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Need some Help ~
Hardin & Amanda
Son appartement n’était pas énorme. J’observais quelque peu son intérieur et étais en train de penser que c’était un véritable homme. Des affaires jonchaient ici et là et la décoration était complètement masculine. Je me m’appuyai contre la table et posai mes mains dessus afin d’avoir un peu plus de stabilité. Je regardais le jeune homme qui était en train de se diriger vers le réfrigérateur puis il me demanda si ce n’était pas ce que j’avais demandé ; qu’il me ramène chez lui. A vrai dire, je ne le pensais même pas, c’était une plaisanterie à la base mais il semblait qu’il l’avait pris totalement au sérieux. « Je pensais pas que tu le ferais… » Après tout, j’avais juste demandé de ne pas être seule...
Bizarrement, ce petit tour en voiture m’avait complètement assommée et je n’étais plus aussi prise par l’alcool, les effets s’étaient légèrement estompés et c’était tant mieux. Malgré tout, je gardais la nausée qui me reprenait par moment et le tournis qui ne voulait pas s’arrêter. Puis par la suite, il m’assura qu’il ne me violerait pas, c’était déjà ça mais c’était tout de même sympathique de le préciser. Je ris un petit peu en le regardant toujours, droit dans les yeux et lui répondit avec le sourire aux lèvres : «J’ai pas peur de toi. » Et puis, oui, il avait plutôt l’air gentil, pas du tout vicelard ou quoi que ce soit de ce genre là… Finalement, je me rapprochai de lui, assez près pour que nous puissions discuter tranquillement mais assez loin tout de même pour que ce rapprochement ne porte pas à confusion. Il me proposa un peu d’eau, mais je n’avais pas vraiment envie de m’imposer directement alors je dis : « Non, ça ira… Merci » Puis, si quelque chose passait le fond de ma gorge, il était bien possible que je me mette à vomir pour de bon. Je commençais à ressentir la fatigue et le manque de sommeil. L’alcool avait eu l’effet d’un coup de massue et j’en subissais le contrecoup désormais. « Au fait, je te remercie… » Lui dis-je tout en le regardant dans les yeux, toujours autant. Mes doigts se crispèrent sur le plan de travail de la cuisine et mes yeux basculèrent vers le sol. « Je suis désolée de m’imposer comme ça… » Dis-je d’une voix un petit peu plus peinée. Je me décollai du plan de travail et me dirigeai vers le canapé. « Désolée, j’ai vraiment besoin de m’asseoir… » Annonçai-je tout en m’installant sur la banquette. Je m’enfonçai un peu plus dans les coussins, les yeux peinant à rester ouverts et ma main soutenant ma tête…
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