Here's to teenage memories ✰ lucas

Je n'arrête pas d'écrire depuis des jours, des nuits sans même pouvoir m'arrêter. En cours, je n'écoute que d'une oreille, trop occupé à imaginer des mélodies pour mes paroles. Je note le tout dans mon carnet qui ne me quitte jamais, un jour sans lui et je fais une crise de nerf. Aujourd'hui, j'ai décidé d'écrire à la Mather House, dans le petit salon. Il n'y a pas grand monde, du coup, je peux me concentrer facilement. Tiens, j'ai soif, c'est mon carnet à la main et mon stylo derrière l'oreille que je me lève pour me rendre à la cuisine. Là, je croise alors Alaska. Salut beauté, je dis à la petit brunette, alors que cette dernière tombe dans les pommes. Je la rattrape attend, avant qu'elle n'atteigne le sol. Woah, je fais tant d'effet que ça ? Bon ok, ce n'est pas drôle. Je prend la jeune femme dans mes bras, l'amenant dans le salon où je la dépose sur le canapé. Alaska ?, je lui tout doucement, venant caresser sa joue. Je lui donnerai bien une claque, mais ça lui ferait mal, et je ne lève pas la main sur les femmes, même si là, ça serait pour son bien. Quand la petite brune ouvre enfin ses yeux, je lui fais un sourire en coin et lui dis je ne pensais pas que tu étais folle de moi, au point de tomber dans les pommes, tout en riant. Je la laisse ensuite quelques secondes, avant de revenir avec un verre d'eau et des petits biscuits.

J'ai toujours eu du succès auprès des femmes, la preuve, elles tombent dans les pommes. C'est entant que chevalier servant, ou pas, que je porte Alaska jusqu'au canapé et essaye de la réveiller en douceur. Je rigole à ce qu'elle me répond, preuve qu'elle va plutôt bien. Si je le sais, je peux lire dans ton esprit, je répond à mon tour en lui tendant les biscuits et un verre d'eau. Elle me remercie de ne pas l'avoir laissé tomber au sol, je lui souris en haussant les épaules.Ça aurait été dommage d'abîmer ton si beau visage, j'ajoute à mon tour, avec mon sourire en coin. Je prend place à mon tour sur le canapé, posant mon carnet sur le côté, histoire qu'il ne me gêne pas. Je la regarde manger, comme si elle ne l'avait pas fait depuis des jours.Tu ne te nourris pas depuis combien de temps ?, je lui demande, surpris à la vitesse où les petits gâteaux disparaisse pour atterrir dans son estomac. Oh non, je n'y vis plus depuis un petit moment en fait ! J'habite chez Sixtine, je répond tout en souriant. Hmm, non, ma réponse n'est pas vraiment correct du coup, je reprend enfin, il y a elle, Zeph et Lois. Voilà, là c'est bien mieux, elle ne va pas croire des choses. Enfin, j'espère. Pourquoi me cherchais-tu ? Je te manque tant que ça ?, je demande à nouveau, tout en regardant la brunette dans les yeux.

C'est excitant tu veux dire. Bah ouais, je suis sûr qu'elle m'imagine complètement nu sur son lit, à lui faire des choses pas très catholique. Me trouver une autre Muse ? C'est vrai que je n'y ai jamais pensé, en même temps, ce n'est pas une chose qu'on prévoit comme ça en se disant "tiens, elle, elle sera ma Muse". J'avoue que tu m'as peut-être un peu inspiré ces derniers temps, je lui répond tout en agitant mon carnet, que je repose derrière moi. Alaska m'a toujours inspiré des chansons, qu'elles soient joyeuses, tristes ou romantiques. En répondant à son autre question, je l'informe ne plus vivre ici mais avec Sixtine et d'autres amis. Mon cercle d'amis proches, pour être plus exact. Je rigole lorsqu'elle me dit avoir pensé que je suis devenu un adulte responsable. Oh non, pour ça, j'attend que tu te décide à me demander en mariage, dis-je en lui faisant l'effet sourcil bien sexy. Bon, mon regard ravageur quoi. Je lui demande ensuite pourquoi elle me cherchait, et sa réponse me surprend pour le coup. Vraiment ? Oh...euh..., bah tiens, pourquoi je n'arrive pas à lui répondre ? Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas chanté devant elle plus, 99% des chansons que j'ai écrite après son départ parlent d'elle. Bon allons-y alors, je lui dis en l'aidant à se relever, passant mon bras autour de son cou pour l'amener dans mon ancienne chambre. Là, j'y ai laissé ma guitare. Ayant quitté la maison il n'y a pas si longtemps que ça, j'y ai encore des affaires. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir te chanter ?, je me dis à moi-même tout en grattouillant ma guitare. J'accord mon instrument, racle ma gorge histoire de ne pas de faire de fausse note, puis je commence le premier couplet. I'll take what you got, got, got, I know it's not a lot, lot, lot, Cause I just need another hit, You're the thing that I can't quit. You got what I want, want, want, Here and then you're gone, gone, gone. If you told me that we were through
You know that I would break the truth, et là, je fais un mini pause et me lance dans le refrain, I want to breathe you in like your vapor, I want to be the one you remember. I want to feel your love like the weather, All over me, all over me. I want to print our hands in the pavement. Savour your words, I won't ever waste them. Look in your eyes and know just what you miss, So lie to me, just lie to me.... Bon, la chanson n'est pas terminée, je ne sais même pas ce qu'elle vaut en fait.

Elle a beau se cacher derrière une petite tape sur mon épaule, je sais très bien qu'elle y a déjà pensé. En plus elle me l'a dit l'autre jour, qu'elle écrivait des choses sur nous, autre fois. Elle n'avait que 13 ans, alors imaginez de nos jours ce que ça pourrait très bien donné. Non ma belle, tu ne liras pas ce qu'il y a dedans, je lui répond en cachant mon carnet dans le dos. Non mais oh, c'est mon jardin secret. Si elle veut connaître mes chansons, il faudra qu'elle achète mon album. Car ouais, un jour je serais famous...ou pas d'ailleurs. Il n'est jamais trop tard tu sais, j'ajoute toujours en la taquinant. C'est vrai, il n'a jamais d'heure pour une demande en mariage mais bon, je ne suis pas prêt pour ça de toute façon. Puis, il faudrait peut-être que je me case officiellement avant. Mais non, mais non, vous viendrez sur les routes avec moi voyons, je répond certains de moi. Bah ouais, il existe des stars qui emmènent leur famille sur les routes, alors pourquoi pas moi ? Puis bon, ce n'est pas demain que je vais devenir célèbre de toute façon. Finalement, j'accepte la requête de la brunette et me rend avec elle dans mon ancienne chambre. Oui, c'est le bordel mais ce n'est pas de ma faute, je suis en plein déménagement. Ma guitare prête, je pousse la chansonnette en chantant "Vapor", une chanson que j'ai écris depuis mes retrouvailles avec Alaska. Comme quoi, elle est toujours ma Muse. Non chéri, il est hors de question, si tu veux entendre mes chansons, il te faudra acheter mon album, dis-je en plaisantant, posant ma guitare sur la chaise, avant de m'allonger à côté d'Alaska.

Le truc avec Alaska, c'est qu'elle n'abandonne jamais. Non mais c'est vrai, elle peut très bien abandonnée sur le coup, mais elle revient toujours à la charge. Ton cadeau de Noel c'est on corps nu, avec un ruban rouge autour, je répond en étant certains de moi. Je suis sûr qu'elle serait heureuse de me voir en tenu d'Adam, seulement vêtu d'un petit ruban rouge. Nous quittons ensuite la pièce pour nous rendre à l'étage, puisque madame veut entendre ma douce voix. Pour le moment, avant que je pousse la chansonnette, nous parlons de potentiels enfants, dans un futur vrai ou fictif. Quoi ? Hors de question qu'ils soient loin de moi, dis-je d'un air choqué, alors qu'elle ne veut pas voir nos enfants en tournée avec moi. Non mais je rêve quoi. Des serial killers ? Tu rigoles ? Notre filles serait mannequins, ayant prit sa beauté de son père, je commence à répondre en faisant l'effet sourcil, et notre fils serait une rock star comme son père. Oui, ils tiendraient tout de leur papounet ces deux petits. Allongé à côté d'elle, Alaska me raconte son rêve futur, celui de devenir romancière. Je la regarde, lui souris puis me retourne vers elle, appuyant ma tête sur ma main. Si tu écris un porno sur notre vie, tu ne peux que devenir célèbre tu sais, dis-je avant d'exploser de rire.