SEAN ERIC WILSON-WINCHESTER ► orlando bloom.

Non mais sérieusement, je n’aime pas trop parler de moi. Il n’y a que les imbus d’eux-mêmes qui aiment ça, moi je ne suis pas comme ça. Mais bon, comme vous insistez tant en ce moment en lisant ceci pour que je vous raconte ma jeune et pas si merveilleuse vie, je vais vous en parlez, vous méritez au moins ça tout de même. Toutefois, si vous n’aimez pas ce que j’ai pu faire, ne venez pas vous plaindre après. Moi comme je suis plutôt une personne calme, vous ne serez sûrement pas choqué. Mais comme c’est vous qui avez demandez, donc on ne se plaint pas. Commençons par le début. Je m’appelle Sean Eric Wilson-Winchester, né sous le simple nom de Sean Eric Winchester, mais Eric tout simplement ça me va parfaitement. J’ai aujourd’hui 29 ans, je suis né à Londres, en Angleterre. Oui, je suis vieux pour étudier encore, mais vous comprendrez plus tard. Je suis donc né en 1983, le 26 avril. Ah oui, j’oubliais presque, j’ai des parents vous savez. Enfin, j’avais des parents… À ma naissance, ma mère mourra de complications. J’étais son premier enfant, et son dernier. La famille de ma mère habitait ici, en Angleterre, mais une bonne partie de celle de mon père était en France et c’est pourquoi seulement 2 ans après ma naissance, il décida d’emménager à Paris, pour être entouré un peu. Il devait beaucoup s’occuper de moi puisque je n’avais pas une bonne santé, j’avais la maladie des os de verre. De plus, son travaille de militaire lui en demandait beaucoup donc il apprécia le fait d’être entouré de sa famille. Lorsque j’avais 11 ans, mon père se fit un meilleur ami dans son régiment. J’étais plutôt content pour lui car il était du genre solitaire, à ne s’occuper que de moi lorsqu’il avait du temps libre. Je le rencontrai rapidement, lui et sa petite fille de 3 ans, Samara. Puisque je n’avais jamais eu de frère ou de sœur, je m’attachai très rapidement à se petit bout de chou et m’occupai beaucoup d’elle. Comme je ne pouvais pas aller en cours comme tous les autres enfants à cause de ma maladie, je n’avais pas beaucoup d’amis. J’habitais chez ma grand-mère puisque sinon j’allais seul à la maison. Mon père était trop souvent parti en mission. Toutefois, à l’âge de 17 ans, j’eus de très mauvaises nouvelles, mon père avait été tué au combat et apparemment avait demandé à ce que la famille Wilson m’adopte, pour que je ne me retrouve pas seul à la mort de ma grand-mère, qui se faisait déjà vieille. Donc, après plusieurs mois de procédure, la famille Wilson m’avait officiellement adopté et je déménageai chez eux. J’étais triste de la mort de mon père, je me retrouvais orphelin, mais en même temps j’étais assez proche de cette famille donc j’étais content de ne pas me retrouver seul. J’avais donc à présent une mère et un père, adoptif bien sûr, et c’était bien différent de ce que j’avais vécu. Monsieur Wilson n’était pas souvent présent puisqu’il continuait à partir en mission mais Mme Wilson s’occupait beaucoup de moi, même si j’avais à présent l’âge de m’occuper seul de moi-même. De plus, il y avait Samara, qui était devenue comme une sœur pour moi, je l’adorais réellement. Avec beaucoup d’effort, j’avais réussi à faire des études, enfin seulement un baccalauréat, en tourisme. Je voulais en fait ouvrir ma propre agence de voyage, une chose qui me passionnait. J’aimais voyager, mais je ne le faisais pas trop à cause de ma maladie, toutefois, je parlais déjà deux langues. Je commençai comme simple employer dans une agence et alors que j’avais 24 ans, Samara décida de déménager aux États-Unis. J’étais très triste puisqu’étrangement, avec le temps, des sentiments très forts c’étaient développé pour la jeune femme, qui était de 8 ans ma cadette malheureusement. J’ai voulu la suivre et ouvrir là-bas une agence, mais Samara refusa, ce qui me brisa le cœur. Je ne comprenais déjà pas pourquoi elle voulait quitter Paris, alors refusé que je vienne, j’étais réellement perdu. Je ne lui donnai plus de nouvelles lorsqu’elle partit aux États-Unis et elle non plus. Pourtant, depuis ce temps je ne fais que penser à elle. Personne ne connait mes sentiments pour Samara, sauf sa mère à qui j’ai fini par me confier avec le temps. Voilà 5 ans que je n’ai personnellement pas eu de nouvelles. J’ai fini par apprendre de la bouche de Mme Wilson qu’elle étudiait à Harvard dans la ville de Cambridge. Je n’étais pas surpris puisque Samara avait toujours été surdouée. Sur un coup de tête, je décidai d’aller la rejoindre, toutefois, c’était les vacances d’été et je n’avais aucune idée d’où elle pouvait être. Je me dis qu’à l’automne je pourrais moi aussi intégré Harvard, après tout j’avais seulement un BAC, je pourrais aller plus loin. Arrivant dans la ville de Cambridge, je commençai par me renseigner sur les cours et la possibilité de faire une maitrise ici, même si je n’avais pas débuté ici. Heureusement, ils acceptèrent et j’étais bien content. Par la suite, je me renseignai s’ils avaient organisé une quelconque activité pour les vacances d’été où les étudiants pouvaient aller et ils me parlèrent d’un Summer Camp, au Vermont. Heureusement, ce n’était pas trop loin, donc je décidai d’y aller faire un tour. J’ai bien hâte d’arriver, ce n’est qu’à quelques heures d’autobus d’ici. Toutefois, je commence déjà à stressé de revoir la belle Samara, peut-être m’a-t-elle oublié, peut-être se fout-elle complètement de moi, peut-être, peut-être…