Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitycomment tuer l'ennui? x Neelaëlle
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comment tuer l'ennui? x Neelaëlle

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C'est une soirée d'un ennui mortel. Sans inspiration, tu pianotes le clavier de ton PC, dans l'espoir d'arriver à pondre l'article sur lequel tu travailles depuis le début de l'après-midi. Malgré tes tentatives, c'est le manque de motivation qui vient gâcher le tout et qui t'empêche d'écrire ce que tu devrais publier pour la toute première fois dans le Harvard Crimson. La renaissance de ce journal autrefois lu par une grande majorité d'étudiants te donne le trac. Tu veux être à la hauteur. Peut-être même voler la vedette de ces pauvres gens qui tiennent les chroniques de Cambridge's Secret. Ce journal ne servait qu'à attiser la colère et la jalousie entre tout le monde. Des valeurs si favorables à un environnement sain, au sein du campus. Tu soupires en fermant l'écran de ton ordinateur. Ça ne minait à rien de persister, tu étais incapable de pondre quoi que ce soit, ce soir. Manque de motivation, manque d'inspiration, manque d'allez savoir quoi... Ça ne fonctionnait pas, voilà tout. Tu entends un vacarme à l'étage du dessus. Bon. Gwen doit être encore bourrée, ou bien ce sont ses chiens qui se sont décidés à courir après tes chatons. GWEEEEEEEEEEEEEEEEN? Tu ne savais même pas qu'elle était là. Elle avait dû dormir tout l'après-midi, ou bien elle était entrée pendant que tu te douchais. D'une façon ou d'une autre, tu cries son nom, ne serait-ce que pour avoir un peu de compagnie en cette soirée monotone.
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J'ai passé la journée dehors puis, avant de rentrer, je suis passée au bar boire quelques verres. Je crois même que de quelques verres j'ai du couler une bouteille, mais peu importe, ils sont contents quand je passe vu la note à la fin. Je suis rentrée en douce, j'ai profité du fait que Neela soit occupée et qu'Echo soit je ne sais où encore. Mes chiens prenaient les chats de Neela pour des peluches en les léchant allègrement, bien qu'un restait relativement tranquille vu que ses boules de poils sont plus nombreuses que les miennes. Ca me fait rire de les voir s'amuser, tous les cinq. Je vais me caler dans ma chambre pour enlever le surplus de fringues que j'ai sur le dos et me mettre à l'aise, en boxer et débardeur, m'allonger sur mon lit quelques instants avec une clope éteinte dans la bouche, quand j'ai eu une envie soudaine de composer une musique. Je me suis levée d'un bond, attrapant ma guitare et mon bloc notes au vol, avant de grimper les marches jusqu'à l'étage rapidement. Assise par terre, je commence à jouer quelques notes, les inscrit sur le papier avant qu'une nouvelle idée saugrenue ne traverse mon esprit. Fallait que je sorte mon synthé, caché derrière tout un bordel. Evidemment, quand j'ai réussi à le choper, tout s'est cassé la gueule. J'ai alors entendu Neela crier mon nom, et un fou rire a commencé à me prendre avant même de descendre les marches. JE TE JURE C'EST PAS MOI QUI AI BU LA DERNIERE BIERE ! Je venais alors jusqu'à elle en essayant de dissimuler mon taux d'alcoolémie relativement élevé, mais ça se sentait. Je me jetais dans le canapé à côté d'elle et foutais mes pieds sur la table basse. Que puis-je faire pour toi, belle oeuvre d'art aux cheveux d'or ? Je lui adressais mon plus beau sourire, avant d'allumer cette clope que j'avais posée derrière mon oreille alors que je me trouvais à l'étage. Parce que oui, depuis mon arrivée, je ne l'avais pas allumée.
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JE TE JURE C'EST PAS MOI QUI AI BU LA DERNIERE BIERE. Cette nouille, elle a s'est encore éclatée toute seule. Dès les premières mélodies de sa voix qui parvient à mes oreilles dans la cage d'escalier, je n'ai aucun doute à me faire : elle a bu. En quel honneur, cette fois? Quoique, je la connais depuis bien trop longtemps pour savoir pertinemment qu'elle n'a pas besoin de raison spécifique pour se foutre le nez dans un verre ou se caler d'un trait une bière qui traîne là, sagement dans le réfrigérateur. C'est Gwen tout craché, et si elle m'exaspère parfois, chaque fois elle m'arrache un sourire niais, celui qui naît à tout moment, en toutes occasions, sans qu'elle l'ait vraiment cherché ou provoqué. PUTAIN, T'AS PAS ENCORE VIDÉ MES RÉSERVES? Parce que non, je ne gardais pas tout pour moi ; le paradis, c'est pour tout l'monde, aussi! Je la taquinais simplement, elle avait la réplique facile, surtout claquée comme ça. Ma coloc et amie s'approche du canapé et s'y écrase, tel une merde qui en a sa claque de sa journée. Au même moment, Gumball, mon chaton le plus vieux, saute sur mes genoux et y plante ses griffes. Bien qu'habituée, cela m'arrache une grimace de douleur. Ce n'est jamais plaisant, de se faire poignarder par les griffes d'un félin malin dans son genre. Il se place sur mes cuisses et ronronnes paisiblement, alors que le chien de Gwen, excité, le cherche sans jamais le trouver. Que puis-je faire pour toi, belle oeuvre d'art aux cheveux d'or ? Sans perdre mon sourire et ma bonne humeur, mais diminuant le ton de la discussion, cette fois, je réplique : D'abord, les manières, dis-je le sourire en coin, en fixant ses pieds sur la table basse. Ensuite, pas de clope dans l'appart', tu sais que j'supporte pas et que c'est pas bon pour moi, ajoutais-je en retirant sa cigarette d'entre ses lèvres et en l'écrasant dans le cendrier juste devant, sur la table basse. Je sais, je sais... j'suis chiante comme coloc, mais tu vas devoir t'y faire. Car tu te débarrasseras pas de moi si facilement, et puis c'est toi qui a insisté pour que j'm'installe... Lui tirant la langue, je caresses le dos de Gumball qui ronronne les yeux fermés. Pourquoi t'es bourrée, cette fois?
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Mes vacances forcées me rendent folle, mon manque de drogue me rend dingue, et mon absence de Dixie me ruine. Dans ma tête se profile chaque jour un cocktail détonnant de conneries pour oublier ces sentiments qui m'assaillent dès le réveil. Mes tremblements diminuent petit à petit, mais je compense mes prises de came par l'alcool et parfois, par des effluves de sueur avec un corps qui ne m'attire que peu, comme pour combler ce vide dans mes entrailles. Maintenant que je suis pleine comme une citerne de pompiers, mon esprit divague ailleurs que dans la noirceur qui me prenait les tripes quand j'étais sobre, et je peux débiter plus de conneries que d'oeuvres d'arts que je connais. PUTAIN, T'AS PAS ENCORE VIDÉ MES RÉSERVES? répondait-elle alors que j'étais encore à l'étage. LA JE SUIS TROP PLEINE POUR LES VIDER, PUIS AU PIRE JE LES ECOULERAI AVEC TOI, POCHETRONNE. Une fois affalée dans le canapé, j'regardais les chatons en train de se faire pseudo maltraiter par Shagma et Menshi à coups de grosses léchouilles. Pauvres félins, ils vont finir par avoir la tronche de Grumpy Cat à force. Le rescapé des chiens vient alors se poser sur la jolie blonde alors que Shagma le cherche, comme un con. Elle me dit D'abord, les manières en regardant mes pieds sur la table basse, pour que je les enlève, avant de reprendre Ensuite, pas de clope dans l'appart', tu sais que j'supporte pas et que c'est pas bon pour moi avant de me l'enlever de la bouche et l'écraser. Parfois, j'oublie qu'elle était malade. Je retire alors mes pieds de la table pour les poser par terre, puis sourit à sa dernière remarque qui est Je sais, je sais... j'suis chiante comme coloc, mais tu vas devoir t'y faire. Car tu te débarrasseras pas de moi si facilement, et puis c'est toi qui a insisté pour que j'm'installe.... Je viens déposer un baiser sur sa joue, toute joyeuse et un peu ailleurs. Excuse moi pour la clope, j'ai pas l'habitude encore. Et non t'es pas chiante, puis j'compte pas te foutre dehors. T'es trop sexy pour être à la rue, y'a des gens bizarres qui vont te proposer des trucs chelou et tout, hors de question ! Vient ensuite la fameuse question, que j'étais sûre d'entendre à un moment donné. Pourquoi t'es bourrée, cette fois? Un léger rire venait s'échapper, alors que l'un des chats parvenait à s'échapper des pattes de Menshi pour se réfugier sur mes genoux. Parce que mes chiens traumatisent tes chats à coups de langue et que moi, j'ai jamais réussi à traumatiser une fille avec la mienne...
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LA JE SUIS TROP PLEINE POUR LES VIDER, PUIS AU PIRE JE LES ECOULERAI AVEC TOI, POCHETRONNE. Jamais elle ne se domptera, cette sauvage qui me sert d'amie d'enfance. Je l'ai connue sous toutes ses coutures, ses pires comme ses meilleures, ses plus belles, comme ses plus décousues, mais jamais notre amitié ne s'est dissipée. Si elle m'exaspère parfois, elle égaye ma journée d'autrefois. Mine de rien, c'est plutôt plaisant de vivre en triple. Echo et Gwen sont des colocataires bien différentes, mais très agréables à vivre. En plus des animaux, ça fait de la chaleur humaine en revenant du boulot ou des cours. Sans répondre quoi que ce soit à ce dernier commentaire, je me permets de lui dire de contenir ses manières et de jeter sa cigarette, car ce n'est pas bon pour ma santé, même s'il m'arrive - trèeeeees rarement, de fumer. Gwenaëlle m'embrasse sur la joue, joyeuse, euphorique même. Excuse moi pour la clope, j'ai pas l'habitude encore. Et non t'es pas chiante, puis j'compte pas te foutre dehors. T'es trop sexy pour être à la rue, y'a des gens bizarres qui vont te proposer des trucs chelou et tout, hors de question ! Immédiatement, mon rire cristallin se fait entendre dans le salon. Ah... elle! Alors, elle.. Gwen, si tu me jettes à la rue, j'vais me trouver un appart où vivre, c'est pas les logements qui manquent. Une nouvelle fois, je lui tire la langue pour provoquer sa réaction qui ne manquera certainement pas de m'étonner. Parce que mes chiens traumatisent tes chats à coups de langue et que moi, j'ai jamais réussi à traumatiser une fille avec la mienne... Whaaaat? C'est une raison pour se mettre à boire au goulot une bouteille toute entière? Avec Gwen, tout est possible. Ouf. Je m'empêche d'éclater de rire, quoique ce ne soit pas de toute aisance. Et c'est quoi la vraie de vraie raison? Tu vas pas me faire gober ça, quand même! Je délaisses mon ordinateur pour le poser sur la table basse devant nous deux, puis mon chat en profite pour s'esquiver de la même façon. M'étirant, je me retourne pour m'allonger sur le canapé, déposant le dos de ma tête sur les cuisses de Gwen, de la même façon. Haaaa, ça fait du bien de se reposer, un peu.
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Neela me connait depuis toujours, c'est surement la raison qui me pousse à être aussi naturelle que d'habitude à l'appartement. Trainer à moitié à poil, surtout, parce que je suis toujours nature peinture, quoi qu'il arrive. Elle m'a vue dans des états pas possibles. Triste, euphorique, rongée par les remords, amoureuse, infidèle, je m'en foutiste, défoncée, bourrée, à deux doigts du coma, paraplégique, en cannes, boiteuse, sans tatouages, avec les cheveux longs, avec le crâne presque rasé, les cheveux blonds, roses, bleus, noirs, châtains... Sous toutes les coutures, même ma période capillaire digne de Jeanne d'Arc, comme si on m'avait foutu un bol sur la tête et rasé autour. Ouais, y'a des périodes que j'assume moins que d'autres, c'est vrai maintenant que j'y pense. Mais elle ne m'a jamais jugée, elle est toujours restée telle qu'elle est. Attentive et moqueuse, sans pour autant l'être désagréablement. Et son rire haut perché m'arrache toujours un large sourire. Gwen, si tu me jettes à la rue, j'vais me trouver un appart où vivre, c'est pas les logements qui manquent. me disait-elle. Comme si j'allais la foutre dehors...tssss. Le jour où j'te jetterai à la rue, j'viendrais te chercher le lendemain avec un bouquet de fleurs et tout, t'as cru quoi ? C'est que j'suis mal luné et que mes mots dépassent ma pensée. Et j'te ramène par ton joli petit cul qui donne envie de croquer dedans. J'éclatais de rire, bien que je pense vraiment que son cul est beau à croquer, et qu'il me passe parfois dans l'esprit de mettre mes dents dessus. C'est pas pour autant que je l'ai fait jusqu'à maintenant. Je vois bien qu'elle se retient de rire quand je dis que ma langue n'a jamais traumatisé de filles. En même temps, c'est une excuse bidon et je ne sais pas qui serait prêt à croire cela. Mais c'est une belle connerie que j'ai sorti, encore. Et c'est quoi la vraie de vraie raison? Tu vas pas me faire gober ça, quand même! Elle venait alors poser sa tête sur mes jambes et mes doigts venaient caresser ses cheveux. J'pense à Dixie, et j'ai su où elle se trouvait actuellement. J'hésite à lui envoyer une lettre ou à me rendre sur place. Seulement, je sais que si j'prends la seconde option, ça va me faire plus de mal qu'autre chose, tu vois ? Alors dès que l'idée me traversais l'esprit, d'aller acheter un billet d'avion, j'buvais un verre. J'y ai pensé une douzaine de fois, puis j'ai arrêté de penser et j'suis rentrée. Bourrée, et apeurée de ce que je pourrais bien écrire dans cet état. Etrangement, j'avais vidé mon sac en disant cela. Je sentais un poids en moins sur mon coeur. Mes doigts jouaient nerveusement avec une mèche de ses cheveux, alors que je forçais légèrement mon sourire.
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Ma modestie et la sagesse que je possède m'ont toujours joué des tours, dans le sens où il m'est impossible d'accepter quelconque compliment. Surtout que provenant de la bouche d'une colocataire bourrée, il y a des risques que, soit les paroles dépassent la pensée et que Gwen cherche quelque chose venant de moi plus loin que ses compliments, soit qu'elle ne le pense pas réellement, et que c'est son caractère charmeur qui prend le dessus sur la sincérité. Trop de questions dans cette tête blonde sobre qui ne cherche pas mieux qu'à vivre sa petite vie tranquillement. Le jour où j'te jetterai à la rue, j'viendrais te chercher le lendemain avec un bouquet de fleurs et tout, t'as cru quoi ? C'est que j'suis mal luné et que mes mots dépassent ma pensée. Et j'te ramène par ton joli petit cul qui donne envie de croquer dedans. Secouant la tête de gauche à droite vivement sur les derniers mots qu'elle prononce. Quand vas-tu comprendre que la subtilité... c'est pas ton truc? Je lui souris, m'étalant de tout mon long sur le canapé, pour me retrouver avec la tête sur ses cuisses. En observant le plafond, j'me pose tout plein de questions en l'écoutant me parler de sa Dixie. Dixie, celle-là qui a fait battre le coeur de mon amie d'enfance et qui lui a, bien qu'involontairement, déchiré le coeur en mille miettes. Ça la torture, et je le vois bien. Et j'aime pas ça. Parce que mon grand coeur et mon amour pour ce brin d'fille que je connais depuis le temps des couches me fait perdre toute raison et tout bon sens. Elle mérite d'être heureuse. Même si elles se sont laissées en bon terme, il n'en demeure pas moins qu'elle a perdu une femme qu'elle aime et qu'elle aurait chéri longtemps. Et pour cette raison, parce qu'elle l'a perdue, elle boit. Elle se trouve des raisons pour boire, de bonnes raisons qui feraient bien boire le plus faible d'entre nous, mais qui à mes yeux, sont déplorables. Elle n'a pas besoin de ça pour oublier, pour réfléchir, encore moins pour guérir. Elle jouait dans mes cheveux pendant que je réfléchissais, ce qui installa un silence entre nous deux. Ce calme me permit de lui répondre, en toute sincérité : Elle t'aime. Et même si je ne peux dire si ce sera toujours le cas ou non, il faut se rendre à l'évidence : elle est partie, et même si tu aimerais, tu ne peux rien y changer. Elle avait une raison de partir, et cette raison, ce n'est pas toi. Tu n'as rien à te reprocher et tu ne devrais pas avoir à lui reprocher quoique ce soit. Écrit-lui. Ça mettra peut-être un point final à ce que tu as besoin de clarifier. Là, tout de suite, écrit-lui. Je me relève en plongeant mon regard ténébreux dans le sien, l'air sérieux. Gwen, j'te connais. Tu te tortures longtemps pour des choses que tu aurais pu clarifier bien avant. Alors écrit. Je sors un crayon et une feuille de mon sac de cours, juste à côté du canapé, puis lui tends en souriant, l'air compatissant.
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Je sais pas comment je fais pour draguer correctement des filles dans cet état là, mais vraiment pas. Bon okay, j'prends l'option "facile" de la meuf aussi déchirée que moi. Mais quand j'entends ce que j'dis, j'ai vraiment envie de me coller une grande claque en pleine gueule et de me dire que je suis déplorable. Heureusement que sobre, aussi rare cela soit-il, je ne débite pas autant de conneries. Elle me faisait la remarque dissimulée sous son Quand vas-tu comprendre que la subtilité... c'est pas ton truc?, ce qui me faisait sourire. Heureusement que je ne cherche pas à te draguer comme ça, parce que là j'avoue que même moi ça me donnerait envie de fuir en riant si on m'draguait comme ça. Mais t'as vraiment de belles fesses, c'est un compliment t'vois. Je suis la meuf bourrée qui s'explique le moins bien du monde, enchantée. Puis je déblatérais sur ce que j'pouvais bien ressentir vis à vis de Dixie, ces choses que j'cachais tant bien que mal derrière des sourires et des "je vais bien" pour éviter de m'expliquer. Une bombe à retardement ? Sûrement. Je regardais la petite boucle que j'avais fait dans ses cheveux en disant ce qui me pesait sur le coeur, comme si ça allait devenir une oeuvre d'art. Puis j'écoutais attentivement ce qu'elle me disait. Elle t'aime. Et même si je ne peux dire si ce sera toujours le cas ou non, il faut se rendre à l'évidence : elle est partie, et même si tu aimerais, tu ne peux rien y changer. Elle avait une raison de partir, et cette raison, ce n'est pas toi. Tu n'as rien à te reprocher et tu ne devrais pas avoir à lui reprocher quoique ce soit. Écrit-lui. Ça mettra peut-être un point final à ce que tu as besoin de clarifier. Là, tout de suite, écrit-lui. Elle n'avait pas tort, je n'étais pas la raison pour laquelle elle est partie. Mais je ne savais pas quoi lui écrire. Je ne savais pas quoi répondre à ce qu'elle me disait. Je la regardais simplement, alors qu'elle plantait son regard dans le mien. Je ne l'ai jamais vue aussi sérieuse devant moi, et j'avoue que ça fout un choc. Gwen, j'te connais. Tu te tortures longtemps pour des choses que tu aurais pu clarifier bien avant. Alors écrit. Je soupire en attrapant la feuille et le crayon, le yeux dans le vague. Qu'est-ce que j'pourrais bien écrire, au final ? A ton avis, ça va m'aider à tourner la page plus vite ? Tu sais que j'y connais rien aux relations, même si j'en ai eu quelques unes. J'te rappelle que j'ai laissé un post-it à Lou quand j'l'ai quittée à Los Angeles avant de venir ici. Ocyllie, c'est elle qui m'a quittée parce que j'l'ai trompée avec Lou. Willow est morte sans prendre la peine de venir me voir en taule pour me dire qu'elle allait mourir. Briony et Septembre, elles comptent pas tellement vu que c'était pas si sérieux que ça. Mais pour Dixie, j't'avoue que j'reste...perturbée sur l'ampleur des sentiments que j'peux avoir envers elle, sachant que j'la connais depuis sept ans. C'est pas rien, c'est...limite comme si j'devais écrire une lettre de rupture pour toi si un jour on se mettait ensemble en fait. Je ne pouvais m'empêcher de rire à ma dernière remarque, puisque dans mon esprit, j'savais très bien que j'étais la dernière personne au monde avec qui elle irait s'engager, et que j'la respectais trop pour lui faire ce que j'ai toujours fait : fuir. Sans que je ne sache vraiment quoi écrire, je me lançais dans cette lettre, le plus simplement du monde. Tu veux pas plutôt faire...une bataille d'oreillers en petites culottes comme sur MTV ?
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Heureusement que je ne cherche pas à te draguer comme ça, parce que là j'avoue que même moi ça me donnerait envie de fuir en riant si on m'draguait comme ça. Mais t'as vraiment de belles fesses, c'est un compliment t'vois. Encore une fois, j'roule des yeux. Avec raison. Mes fesses, j'ai rien fait pour qu'elles soient belles et rondes comme ça. Avec une remarque comme la sienne, à bien y penser, peut-être pourrais-je fais exprès de me promener en petites culottes dans l'appart, pour que Gwen se rince l'oeil (et s'en morde les doigts!). Judicieuse idée... J'te montrerai mon cul plus souvent. Et puis merde. Je m'y connais pas une miette en l'amour, et pourtant c'est moi-même qui essaie de prodiguer de judicieux conseils de ruptures à Gwen. L'obliger à rédiger cette lettre dans un tournant comme celui dans lequel elle est prisonnière, c'est comme forcer un détenu à sortir de sa cellule sans qu'il n'ait les clés de la prison. Je ne sais pas si l'amour est un dangereux panneau qui, une fois qu'on le percute, nous empreinte l'âme de façon permanente, ou s'il s'agit du bonheur absolu. Ça n'me dit pourtant rien de le savoir, puisque je n'en ai jamais eu besoin auparavant pour croire en moi et pour me convaincre que je suis une femme accomplie. Ou presque. C'est du moins l'impression que j'ai de ma vie actuelle, et celle-ci me comble parfaitement. Mais pour ceux et celles qui ont connu ce qu'est l'amour, qui l'ont vécue, ça doit pas être facile. Et c'est pour ça que j'essaie de me mettre dans la peau de Gwen, pour essayer de comprendre ce qu'elle doit faire et ne pas faire, dans un moment comme celui-ci. A ton avis, ça va m'aider à tourner la page plus vite ? Tu sais que j'y connais rien aux relations, même si j'en ai eu quelques unes. J'te rappelle que j'ai laissé un post-it à Lou quand j'l'ai quittée à Los Angeles avant de venir ici. Ocyllie, c'est elle qui m'a quittée parce que j'l'ai trompée avec Lou. Willow est morte sans prendre la peine de venir me voir en taule pour me dire qu'elle allait mourir. Briony et Septembre, elles comptent pas tellement vu que c'était pas si sérieux que ça. Mais pour Dixie, j't'avoue que j'reste...perturbée sur l'ampleur des sentiments que j'peux avoir envers elle, sachant que j'la connais depuis sept ans. C'est pas rien, c'est...limite comme si j'devais écrire une lettre de rupture pour toi si un jour on se mettait ensemble en fait. Et sur cet aveu, la première réflexion que je trouve à lui répondre, c'est : Laisse pas tes erreurs du passer faire de l'ombre sur tes décisions actuelles, ou tes rêves de l'avenir. T'as pas été chanceuse en amour. Ça veut pas dire que ta vie est en stand-by, et que tu dois t'arrêter d'être la personne que tu es. Pleine de talent, pleine de rêves et de joie de vivre. Tu essaies de mettre tes défauts avant tes qualités pour te trouver une raison à son départ. Bon, j'me trompe peut-être, aussi. Écrire une lettre, c'est pas facile. C'est mettre son orgueil de côté, et réfléchir. Profondément. C'est pas facile du tout, mais fait-le. Tu vas t'en porter mieux, j'en suis sûre. J'inspire profondément en lui tendant un crayon et un papier, qu'elle prend délicatement. Puis, tout juste comme elle rigole, je répliques sur ce qu'elle a dit à la fin, détail que je n'ai pas omis, non non. Si on s'mettait ensemble, le monde entier se suiciderait. Putain, trop de beauté dans un seul couple, ça tue le monde. Je ris aussi, en secouant la tête, alors. [i]Tu veux pas plutôt faire...une bataille d'oreillers en petites culottes comme sur MTV ?[i] La grimace de désaccord qui apparaît sur mon visage en dit long sur sa dernière idée. Nah. C'est pas du tout mon truc! Puis, t'as plus important à faire! J'me lève alors du canapé, pour m'éloigner d'elle. J'te laisse le temps de dire à Dixie ce que tu as sur le coeur et ce que tu veux lui dire. Ça va v'nir tout seul. Laisse-toi le temps de réfléchir... Je me penche pour lui déposer un baiser sur la joue pour l'encourager. Tu m'appelleras de la cuisine, quand t'auras terminé! L'intimité et l'amour, ça s'respecte, ça j'en suis pas mal certaine!
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J'te montrerai mon cul plus souvent. me lançait-elle après avoir levé les yeux au ciel. Je laissais échapper un léger rire à cela, bien que personnellement, je ne me gêne absolument pas pour le faire. Même si mon cul est bien moins attirant que le sien, en vérité. T'as envie de torturer mon instinct de Womanizer à te balader en petite culotte devant moi ? Vile tentatrice que tu es. Cette idée n'est pas déplaisante en soi et m'arrache un vrai sourire, où on voit mes dents et tout. Puis on revenait à la discussion la plus sérieuse du monde, comme si on avait deux sujets différents dans la même conversation, une joyeuse et l'autre qui donne juste envie de se sauver, comme après un "faut que l'on parle". Mais c'était une discussion obligatoire, j'ai vingt-cinq ans et je dois arrêter de fuir mes problèmes, parce que c'est lâche, parce qu'il faut que j'assume mes actes et mes sentiments les plus profonds et forts. C'est vraiment chiant de devenir adulte, putain. Laisse pas tes erreurs du passer faire de l'ombre sur tes décisions actuelles, ou tes rêves de l'avenir. T'as pas été chanceuse en amour. Ça veut pas dire que ta vie est en stand-by, et que tu dois t'arrêter d'être la personne que tu es. Pleine de talent, pleine de rêves et de joie de vivre. Tu essaies de mettre tes défauts avant tes qualités pour te trouver une raison à son départ. Bon, j'me trompe peut-être, aussi. Écrire une lettre, c'est pas facile. C'est mettre son orgueil de côté, et réfléchir. Profondément. C'est pas facile du tout, mais fait-le. Tu vas t'en porter mieux, j'en suis sûre. La personne que je suis...mouais, je ne sais même plus qui je suis en ce moment. La fille paumée qui se noie dans l'alcool pour oublier ses peines de coeur, qui subit son manque de drogues et qui se retrouve en arrêt maladie parce que ses tremblements l'empêchent de travailler convenablement, qui ne tient plus en place ? Je suis devenue cette fille, ouais. Mais ce n'était pas moi, je n'ai jamais été cette fille là. J'ai un karma de merde, ça fait des années que j'le dis. Peut-être parce que dans le passé j'ai fait souffrir trop de gens, donc c'est une vengeance de la vie sur moi. J'ai toujours été la fille qui fuyait ses problèmes, et j'me rend compte que c'était facile avant. Prendre deux trois rails de coke, un peu de LSD ou fumer un peu d'héro pour percher loin de la réalité de mes actes et c'était fini. Maintenant, j'ai que ma bouteille, qui me rappelle que la réalité est encore plus présente, mais que j'suis euphorique devant elle parce que j'me sens invincible. C'est pas mieux. J'suis du genre à réfléchir trois fois plus sur mes torts, parce que j'ai jamais réussi à lui dire les trois mots qui changent tout, alors que j'voulais les dire. J'ai pas eu le courage, comme pour Willow, où j'lui ai dit dans un putain de SMS... En attrapant la feuille et le crayon, j'essayais tant bien que mal de réfléchir à ce que j'allais pouvoir dire, comment briser ma fierté et prendre mon courage à deux mains, comme une grande fille. Puis elle répondait finalement à la dernière partie de ma phrase précédente. Si on s'mettait ensemble, le monde entier se suiciderait. Putain, trop de beauté dans un seul couple, ça tue le monde. Un sourire amusé venait tirer mes lèvres. Tu renies pas l'idée que ça pourrait s'produire ou quoi ? Puis elle se levait du canapé, en disant Nah. C'est pas du tout mon truc! Puis, t'as plus important à faire! J'te laisse le temps de dire à Dixie ce que tu as sur le coeur et ce que tu veux lui dire. Ça va v'nir tout seul. Laisse-toi le temps de réfléchir... Ses lèvres venaient embrasser ma joue, alors que j'lui lançais mon regard du chat potté pour pas qu'elle me laisse là, seule avec cette feuille comme seul exutoire. Mais ça serait tellement sexy une bataille d'oreillers entre toi et moi ! J'sais pas quoi dire à une feuille blanche moi, j'suis pas douée pour écrire ce que j'pense si c'est pas une chanson. Puis elle quittait le salon, en me disant Tu m'appelleras de la cuisine, quand t'auras terminé! J'la regardais partir, puis j'ai regardé la feuille. Je prenais une grande inspiration, et le crayon commençait à danser sur le papier, écrivant tout ce qui finalement, devait sortir. Après une bonne trentaine de minutes, je déposais cette lettre terminée sur la table basse, et me dirigeais vers la cuisine, les yeux rougis par les larmes que j'avais laissé couler durant la rédaction, à la recherche d'une bière dans le frigo, et surtout, du réconfort de mon amie, que je venais prendre dans mes bras derrière son dos. C'est libérateur, mais horrible à faire... disais-je avec une petite voix rauque, presque étouffée parce ces larmes que je retenais.
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