent bien malgré le fait que j’arrive à me faire piéger par certains de mes élèves et ça m’énerve. Sinon le monde des bisounours quoi. » Je continue de boire ma petite tasse. Je ne pouvais pas lui dire qu’elle me manquait, elle semblait si bien dans sa peau. Comme si ne pas m’avoir dans sa vie était ce qu’il lui fallait. J’avais envie de partir dès maintenant, je ne savais pas comment réagir. Je voulais la serrer dans mes bras, l’embrasser. « Je ne vis pas dans la rue, même si j’y ai passé quelque nuits » J’avais juste passé deux nuits sans vraiment dormir jusqu’à que le doyen me trouve l’appart que j’ai en ce moment. Je voulais rentrer à la maison et dormir de nouveau avec elle.