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Avancer pas à pas (Talya)

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Talya n’avait pas répondu à mon dernier SMS. Elle était partie précipitamment de ce dîner qu’avait préparé Damon pour nous, et c’était la dernière fois que je l’avais vue… Il serait facile pour moi de me convaincre que c’était juste l’ambiance romantique, nappe blanche, chandelles et tout le tralala qui l’avait mise mal à l’aise, mais au fond de moi je savais qu’il n’y avait pas que cela, que ce n’était pas juste le contexte mais également ma réaction. Enfin d’un autre côté, j’aurais du réagir comment moi ? Accepter tout ce cirque sans sourciller et alimenter les illusions de Damon en jouant le jeu du tête à tête amoureux avec mon ex ? C’était pas l’option que j’avais choisie. Et apparemment, ça n’avait pas plu à la blondinette. Pire que ça, elle avait eu l’air bouleversée par mon ton assez catégorique et elle avait littéralement décampé. Et après plusieurs jours de silence radio, je m’étais dit qu’il fallait que je brise la glace, que l’on s'explique. Ca faisait un mois qu’on ne s’était pas pris la tête, que les choses semblaient mieux se passer entre nous, je ne voulais pas à nouveau briser cette belle entente mais rester chacun retranchés de son côté n’était pas non plus la solution. Devant sa non réponse à mon texto, me voilà donc devant sa porte. Je toquai fermement et patientai, et comme mon ex allait peut être m’apercevoir dans le judas, j’annonçai d’une voix forte et décidée : « Talya c’est Priape. Je sais que t’es là. Ouvre moi, on va pas s’éviter éternellement, faut qu’on parle. »
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« Je dois partir au boulot Priape repasse plus tard. » Mensonge bien sûr. Mais quelle meilleure excuse je pourrais lui servir ? Surtout que Mila faisait des coliques depuis plusieurs jours et qu'elle m'empêchait de dormir la plupart des nuits donc que j'avais posé quelques jours. Je ne sais pas s'il le savait ou autre mais je m'en fichais, j'avais servi la première excuse valable que j'avais trouvé et c'était plutôt pas mal pour du sur le fait. Sauf qu'après avoir dit cela je m'étais laissée tombée derrière la porte d'entrée. J'étais complètement paumée dans ma vie, incapable d'être une bonne mère, une bonne présidente, une bonne amie, enfin incapable d'être quoi que ce soit de potable alors que je ne savais plus qui j'étais sans le père de ma fille. Je savais qu'il me fallait passer à autre chose mais plus le temps avançait et plus je me rendais compte que l'entendre servir notre parfaite entente d'un commun accord pour notre fille, les bienfaits de la séparation pour son équilibre, bla bla et bla, ça me faisait du mal. La preuve j'avais été incapable de l'entendre servir ce refrain à Damon et j'avais complètement plombé la soirée surprise qu'il nous avait organisé même si dans tous les cas, il n'y aurait pas eu de diner romantique en tête à tête parce que ce n'avait pas lieu d'être.
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La voix de la demoiselle résonna derrière la porte, me servant une excuse bidon : soit disant elle devait partir au travail. « T’oublie qu’on bosse dans le même hôpital et que je connais ton planning par cœur… » Je venais de dire ça ? Ouais ok, mais ça voulait rien dire. C’était pour s’arranger pour la garde de Mila, c’était normal en tant que parents de connaître un peu l’emploi du temps de l’autre non ? Bref j’allais frapper une nouvelle fois quand une autre idée me traversa l’esprit. J’avais les clés d’ici. Talya me les avais remises après la naissance de Mila. J’avais eu peu de fois l’occasion de les utiliser étant donné que d’habitude, mon ex m’ouvrait facilement. Alors plutôt que de m’acharner, je sortis le trousseau de ma poche, introduisis la clé dans la serrure avant d’appuyer sur la poignée pour finalement découvrir mon ex petite amie assise juste derrière. « Attention… » fis-je en entrant prudemment dans l’appartement avant de me tourner vers elle et de commenter : « Effectivement t’as l’air en plein rush pour partir au boulot… » Petit sourire moqueur, histoire de lui signifier que vu sa posture devant l’entrée, je n’étais pas dupe un instant de son excuse. « Tu m’expliques ce qu’il se passe Talya… » demandai-je ensuite plus sérieusement, toute trace de sourire ayant alors disparu de mon visage.
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Quand je l'entends parler, je commence à lui répondre : « J'ai pas le temps là, je dois... » Merde mon planning. « Pourquoi tu connais mon planning par coeur ? » Quelle est l'utilité de ça en fait, pourquoi est ce qu'il s'intéresse encore à ma vie. Bordel Priape Zacharias je déteste le fait que chaque chose, chaque mot prononcé, chaque geste me ramène vers toi et mes sentiments bien trop présents et forts. Puis je l'entendis me dire attention, j'entendis des clés, et la porte s'ouvrit doucement poussant mes fesses sur le parquet. Pourquoi je n'ai pas laissé mes clés derrière la porte pour une fois ? Je le fais tout le temps d'ordinaire, et il n'aurait pas pu rentrer si je l'avais fait encore cette fois. Il ne manqua pas de se foutre de moi une fois rentré. C'est sur que assise là derrière la porte je fais vachement working girl ! Je me sens idiote alors je rougis, de honte, de gêne, de je ne sais quoi. « Mêmes mots, mêmes phrases que d'habitude ? C'est ce que tu veux ? » Je me dis que je peux tendre une main vers lui pour me relever, mais non je préfère saisir la poignée de la porte pour m'aider. C'est plus simple, ça montre aussi que je suis pas bien. « Les files sont au lit, parle pas trop fort. » Genre si t'as envie de crier, ne le fait pas.
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« C’est pour Mila. » Voilà la justification pour le planning. Claire et concise. Ne laissant pas de place aux doutes et pour surtout qu’elle ne se sente pas fliquée. L’ex omniprésent et étouffant je l’avais été pendant un temps n'était plus là, et elle m’avait bien fait comprendre que ce n’était pas la bonne attitude à avoir, pour elle, pour Mila, ni même pour moi. Donc c’était par pur soucis d’organisation que j’avais mémorisé son emploi du temps… Essayons d’y croire. Je poussai finalement la porte pour la découvrir assise par terre. Je n’avais pas besoin d’entendre que ça n’allait pas, ça crevait les yeux et j’avais encore la dispute lors du dîner avec Damon en tête. « Je veux pas ça Talya… Je veux pas te voir comme ça. » Ca n'avait jamais été mon but, même dans les pires moments de notre histoire, quand je l’avais blessé avec certaines paroles c’était toujours emporté par ma colère, je n’avais jamais agi volontairement pour l’atteindre. Je commençai à m’avancer la main tendue vers elle pour l’aider à se relever mais elle préféra s’appuyer sur la poignée. Bien ok. Froid glacial entre nous. « Je suis désolé pour l’autre soir. J’étais pas au courant de ce que Damon préparait, et je suis désolé aussi de m’être énervé sur lui. Mais ni toi, ni moi, n’avons besoin d’être replongés ainsi dans notre passé. » Parce qu’on avait décidé d’avancer non ? Alors dîner en tête à tête aux chandelles c’était surement la pire des façons de le faire. C’était aucunement ce qu’il nous fallait.
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« Pour Mila ? » Mon ton interrogateur montre à quel point je doute de son explication mais c'est surement mon amour qui me fait interpréter la chose différement de la manière dont il la pense. C'est nul. il faut arrêter. « Je ne t'ai pas demandé de venir constater les dégâts tu sais. » Personne ne la forcer à faire ça, personne ne l'a forcé à venir et à ouvrir la porte alors que je lui ai clairement fait comprendre que ce n'était pas le moment. Il a insisté et maintenant il remet cette histoire sur le tapis. « Tu sais quoi ? Stop. Stop de parler de ça, stop de parler de nous, j'en peux plus. J'en peux juste plus. J'ai pas besoin de ressasser encore et encore tout ça, j'en peux plus, tu vas me rendre dingue, nos amis vont me rendre dingues, je sais pas ce qu'il faut faire mais je vais vraiment finir par me barrer de cette putain de ville pour réussir à me reconstruire ! » Là. Euh, les filles dorment oui. J'ai parlé vite et pas très fort mais j'ai dit tout ça quand même. « T'sais quoi ? Tu sais que je t'ai trompé, je sais que tu me pardonnes pas, tout le monde le sait, tout le monde sait que je suis amoureuse et que j'arrive pas à passer à autre chose même en allant voir ailleurs, alors je suis désolée mais tu vas devoir te faire à l'idée que les gens n'acceptent pas ce qu'ils savent et que je souffre de te voir de te rapprocher d'une autre nana parce que mes sentiments sont toujours les mêmes. La preuve qu'ils ne se contrôlent pas, on ne les zappe pas à la même vitesse toi et moi. » Mes yeux n'ont pas assez de larmes pour en avoir là, et pourtant mes yeux me brûlent mais non ça suffit quoi, assez pleuré et pourtant je suis tout tremblante, je suis chamboulée. « Maintenant si tu veux bien. » Je lui remontre la porte. Je suis sérieuse. « C'est pas le jour pour venir faire ça. Mais ça aussi t'a dû oublié plus vite que moi. »
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Peut être qu’au final, le seul que j’avais réussi à convaincre avec cette histoire de planning mémorisé par cœur c’était moi. « Je suis pas là pour consta… » commençai-je à protester avec une voix sincèrement désolée mais je fus coupé dans mon élan car Talya m’intima le silence : pas de nouvelle discussion, elle virait folle à cause de moi, de nos amis, terminant même par évoquer l’idée de s’en aller de Cambridge, de déménager, ce qui me figea sur place. « Non Talya… » Et le ton avait monté malgré elle, malgré son avertissement comme quoi les petites dormaient à côté. Elle finit son speech en désignant la porte, lançant une remarque sur la date du jour. « Tu crois que je vais m’en aller ? Tu crois que je vais te laisser comme ça ? » Tremblante, chamboulée, et visiblement épuisée, parce que je la connais, ses yeux trahissaient bien son manque de sommeil. « Je bouge pas d’ici Talya. Je camperais sur ton canapé pourri si il le faut mais je m’en irai pas. » Moi aussi, j’étais sérieux, ferme et je savais être buté. Je m’avançai jusqu’à elle, réduisant la distance entre nous, me plantant fermement devant elle en ajoutant : « Et c’est le jour parfait pour faire ça. » Pour s’expliquer, pour discuter, pour retrouver notre complicité. J’ajoutai d’ailleurs, sur un ton plus léger et moins autoritaire, histoire peut être de détendre l’atmosphère : « D’ailleurs tu me paierais bien un café non ? » Petite référence à notre première sortie, il y avait un an de cela, autour d’un café. Sortie qui avait mené à notre mise en couple. Oui voilà ma façon de lui faire savoir que je savais très bien ce que je faisais, que je me rappelais moi aussi de cette date.
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Est ce que j'avais envie de croire à son excuse que c'était pour Mila qu'il connaissait mon planning ? D'un côté oui, de l'autre non parce que ça voudrait dire qu'il était bien plus fort que moi pour passer à autre chose et ça, ça me provoquerait un pincement au cœur. Mais ça ne serait qu'un de plus, un de plus après celui que j'ai à chaque fois que je vois l'apparente facilité qu'il peut avoir de dire qu'on passe à autre chose, un de plus après l'avoir écouté me dire qu'il avait quelqu'un. Tout me blesse, autant que le baiser de Matthéo à Halloween l'a blessé quand je lui ai avoué. J'étais montée dans les tours, emportée par mes sentiments, pas mes émotions même si la barrière que j'avais tenté d'institué pour mes larmes n'avaient pas cédé et donc que je n'avais pas pleuré. Mais je savais que ça ne durerait pas alors le mieux c'était qu'il prenne la porte, j'en étais sûre. Sauf que comme d'habitude, mes envies n'étaient pas les siennes. « Je suis ravie de t'entendre avouer que le canapé est pourri. » Puis ses mains viennent saisir les miennes et ses yeux se planter dans les miens, avec ses mots, c'est impossible de maintenir ce contact, je ferme les yeux et humidifie mes lèvres pour déclarer : « Tu ne peux pas être là... Tu ne peux pas rester... Et encore moins autour d'un café... » Quand mes yeux se rouvrent, je vois bien que mon regard est flouté par la petite barrière de larmes qui s'est formée devant. Aucune ne coule et j'espère que ça va continuer. « Je suis pas aussi forte que toi Priape, pas cette fois. Aller de l'avant et te sortir de ma tête ne fonctionne pas, tu dois partir, t'éloigner... » Arrêter de passer du temps avec moi ou avec Charlie parce qu'on n'est plus rien pour lui. « On pourrait s'arranger pour passer par ma mère pour que tu aies Mila... » Les mots lancés doucement à contre cœur ont raison de ma résistance quant aux larmes et l'une d'entre elle se met à ruisseler le long de ma joue. Je l'essuie en un revers de main quand elle arrive en bas espérant être assez forte pour ne pas continuer sur cette voix.
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J’eus l’espace d’un instant l’illusion d’avoir réussi à détendre les choses entre nous avec ma remarque sur son canapé mais le rapprochement que j’avais opéré ensuite sembla réduire mes efforts à néant. Talya se referma aussi sec. Elle reprit la parole, réitérant clairement son désir de me voir partir. Elle rouvrit les paupières pour affronter mon regard, mes prunelles qui la scrutaient, avides de comprendre ce qui pouvait bien se passer pour que d’un coup elle se mette à m’éviter, elle qui avait mis un point d’honneur à ce que tout se passe bien entre nous et qu’on continue à se côtoyer ces derniers mois, finalement elle changeait complètement d’avis, m’expliquant qu’elle n’était pas assez forte, qu’il fallait que je m’éloigne d’elle. Une lueur peinée apparut dans mes yeux et je déglutis difficilement, la pilule avait du mal à passer, et j’écoutais la suite, la conclusion à tout cela, la solution selon mon ex, c’était que l’on passe donc par sa mère pour la garde de notre fille. « T’es sérieuse là ? C’est vraiment ce que tu veux ? » Parce que la larme qui venait de couler le long de sa joue me faisait douter. Et d’un autre côté, si c’était si compliqué pour elle, si c’était si dur d’avancer avec moi dans ses pattes, alors oui la solution était surement de m’effacer et de me faire discret. J’avais juste du mal à l’accepter d’où ma remarque suivante : « Et pour les events dunster on fera comment ? Un coup tu y vas, un coup c’est moi ? Et pour les gardes à l’hôpital ? » Je ne voyais pas comment on allait faire pour s’éviter alors que nos vies étaient si intimement liées.
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Ma solution est complètement nulle j'en ai bien conscience mais je ne sais plus quoi faire pour parvenir à le sortir de ma tête, je ne sais même pas si c'est possible. Est ce que je suis sérieuse ? Mes épaules se lèvent comme pour dire : peut être. Peut être que je pense vraiment à ça, peut être que ça va m'aider. Mais non, c'est impossible, même en faisait ça, en ne le voyant plus, il me manquera et sera toujours aussi présent dans ma vie. Ce n'est pas comme si Mila prenait un peu plus son sourire chaque jour et avait le caractère de son père. Tout pour me le rappeler en fait. « Pour l'hôpital je sais qu'une place si libère à Boston, ça me fera peut être courir mais je devrais postuler quand même. » Faire les allers retours, prendre en compte les bouchons et tout, ça ne me réjouissait guère mais s'il le fallait j'étais prête. « Et pour le reste, je m'adapterai aux sorties que tu veux faire, je ferai les autres si elle me plaise, je me ferais excuser à cause des filles et Sienna saura très bien gérer les soirées à la DH sans moi. » Mon cerveau parvenait à tout organiser sans que je ne lui en donne l'accord et ma bouche se contentait d'exprimer tout ce à quoi il pensait. « Je peux pas te voir évoluer Priape, c'est pas faute d'avoir essayé, c'est pas faute de tout faire pour tourner la page de mon côté. Je ne peux juste pas. » Mes yeux plongent vers le sol et j'hausse les sourcils pour tenter de cligner le moins possible des yeux afin que toutes les larmes que je retiens ne sortent pas. Je suis nulle. Je fuis cette configuration de discussion pour me diriger vers la cuisine où il a le sopalin et me moucher, essuyant tout ce que j'ai laissé couler entre temps espérant pouvoir faire bonne figure en trois secondes.
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