TG ► Soirée d'ouverture de l'Ivy League

Harvard, une université comme les autres. Une université connu pour être la meilleure des Etats-Unis, et pourtant, on n'a pas forcément des personne très réfléchi quand je regarde la scène qui vient de se passer à quelques mètres de moi. Des engueulades, une baston . Pour de nombreuses personnes, c'est une scène totalement normale, une dispute qui tourne mal, quelques coups et on en parle plus... Mais pour moi, c'est des souvenirs que je tente d'oublier et qui malgré tout remonte à la surface. Ça me perturbe car j'ai aucun contrôle sur ça, j'ai aucun contrôle sur mes mains qui tremble lorsque je vois du sang, ni sur mon rythme cardiaque qui accélère. La seule chose que je peux faire, c'est m'éloigner le plus loin possible, et de me changer les idées ; e repère rapidement une New-Yorkaise à côté de moi au bar, ( Tara) je lui adresse rapidement un sourire, mon côté sociable reprenant rapidement le dessus. « c'est le fait d'être toute seule dans ton coin qui te trahis surtout ! » C'est sûr que lorsqu’on regarde autour de nous, il est difficile de voir une personne toute seule. Je reporte mon attention vers elle, lorsqu'une autre jeune femme brune ( Zhadig) cette fois vint à notre rencontre. Je lui adresse également un sourire, avant de boire une gorgée de mon verre d'eau « Salut, moi c'est Mira, et ouais je suis étudiante à Harvard ! » je l'écoute légèrement parler par rapport à Columbia, que je ne connais que de nom. « Vous faites partie de quelle confrérie toutes les deux ? » le but c'est d'apprendre à se connaître, d'apprendre à connaître comment fonctionne les autres universités etc non ?

J’avais été maladroite de penser que ce plan allait toucher Noah. J’avais oublié que j’avais appris à le connaître et que le garçon que j’avais découvert les premiers jours avait disparu, laissant place à une simple armure de glace. Je me trouvais idiote d’avoir fait tout cela, d’avoir joué ce rôle qui ne m’allait pas. Cette tenue, cette coiffure, ce maquillage, ça ne me ressemblait pas le moins du monde et mon attitude ne collait absolument pas à la jeune femme douce et timide que j’étais en réalité.

J’avais un peu de mal à respirer, ma gorge était enserrée dans une sorte d’étau qui se refermait à chaque fois qu’une simple pensée relative à mon ex petit-ami me venait. Les larmes coulaient et mes mains venaient machinalement les essuyer au fur et à mesure. Mes yeux se perdaient dans la nuit noire et ma peau commençait à frissonner tant l’air était devenu frais. J’étais complètement abattue, triste et mon cœur parfaitement déchiré. Je n’avais jamais ressenti autant de peine pour un garçon, j’avais l’impression d’être fautive et me rejetais sans cesse la faute des dégâts causés à notre relation.

Perdue dans le tourment de mes pensées les plus noires, je ne remarquai pas immédiatement l’homme qui c’était approché de moi. C’est lorsqu’il se mit à parler que je me rendis compte de sa présence. Je tournai mon visage meurtri vers mon interlocuteur, tentant tant bien que mal de me reprendre et d’éviter d’avoir l’air d’un parfait zombie. J’essuyai mes yeux rapidement et fortement pour éviter les traces de mascara et regardai l’homme dans les yeux. J’étais un peu surprise de voir que quelqu’un me prêtait de l’attention, cela dit, peut-être que cela allait me faire du bien…

Je l’avais écouté parler et il me proposait son aide… Enfin du moins, il me demandait s’il pouvait m’être utile. J’avais des tas de raisons de croire que cela pouvait être le cas et j’avais tellement de chose à confier, ne sachant pas vraiment à qui le faire, que peut-être qu’un inconnu était la meilleure solution que j’avais, présentement.  Timidement, d’une voix tremblante et fébrile, je lui répondis : « Peut-être… ». Il me tendit une coupe de champagne que je pris et dans laquelle je bus directement. « Je pense qu’il me faudra bien plus qu’une coupe de champagne pour pouvoir me calmer. » Avouai-je relevant les yeux vers ce jeune inconnu. « Mais… Merci. » Lançai-je avant de replonger mes yeux vers l’horizon. « J’ai cru que… Je pouvais contrôler quelqu’un avec la jalousie… » Continuai-je sans pour autant en dire plus. Je retenais mes larmes et mes sanglots comme une enfant qui n’arrivais pas à se calmer…

L’homme se présenta et tout en se rapprochant de moi, il posa sur mes épaules sa veste de costume. Je rabattais mes mains à l’intérieur pour y rapprocher les deux extrémités. Je le regardais, un peu surprise d’autant de gentillesse et remarquai son âge certainement un peu plus avancé que le mien.
Il était très mignon et j’avais cru entendre un accent légèrement différent, un accent anglais. Dans un léger souffle, je laissai s’échapper un « Merci » avant d’écouter ce qu’il avait à me dire. Il était vrai que j’avais choisi la jalousie par défaut mais aussi surtout parce que je savais que je pouvais jouer de mes charmes pour attirer d’autres garçons, et de ce fait, convoiter l’attention de Noah…

L’écouter me permettait de penser à autre chose et de réfléchir exactement à ce que j’avais fait. Mes larmes avaient cessé de couler pour le moment mais je sentais toujours mon cœur s’étouffer. J’avais remarqué qu’il n’arrêtait pas de me vouvoyer, c’était assez étrange et cela me gênait plus qu’autre chose mais quelque chose me disait que ce Carlisle était un vrai gentleman...

« Pourquoi j’ai choisi la jalousie… Peut-être parce que c’était le moyen le plus facile pour attirer l’attention… J’en sais rien, mais de toute évidence… C’était une idée idiote… » Avouai-je, baissant légèrement le regard. J’étais honteuse de ce que j’avais fait, ce n’était pas dans mes habitudes de me comporter ainsi…
« Amanda Connor et je pense que l’on peut se tutoyer… » Lui dis-je avec toujours ce même air meurtri et peiné.

L'une des seules choses que tu apprécies de ce genre de soirée, c'est bien évidemment le fait qu'on peut y faire de belles rencontres. Bien entendu, il y a deux côtés à la médaille. Soit on fait une superbe rencontre, on s'éclate et on passe un très bon moment ou alors on rencontre quelqu'un d'un peu barge, parano et qui ne nous lâche pas d'une semelle... Kai avait l'air plutôt... distingué. Tu avais un bon feeling. Et au pire, ça ne durerait qu'une soirée, hein ! « Ravis de faire ta connaissance, Olyvia. » Tu lui fis un très grand sourire. « C'est réciproque, Kai ! » dis-tu en te mordant la lèvre inférieure - tic nerveux ? Peut-être. Quelques secondes à peine s'écoulèrent depuis votre rencontre et déjà, tu décidas de jouer la carte de la folie, lui faisant croire qu'il avait une araignée sur lui. Sa réaction te fit bien rire, même si tu t'attendais légèrement à plus. « J'avoue ne pas avoir encore entendu cette qualité pour définir les habitants de Boston. » Tu lui fis un clin d'oeil moqueur. « Je te jure, on a un bon sens de l'humour... Ou du moins, moi je l'ai. » dis-tu en riant. « Mais je sens que ta carrière est bien lancée, je serais presque prêt à venir te voir en spectacle. » et là tu lui lanças un drôle de regard... Tu fronças les sourcils pour rajouter un peu plus d'intensité. « Tu serais prêt à payer pour me voir en spectacle ? Vraiment. Oh crois-moi, ce serait de l'argent mal investi ! Mais tu peux venir me voir chanter, ça par contre, tu serais surpris. J'ai plus de talent en chant qu'en humour ! » Bon ça y est, tu devenais un vrai moulin à parole... Il allait te trouver lourde. « Je t'invite à boire un verre, à moins que tu me caches de nouvelles surprises. » Tu hochas la tête, un grand sourire collé aux lèvres. « Avec plaisir... Non non, plus de mauvaises surprises... Et toi ? » lui demandas-tu en lui envoyant ce regard presque sensuel - qui était si innocent, pourtant. ~

J'étais en bonne compagnie, c'était bien de rencontrer du monde. Le jeune homme (Noah) me dit que certains étudiants sont plus sympa que d'autres alors je souris à cette remarque. « Comme de partout en faites. » Fallait l'avouer dans toutes les universités c'est comme ça. Ainsi, il commande deux coupes de champagne, pour Solveig et moi et il se présente alors je fis de même. « Enchatée, moi c'est Tara. » Je suis contente de faire sa connaissance, il est plutôt cool. Il commence à se vanter de sa présence et dire que je me plairais encore plus en passant du temps avec lui alors je me mets à rire. « Je vois. J'espère bien. En tout cas ça commence plutôt bien. » Solveig me répondais que je pourrais être la bienvenue ici alors je lui souris également. « Merci. » Cependant elle dit à Noah qu'il donne son prénom à la première personne qui passe, euuh c'est sympa. Je bois une gorgée de ma coupe de champagne qui m'était donner. Je ris à nouveau en l'entendant dire que c'est le pire élève. « Sûrement que tu te trompes sur lui, alors. » Enfin j'en sais rien, j'ignorais quoi répondre. De là, un jeune homme nous rejoignis (Caesar) et il vantait les mérites de son argent et de sa confrérie, il semblait étrange comme mec. Surtout qu'il se mets à me poser des billets dans mon décolleté. WTF? Non mais je rêve ou quoi? Il se prends et me prends pour qui? Je restais sans voix et alors qu'il pris un verre sur le comptoir du bar, une femme (Echo) nous rejoins se présentant comme la petite amie de Noah. Je ne comprends plus rien, je me sens mal à l'aise là. Je n'avais même pas réagis à quoique ce soit et restais muette, je regardais les billets d'un air interrogateur. Elle (Echo) me pose même la question de ce que je faisais avec ses billets. « Euuuh... Un mec bizarre me les a mis ! » Oui trop bizarre même. Maintenant elle me traite de pute ou quoi? Genre il me paye avant qu'on ne fasse l'amour alors attendez une minute. Je commence à m'énerver intérieurement là. J'enlève les billets de mon décolleté en les donnant à sa fameuse petite amie (Echo). « Pour ta gouverne, je ne suis pas une pute, si c'est ce que tu crois. C'est comme ça que tu accueilles les nouveaux? Je ne comptes pas faire l'amour avec ton cher petit ami, si c'est ce que tu crois. On faisait juste connaissance, comme des personnes normales. » Voilà c'est dit. Je ne vais pas me laisser faire de la sorte parce que je me trouve à Harvard. Alors Noah viens s'excuser. « Laisse tomber. Reste avec tes supers amis et ta copine ! » Pour le coup ça m'a énervé et du coup je m'éloigne sans même prendre sa carte. Je voyais au loin ma meilleure amie Cameron et j'allais la rejoindre, prenant une gorgée de mon champagne. « Salut ma belle. Tu tombes à pic, y a une ambiance plutôt étrange là bas. » Je lui montrais d'un signe de tête la petite troupe que j'avais quitter. Mira se présente à moi et donc je lui souris. « Moi c'est Tara. » Elle me demande de quelle confrérie nous venions Zhadig et moi. « De Beta Thea Pi. La meilleure au monde, on vit dans la liberté. »