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We Need to Talk [Maya & Paradise]

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♦ We Need to Talk ♦

Je me sentais mal depuis le repas chez Maya, le jour où elle m’a avoué qui elle était, et par la même occasion qui j’étais. J’avais tellement paniqué sous l’effet du choc que je l’avais laissé en plan, je m’en voulais tellement, elle n’y était pour rien, elle avait juste voulu m’aider, ça devait être si dur pour elle … Je ne l’avais pas rappelé, j’avais promis de le faire mais je n’en avais pas la force. Je m’étais dit que de toute manière nous serions ensemble au Summer Camp, je l’avais croisé dans la chambre à son arrivé mais avec le monde qu’il y avait, je n’avais pas pu lui parler. Je devais lui parler, je devais m’excuser et puis après tout, elle est ma sœur, quoi qu’il arrive, je ne peux pas l’abandonner, j’ai promis d’être toujours là pour elle.
Je lui avais donné rendez-vous vers les falaises, le décor était paradisiaque, je sais maintenant qu’elle adore la photographie, ce serait peut-être une occasion pour elle en plus de s’entrainer.
J’étais en stress, j’avais peur de l’affronté, j’avais peur qu’elle m’en veuille, je n’avais pas assuré, elle avait tous les droits d’être en colère, ou déçu ou n’importe quel autre sentiment de rancune …
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MAYA & PARADISE
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Le doyen d’Harvard m’avait confirmé mon inscription à la fac pour la rentrée, en section Photographie et en section Dessin pour les études mineurs. J’étais juste impatiente de pouvoir enfin suivre des cours de photo, pour pouvoir plus tard travailler en tant que professionnelle. Mais toute cette joie, avait été gâchée par le fait que je n’arrêtais pas de penser à mon pseudo repas avec Paradise. Pseudo car au final, elle était partie sans me dire un mot, une explication et que le lendemain, elle ne m’avait pas rappelée comme elle l’avait promis. Je me sentais terriblement mal à l’aise dans le chalet dans lequel je m’étais inscrite, pensant que ça serait génial mais au final, je ne pensais qu’à une chose : ma sœur m’évitait. Ou m’en voulait ? Je ne le savais même pas, puisque nous ne nous étions tout simplement pas reparlé depuis ce jour. La jeune femme avait quand même fini par me donner rendez-vous au niveau des falaises un samedi après-midi. Habillée d’un short en jean, d’un débardeur et des lunettes de soleil sur le nez, j’avais accroché mon appareil photo réglé spécialement pour les paysages autour de mon cou. Je ne pouvais pas m’en séparer, je l’avais toujours avec moi. Je commençais alors à marcher, m’arrêtant parfois pour prendre quelques petites photos sans me soucier que Paradise devait m’attendre : en fait, je redoutais tellement ce tête à tête que j’essayais de le reculer au plus tard possible. Je me sentais tellement pathétique. J’arrivais très vite au bord des falaises, la vue était tout simplement à couper le souffle, et je ne pus m’empêcher de prendre quelques clichés, me disant que je devrais revenir ce soir au coucher du soleil ou demain matin au levé de celui-ci. Je tournais alors la tête et je vis Paradise au loin. Je restais cependant immobile quelques minutes, complètement incapable de bouger, paralysée par la peur de ce qu’elle pourrait me dire. Je finis par prendre mon courage à deux mains, et après avoir inspiré un grand coup, je m’avançais vers la jeune femme, n’arrivant tout de même pas à afficher un quelconque sourire, même le plus faux possible n’aurait pas été approprié. « Hey… », murmurais-je timidement en me tournant vers le paysage une fois à sa hauteur, pour ne pas être obligée de la regarder. Je sentais tous mon corps trembler de la tête aux pieds, et la peur me former un énorme nœud à l’estomac. « Tu…tu m’as pas appelée… », murmurais-je encore plus doucement en fronçant les sourcils, regardant toujours droit devant moi alors qu’un voile de larmes se réfugiait dans mes yeux noisettes. Ça n’était pas le première fois qu’elle me faisait une promesse qu’elle n’avait pas tenue.
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♦ We Need to Talk ♦

Plus le temps passait, plus j’avais peur, peur qu’elle ne vienne pas. Je ne pourrais pas la blâmer de ne plus vouloir me parler. Je m’étais mal comporter, quoi qu’il soit arrivé dans le passé, Maya est la seule à avoir toujours été gentille avec moi, toujours là pour moi, et moi ? J’avais tout foutu en l’air, une première fois en l’abandonnant chez nos parents, une seconde fois à ce repas. Elle devait avoir une piètre image de moi, je me détestais moi-même.
Après quelques minutes qui me semblèrent des heures, Maya vint finalement à ma rencontre, elle évita cependant tout regard de face, c’était mauvais signe.

« Hey… Tu…tu m’as pas appelée… »

Je ne savais pas quoi dire, à cause du stresse je me mis à faire craquer mes doigts, une manie que j’ai toujours eu, avant et après mon accident, je n’avais pas les mots miracles, ceux qui l’aideraient à aller mieux. Je ne voulais pas la faire souffrir, elle avait déjà assez mangé dans la vie, et j’avais l’impression que quoi que je dise, quoi que je fasse, je ne ferais qu’empirer les choses.

« Je … Je suis désolé … Commençais-je des larmes montaient en moi, je ne voulais pas pleurer pas encore. J’avais besoin de temps … Pour … Accepter la vérité… Et puis tout à coup, les mots vinrent tout seul. Tu sais pendant deux ans j’ai attendu le jour où ma famille viendrait enfin me chercher, me dire qui j’étais. Je m’étais imaginer plein de scénario, mais la vérité est bien loin de tout ce à quoi j’ai pu penser. C’est pas une excuse, je n’en ai aucune, j’avais juste … du mal à y croire. Je m’arrêtais quelques minutes. Je me souviens de tout maintenant, j’ai eu des … flashs ces dernières semaines. Tu étais dans chacun d’eux. »

Ma voix tremblait, aucun mot ne pouvait décrire précisément ce que je ressentais, j’avais tenté d’être honnête, je lui devais bien ça. J’espérais maintenant qu’elle accepte de me parler, je comprendrais qu’elle ne puisse pas me pardonner, mais j’avais besoin qu’on en parle, juste qu’on en parle.

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Je ne savais absolument pas comment réagir face à elle. Après le diner, enfin, diner que nous n’avions même pas partagées puisqu’elle était partie avant même l’entrée, j’avais passé ma nuit à pleurer toutes les larmes de mon corps. Et puis, je n’étais pas sortie de chez moi pendant quelques jours, de peur de la croiser elle ou quiconque. Même si parfois la solitude pesait lourd dans mon existence, j’avais tellement eu l’habitude de celle-ci que ça ne me posait même plus problème. Pas quand je me sentais mal en tout cas, et depuis mon entrevue avec Paradise, je me sentais terriblement mal. Et je crois que je n’avais jamais eu autant peur de la perdre, sincèrement. Arrivée sur les falaises, j’admirais le paysage qui était juste à couper le souffle, n’osant même pas affronter le regard de ma sœur. Le cœur battant, je lui fis remarquée qu’elle ne m’avait pas rappelée comme elle me l’avait promis. J’étais tiraillée entre la joie qu’elle m’ait appelée pour qu’on se voit, et la colère, car ça n’était pas la première fois qu’elle n’honorait pas sa promesse. « Je … Je suis désolé … Je pris une grande inspiration, continuant de regarder droit devant moi. J’avais besoin de temps … Pour … Accepter la vérité…Tu sais pendant deux ans j’ai attendu le jour où ma famille viendrait enfin me chercher, me dire qui j’étais. Je m’étais imaginer plein de scénario, mais la vérité est bien loin de tout ce à quoi j’ai pu penser. C’est pas une excuse, je n’en ai aucune, j’avais juste … du mal à y croire. Je me pinçais la lèvre et baisais un peu la tête, j’avais le cœur qui battait de plus en plus vite, et je me sentais terriblement nerveuse, une fois de plus. Je me souviens de tout maintenant, j’ai eu des … flashs ces dernières semaines. Tu étais dans chacun d’eux. » Je finis par relever le regard, le tournant vers ma sœur. Je ne savais pas du tout quoi lui dire, je sentais juste un voile de larme recouvrir mes yeux, tentant du mieux que je le pouvais de les empêcher de couler sur mes joues. J’haussais les épaules et je me risquais à m’approcher un peu d’elle, lui adressant un léger sourire, « Je comprends… », murmurais-je doucement, la voix encore tremblante. Je me tournais entièrement vers la jeune femme et j’ajoutais, « Au départ…je…je ne voulais pas t’en parler parce que je me doute que ça n’était pas le passé dont tu t’attendais...mais…tu me manques terriblement et même si ça n’était pas ta faute que…tu ne me reconnaisse pas ça m’avait…vraiment fait mal…surtout que j’ai mis du temps à te retrouver.. » Je baissais à nouveau la tête, passant mes pouces sur mes joues rapidement pour sécher les larmes qui commençaient déjà à couler sur mes joues.
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J’avais été égoïste, je ne me préoccupais que de moi, je venais d’apprendre mon histoire, j’avais fuis en laissant Maya derrière. Je trouvais la vie dur avec moi mais à aucun moment je n’ai pensé à elle, à ce qu’elle éprouvait, c’était probablement pire pour elle.
Je m’étais enfuis, elle avait attendu mon retour, et moi je l’avais oublié … Le soir où j’ai appris la vérité, je n’ai pensé qu’à moi, à aucun moment je ne me suis mis à sa place … Je m’en voulais tellement.

« Je ne sais pas pourquoi j’ai tout oublié, pourquoi mon cerveau a mis cette barrière. Depuis deux ans j’essaye de comprendre sans succès … Mais maintenant ça n’a plus d’importance … Tout ce qui compte c’est qu’on soit réuni. »

Je n’étais pas sur de moi, du moins je voulais retrouver ma sœur, qu’on se construise une nouvelle vie, qu’on soit enfin heureuse. Mais je ne savais pas trop comment cela allait se passer. Déjà elle devait avoir une certaine rancœur après moi, et je le comprenais complètement. Et puis, il fallait qu’on se reconstruise aussi, des années de violences physiques et morales ne s’effacent pas comme ça. Ils nous faudrait probablement du temps, mais j’avais décidé de faire un pas vers elle, cette fois pas question de reculer et de l’abandonner une troisième fois.

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Dire que j’en voulais à Paradise était un mensonge : je comprenais parfaitement que toute cette l’histoire l’ait bouleversée, et qu’il lui fallait du temps pour digérer tout ça. Les gens, en me voyant, en voyant mon petit gabarit, pensaient toujours que j’étais fragile et qu’il fallait faire attention à moi. Si seulement ils connaissaient mon passé…j’étais certes, une jeune femme cassée par ce qui lui était arrivée, mais ça m’avait aussi rendu plus forte. Comme on dit bien souvent : ce qui ne tue pas, nous rend plus fort. Et dans mon cas, c’était la vérité, même si mon passé avait laissé quelques séquelles dans mon comportement et ma manière de vivre, de voir les choses et surtout, de voir les gens qui m’entouraient. Mais c’était quelque chose à laquelle il fallait que je m’habitue, tout simplement. Après tout, ça ne faisait qu’un an et demi que j’étais « libre ». « Je ne sais pas pourquoi j’ai tout oublié, pourquoi mon cerveau a mis cette barrière. Depuis deux ans j’essaye de comprendre sans succès … Mais maintenant ça n’a plus d’importance … Tout ce qui compte c’est qu’on soit réuni. » Je me pinçais la lèvre et je sentais mon cœur louper un battement à l’entendre dire ça. Ça me faisait plaisir et en même temps, ça me bouleversais encore plus. Je pris alors une grande inspiration, et je m’approchais d’elle sans trop savoir quoi ajouter, me contentant juste de me blottir dans ses bras. C’était le seul endroit où je m’étais toujours sentie protégée et en sécurité, et ça ne changeait pas, même aujourd’hui. « Oui…le plus important, c’est qu’on soit réunies… », murmurais-je calmement en restant contre elle, un léger sourire se dessinant petit à petit sur mes lèvres qui avaient encore un petit goût de sel à cause des larmes qui avaient coulées sur mes joues. « Et sache…que je ne t’en veux pas…c’est pas de ta faute et si tu n’avais pas eu cet accident, je sais que tu serais revenue me chercher…j’en suis certaine… » Je me reculais un peu pour lui sourire timidement.
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♦ We Need to Talk ♦


Lorsqu’elle vint se blottir dans mes bras, je sentis mes doutes s’envoler, alors elle ne m’en voulait pas. Des larmes se mirent à couler, entre fatigue, joie, et tellement d’autres sentiments, je ne savais plus où donner de la tête.

« Oui…le plus important, c’est qu’on soit réunies… Et sache…que je ne t’en veux pas…c’est pas de ta faute et si tu n’avais pas eu cet accident, je sais que tu serais revenue me chercher…j’en suis certaine… »

C’est vrai, je n’aurais jamais pu la laisser là-bas, je ne savais que trop ce qu’elle subissait. Je l’avais subis aussi, c’est ce qui nous avais unis, plus fort que les liens du sang, ce qui faisait de nous des sœurs était bien plus profond, indescriptible, incompréhensible pour la plupart des gens.
Je repensais à tous ces souvenirs que j’avais récupérés, je me souvenais de tout.

« Tu te souviens la première fois que nous sommes sortie dans le jardin, il faisait nuit noir, et il y avait des bruits d’insectes. Tu avais peur et tu voulais rentrer tu te souviens de ce que je t’ai dit ? … Quoi qu’il arrive n’est jamais peur d’être dehors, c’est le seul endroit où tu es libre. »

Et aujourd’hui c’était vrai, nous étions libres, et ensemble, on en avait rêvé pendant des années, on c’était promis d’y arriver, et même si je n’y croyais pas à l’époque on avait réussi. On avait gagné notre liberté, et regardez-nous aujourd’hui, nous étions au bord des falaises dans le Vermont, dans un camp organisé par la plus grosse et la plus prestigieuse des écoles du monde. On avait définitivement réussi, c’est lorsqu’on se croit enterré vivant qu’on se bat alors pour la survie. On dit qu’il existe une balance cosmique, qui fait qu’à chaque malheur, un bonheur arrive pour compenser. Et bien je crois que Maya et moi avons épuisé notre stock de malheur, et nous sommes enfin prêtes pour savourer les moments de bonheurs qui nous attendent.




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Les gens pourraient croire que, comme nous n’étions pas vraiment vraiment sœurs, ça ne nous rendaient pas vraiment proches. Pourtant ils se trompaient. Paradise et moi n’avions peut-être pas les même parents, mais nous avions grandis ensemble, nous avions partagés les même galères, les même joies, les même tristesses. Nous étions sœurs, et ça, personne n’avait le droit d’en douter. Et ça me faisait du bien de savoir qu’aujourd’hui, même elle n’en doutait plus. Elle se rappelait, et c’était la meilleure chose qui me soit arrivée cette année. Alors que notre étreinte prenait fin, je séchais rapidement les quelques larmes qui coulaient sur mes joues. Stop les pleurnichades, maintenant, tout aller bien ! « Tu te souviens la première fois que nous sommes sortie dans le jardin, il faisait nuit noir, et il y avait des bruits d’insectes. Tu avais peur et tu voulais rentrer tu te souviens de ce que je t’ai dit ? … Quoi qu’il arrive n’est jamais peur d’être dehors, c’est le seul endroit où tu es libre. » J’hochais la tête positivement et je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire. Je me rappelais de cette sortie comme si c’était hier. J’étais morte de peur : j’avais toujours été d’un naturel très peureuse en fait. Alors quand ma « mère » m’avait laissée m’échapper il y a presque un an et demi de ça, je ne vous explique même pas à quel point j’avais eu peur de rester toute seule dehors. Mais j’avais un but : retrouver ma sœur, et ça m’avait aidée à rester forte. J’avais toujours eu l’impression que Paradise était plus forte que moi, car c’était elle qui m’avait toujours encouragée et soutenue. « C’est vrai… », murmurais-je doucement en me pinçant la lèvre avant de me tourner à nouveau vers le paysage qui se tenait face à nous et qui se trouvait être…à bout de souffle. Je pris mon appareil photo accroché à mon coup et je commençais à prendre quelques photos calmement, sans rien dire et je souris, « C’est vraiment…magnifique… »Je ris un peu et je regardais Paradise, « …rien à voir avec notre jardin ! », ajoutais-je ironiquement.

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Pendant un instant, nous avions de nouveau partagé un moment de complicité. Elle se souvenait de ce jour-là, pas étonnant, elle n’avait jamais rien oublié et elle avait toujours eu une bonne mémoire.
En apercevant un sourire sur son visage, je me sentis mieux. C’était tellement bizarre entre nous ces derniers temps. Nous avions plus de deux ans à rattraper, deux longues années où nous avions été séparé, nous qui ne nous quittions pas une seconde par le passé. Cette idée de passé me faisait peur en quelque sorte, mais en même temps me rendait plus forte, c’était bizarre comme sensation.

« C’est vraiment…magnifique… rien à voir avec notre jardin ! »

Je ne pus m’empêcher de rire à cette phrase. Je revoyais le petit jardin où nous avions le droit de sortir de temps à autres, toujours la nuit, pour que personne ne nous voient. Elle avait raison, en suivant son regard, je revis une nouvelle fois les falaises. C’était magnifique, il n’y avait rien à redire, et surtout ce bruit de l’eau, c’était presque apaisant. « Notre jardin » me faisait un peu peur, je ne le montrais jamais mais, on entendait toujours des petites bestioles, et j’ai toujours eu une sainte horreur des insectes. Hormis de la pelouse et un petit ballon, il n’y avait rien dans le jardin où nous sortions, mais j’aimais y allé, je parlais souvent aux étoiles, un peu comme dans Pinocchio, je priais pour que l’une d’elles nous aident. Mais la vie n’a rien à voir avec un film de Walt Disney, même si maintenant que nous étions toutes les deux libres, j’avais envie d’y croire.

« Tu m’étonnes, et ces falaises sont bien mieux que nos chutes d’eau improvisées dans la baignoire. » Lançais-je en riant.

J’avais soudain le cœur léger, je n’avais plus peur, Maya ne me rejetait pas, elle avait autant besoin de moi, que moi d’elle. Les deux sœurs étaient de nouveau réunis.

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C’était bizarre de faire ça, mais chaque nouveau paysage que je voyais, je le comparais à notre vieux jardin où nous pouvions sortir uniquement la nuit et seulement une demi-heure. Et même si c’était des moments très rapides et souvent rares, ces instants étaient les souvenirs les plus heureux de mon enfance. Au départ, nous avions un peu peur de sortir Laurianna et moi, mais ensuite, nous étions un peu plus à l’aise. Nous nous allongions dans l’herbe, même si celle-ci était mouillée suite à une averse pour regarder les étoiles au-dessus de nous. Enfant, j’avais un livre sur l’espace et sur les constellations. Je l’amenais souvent avec moi lors de nos « sorties » et ma sœur et moi, nous essayions de trouver les constellations dans le ciel. Pendant deux ans où j’avais été séparée d’elle, je regardais les étoiles en espérant qu’elle le fasse aussi, souriant toujours en voyant la petite ourse que nous confondions toujours avec la grande ourse. « Tu m’étonnes, et ces falaises sont bien mieux que nos chutes d’eau improvisées dans la baignoire. » Je reposais mon appareil photo autour de mon cou en regardant Paradise, riant avec elle. C’est vrai que dit comme ça, ça semblait complètement dingue, et pourtant, nous avions toujours tout fait pour imaginer notre petit monde chez nous. La baignoire était comme un lac et le jet de la douche comme une cascade qui tombait dans celle-ci. « C’est sur… » , lançais-je avant de m’asseoir avec délicatesse au bord de la falaise, laissant mes pieds s’agiter dans le vide. « D’ailleurs, il y a une chute d’eau pas très loin d’ici, tu l’as vu ? », demandais-je à ma sœur en relevant mon regard vers elle. Je souris et j’attrapais à nouveau mon appareil photo entre mes mains pour commencer à faire des photos, dirigeant mon objectif vers Paradise dont je pris quelques photos. « On pourra y aller après si tu veux ! », ajoutais-je avant d’éteindre mon appareil photo. Je regardais droit devant moi puis dans la vide où mes pieds étaient suspendus, « Tu as participée au paintball il y a quelques jours ? », demandais-je alors en regardant ma sœur à nouveau. Les choses étaient beaucoup moins bizarres et tendues maintenant qu’elle se rappelait, et ça faisait tellement du bien de la retrouver.
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