~ J’SUIS L’AS DE TREFLE QUI PIQUE TON CŒUR OUUUH CAROLYN(A)

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W/ CAROLYNA.

Saturday afterrrrrnooooon, moment rêvé pour faire du shopping … Quand t’es une femme. Non parce que quand tu es un homme, c’est assez embêtant. Trop d’oestrogènes dans le coin, vous voyez, trop de filles qui transpirent parce qu’elles se sentent obligées de faire tous les magasins du centre, de partir, de revenir, d’essayer, de réessayer, de payer, de retourner … Mais Cody n’avait pas le choix. Ce soir – ou plutôt cette nuit – il avait prévu de retrouver sa femme en cachette. Et comme il espérait avoir ce que tout homme normalement constitué aime faire dans un lit avec une nana, il espérait gagner son ticket d’or en lui offrant une babiole. Mais entre ce qui était trop nul, trop gros ou trop cher – parce que le budget bunga-bunga de Cody Bleeker était vachement limité – il ne savait pas quoi acheter. Finalement, résigné, il soupira et se posa au milieu du centre commercial, sur l’un des nombreux bancs où les époux des accrocs au shopping pouvaient passer des heures. Il s’était assis à côté d’une blonde, a priori totalement inconnue au bataillon. Puis, près deux minutes de longs soupirs et de grognements, il se gratta la nuque en tournant machinalement la tête vers sa voisine. Et là ; le flash. The flash. El flasho comme on dit au Brésil, enfin je crois, j'ai fait Portugais LV38346646 au lycée. « Carolyna ? » Il arqua un sourcil. Sisi c’est elle, la fille avec qui ça avait matché sur Tinder, et surtout celle qui lui faisait faire n’importe nawak.

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Je venais juste d'arriver en ville, j'avais déposé mes valises à la cabot house et j’avais pu faire la connaissance d'une des filles : Adélaide. La jeune femme m'avait semblé très gentille, elle m'avait aidé a porter mes affaires jusqu'à ma chambre et on avait discuté, faisant connaissance. J'avais bien été contente de tomber sur elle et ne pas me retrouver seule dès mon arrivée. Cependant, elle avait dû faire quelque chose d'autre ensuite et je m'étais retrouvée bien seule. Pas question que j'occupe mon samedi a ranger mes affaires dans mon placard. Il fallait que je commence à me faire des amis et à visiter les lieux. J'allais en avoir pour quelques semaines avant de pas me perdre, autant commencer dès aujourd'hui. Mon sac à main à l'épaule je décidais de me rendre au centre commercial. Grande fan de la mode et des vêtements que je suis, j'étais une vraie accro du shopping alors le centre commercial c'était comme ma seconde famille. Comme prévu il y avait beaucoup de monde, c'était le week end de Thanksgiving et le black friday était passé mais les magasins continuaient de faire des grandes promotions jusqu'au lundi. Je savais que j'allais pas trouver grand chose mais c'était la meilleure façon de tuer le temps. Je fis quelques boutiques, essayant quelques tenues mais rien ne me convenait, soit ça ne rendait pas assez bien, soit c'était pas joli, soit trop grand. J'avais hâte d'ouvrir ma propre entreprise, j'aurais juste a porter mes propres vêtements et je serai certaine de tout aimer. Une bonne heure plus tard mon ventre fit acte de présence et je m'arrêta pour me prendre une boisson ainsi qu'un muffin. Me posant sur un banc je pris ma pause tranquillement, trainant sur mon téléphone et plus principalement sur instagram afin de suivre l'actualité de mes amis au Brésil. Je ne fis donc pas attention aux gens autour de moi, ni même à cette personne qui s'installa à mes côtés, bien que ses grognements et soupirs étaient énervant. « Carolyna ? » Levant la tête intrigué que l'on m'appelle je tombais nez à nez avec ce visage si familier : Cody. J'éclatais de rire avant de reprendre mon sérieux. Cody ? Que fais tu là ? Est ce qu'il m'avait dit vivre ici ? Surement mais j'avais du ne pas y porter grand intérêt, bien trop occupé à lui donner des défis plus ridicules les uns que les autres. Le monde était décidément petit.

HJ : pas mal le titre ~ J’SUIS L’AS DE TREFLE QUI PIQUE TON CŒUR OUUUH CAROLYN(A) 1881463262

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Wouuuhhh comme on dit, le monde est un vaste mille-feuille, mais on se retrouve toujours sur la même couche. Enfin je ne sais pas qui dit ça, mais c’est vraiment un philosophe et dès que j’ai l’occasion je sors cette phrase, et Cody aussi du coup. Mais bon, la séparation moi et Cody est encore bien mince alors j’arrête et je parle de Bleeker now. C’est ouf quand même, de rencontrer la Brésilienne la plus tarée de l’Amérique Latine ici, celle qui lui avait demandé de se filmer en se brossant les dents avec une mixture à base de vinaigre et de crème fouettée, ou quand elle avait réclamé qu’il fasse le kilomètre à poil dans les rues de Boston au petit matin. Ahlalalala, il avait du temps à perdre à ce moment-là, quand même. Bref, Caro avait l’air au moins tout autant surprise que lui de se retrouver ici, aux Etats-Unis. ‘fin honnêtement, Bleeker lui avait dit où il vivait, il avait même envoyé son adresse parce qu’il voulait une carte postale du Brésil, celle avec une nana qui bronze les fesses à l’air avec comme commentaire ’le soleil a rendez-vous avec la lune’, mais apparemment la blondasse n’avait même pas retenu sa ville. Donc il pouvait encore l’attendre, sa carte. « Ben, t’es mignonne, mais je vis ici moi ! Toi, qu’est-ce que tu fous là ? Tu t’es trompée de vol et au lieu d’aller à Rio t’as atterri ici ? » Ou alors, elle espérait rencontré au détour d’une rue – ou d’un centre commercial, on est en 2015, bientôt 2016, faut vivre avec son époque – le beau, le vrai, le magnifique, le merveilleux, CODY BLEEKER. Ouais bon, OK. Même si on pouvait certifié sans une once de doute que Carolyna était tarée, il gardait quelques réserves à dire qu’elle était folle de lui.

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Le monde est très petit, si petit qu'il faut que je débarque dans la ville du mec à qui je donnais des défis stupides y a quelques semaines et qu'en plus je me retrouve à côté de lui dans ce centre commercial, sur le même banc, c'est un peu trop petit. Fin bon il est bien là et je me marre en le réalisant. « Ben, t’es mignonne, mais je vis ici moi ! Toi, qu’est-ce que tu fous là ? Tu t’es trompée de vol et au lieu d’aller à Rio t’as atterri ici ? » J'ouvre la bouche en faisant un O en me souvenant qu'en effet il m'avait dit vivre à Cambridge mais ce n'est pas ma faute si je n'y est pas pensé. Les premières choses qui me sont venues à l'idée en pensant à Cambridge c'est Alayna et Harvard. Eh non ! Je me suis pas trompée de vol, je viens d'emménager, je viens d'arriver juste aujourd'hui d'ailleurs. Bon il vivait ici d'accord mais je l'imaginais pas trop traîner dans un centre commercial tout seul. Tu fais quoi ici sur ce banc ? Est ce qu'il avait trouvé une autre personne qui lui fait faire des défis fous ou pire qui aurait pu lui donner rendez vous et lui poser un lapin ? Je ne serai pas allée jusque là mais certaines en sont capables. C'était bizarre de le trouver ici mais je me souvins rapidement les défis qu'il avait fait et combien j'avais rigolé derrière mes écrans. Grâce à lui j'avais gagné en abdos. C'était un vrai comique, un vrai clown.

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Avec son application Tinder, on ne dirait pas, mais Cody avait matché avec quelques filles heiiiing. Bon, lui qui rêvait de Scarlett Johansson, il avait eu quelques rousses avec autant de reliefs que la Bretagne. Mais Carolyna, il l’aimait bien. Cependant, honnêtement, il était incapable de la cerner ; si ça s’trouve, elle était une bitch à la puissance 1000, le genre de meuf qu’il ne supporterait pas dans un autre contexte. Sauf qu’il la trouvait drôle et assez divertissante, si ce n’est qu’il s’était payé plus d’une fois l’affiche à cause de ses défis. « OK, donc tu viens juste d’arriver et tu tombes direct sur moi. D’habitude, je ne crois pas au destin, mais là … » Il s’esclaffa, avant de lui faire un tango de sourcil digne de Jim Carrey, genre comme ça . Je vous prie d’être indulgent car Bleeker a beaucoup travaillé sur ce tango de sourcils quoi. Puis la Brésilienne demanda à Cody ce qu’il foutait sur ce banc et, donc, par prolongement de la question, dans ce centre commercial. Parce que ouais, ça paraît assez logique ce qu’il fait sur ce banc, fin il est assis quoi, on peut pas faire 36 000 trucs sur un banc non plus. Quoiqu’il pourrait aussi être allongé ou debout, mais il était assis. Bon, j’dis vraiment de la crotte là, Carolyna va me prendre pour une tarée. « Je cherchais justement un cadeau pour … » Et là, il se tut. C’est pas parce que Carolyna connaissait approximativement que lui à Cambridge qu’il devait lui balancer comme ça sa relation avec Dia. Il faut savoir que depuis quelques mois, Cody redoublait d’effort pour garder son histoire secrète avec Dia. « … Pour une fille. » conclut-il, sans trop aller dans les détails. Au pire, Caro croira que c’est pour elle.

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C'était fou comme la vie pouvait nous jouer de drôle de tour. Je faisais la rencontre de Cody via Tinder et voilà qu'on se retrouve côte à côte sur ce banc. « OK, donc tu viens juste d’arriver et tu tombes direct sur moi. D’habitude, je ne crois pas au destin, mais là … » Je me mis à rire avec lui bien que je ne savais pas s'il voulait vraiment en venir à ce que je croyais. J'avais toujours su qu'il avait un faible pour moi, surement pour ça qu'il réalisait mes défis bien que ça devait être un vrai rigolo d'un autre côté. C'est peut être pour que je puisse mieux te donner des défis et voir ça en direct à quelques mètres de tes actions répliquais je pour dévier son idée du destin à laquelle je ne croyais pas du tout. Enfin pas pour lui et moi. Il pouvait être un bon ami mais voilà tout. Tu serais prêt à en faire un autre pour fêter nos retrouvailles ? dis je en le défiant. Il fallait bien que je m'amuse et ça risquait de promettre s'il acceptait. Mais je voulais aussi savoir ce qu'il pouvait bien faire ici. « Je cherchais justement un cadeau pour … » « … Pour une fille. » Je fis un "oh" ne m'attendant pas à ce genre de réponse je devais l'avouer. T'as un rencard c'est ça ? Ou c’est pour une amie ? Ou bien il disant ça pour voir ma réaction ? Il avait mit tellement de temps à hésiter pour dire que c'était une fille, comme s'il cherchait quelque chose à inventer.. Tu vas acheter quoi ? demandais je curieuse pour en même temps vérifier si c'était vrai ce qu'il disait ou plus pour me tester.

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Tsssk, c’est celaaaa oui, Carolyna avait traversé le monde entier – ou le Mexique – pour se rapprocher de Cody et lui donner des défis en direct live. On y croit tous. Peut-être qu’au fond elle avait un petit faible pour le Bleeker, qu’elle était un genre de fétichiste adepte des marionnettes, et elle avait trouvé en Cody Bleeker son Christian Grey. Enfin son Anastasia Steele. Mais je ne veux pas trop attenter à la virilité de mon personnage puisque s’il y a bien une chose qu’on peut reconnaître à Cody, c’est qu’il est viril, right ? D’ailleurs, il fallait qu’il lui demande si elle n’était pas trop déçue de le voir en vrai. Non parce que Cody avait galéré à foutre une photo potable sur Tinder, il avait travaillé son angle à selfie afin de trouver THE angueul et mis le filtre Instagram qui cachait au mieux ses rides d’homme de vingt-six ans. Difficile de pécho sur Tinder quoi, tout un travail. « Tu as explosé ton forfait 4G et tu peux plus utiliser Tinder, alors du coup tu préfères me voir en direct exécuter tes défis ? » C’est une bonne excuse, il devait le reconnaître. « Allez, vazi, balance, qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi, hein ? » Oulalala, caliente caliente, le jeune homme commençait doucement dans les déclarations. Puis, l’hécatombe. La catastrophe. L’hécatastrophe comme on l’appelle dans le milieu. Sa langue fourcha, mais il évita de balancer comme ça à cette presque inconnue qu’il avait une copine, enfin une femme même. Et Blondie parut quand même vachement intéressée, cherchant à savoir à qui il voulait offrir un cadeau ; « C’est … Pas un rencard, non … Et ce n’est pas vraiment une amie … Enfin c’est compliqué, c’est gênant. » fit-il avec une grimace, avant d’enchaîner sur la question suivante de Carolyna ; « Je … C’est là le problème. J’veux dire … Imagine, la fille c'est toi, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » Ben oui, jusqu’à preuve du contraire, Caro était une femme, et qui mieux qu’une femme pour comprendre une femme ? En tout cas, Cody Bleeker avait un zéro pointé dans la matière, alimentant malgré lui cette ambiguïté.

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Je croyais plus que le destin nous avait réuni Cody et moi pour que je lui donne d'autres défis à réaliser non loin de moi plutôt que pour autre chose. J'avais bien rigolé avec le jeune homme et les défis, pourquoi ne pas me taper d'autres barres de rire mais en le voyant de mes propres yeux et non à travers mes écrans ? « Tu as explosé ton forfait 4G et tu peux plus utiliser Tinder, alors du coup tu préfères me voir en direct exécuter tes défis ? » Je hochais la tête pour approuver, bien que mon forfait internet était loin d'être épuisée même si je passais é-nor-mé-ment de temps sur instagram, twitter, facebook et j'en passe. « Allez, vazi, balance, qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi, hein ? » A mon tour je haussais les sourcils plusieurs fois de suite avec un regard plein de malice. Bon je n'aimais pas trop qu'il emploie ce genre de phrases, qu'il s'enfonce encore plus dans une attirance pour moi, mais j'aimais bien qu'il soit toujours partant pour faire mes défis. Des idées j'en avais et je laissais parler mon imagination. Met toi debout sur ce banc et crie bien haut et fort à tout le monde que je suis la fille la plus cool que tu connaisses. Oui je m'envoyais des fleurs mais il pouvait pas nier que lui aussi il devait bien se marrer avec mes défis. Ca allait être encore plus comique alors qu'il était là pour trouver un cadeau à une fille. Je faisais donc ma curieuse pour tester le coco. « C’est … Pas un rencard, non … Et ce n’est pas vraiment une amie … Enfin c’est compliqué, c’est gênant. » En quoi cela était-il gênant ? Que je sache je ne connaissais aucune fille à qui il pouvait offrir un cadeau puisque je n'étais pas d'ici. A moi que ce soit Alayna mais non ça m'étonnerait. « Je … C’est là le problème. J’veux dire … Imagine, la fille c'est toi, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » Est ce qu'il utilisait un stratagème pour connaitre mes goûts ? Je cherchais donc quoi répondre. En quoi c'est gênant ? Puis pour t'aider j'ai besoin de plus de détails. Puis soudainement je tape ma main sur sa cuisse tout en criant. C'est une call girl ???? Ca expliquerait pourquoi c'était si gênant. Je partais peut être loin là mais quoi, ça pouvait arriver à n'importe qui de craquer pour une call girl, c'est un métier comme les autres..

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W/ CAROLYNA.

Tout n’était pas couleur PQ dans la vie de Cody Bleeker – en supposant qu’on soit adepte de PQ rose pour coller avec l’expression, même si le Canadien avait une préférence pour le blanc, la pureté, l’immaculée – et c’est vrai que les défis de Carolyna eurent tendance à remonter le moral, à éclairer sa petite vie comme le soleil illumine une paire de fesses, l’été, sur une plage de nudistes. Mais là, elle lui en demandait beaucoup la Brésilienne. Wesh, c’était le pire défi du monde. A côté de ça, se balader le Codynosaure à l’air dans la rue, c’était de la gnognotte. « Et mentir ? À tous ces gens ? » répliqua-t-il sur le champ en haussant le ton. ATTENTION actor studio. Oui je préviens parce que je sais que ça peut surprendre, tant de talent dans une seule et même personne. « Non madame ! NON ! Les gens ont le droit de savoir, les gens veulent la vérité, le peuple a mal, le peuple souffre, le peuple veut qu’on arrête de lui cacher des choses. » fit-il en tant son poing sur sa cuisse, imitant les joutes verbales d’un politique en pleine campagne au cours d’un meeting ou d’une interview sur BFM avec le gars qui le regarde les yeux dans les yeux. Oui, il se donnait un peu en spectacle, mais c’était pour embêter Caro. D’autant plus qu’elle l’embêtait après, à son tour, poursuivant son interrogatoire sur la personne à qui Cody compte offrir un cadeau. Mais oh oh oh, c’est secret défense. Même Cody a le droit à son petit jardin secret, sa petite pelouse, ses petites fleurs, sans que la blonde vienne piétiner ses parterres avec ses talons hauts. « Mais non mais … » En quoi c’est gênant euuuh c’était compliqué à expliquer. Tellement compliqué qu’elle n’attendit pas et proposa une réponse qui fit littéralement exploser de rire le Canadien, genre à s’en tordre les côtes. « Mais … » Gros éclats de rire. « J’ai une tête à aller voir des call-girls ? » demanda-t-il. Et le porte-monnaie. Ben oui, aller aux putes, c’est tout un budget.

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Il était d'accord pour réaliser un défi tout de suite alors je lui en donnait un mais il ne s'exécuta pas immédiatement. « Et mentir ? À tous ces gens ? » Je fis des gros yeux pour faire comme si j'étais offensée. « Non madame ! NON ! Les gens ont le droit de savoir, les gens veulent la vérité, le peuple a mal, le peuple souffre, le peuple veut qu’on arrête de lui cacher des choses. » Je me mis à rire en le voyant faire. Il était bon comédien je devais l'avouer. Je regardais autour de moi et je pus remarquer que tous les regards des personnes présentes dans ce centre commercial et proche de nous étaient fixés sur Cody et moi par la même occasion. Il nous faisait grandement remarquer mais ça avait le don de me faire rire plus qu'autre chose. Tu fais du théâtre ? lui demandais je alors que je repris. Tu dois réaliser ce défi sinon il t'arrivera quelque chose de pire dis je avec un air et une voix un peu menaçante. Je ne dévoilais rien mais j'étais prête à le suivre l'espionner pour voir qui était cette demoiselle à qui il voulait offrir un cadeau et par la suite charrier ce petit Cody. Ca pouvait être gentil mais sachant que selon lui c'était pas vraiment une amie ça pourrait être bien gênant. D'ailleurs concernant cette fille je voulais en savoir plus pour pouvoir peut être l'aider a choisir un cadeau. Sauf qu'il était pas d'accord, il voulait garder l'anonymat de cette personne et c'était mal me connaitre. J'envisageais alors que ce soit une call girl, plus pour rire que pour être vraiment sérieuse. « J’ai une tête à aller voir des call-girls ? » Je riais de plus belle puis je le regarde sérieusement tout en me grattant le menton. Pourquoi y a une tête précis pour ceux qui vont voir des call girls ? C'était pas marqué sur le front des gens non plus. Je connais personne encore ici, dit moi son nom, t'as quoi à cacher ? fis je avec un petit regard. C'est ça ou je mène mon enquête et quand je l'aurais trouvé tu regretteras de ne pas m'avoir donné son prénom. J'étais pas du genre à lâché l'affaire.

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