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Avancer pas à pas (Talya)

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J’étais de plus en plus hébété. Je ne savais pas à quoi je m’étais attendu en venant ici : une nouvelle dispute surement, entendre de nouvelles critiques envers Brynn fuser aussi peut être… Tout sauf ça quoi. Talya qui voulait me rayer de sa vie, qui voulait qu’on ne s’en tienne qu’à Mila, chose qu’on avait toujours refusé de faire pour préserver une relation privilégiée entre nous, malgré notre passé, malgré nos embrouilles… Mais voilà tout volait en éclat et elle avait tout prévu : postuler à Boston, même si ça compliquerait toute son organisation, laisser Sienna gérer les soirées à la DH, bref tout pour m’éviter, ne plus me croiser, m'apercevoir ou même me parler… Elle fila finalement dans la pièce d’à côté, et je restais un instant immobile, songeur, ne réalisant pas trop ce que mon ex petite amie était en train de me demander. Je finis par la rejoindre dans la cuisine, elle était en train d’essuyer son visage. Mon coeur se serra. Ca serait ça la dernière image que j'aurais d'elle. Talya qui pleurait une énième fois par ma faute. Ma main plongea dans ma poche, s’emparant du trousseau de clé et je le fis lentement glisser sur la table dans sa direction : « J’imagine qu’il faut que je te rende ça du coup… » Comme un soldat rendrait les armes. Ma voix était éteinte, mon regard soucieux. Je n’arrivais pas à croire qu’en dépit de tous nos efforts on en soit arrivé là. Je ne comprenais pas où j’avais merdé, à quel moment j’avais pu faire foirer ce semblant de bonne entente qui régnait entre nous. « Comme t’as l’air d’avoir déjà tout planifié, dis moi donc quand je pourrais voir ma fille la prochaine fois ? Et comment je fais pour la voir d’ailleurs étant donné que je n’ai plus d’appart ? » Parce que c’était ici que je venais la garder d’habitude, mais si il fallait mettre des barrières et de la distance, ce n’était plus une solution envisageable.

Hj : il est horrible ce rp Avancer pas à pas (Talya) - Page 2 1656754111
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Priape ne tarda pas à me rejoindre en passant de l'autre côté du muret de la cuisine. Je relevais la tête rapidement pour tenter de faire conne figure même si c'était peine perdue. Les clés glissèrent sur la table mais c'était plus fort que moi que de les prendre. Je lui avais donné à la maternité, en signe de ma réelle volonté à ce que ça se passer bien et aujourd'hui je faisais tout le contraire de ce que j'avais dit. Mais impossible de le garder dans ma vie, de le voir évoluer, être heureux. « Boston c'est pas fait encore, tu connais donc mon planning pour le moment, garde la clé, tu peux venir ici quand j'y suis pas, le but n'est pas de compliqué les choses pour toi et Mila. » J'essaye juste de me les simplifier à moi même si je suis convaincue que ma solution n'est pas la bonne. « Je donnerai mon planning à ma mère si c'est accepté, tu verras avec elle, je sais que tu l'aimes pas trop, enfin que tu veux pas trop passer par elle mais c'est la meilleure solution je pense. » Je suis persuasive quand je veux, la preuve, il a l'impression que j'ai tout planifié alors que moi même je ne sais pas ce que je suis en train de faire. « Tous les baisers d'adieu n'ont rien fait, toutes les dernières fois, toutes mes offres d'amitié, ma réelle volonté de te voir heureux... Tu sais très bien que je ne veux pas te séparer de ta fille où j'aurais déjà quitté la ville. » Une vague de larmes montent jusqu'à mon visage et je ne peux la retenir, un sanglot éclate et entre deux reprises de respiration je réussis à lui dire : « J'ai respecté et accepté tes choix Priape, comprends le mien... » Je retiens mon souffle après avoir pris une grande inspiration, j'ai le cœur serré, broyé. Ce n'est même pas des miettes c'est de la poussière. Mais ça va bien se passer.
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Boston c’était pas loin, ça restait pas loin et tout ça c’était toujours mieux que de la voir filer à l’autre bout du pays. Voilà ce que j’essayais de me répéter mentalement. J’avais tenté d’objecter à cette distance qu’elle voulait instaurer entre nous, brandissant Mila comme excuse pour l’empêcher de couper ainsi tous les ponts. Mais elle me laissait l’occasion de revenir ici pour garder Mila quand elle, elle n’y serait pas, puisque je connaissais son planning. Puis ensuite, on passerait par sa mère, c’était clair dans sa tête. Du moins, ses explications donnaient le sentiment que ça l’était, qu’elle avait tout planifié, tout organisé, pour me sortir ainsi de sa vie. Ce fut d’ailleurs ce qu’elle lâcha, que rien n’avait marché jusqu’à présent, qu’il fallait que je respecte son choix. « Arrête ça marchait très bien comme c’était… Je comprends pas ce que j’ai fait de mal ? » Se voir de temps en temps, se reposer l’un sur l’autre, communiquer, s’accorder des temps en solo avec notre fille et se préserver des moments à trois aussi… Du moins, moi, j’avais cru que ça marchait, imperméable à la véritable détresse de mon ex petite amie. « Donc faut que je comprenne et que j’accepte ? Faut que je sorte de ta vie ? On ne peut pas trouver d’autre alternative ? » demandai-je avec une voix presque suppliante. « Je vais faire comment moi, sans toi ? » C’était pas sans Mila, j’avais bien compris, elle avait été explicite sur le fait qu’elle ne me priverait pas de la petite.
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« Ca marchait parce que je te laissais paraitre que ça le faisait ! » Lui dis je la voix remplie d'émotion. L'heure était aux explications à tous les non-dits que j'avais pu renflouer depuis des semaines. « Ca marchait parce que je me mentais à moi même, parce que je me laissais penser que j'étais forte, que je pouvais continuer ma vie en t'ayant près de moi comme un ami... » Je relève les yeux alors que ma vue floutée se repose sur lui et que je lui avoue en secouant la tête de gauche à droite complètement désolée de ne pas y parvenir. « Mais c'est pas le cas Priape... Si tu voulais que tout soit simple fallait prendre une fille d'ici, une fille de la mather ou je sais quoi, une fille sans principe, sans passé, sans amour, sans rien qui tournerait la page facilement. » Trouve la cette autre alternative si tu la vois, propose la moi, je n'attends que ça mais elle n'existe pas. Sa dernière phrase termina de me serrer le cœur et je fis demi tour pour faire volte face au mur de la cuisine, incapable de croiser son regard quand il me demandait ce qu'il allait faire sans moi, pas Mila, juste moi. « Tu feras... Tu t'habitueras... Tu as déjà quelqu'un pour combler cette place que j'occupe...j'occupais... » Présent ? Passé ? Futur ? Je ne peux pas parler pour lui. « Tu sais que ça va bien se passer pour toi... » Il est aimé, il est apprécié, il n'est pas seul, ma tête dans le paysage n'est qu'une tête de plus. Il s'en remettra. C'est ce que j'essaye de me dire mais si mes paroles sont aussi convaincantes que les mots qui résonnent dans ma tête et n'arrivent même pas à y faire écho, c'est raté.
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Depuis la naissance de Mila, je m’étais pris au jeu d’y croire, à cette possible amitié entre nous, le bien de notre fille primant sur tout le reste. Mais voilà c’était des mensonges. Ce n’était pas le cas, ça ne marchait pas en vérité. Et lorsqu’elle répondit cela, me révélant qu’on s’était bercé d’illusions, que si j’aurais du choisir une autre fille, une nana qui tournerait plus facilement la page, je rétorquai : « On ne choisit pas ce genre de chose Talya… » On ne choisissait pas qui on aimait, ça nous tombait dessus comme ça… Et nous voilà désormais dans une impasse puisqu’aucune amitié n’était possible donc, ou du moins Talya ne voulait plus jouer la comédie… J’allais devoir céder à sa requête, m’effacer de sa vie. Sauf qu’une question s’échappa avec un naturel désarmant de la bouche : qu’allai-je faire sans elle ? Ses paroles ne me satisfaisaient pas. « Arrête Talya, j’suis pas de ceux qui pense qu’on peut remplacer des personnes par d’autres comme des pions sur un échiquier. » Elle n’avait pas remplacé Caly, elle s’était fait sa place. Sa place à elle. Ainsi, personne ne remplacera Val, personne ne remplacera Em, et personne n’allait la remplacer. Ca serait un vide de plus dans ma vie. J’allais finir par en avoir le vertige… Elle me tournait le dos, regardant vers le mur. « De toute manière, je peux rien dire pour te faire changer d’avis ? T’as pris ta décision ? » C’était l’impression que ça me donnait, y’avait pas de dialogue, tout ce que je disais tombait à l’eau alors… « On se dit au revoir maintenant ou même ça c’est trop ? » Je saisis sa main pour essayer de l’attirer vers moi et de lui faire à nouveau tourner le regard dans ma direction.
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« Comme on ne choisit pas de réussir ou non à tourner la page... » Après le décès de mon mari, j'avais réussi à tomber à nouveau amoureuse, j'avais trouvé un homme bien, mais non, impossible de construire ma vie avec lui aujourd'hui alors qu'il m'avait aidé à aller de l'avant, à me reconstruire. Du coup je me retrouvais maintenant avec le poids des deux sur les épaules, le poids de mes deux filles qui ne grandiraient pas dans une belle famille unie. C'était bien trop pour moi et faire semblant me bouffait de l'intérieur, me détruisait à petit feu, il fallait être plus intelligent qu'arriver au moment où ça serait trop tard. « C'est pas une décision, c'est pas mon choix, c'est que me dicte ma tête... » Mais ça aussi il ne va pas le comprendre ou pas le croire, parce que mon discours a surement été trop fluide et les solutions sont venues trop rapidement pour qu'on croit que je n'y avais pas pensé avant... Je ne sais pas. Je suis une bonne actrice aussi, il le sait maintenant puisqu'il a cru à la poudre aux yeux qu'on se mettait depuis l'arrivée de Mila, alors peut être qu'il va me croire, et penser que je suis sûre de moi, que je ne le veux plus dans ma vie. Sa main vint saisir la mienne et ce contact me fit sursauter ne l'ayant pas vu arriver étant de dos. Un frisson visible me parcouru, mon avant bras étant découvert. Je me retournerai en prenant une grande inspiration pour lui faire face après avoir tamponné mes joues. Je restais là, tentant de planter mon regard dans le sien de faire quelque chose, un geste, un signe, un mot pour lui dire au revoir mais rien ne sorti. Ca aussi c'était impossible que ça vienne de moi du fait que je ne voulais pas le faire, mais le fait que je me sois mise face à lui montrait bien que je n'étais pas contre, pas fermée à ce point comme il pouvait le penser.
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 Ca semblait quand même catégorique. Y’avait pas d’autre issue que de céder, que d’abdiquer et de respecter ce qu’elle venait d’énumérer, de nouvelles règles dictées par sa tête donc. Je ne pouvais néanmoins pas partir comme ça, sans même un au revoir, un regard, alors qu’elle me tournait le dos. Je fis un pas vers elle pour me rapprocher et ma main de glissa dans la sienne la faisant aussitôt réagir, et il faisait bon dans la pièce, le seul froid qui régnait c’était entre nous. Donc aucune raison que ce frisson soit du à la température ambiante. Elle me fit finalement face, son regard venant télescoper le mien mais elle restait muette. « Je ne le ferais pas, je ne vais pas y arriver… » Je n’allais pas lui dire au revoir, tourner les talons et disparaître de sa vie. Je ne pouvais pas. Et pourtant il le fallait. Ma main voyagea, relâchant ses doigts pour laisser courir les miens le long de son bras, frôlant sa peau pour venir finalement se poser sur sa joue, encadrant son visage avant de me pencher vers elle pour venir déposer un baiser sur son front. Et je proposai un brin naïvement : « On ne peut pas faire semblant encore un peu ? » Se dire à très bientôt, on s’appelle, plutôt qu’adieu ? La comédie ça ne semblait presque plus simple que la solution que Talya venait de nous imposer.
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Faire face à un Priape désarmé c'était désarmant, déboussolant, complètement perturbant. Il avait le regard triste. Je comprenais que je lui faisais du mal encore une fois, mais est ce que je devais continuer à me détruire à petit feu en continuant de faire semblant ? C'était impossible, j'allais faire une connerie, prendre mes affaires et me barrer avant sur un coup de tête et ce n'était pas ce que je voulais pour lui et Mila, alors je préférais me sacrifier, nous sacrifier, pour le bien de la petite encore une fois. Toujours Mila. « On fait déjà semblant Priape... » Mon front était à la hauteur de sa bouche après qu'il ait déposé un baiser dessus, je relevais la tête pour plonger mon regard dans le sien et compléter ce que je venais de dire : « On fait déjà semblant de croire que ce baiser sur le front est la manière dont on veut se dire au revoir... » Je ne suis pas folle, il s'est trahit à plusieurs reprises mais je ne lui demande pas d'avouer tout cela, juste de partir, partir loin, simplifier ces choses si compliquées, comme si le faire sortir de ma vie allait le faire sortir de ma tête.
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Je restais devant elle, scrutant son visage, comme pour l’ancrer une dernière fois dans mon esprit. On se croiserait peut être mais elle se dépêcherait de baisser les yeux, de quitter la pièce, de changer de trottoir… C’était surement la dernière fois donc que je pouvais me tenir si proche, l’observer de si près. Mes doigts effleurèrent sa joue un instant alors qu’elle affirmait, ses yeux plantés dans les miens, que l’on faisait déjà semblant, que ce n’était pas la manière dont on voulait se dire au revoir. Je marquai un léger recul, frappé par la véracité de ce qu’elle venait de dire : oui j’étais là devant elle, à deux doigts de faiblir et de m’emparer de ses lèvres alors même qu’au fond de moi je savais que ça ne rimait à rien. Ce n’était même pas ça qui la ferait revenir sur sa décision. Et puis surtout j’avais déjà fait suffisamment de boulettes ces derniers temps par rapport à Brynn, pas la peine d’aggraver mon cas en ajoutant –embrasser mon ex- à la liste. Ma main relâcha son visage. « Je vais y aller alors… » Un pas en arrière, sans la lâcher des yeux. « Si c’est vraiment ce que tu veux… » Un autre pas en arrière. « Je ne vais pas compliquer les choses davantage… » C’était maintenant le point de non retour ? « Au revoir Talya. » Tourner les talons et partir. Mon corps semblait particulièrement ralenti, comme refusant d’obéir. C’est donc avec une lenteur particulièrement marquée, comme pour lui laisser une chance de changer d’avis, de me retenir, de me révéler que   -youhou c’était une blague-, que je me retournai pour quitter la cuisine puis l’appartement. Le ventre serré. L’estomac noué.
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Petit temps de blocage après mes quelques mots puis il se recule, retire ses mains de moi et se décide à y aller. C'est mieux. Compliquer les choses encore et toujours est ce que c'était bon ? Non, vraiment, je ne prenais pas cette décision de gaieté de coeur alors qu'il ne la complique pas en déposant ses lèvres sur les miennes. Ca ne serait qu'en rajouter une couche une fois de plus. On le sait tous les deux même si on en meure d'envie. « Je pense que c'est mieux. » Ma tête pense que c'est mieux, mon coeur se retrouve aux oubliettes en train d'hurler que je ne dois pas faire ça, que Charlie y perdra trop, que Mila y perdra aussi et que je serais encore plus triste que je ne le suis pas dans ma vie actuellement. Je m'en fous, je dois le faire, me botter le cul, le laisser sortir. Non je ne le rattraperai pas. Je le laissais quitter l'appartement puis filai vers la porte y appuyant mes deux mains ayant de venir y cogner mon front et de rage me retourner pour faire voler le premier truc me venant sous la main, un vase qui se brisa en mille morceaux dans un bruit énorme, impossible que Priape ne l'est pas entendu. J'insérai rapidement mes clés dans la porte pour verrouiller la serrure et me précipitai vers la chambre de Mila réveillée par le vacarme.
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