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Kassiopéi Hanzel Solweig-Corléone fiche; terminée C'est le 08 novembre 1990 à Palerme, que la famille Corléone m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) kassiopéi hanzel solweig. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de photographie. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mather ou les Cabot. |
Études « Pourquoi être photographe, alors que tu pourrais plutôt être le modèle quand on est aussi photogénique que toi ? » On me la pose souvent cette question, mais je ne suis pas d'accord avec eux. La photographie, c'est ma vie. Capturer des instants de vie qu'on ne voudrait surtout pas oublier, des personnes qui ont un grand sourire pour exprimer leur bonheur sur cette terre, ou alors la nature dans tous ces états. Je prends des photos de tout. Du plus ridicule au plus révolutionnaire. Il faut juste savoir prendre le cliché au bon moment. Appuyer, appuyer et encore appuyer. J'adore. Ça peut paraître bête, mais c'est mon petit moment de plaisir. Oui, c'est vrai, j'aime encore bien jouer le rôle de mannequin de temps en temps, mais je préfère largement être derrière l'objectif que d'y figurer devant. Ce n’est pas la même chose. C'est différent, et c'est bien pour ça que j'ai décidé d'en faire mon métier. Plus tard, vous viendrez voir ma galerie. Je vous invite à l'avance! | Caractère Je suis une personne exceptionnelle. Ouai, et pour la peine d'ailleurs je suis tout aussi vantarde. Mais non, juste pour cette fois-ci, sinon, je ne le suis pas du tout. Non mais sérieusement, on n'en trouve pas deux comme moi. N’empêche, j'ai un grand cœur en or. Je prends tout le monde sous mon aile. Malheureusement on ne peut pas aimer tout le monde parce qu'on a qu'un cœur, mais je vous assure que si j'en avais plusieurs, j'y porterai tout le monde. Parfois je trop gentille, et bam, ça retombe pour moi. Trop bonne, trop conne! C'est exactement ça! Tu es là pour les gens, près à leur venir en aide, et une fois l'appel au secours comblé, tu te fais rejeter comme du caca en boîte. Les gens ont un grand manque de respect je trouve. Ce n'est certainement pas mon genre à moi d'être aussi vache avec quelqu'un. Bon, j'avoue, j'ai mes petits côtés de pestes, mais ça, je ne les mets qu'en avant seulement lorsque j'estime que c'est le moment. Si je n'aime pas quelqu'un, c'est sûr que je ne me laisserai pas marcher sur les pieds. J'aime bien jouer de mauvais tours, les prendre par surprise et leur en mettre plein la vue à les humilier. Hé ho, j'ai dit que j'étais gentille, mais je n’ai pas dit sur toute la ligne ! Je suis tout à fait capable de montrer une mauvaise facette de moi, et jouer la carte de la manipulation et de la torture à proprement dit. Ça m'éclate vous savez, je ne peux le nier! C'est dans ces cas-là qu'on se sent supérieure, qu'on voit qu'on prend le dessus, pendant que votre adversaire s'enfonce plus bas que terre. Parfois j'arrive même à faire ce rire démoniaque que l'on entend si souvent dans les films. Ahah, mais qu'est-ce que je suis drôle! Je pense que vous l'avez remarqué, mais il n'y a pas un instant où je sais garder mon sérieux. Impossible, mon humour revient aussi vite au gallo. Puis je ne m'en plaint pas. Ça me fait toujours plaisir de voir que je peux faire rire mon entourage, rien qu'en laissant sortir de ma bouche une de mes fameuses conneries. J'aime bien faire le pitre, sans avoir l'air ridicule. Voir les autres sourires rien que par mes bêtises me met d'autant plus à l'aise. Maintenant, mon humour peut plaire, comme il peut déranger. Au pire, j'assume complètement ce que je dis. Et pas que pour dire des conneries, non, j'assume aussi très bien le fait de dire telle ou telle chose sur telle ou telle personne. Ça ne me dérange pas non plus de bouger mes fesses et d'aller le lui dire en face. Sur le coup, oui, je suis quelqu'un de franc. Peut-être un peu de trop parfois, mais tant pis, je ne veux en aucun cas commencer à parler sur le dos de quelqu'un pour ensuite aller vers celle-ci comme si de rien était. Comment on appelle ces gens-là encore ? Ah oui: des fauxculs. Oh non merci, ce n’est pas pour moi ça. D'ailleurs ces personnes-là, je leur dit merde, haut et fort. Je ne veux pas de ça avec moi, au risque de se créer des problèmes. Je n'ai pas peur de la vie, et encore moins d'affronter les pires choses que l'on peut rencontrer tout au long de notre existence. Je suis une battante, une guerrière. On pourrait me comparer à Xena pour ceux qui connaisse. Je suis plutôt courageuse dans mon genre. Je suis forte aussi. Enfin, mentalement. Je suis capable de toujours remonter la pente, de trouver une solution à mes problèmes. Je suis tellement pleine d'ambition, que je ferai tout pour arriver à mes fins. J'ai pleins de rêve vous savez. Je suis surtout aussi très imaginative. Pourtant, je suis têtue aussi. Alors, quand je suis sur une décision, il est rare quand on arrive à me faire changer de position. C'est bien aussi pour ça qu'on peut dire que je sais ce que je veux. Je suis une femme bien décidée dans la vie, même si je vie au jour le jour. J'aime bien les surprises, j'aime bien être spontanée, et me surprendre moi-même. Même moi parfois, je ne me comprends pas. Je reste mystérieuse à mes yeux, et surement aux yeux de certaines personnes. Du coup, les gens persévère pour mieux apprendre à me connaître. J'en apprends d'avantage sur ma propre façon d'être moi-même. Je suis regorgé de pleins de petites choses fascinantes qui restent encore à découvrir. Par contre une chose est sûre c'est que je suis une grosse gourmande. Et dans tous les sens du terme. Oui, j'ai bien dis tous sans aucune exception. J'adore manger. C'est mon passe-temps préféré, surtout lorsqu'il s'agit de ces saloperies que l'on aime tant avoir dans la bouche. Les sucreries, les pâtisseries, le chocolat. Mmmh, j'en bave tien qu'à y penser! Mais ce n'est pas tout: je suis tout aussi gourmande en parlant des hommes. Je suis une vraie mangeuse d'hommes. Limite, je les collectionne. J'en suis accrocs, je dirai même que j'en suis dépendante. Je pense que je serai perdue sans eux. En même temps, si je me fais belle quotidiennement, c'est bien pour plaire à ces gente masculines. Je ne suis pas coquette et féminine pour rien. J'aime bien sentir leur regard se posé sur moi quand je passe devant leur champ de vision. C'est bien dans ces cas-là qu'on se sent belle. Et c'est là qu'entre la phase séduction. Je sors le grand jeu, et hop, je mets mes atouts en avant. Et ça marche vous savez! Ça ne m'empêche pas d'être possessive, mais sans trop le montrer. C'est comme le fait que je sois jalouse. Je le suis très vite, mais je le garde toujours pour moi. Je ne dis rien, j'observe. Je suis patiente heureusement! Sinon, je suis quelqu'un de très ordonnée. J'aime bien quand les choses soient bien organisées, mais j'ai beau être pointilleuse, je ne suis pas pour autant ponctuelle. Il m'arrive ainsi d'être en retard de quelques minutes à un rendez-vous par exemple. Mais j'arrive toujours à me faire pardonner Sinon, je suis madame catastrophe dans le genre faire tomber toutes les boîtes de chaussures d'un magasin. Faut croire que ça ne peut arriver qu'à moi. Il faut croire que parfois je manque d'attention et de délicatesse. Et c'est ainsi, que je deviens flemmarde pour devoir tout remettre en ordre. Mais vu que je suis polie, je le ferai. Je suis futée aussi, tel un renard. D'ailleurs en faisant des comparaisons avec des animaux, je suis aussi curieuse comme une petite souris. Il m'arrive parfois de mettre mon nez dans les affaires des autres. C'est plus fort que moi. J'aime bien les nouveaux potins! Ça m'emballe. En moi-même, je suis motivée et même déterminée. Ce que je veux, je l'aurai. Et ainsi viendront s'interposer mes petits caprices de princesse que toute vraie fille possède en elle. Mais attention, je ne suis pas une princesse! Loin de là, je n’ai pas peur de me salir les mains et je peux très bien faire les choses par moi-même. Par contre, je peux devenir agressive de ma manière de penser quand ça ne me plait pas. D'ailleurs je suis aussi rancunière. Enfin ça dépend pour quoi, et pour qui. Mais on ne me met pas facilement dans sa poche. Chose très importante à savoir! |
Everyone Has Their Own Story
« J'te préviens mon gars, c'est le seul gosse que tu auras avec moi! » Rosana était en douleur extrême, pendant que son mari faisait tout pour éviter un accident. Le siège passager était tout humide suite à la perte des os de sa femme. Avec Damian paniqué, et Rosana en souffrance, l'enfant qui n'allait pas tarder à montrer le bout de son nez était en train de créer des tensions entre ses futures parents. Damian ne pétait pas un mot. Il appuyait sans cesse sur l'accélérateur, et regardait bien son chemin pour éviter de se retrouver embourber. Quant à Rosana, elle hurlait de souffrance, soutenant son ventre en espérant que la douleur puisse s'apaiser. « J'te déteste, je te déteste! C'est de ta faute si j'ai mal comme ça! » Le pauvre, ne demandait rien et se faisait agresser par sa femme sous l'effet de la douleur. « Je te rappel que c'est toi qui a demandé à avoir un gosse. Je n'ai fait que combler ton vœu ma chérie! » Avait-il dit avec un sourire narguant. Rosana ne savait plus quoi dire sur le coup. On peut dire qu'il l'avait bien remis en place. Elle lui lança un regard foudroyant, suivit d'une grimace dû au coup qu'elle venait de recevoir dans le ventre. Arrivés à l'hôpital, des médecins les attendaient déjà. Avec une chaise roulante, ils s'étaient empressés de l'amener dans la salle d'accouchement. C'était le moment. « Vous êtes arrivée à temps madame Blackwell, il se trouve que votre petite fille semble bien décidée à se montrer maintenant! » Et là, ce fut la grande panique pour Rosana. Et aussi pour Damian qui lui tenait la main. "Seigneur, aidez-moi" C'était exactement ce que la future maman se répétait sans cesse en tête. Sous les ordres de la sage-femme, elle poussa de toutes ses forces à en devenir rouge comme une tomate, et crier, pendant que son mari faisait des grands yeux, ne comprenant pas ce qu'il se passait à ce moment précis.
Il ne m'aura fallu que quelques minutes pour passer d'un monde liquide à un monde atmosphérique. Et donc voilà, je suis née le huit novembre mille neuf-cent quatre-vingt-dix, à l’hôpital de Palerme, en Sicile. L'ambiance négative entre mes parents d'il y a peu de temps avant s'était étrangement changée en une ambiance positive. Ma mère me tenait dans ses bras, pendant que mon père était penché vers moi, leur tête collée l'une contre l'autre, un grand sourire aux lèvres. « Alors, tu m'en veux toujours de t'avoir fait un gosse ? » Ma mère avait soupiré d’aveux, elle qui est une femme dotée de bien trop de fierté pour avouer les faits. « Bon ça va... jm'excuse. C'était la pression qui m'avait fait dire ça. Mais n'empêche, t'as bien d'la chance toi! Ce n’est pas toi qui a dû endurer tout ça! » Alors qu'elle tentait de le regarder d'un regard méchant, tous deux finirent par rigoler et par s'embrasser. Ils étaient ainsi mes parents. Tout le temps à se lancer des piques. Surtout ma mère qui aime avoir le dernier mot! Mais ils s'aimaient. Il n'y avait aucun doute sur ce point. Ça se voyait, à leur manière de se garder -parce que oui, ça leur arrivait de se regarder les yeux pétillants d'amour, et qu'au final, ils finissent toujours dans les bras l'un de l'autre. C'était leur mode de vie: se disputer, pour mieux se retrouver après. « Bon, faudrait peut-être se décider sur comment on va l’appeler, nan ? » « Et bien, pourquoi pas Kassiopéi ? » Oui en effet, les deux tourtereaux n'avait même pas encore prit le temps de savoir quel prénom ils allaient attribuer à leur enfant. « Ben, je sais pas ... J'avais pensé à Hanzel moi, ou alors Solweig. » Les voilà surement partit pour une durée indéterminée afin de se choisir sur le prénom de leur propre fille. « Ouai bon, tu sais quoi, on va pas se prendre la tête. Voilà ce que je te propose: Kassiopéi Hanzel Solweig. Comme ça, les trois sont réunis, et tout le monde est content! » Damian ne semblait pas trop convaincu par cette idée. « Et pourquoi mettre Kassiopéi en premier ?! » Rosana commençait à perdre patience. « Parce que c'est ainsi, point final. » A contre cœur, mon père succomba à sa proposition et donna ainsi son accord et n'ajouta rien de plus qu'un soupire et hochement de la tête. Et oui, encore une fois, ma mère avait eu le dernier mot.
Plus le temps passait, et plus j'apprenais à vivre avec ce nouveau père qui me plaisait moins. Lui par contre, restait le-même. Toujours fidèle à son travail, et ignorant envers sa famille. En fait, c'est comme si on était que deux dans la maison. Ma mère et moi. J'avais de la haine pour mon père à présent. J'avais essayé mainte fois de lui faire comprendre ce que je ressentais, mais il restait limite indifférent. « Tu me manques papa. Je voudrai te retrouver. Je voudrai pouvoir passer du temps avec toi de quand j'avais six ans. Depuis que tu as ce fichu travail c'est comme si j'existais plus. Je fais toujours tout pour attirer ton attention, pour que tu reviennes parmi nous, mais ça ne marche jamais. Tu sais papa, que maintenant j'ai douze ans ? Ça fait cinq ans que ça dure. Ça fait cinq ans que maman et moi on pleure après tout et que tu ne fais rien pour changer les choses ? Je n’aime pas le nouveau toi. Je ne peux même presque plus le supporter. Je veux le papa souriant d'avant qui m'ennuyait tout le temps, pas celui qui me dit de toujours le laisser tranquille... Je voudrais que tu me redises au moins une fois, que tu m'aimes! » J'en ai fait plus d'un des discours ainsi. Je les préparais toujours avant de les lui dire. J'étais déjà quelqu'un de très mature pour mon âge. Je savais m'exprimer correctement et faire passer un massage de façon claire. Je voulais pouvoir le toucher sur les sentiments, car à la base, c'est un homme très sentimental. Mais fallait croire que mon son cœur devenait intouchable. Il ne m'avait plus dis je t'aime depuis que j'ai sept ans. Pourtant, ce n’est pas comme si il avait du mal à le dire. Avant, il me le disait tout le temps, dans toutes les langues même. Maintenant, le je t'aime était devenu une langue pour les sourds. « Si je travaille autant c'est pour pouvoir te nourrir toi et ta mère! Je te l'ai déjà dis, donc ça ne sert à rien de me faire toujours les mêmes scènes Kassiopéi. » Ma mère voyant qu'aucun changement ne se faisait, qu'il ne faisait même pas l'effort, elle avait pris une dure décision, mais qui semblait la plus juste. Divorcé. Elle estimait qu'on ne pouvait plus vivre avec quelqu'un qui est là sans vraiment l'être. Elle ne voulait pas passer sa vie à côté d'un homme qui ne réagissait plus à leur présence. Le bon père et le bon mari qu'il a été durant plusieurs années étaient donc enfuis sous terre. « Je veux qu'on divorce. Et je prends Kassiopéi avec moi. Inutile de vouloir sa garde, j'ai bien trop d'arguments pour que la juge te la laisse. Puis même, ça m'étonnerait que tu demandes cette démarche. Que ta fille sois là ou pas t'es complètement égal! Je ne te reconnais plus Damian. Tu n'es plus celui que j'ai tant aimé. On ne peut même plus rigoler sans que tu prennes la mouche. Pourtant avant, on fonctionnait bien à trois. On formait une belle petite famille. Tu as tout foiré! Tu as tout perdu. Tu nous as perdues. T'es vraiment qu'un pauvre type! Je dirai même un con! Tu préfères vivre pour ton travail que vivre avec ta fille et ta femme! » Ses paroles étaient claires. Ma mère n'avait pas gardé son sang-froid et s'était laissé aller. Et on est partit. Loin de Palerme, loin de lui, loin de cette douleur. Ma mère ayant de la famille à New-York a décidé qu'on vivrait là. C'est clair que tout allait changer. Ce n'était plus la même chose, plus le même environnement. Mais ça n'était pas plus mal ainsi. J'ai donc quitté la Sicile, pour venir aux USA. Et depuis ce jour, on a repris une vie normale. On a coupé tout contact avec mon père. Ma mère avait pris la peine d'avoir mon accord, et je le lui avais donné. D'un côté, je ne voulais pas, mais d'un autre, c'était la meilleure chose à faire. Alors j'ai suivi ma mère, et je l'ai rayé de ma tête. Au fond, il restait mon père, mais je ne voulais plus d'un père absent que je voyais toutes les lunes. Et voir ma mère le vivre mal à pleurer tous les soirs dans son lit, je ne voulais plus non plus. Je voulais laisser toute cette souffrance bien derrière nous, et ne garder que les meilleurs moments que j'ai passé avec lui. Ma mère a rencontré un nouvel homme un an après. Mon beau père quoi. Quelqu'un de très gentil, de très attentionné, de très doux. Il a sur redonner confiance en ma mère, et il m'a tout de suite plu. Il nous a beaucoup aidées à remonter la pente et à nous reconstruire petit à petit.
Il ne m'aura fallu que quelques minutes pour passer d'un monde liquide à un monde atmosphérique. Et donc voilà, je suis née le huit novembre mille neuf-cent quatre-vingt-dix, à l’hôpital de Palerme, en Sicile. L'ambiance négative entre mes parents d'il y a peu de temps avant s'était étrangement changée en une ambiance positive. Ma mère me tenait dans ses bras, pendant que mon père était penché vers moi, leur tête collée l'une contre l'autre, un grand sourire aux lèvres. « Alors, tu m'en veux toujours de t'avoir fait un gosse ? » Ma mère avait soupiré d’aveux, elle qui est une femme dotée de bien trop de fierté pour avouer les faits. « Bon ça va... jm'excuse. C'était la pression qui m'avait fait dire ça. Mais n'empêche, t'as bien d'la chance toi! Ce n’est pas toi qui a dû endurer tout ça! » Alors qu'elle tentait de le regarder d'un regard méchant, tous deux finirent par rigoler et par s'embrasser. Ils étaient ainsi mes parents. Tout le temps à se lancer des piques. Surtout ma mère qui aime avoir le dernier mot! Mais ils s'aimaient. Il n'y avait aucun doute sur ce point. Ça se voyait, à leur manière de se garder -parce que oui, ça leur arrivait de se regarder les yeux pétillants d'amour, et qu'au final, ils finissent toujours dans les bras l'un de l'autre. C'était leur mode de vie: se disputer, pour mieux se retrouver après. « Bon, faudrait peut-être se décider sur comment on va l’appeler, nan ? » « Et bien, pourquoi pas Kassiopéi ? » Oui en effet, les deux tourtereaux n'avait même pas encore prit le temps de savoir quel prénom ils allaient attribuer à leur enfant. « Ben, je sais pas ... J'avais pensé à Hanzel moi, ou alors Solweig. » Les voilà surement partit pour une durée indéterminée afin de se choisir sur le prénom de leur propre fille. « Ouai bon, tu sais quoi, on va pas se prendre la tête. Voilà ce que je te propose: Kassiopéi Hanzel Solweig. Comme ça, les trois sont réunis, et tout le monde est content! » Damian ne semblait pas trop convaincu par cette idée. « Et pourquoi mettre Kassiopéi en premier ?! » Rosana commençait à perdre patience. « Parce que c'est ainsi, point final. » A contre cœur, mon père succomba à sa proposition et donna ainsi son accord et n'ajouta rien de plus qu'un soupire et hochement de la tête. Et oui, encore une fois, ma mère avait eu le dernier mot.
« Maman, c'est quand qu'il revient papa? » Cette question revenait souvent. Je la posais souvent à ma mère, qui elle me répétait toujours la même réponse. « Tard ma chérie, très tard... Quand il aura fini de travailler. » Et à chaque fois qu'elle me disait ça, je soupirais et j'allais dans ma chambre jouer aux barbies. Je ne le voyais jamais. Ou du moins, presque jamais. Depuis qu'il avait été embauché dans une boîte de publicité, mon père passait sa vie dans son bureau, ne m'accordant que très peu de son temps. Tous les soirs, je m'obligeais à rester éveiller pour le voir. Mais je finissais toujours par m'endormir dans les alentours de minuit, alors que lui rentrait une heure plus tard. Jusqu'à mes sept ans, mon père avait toujours été un homme présent, qui accomplissait son rôle de père à merveille. Tous les matins, il prenait le temps de me réveiller pour ensuite ma mener à l'école. « Allé ma princesse, faut te réveiller, sinon tu vas être en retard à l'école! » Quand c'était lui qui venait me réveiller, j'étais direct de bonne humeur pour toute la journée. Il sautait dans mon lit, me prenait dans ses bras, m'obligeant délicatement à sortit de mon lit. Et j'accomplissais très vite ses ordres qu'il demandait si gentiment. Mais ça, c'était avant qu'il devienne ce fichu homme d'affaire. Il avait changé depuis. Il n'était plus le même. Il n'agissait plus de la même manière avec moi, n'était plus aussi câlin qu'avant, ou tendre dans sa façon de parler. Et il n'y a pas que moi qui ressentais ce changement? Même avec ma mère il s'était éloigné. Leur devise "se disputer pour mieux se retrouver" n'était plus totalement la même. Maintenant, c'était "se disputer, pour mieux crier". Ma mère souffrait de ce changement. Et moi aussi. Alors je tenais à mainte reprise de faire ces petites choses qu'on ne faisait entre nous. J'arrivais à grands pas derrière comme une petite souris et lui cachait les yeux en prenant une grosse voix. « Devine qui c'est ? » Et là, mon père était censé me répondre "Ouh, surement une petite fille qui va bientôt se faire manger!" et il m'attrapait d'un coup pour me chatouiller de partout. Mais non, ce temps-là avait changé. « Kassiopéi, je t'ai déjà dit quoi avec ça? Tu vois bien que je suis occupé! Tu n'as plus cinq ans maintenant, alors laisses-moi tranquille s'il te plait. » Non, c'est vrai, je n'avais plus six ans, j'avais huit ans à ce moment-là, et entre ces deux ans d'écart, mon père lui n'était plus celui que j'avais tant aimé. Alors je partais en courant, m'isoler dans ma chambre pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Ma mère voyait bien que j'étais mal par rapport à ça, et dans ces cas-là, où je suis en pleure, elle venait près de moi dans mon lit me réconforter. « Arrête de pleurer ma chérie. Faut pas pleurer, tu es tellement plus jolie quand tu souris! » Elle me prenait alors dans ses bras, me serrant tout contre elle, en me caressant soigneusement les cheveux. « Pourquoi il est ainsi maman ? Pourquoi c'est comme si je n'existais plus ? Pourquoi il ne m'aime plus ? Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » Une petite fille de huit ans qui parlait ainsi. Qui réalisait tout au fond d'elle que son père ne l'aimait plus. Voilà qu'elle petit fille j'étais depuis. Je culpabilisais, pensant que j'étais la fautive. Je ne comprenais rien au pourquoi il avait changé radicalement ainsi. « Tu n'as rien fait de mal ma chérie, je te rassure. Ce n'est pas toi. C'est papa. C'est son travail... Mais ce n'est pas grave, dis-toi que moi je suis là, d'accord ? » Comment le simple fait de devenir homme d'affaire, pouvait faire oublier à un homme, que derrière lui, il avait une fille et une femme en souffrance de son absence ? |
Ma mère semblait comblée. Elle avait retrouvé l'amour, et il semblait être quelqu'un de bien. Je n'avais pas peur pour elle, je savais qu'à ses côtés, elle ne risquait rien. Je savais que je pouvais la laisser seule avec lui. A dix-neuf ans, j'ai décidé de partir pour Cambridge. J'allais intégrer l'université d'Harvard pour faire mes études de photographie. Cette école était très bien réputée, et comme je voulais que mes études soient bien assurées, je n’ai pas hésité. Quand ma candidature a été acceptée, j'ai dû faire mes valises et quitter ma mère et mon beau-père. Ça été dure. C'était la première fois que je la laissais seule. On avait jamais été séparé bien longtemps, alors, la peine se faisait bien ressentir, mais c'était une toute nouvelle expérience qui m'attendait, et j'étais excitée rien qu'à l'idée de la commencer. Aujourd'hui, j'ai vingt-et-un ans. Je suis une étudiante en photographie, et ça fait donc deux ans que je vis à Cambridge. La vie est belle, je ne peux pas le nier, mais ma mère me manque atrocement. On se téléphone régulièrement pour se donner des nouvelles. « Allo ma chérie ? C'est maman. Je te téléphone pour te dire à quel point tu nous manques. Tu as d'ailleurs le bonjour d’Éden. Il te fait pleins de gros bisous et moi aussi. J'espère te revoir très vite ma chérie! » Ça me faisait toujours plaisir ces petits coups d'appel ainsi. Un petit réchauffement au cœur. « Vous me manquez aussi maman, et remets aussi un bisous bien baveux à Éden alors! Je vous embrasse très fort! » Ma mère était heureuse. Ça s'entendait dans sa voix qu’Éden la comblait d'amour. Alors je le suis aussi, même si au fond, mon "père" me manque. De toute manière, depuis notre départ, on a plus de nouvelles de lui. C'est comme s'il n'existait plus... |
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - tasty.paprika or Laurie. ↬ ÂGE - bientôt 17 yo. ↬ PAYS/RÉGIONS - Belgique. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - J'sais plus. ↬ TES IMPRESSIONS - Perfectooooooooooo! ↬ CRÉDIT(S) - Bazzart. ↬ AVATAR - Blake Lively. ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI. ↬ LE MOT DE LA FIN - Grrrrrrrrrr |
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