SCAR & GAEL ♥ friends for ever.

Je me mis à rire, quand il se met à parler de cette fille il à l’air si amoureux, comme si il pouvait faire n’importe quoi pour elle et ça me faisait plaisir à voir quelque part, je me disais qu’un jour je serais peut être aussi amoureux que lui. D’un côté ça me faisait envie mais de l’autre non car j’avais l’impression que je serais vulnérable si j’étais amoureux « Oui, tu devrais arrêter d’être à ses pieds quand même ! ». Oui, j’avais peur que mon ami se fasse avoir car certes, nous les mecs nous pouvons être des connards mais les nanas aussi peuvent être bêtes et méchantes parfois. Surtout avec les garçons trop gentils comme Gaël, certaines doivent en profiter. Je me mis à rire quand Gaël me disait qu’on ne pouvait pas se passer des femmes, j’étais bien d’accord avec lui et jamais je ne me verrais coucher avec un homme : « C’est sûr, impossible… ». Je me mis à rire avant de parler de Margaux, était-elle plus importante pour moi qu’une autre femme, je ne savais pas, non je n’étais pas amoureux d’elle mais peut être que oui, j’avais une certaine attache, un certain sentiment. « Oui on verra, j’essaie de ne pas mettre la charrue les bœufs, je ne veux pas la blesser et me blesser non plus… ». Voilà, je l’avais dit, moi non plus je ne voulais pas souffrir à cause d’une femme, ça n’était jamais arrivé mais sait-on jamais. « Oh je ne sais pas mais elle aimait bien nos moments ensembles… ». Oui, après tout c’est tout ce que je savais.

Quelqu’un qui la chouchoute ? Mais je crois que Gaël était bien capable de faire ça non ? Enfin j’avais l’impression que c’était ça vu comme il parlait de sa petite copine, toujours avec amour et passion. Je ne vois pas comment quelqu’un pourrait être meilleur que lui : « Mais il faudrait vraiment que ce soit un mec trop fort car tu sembles déjà au petit soin pour elle… ». Je commence alors à courir, doucement, je me dis qu’il vaut mieux y aller doucement car si nous souhaitons discuter nous allons être rapidement hors d’haleine et ce serait impossible de discuter. Je lui parlais un peu de Margaux, peut être que c’était la bonne, peut être aussi que c’était juste un moment dans ma vie où je me disais que je devrais me poser et ne plus papillonner, même si ça me faisait bizarre : « Je sais pas, c’est peut être une période pour me poser un peu, parfois je me dis qu’avoir une copine ça peut être bien aussi…Mais bon peut être pas quelque chose de trop sérieux non plus… ». Oui, je me vois mal me marier, avoir d’autres enfants que Christina, là ce serait vraiment un évènement quand il se passerait ce genre de trucs. Je hochais la tête, Gaël avait raison le mieux c’était de poser la question, je lui répondis alors gentiment : « Oui tu as raison, seul l’avenir nous le dira ! ». Après tout je préférais ne pas me prendre la tête et ne pas faire de plan sur la comète. « Je crois que je t’ai tout dit à propos de Margaux tu sais…Au faite c’est pour quand la naissance des enfants ? ». Je n’allais pas parler que de moi, c’était pas poli.

Je vois qu’il est amoureux de sa copine, qu’il pourrait tout faire pour elle et quelque part je suis un peu envieux. Je n’ai jamais connu un tel sentiment, vouloir rendre quelqu’un heureux et tout faire pour cette personne, non, je ne connaissais pas ce sentiment, je n’allais pas mentir. Je riais un peu, il allait penser que je me foutais de lui, ce n’était pas le cas mais je crois que ça me surprenait toujours. « Tu ferais vraiment n’importe quoi pour elle… ». C’était beau l’amour fou, je n’en étais pas du tout là avec la jeune femme dont je lui parlais même si je l’appréciais. Je pense que les choses arriveraient petit à petit sans doute. « Oui on verra, je ne sais pas si c’est elle la bonne, mais je pense déjà à avoir quelqu’un, c’est déjà une bonne chose n’est ce pas ? ». J’y réfléchissais et c’était un énorme pas en avant. Je commençais à courir avec mon frère de cœur tout en lui demandant quand allait arriver les petits bébés. Je sais que sa copine attendait deux heureux évènements pour bientôt et comme le préciser Gaël des jumeaux pouvaient être prématurés. Je savais que chaque grossesse était risqué et je lui répondis avec de la tristesse dans la voix : « Je te souhaite qu’ils soient en très bonne santé… ». Oui, je ne m’empêchais pas de penser à ma petite fille Christina, et également à sa mère, elles étaient toutes les deux décédés et moi j’étais là. Cela me faisait mal au cœur d’y penser parfois. Il me parlait des bizutages par la suite, oula, c’est que je n’avais déjà pas d’idées pour moi : « Tu sais vu notre maison moi je leur fait voir des filles en général, et les plus jolies de l’université ! ». Autant que le bizutage serve à se créer des contacts.

Je souriais lorsqu’il me dit qu’il ferait beaucoup pour sa copine, n’importe quoi, j’avais comme l’impression qu’il ne changerait plus de copine maintenant, bon, à moins qu’il y ait un souci entre eux deux mais ils avaient l’air de s’aimer tout de même beaucoup. Comme si ils avaient trouvés tous les deux chacun leurs moitiés. « J’espère qu’elle ferait tout pour toi elle aussi… ». Oui, car c’est aussi ce dont j’avais peur de mon côté. Qu’il se fasse avoir et que je me fasse avoir moi aussi en donnant mon cœur à quelqu’un qui finalement ne le mérite pas. Il me parlait ensuite de la future présentation de ma petite amie, bon, nous n’en étions pas encore là pour l’instant et je pense qu’il faudrait qu’il se calme et qu’il n’imagine pas trop de choses. « Calme toi Gaël, tu te marieras avant moi… ». Oui parce que je me vois marié mais peut être quand j’aurais 40 ou 50 et que je ne serais plus assez beau pour avoir plusieurs conquêtes. Je ne sais pas si je pourrais voir ses enfants le moment venu, je savais que ça allait être difficile. Nous commençons à courir ensemble et il me parlait des bizutages, mais il n’avait pas compris que ce n’était pas drôle de demander de séduire l’autre bizut, il fallait des personnes qui n’avaient rien à voir, je lui dis en riant : « Mais non justement, pas tes bizuts entres elles, des personnes qui n’ont rien à voir et ne s’y attendront pas, ce sera encore plus drôle… ». Je me mis à rire avant d’ajouter : « Et si ce sont des filles, demande leur un striptease, profites en ! ». Toujours mon humour d’obsédé.