I love being yours || Tyson

Caleb n'aime pas Tyson parce qu'il est parti sans rien dire, bon ok, je veux bien comprendre mais si je lui pardonne, il peut aussi leur faire. Puis bon, le plus important c'est ce que je pense moi de Tyson, et non pas Caleb. En acceptant de passer Noel ensemble, je me rend compte qu'il va falloir lui acheter un cadeau. Merde, qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui offrir ? Il veut que je le surprenne. Ah bon, bah dans ce cas, moi nue sur une table recouvert de sushi ou petit gâteaux ça compte ou pas ? Non, bien sûr que non, ça sera juste un supplément. Quelle est coquine cette Adé... Te surprendre ? Un flingue ça te plairait ?, je lui demande naturellement, zappant complètement qu'on est dans un restaurant. Puis bon, comme tout le monde le sait, je ne suis pas très discrète et encore moins depuis qu'on a mit les pieds dans cet endroit. Je crois que je suis amoureuse d'elle en fait, je lui répond, en papillonnant des yeux. Ouais bon, je vais me calmer avant que Tyson ne me plante ici, avec mon moelleux. La preuve, je râle tellement qu'il me fait taire à l'aide du gâteau. Le chocolat, j'ouvre grand les yeux, choquée de ce qu'il vient de faire. Il vient en gros de me dire ta gueule, bien ! Il payera l'addition, et en plus de ça, je vais commander 10 cartons de champagnes histoire d'augmenter la note. D'accord, d'accord, j'arrête, dis-je en lui donnant une cuillère de notre moelleux. Finalement, la serveuse arrive avec le deuxième gâteau. Non mais quelle grognasse celle-là. Bref, je ne dis rien, je souris, laissant l'assiette à Tyson.

Un flingue ? Tu as sourit. C'est pas la période en ce moment. Avec tout ce qui se passe, c'est peut-être pas plus mal de mieux contrôler la détention d'armes. « Tu sais que j'ai ça, à disposition au boulot ? » Tu avais ce petit sourire au coin, comme si tu allais mettre en péril ses plans de t'offrir le cadeau parfait. Pensant véritablement que la serveuse ne pouvait pas blairer ton Adel' pour une véritable raison, tu as vite compris qu'elle n'avait pas pris au sérieux ta remarque. « Non sérieusement, tu la connais ? » On croirait presque d'Adel lui avait fait un sale coup à cette serveuse. A moins que ça ne fasse trop longtemps que tu ne t'étais pas affiché avec une femme. Ça doit être ça, tu avais du mal à te dire qu'elle puisse te faire les yeux doux alors que tu n'avais de yeux que pour celle qui t'accompagnait. D'ailleurs la serveuse revenait pile au moment où Adelaide te donnait béquée. Vous étiez mignons comme tout. « Eh ben voilà. » Tu n'as pas remercié la serveuse du coup, et tu n'as même pas fait gaffe à ce manquement.

Bon, je ne sais pas vraiment ce qu'il fait à son boulot, mais un flingue, ça peut bien lui servir non ?. Ah ben non, puisqu'il en a déjà un. What the fuck ? il me sort ça comme ça, naturellement. Hein ?, je répond surprise, alors qu'il confirme en avoir au boulot. Bordel de merde, mon chéri est un bad boy. Grrr c'est encore plus sexy. La serveuse ? Non, enfin je ne crois pas non, dis-je en regardant la jeune femme, essayant de voir si je la connais. Bah non, elle me dit rien, à moins que je l'ai totalement zappé de ma mémoire. Non, la vraie raison, c'est juste que madame bave sur mon mec, n'ayant pas comprit qu'elle n'aurait rien venant de lui. N'est-ce pas ??. Bref, elle noue ramène notre deuxième assiette, trente ans plus tard. Nous finissons par manger nos desserts, tout en demandant l'addition par la suite. Bon, je suppose que je n'ai pas le droit de payer ?, je lui demande, connaissant très bien la réponse.

« Je bosse pour le bureau du procureur ma jolie. » Oui un boulot d'adulte, pour de vrai comme elle qui finirait au bloc demain. Vous en aviez fait du chemin depuis votre rencontre. C'était plaisant n'empêche. Tu étais forcément plus serein maintenant. Du coup tu ne comprenais définitivement pas ce qui expliquerait un tel comportement de la part de la serveuse mais tu ne te bloquais pas là-dessus. Non tu voulais profiter avec Ade'. « Payer quoi ? » Tu te foutais ouvertement d'elle comme si il n'y avait aucune logique à cette question. Tu as réglé rapidement le dîner sans pourboire avant de te relever pour quitter le restaurant avec Adelaide. Une fois dehors tu as fini par lui dire en la prenant par la main. « Après coup, je commence à me demander si on est pas mieux à la maison. Entre le désastre du resto indien et ce soir, je ne sais plus trop quoi penser. » Peut-être que jouer les casaniers amoureux c'était pas plus mal.

Tu as des menottes aussi ?, je lui demande, comme si j'étais intéressée. Bah quoi, ça peut-être utile, seuls à la maison....Bon ok, je sors, mais n'empêche, le voir avec un flingue serait étrange. Bien que ça serait plus flippant qu'autre chose, pourquoi aurait-il besoin d'un flingue ? Bref, ne parlons pas de ça sinon, je vais flipper toute la soirée. A l'addition, monsieur me taquine, ne voulant pas me laissée payer. Je lui tire la langue, le laissant faire. Une fois le tout fait, nous quittons le restaurant afin de retrouver l'air frais. Hmm non désolée c'est moi, je n'ai pas aimé que madame de fasse du charme, je lui demande tout en entremêlant mes doigts aux siens. J'aime être dehors avec toi, ça me fait du bien ! Bon, même si c'est vrai qu'on est mieux à la maison, bien que tu risque ta vie en goûtant à mes plats, j'ajoute en rigolant, avant de venir l'embrasser tendrement. Quelques minutes plus tard, nous arrivons à la maison au chaud, contrairement au froid qu'il fait dehors. Retirant mon manteau, je le range dans l'entrée, puis enroulant mes bras autour de la nuque de Ty je lui dis, merci pour ce soir. C'est vrai que ça change d'être à la maison, ça me fait du bien. C'est une façon de nous montrer, de passer des moments en amoureux dehors.

« Je dois pouvoir trouver ça, mais tu me cherches là. » Oui Ade' était coquine sur les bords, et tu pouvais pas t'empêcher de la taquiner là-dessus, de la provoquer. Vous n'aviez pas consommé cette relation amoureuse à l'heure actuelle, et c'est vrai qu'il y a bien longtemps que tu n'as pas attendu quinze jours avant de faire quoique ce soit avec une femme sans pour autant être un casanova bien entendu. Mais tu tenais absolument à ce qu'Adelaide soit à l'aise avec cette idée. « La prochaine sera peut-être la bonne. » Tu as rit légèrement. Tu avais passé une bonne soirée mais tu avais l'impression qu'à chaque fois quelque chose gâchait bêtement ce moment pour elle. Les épices ou la serveuse. « Arrête ils sont parfaits tes plats. » Oui tu as survécu à plusieurs dîners fait maison, tu te collais même à la tâche parfois. Vous faisiez une belle équipe. Vous être donc rentrés chez toi, chez vous. Tu as retiré ton manteau que tu as tout de suite mis sur le porte manteau et quand elle contre toi, tu l'as entouré de tes bras. « Ce n'était qu'un dîner en extérieur, mais je reconnais que c'était plaisant. » De voir deux nanas se tuer du regard devant toi ? Non de dîner avec ta chérie dehors, oui, c'était plus ça hein ? La gardant dans tes bras tu as finis par l'embrasser.

Habituellement, je ne suis pas coquine comme ça. Enfin, il m'arrive de dire des conneries entre copines, mais pas ouvertement devant Ty. Je pourrais mettre ça sur le compte de l'alcool, mais je n'ai même pas bu, même pas un petit verre. Même pas, jte promet, je lui répond en prenant mon petit air innocent. C'est vrai qu'on est pas chanceux quand on sort, à croire que je porte la poisse. La première fois, j'ai faillit faire une crise à cause des épices, et là, la serveuse m'a prit la tête. À croire qu'on ne peut pas être tranquille. Une prochaine fois oui, j'essayerai d'être sage, je lui répond dans un petit rire. Je souris quand il complimente ma cuisine, finalement, je ne suis pas une si grosse catastrophe que ça. On devrait faire ça au moins une fois par semaine! Même si c'est juste un McDo ou un sandwich, je réplique avant de venir dans ses bras. Même si j'ai faillit casser la tête à la serveuse, je suis heureuse de cette soirée, heureuse d'être avec mon homme. J'accueille son baiser avec grand plaisir, posant une main sur son torse. Je dégage légèrement mes lèvres des siennes, lui caressant la nuque. C'est vrai, ça fait deux semaines qu'on est ensemble, et Tyson n'a rien tenté envers moi. Je sais qu'il attend que je sois prête, et je le suis. J'ai envie d'être contre lui, de sentir sa peau contre la mienne. Reprenant ses lèvres, je l'attire vers la chambre tant bien que mal. Bah ouais, à reculons ce n'est pas très facile, tout en défaisant les boutons de sa chemise.

Prenant l'air faussement convaincu tu n'as rien ajouté. Elle t'a fait la promesse d'être sage la prochaine fois même si tu n'avais clairement pas jugé de l'inverse, mais tu avais compris ce qu'elle voulait dire par là et vous êtes rentrés à l'appartement. « Je prends note. » As-tu dis en souriant. Vous commenciez à vous installer des petits rituels de couple et c'était très mignons à voir. Vous aviez décidé de vivre ensemble avant même d'avoir enchaîné quelques rencarts. C'était mignon comme tout. Tu t'es laissé entraîner petit à petit par Adelaide, et tu sentais bien que dans sa manière de faire, les choses étaient différentes, la preuve elle te déshabillait en même temps. Tu n'en as pas tiré de conclusions trop rapidement mais c'est vrai que tu n'en étais pas passif pour autant. Souriant légèrement tout en l'embrassant, tu as glissé tes mains à sa taille pour la porter afin qu'elle t'entoure de ses jambes et tu t'es dirigé vers la chambre, sans relâcher ses lèvres. Tu t'es installé sur le bord du lit en gardant ta demoiselle sur toi, à califourchon.