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The Need : Solveig

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The Need



✧ Chambre de Solveig, 5h45 du matin. ✧Solveig & Noah
 

La relation qu’entretenaient Solveig et Noah était complètement atypique et assez incompréhensible pour une personne extérieure. Même pour eux en fait. De toute façon, dès qu’une relation mélangeait haine, sexe, et tendresse non-assumée, c’était toujours incompréhensible. Mais ce soir, tandis que Noah se sentait presque mourir de peine, il ne pouvait s’empêcher de la rejoindre. Elle était vraiment la seule personne qu’il avait envie et besoin de voir. Il ne connaissait pas grand monde à Harvard et n’avait pas vraiment d’amis. Et il faut bien admettre, que ça lui manquait un peu : parfois, c’était tout ce qu’il fallait, et c’était reposant, de pouvoir se reposer sur l’épaule de quelqu’un en qui on a confiance, qui ne nous trahirait jamais. D’où venait cette confiance quasi aveugle qu’il éprouvait envers Solveig ? Il n’en savait rien. Mais quelque chose de complètement irrépressible le poussait à penser que jamais elle ne le laisserait tomber. Tout comme il ne la laisserait jamais tomber. Il y avait toujours cette tension entre eux à chaque fois qu’ils se voyaient, qui se traduisaient soit par des crises de colère, soit par des parties de jambes en l’air assez sauvage, mais au-delà, Noah ressentait un profond respect, une tendresse inexplicable, comme si cette jeune fille avait une place propre et unique dans sa vie que personne ne pourrait occuper à sa place. Il aurait pu se confier à elle, maintenant et tout de suite, mais il s’en sentait encore bien incapable. Il avait besoin peut-être de plus de temps, ou … peut-être autre chose. Peut-être tout simplement qu’il n’avait pas forcément envie de parler, qu’il voulait juste la sentir prés de lui, être rassuré, savoir que dans le fond, malgré toutes les haines qu’il attise, il n’était pas complètement seul. Solveig dans ses bras, il se sentit tout à coup presque complètement apaisé. Sa main ne pouvait s’empêcher de caresser le dos de la jeune fille. Il ouvrait les yeux de temps en temps, tandis qu’elle les avait toujours fermés, et l’observait en silence. Elle était vraiment belle. En fait, elle avait un visage doux qui le faisait se sentir bien. Et puis elle était bien là, elle ne disparaissait pas, elle ne le lâchait pas, et c’était essentiel : « Je ne sais pas vraiment pas pourquoi je me comporte comme ça la plupart du temps … surtout avec toi. Je t’assure Solveig, je m’en suis voulu, tellement voulu tout à l’heure à la soirée de la manière dont je t’ai parlé et … bref. J’espère au moins que tu sais qu’au-delà de tout ça, je tiens à toi. Je tiens vraiment beaucoup à toi. » Une légère pudeur teinté son regard fuyant, comme s’il n’osait pas admettre l’évidence ni se livrer à cette confession. Il serrait la jeune fille un peu plus contre lui lorsqu’elle le somma de ne pas l’abandonner. Il n’avait pas besoin de le dire avec des mots, elle l’avait compris, elle le savait, ses gestes suffisaient à le lui dire qu’évidemment, il ne l’abandonnerait pas.

Le baiser qu’il venait de déposer sur les lèvres de Solveig était étrangement timide, presque maladroit. Rien à voir avec l’assurance qu’il adoptait en temps normal. Peut-être parce qu’il était complètement sincère ? Qu’il ne portait plus aucune carapace ? Noah fut quelque peu déboussolé par la réponse de Solveig. De la pitié ? Comment peut-elle croire ça ? Il s’empressa de répondre avec le ton le plus honnête du monde : « Je n’ai pas pitié Solveig. Et je t’embrasse parce que j’ai envie de t’embrasser. Parce que … ». Il ne réussit pas à finir sa phrase et se redressa de manière à venir se pencher complètement sur Solveig. Il l’embrassa, d’abord hésitant, de plus belle, avant d’intensifier son baiser de manière à lui faire comprendre qu’il n’y avait ni pitié, ni rien de cet ordre. Il se sentait juste bien là, ici, avec elle, et voulait être encore plus prés d’elle. C’était étrange, toutes ces émotions dérangeantes qui remuaient son ventre. Mais tout disparaissait petit à petit : Amanda, Echo, la soirée, le reste, tout. Il n’y avait plus que lui ici, et Solveig prés de lui, et c’est tout ce qu’il comptait. D’un mouvement vif, il vint se mettre complètement sur Solveig, appuyé sur ses avants bras, et se positionnant entre les jambes de la jeune fille. Il resta là à l’embrasser quelques secondes avant de décoller ses lèvres et de laisser son visage glisser le long du coup de la jeune fille.


 



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Il fallait les voir pour comprendre ce qui les unissait, un lien assez fort assez incompréhensible à première vue. Elle ne l'aurait pas bousculé ce soir la, lors du homecoming, passablement éméchée, peut-être qu'il n'aurait pas daigner poser les yeux sur elle. Elle n'en savait que trop rien. Après, les personnes extérieures à cette relation un peu anormale pourraient se dire que Solveig n'était que soumise à Noah, qu'elle ne pouvait pas faire sa vie en fonction de lui et que ça allait lui porter préjudice. Et ils auraient tort, elle n'est pas soumise à cette homme, ni à aucun homme d'ailleurs, elle lui fait juste une confiance que l'on peut qualifier d'aveugle. Parce que malgré les coups bas, les insultes, les prises de têtes, ils reviennent souvent l'un à l'autre, pour finir la plupart du temps dans les mêmes draps. Mais ce soir, la jeune Cabot sentait que c'était différent, qu'il était différent, elle pouvait lire la peine, la tristesse dans ses yeux vitreux et elle s'en voulait presque de ne pouvoir pas faire grand chose dans cette situation. Elle n'était pas tellement douée pour cela. Pour soulager les peines des autres, alors qu'elle avait déjà bien du mal à mettre de l'ordre dans sa vie. De toutes façons, à partir du moment qu'il n'acceptait pas de se confier, elle était persuadée que cela ne durerait pas longtemps, qu'il n'avait pas confiance en elle, mais alors pourquoi était-il la ? Est-ce qu'elle avait offert sa confiance à un homme qui n'était avec elle, qui venait la voir uniquement pour proposer de son corps laiteux ? Elle était persuadée du contraire, elle ne voulait pas se rendre à l'évidence que elle, elle éprouvait une confiance aveugle envers le jeune Eliot. Elle aurait pu lui confier sa vie, toute sa vie en quelques subtiles phrases, et c'est ce qu'elle avait fait en lui parlant de sa mère, il était la seule personne à savoir qu'elle était décédée et elle ne voulait pas qu'il l'ébruite. Elle n'en serait que trop mal. Être dans les bras du jeune homme était l'une des sensations les plus rassurantes qui pouvait exister en ce moment. Elle était perdue dans sa vie, dans sa tête et elle se demandait bien comment elle allait pouvoir remonter à la surface, mais le calme et le silence qui régnait dans cette pièce ne lui faisaient pas peur, au contraire, cela la rassurait. Elle restait les yeux clos pendant quelques longues minutes ayant peur de briser le silence, mais finalement c'est lui qui le fait et elle se contente de sourire en réouvrant les yeux “Cesse de t'en vouloir... On fait tous des erreurs, on fait tous des choses qu'on regrette parfois, mais je suis contente de savoir que tu tiens à moi, parce que je tiens autant à toi, voir plus.” Et elle lui demandait explicitement de ne pas l'abandonner, elle ne voulait pas se retrouver, pas ce soir, ni demain. Elle ne voulait pas qu'il s'en aille de sa vie alors qu'il y était entré d'un coup. Elle ne supporterais pas de le perdre.

Elle se demandait bien ce qui pouvait passer par la tête du jeune homme lorsque ses lèvres se déposent sur celle de la jeune Cabot. Est-ce qu'il déraillait ? Elle prenait surtout cela pour de la pitié, il avait pitié d'elle, qu'elle se confie comme cela alors il voulait simplement la faire taire. Dans un premier temps, elle ne savait pas ce qu'elle pouvait faire, alors elle restait stoïque mais ensuite, elle prolongeait tendrement ce baiser avant de lui parler de cette fameuse pitié, après tout, cette soirée est placée sous le signe de la franchise. Elle devait en profiter. Sa réponse lui fit accélèrer le coeur, et elle fermait les yeux quand les lèvres de Noah se déposaient une nouvelle fois sur les siennes. D'abord d'une façon hésitante, puis un peu plus franchement. Elle déposait doucement sa main sur la joue du jeune Homme pour la caresser du bout des doigts en prolongeant ce baiser de façon assez simple, tendrement. Elle se perdait dans leur baiser, continuant encore et encore à l'embrasser jusqu'à ce qu'il se place entre ses jambes, et machinalement, elle enroulait ses jambes autour de la taille du jeune homme tandis que les lèvres expertes de l'Eliot se perdait dans le cou de la jeune fille, est-ce que c'était une bonne idée ? Certainement pas, mais elle n'était pas la maîtresse des bonnes idées. Elle gardait les yeux clos, des soupirs incontrôlables sortant de ses lèvres et prise d'une folle idée ou envie, elle n'en savait que trop rien, la jeune rousse les faisait basculer pour se retrouver à califourchon sur le jeune homme, Elle ne prononçait aucun mot pour ne pas briser cet instant et passant une main dans ses cheveux, elle déposait ses lèvres avec un peu plus d'ardeur sur celles du brun. Laissant ses doigts qui vagabondaient sur son torse dénudé. Elle savait aussi que s'il ne l'arrêtait pas, c'est qu'il en avait certainement envie. Et elle en avait envie aussi, envie malsaine, envie cruelle.
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✧ Chambre de Solveig, 5h45 du matin. ✧Solveig & Noah
 

Etrange comme la souffrance et la tristesse du jeune homme laissait vite place à une envie irrépressible de consommer sa relation avec Solveig ici et maintenant.  Ce qu’il y avait de bien, de bon et de particulier avec cette jeune fille, est le fait que tout soit naturel, que tout se fasse naturellement. En réalité, il n’avait jamais besoin de trop parler, trop expliciter pour se comprendre, souvent, et sans vouloir paraitre trop mielleux, un simple regard suffisait. L’état dans lequel se trouvait le jeune homme l’empêchait au début d’avoir ce genre de pensées lubriques. Il n’était pas du tout venu à la base pour coucher avec Solveig, tout ce qu’il recherchait, c’était sa présence, rester avec elle, dormir dans ses bras, se rassurer un peu, se reposer beaucoup. Mais voilà que le climat de confidence et de sincérité qui s’était installé entre eux le faisait la regarder avec des yeux différents. Pas ceux d’un simple ami, ou d’un vulgaire amant. Des yeux emplis d’une profonde tendresse et d’une envie de lui faire comprendre qu’il tenait à elle, vraiment beaucoup. Et puis, plus il la regardait, plus il la trouvait belle. Il n’avait jamais couché avec elle d’une manière trop émotionnelle – souvent, leurs parties de jambes en l’air était plus le fait d’une colère inexprimé qu’ils épanchaient tout deux, en même temps. Une manière de soigner le mal par le bien. D’ailleurs, il n’avait jamais couché avec personne en se sentant si vulnérable, si émotionnellement vif et à nue. Et là, c’est ce qui était sur le point d’arriver. Le jeune homme se sentait un peu gauche, presque maladroit, hésitant, et légèrement apeuré. Mais dès qu’il regardait Solveig, toutes ses inquiétudes se dissipaient pour laisser place à un silence rassurant et une tendresse, une affection qui ne demandait qu’à s’exprimer. Il avait été profondément touché du fait qu’elle lui fasse confiance au point de lui révéler des choses de sa vie, comme le décès de sa mère. Et comme il la respectait, la respectait vraiment, il allait garder cette révélation comme un secret que seuls elle et lui partagé. Et puis, son empathie ne pouvait lui laissait de répit présentement : il imaginait la douleur de la jeune fille et n’avait qu’une seule envie – détruire tout ce qui était susceptible de lui faire du mal ou de lui causer du tord. En fait, il ne supportait pas l’idée qu’elle souffre ou que quelqu’un puisse la faire souffrir. Et ici, dans le silence de cette chambre, il se faisait la promesse à lui-même que jamais il ne laisserait qui que ce soit faire du mal à la jeune rousse, et que même sans le lui dire, même sans le montrer, il serait toujours derrière elle et la défendrait envers et contre tout. C’était assez incompréhensible comme revirement de situation, mais le fait qu’elle réagisse ainsi avec lui ce soir, et qu’il ressente lui-même ce besoin inconditionnel de se retrouver près d’elle quand elle va mal, lui faisait de plus en plus réaliser à quel point il tenait à elle. Au-delà d’une simple liaison amicale, amoureuse ou fraternelle – il n’était pas question de ça – il tenait à Solveig comme à un être humain, une des rares personnes qui suscitait son intérêt et qu’il avait affreusement envie de protéger.

Ses lèvres et celle de la jeune fille se perdait de plus en plus en une embrassade sincère, bien plus sincère que toutes les fois où c’est arrivé. Noah regagnait en confiance à mesure que Solveig répondait à ses baisers et il sentait en lui l’envie puissante de vouloir ne former plus qu’un avec elle. Ce n’était peut-être pas une bonne idée, peut-être trop étrange surtout étant donné la soirée qu’ils venaient de passer. Mais il s’en fichait, à ce moment précis, il s’en fichait complètement, rien n’avait d’importance et il avait juste envie de traduire physiquement l’affection qu’il lui portait. Il avait juste envie d’elle, de manière inexplicable, sans moyen de la contenir.

Sans qu’il ne puisse le voir venir la jeune fille les renversa de manière à se retrouver sur Noah. Il comprit alors qu’elle avait envie de lui au moins autant qu’il avait envie d’elle. Il se laissa complètement faire, l’embrassant toujours de plus belle tandis que ses mains se mirent à déshabiller la jeune fille de sa nuisette lentement. Il se redressa, se retrouvant en position assise face à elle, Solveig sur ses genoux, et l’encercla de ses bras de manière à lui communiquer son désir momentané et pressant. Il multipliait les baisers sur la bouche, la mâchoire et le coup de la jeune fille tandis que ses caresses sur son corps se faisaient de plus en plus intenses. Une manière pour eux sans doute d’oublier toutes les choses qui les tracassaient, qui leur faisait de la peine, et de se sentir seuls au monde au moins pour quelques minutes, juste le temps de tout oublier hormis le fait qu’il ne serait plus jamais complètement seuls maintenant qu’ils s’étaient trouvés.


 



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Elle ne savait pas vraiment comment être la pour Noah, comment lui faire comprendre qu'elle était là, n'importe quand, à n'importe quelle heure, physiquement comme mentalement. Elle voulait être là pour le jeune homme, autant quand il allait mal que quand il allait bien. Mais elle aimait tellement leur lien, ce lien assez inexplicable qui les liaient au point qu'ils se comprenaient. Ils se comprenaient sans un mot, sans une paroles, parfois les gestes prenaient la place des mots et cela lui convenait parfaitement. Le lien qui les unissait la rendait heureuse, pas le bonheur que l'on ressent quand on est en couple, pas ce bonheur que l'on ressent quand on sait que l'autre nous aime aussi, mais un espèce de bonheur indescriptible qui fait qu'elle ne se sentait plus triste auprès de Noah, malgré le fait qu'il l'ait pris pour cible lors de cette soirée, malgré le fait qu'il pouvait lui faire les pires crasses possibles, la jeune rousse était heureuse à ses côtés.  Avec le jeune Eliot, elle se sentait elle-même, entière, elle n'avait pas besoin de jouer un jeu stupide, inutile, il la connaissait et elle le connaissait, elle savait son mode de fonctionnement, la façon qu'il avait de jouer, de manipuler les gens pour les faire agir à sa guise. Au fond d'elle, la jeune rousse savait qu'il était un peu manipulateur et arrogant, mais elle n'avait plus peur de lui, il la connaissait, il savait ses faiblesses et ses forces, mais elle était persuadée qu'il ne la trahirait pas, qu'il ne jouerait plus avec elle au point de lui faire du mal. Non, il avait baissé les armes, baissé la garde, il était devenu un êtrre assez vulnérable pour qu'elle parvienne à lire en lui comme dans un livre ouvert. Et elle avait tellement confiance en lui, qu'elle lui avait confié quasiment sa vie entre ses mains, elle lui avait donné matière à le faire souffrir, à lui faire du mal comme il le voulait en appuyant la ou ça faisait mal mais non. Il ne l'avait pas fait et il avait même semblait compatissant. Et elle l'appréciait pour cela. Elle se demandait bien comment leur relation allait évoluer, comment ils allaient finir, est-ce qu'un jour, il se trouverait trop gentil et finirait par la blesser comme toujours ? Ou est-ce qu'ils s'éloigneront simplement, préférant couper court à leur amitié pour une raison totalement bateau ? Elle avait peur de le perdre, peur qu'il s'éloigne mais pour le moment, il était la, près d'elle

Lorsque ses lèvres se perdaient sur celle du jeune homme, elle se demandait si elle ne faisait pas une bêtise, si elle n'allait pas trop loin et s'il n'allait pas finir par la blesser de cette façon. De la façon la plus ignoble qui soit en éveillant son désir avant de la planter la, sur son lit, comme il avait pu le faire auparavant. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de se perdre dans les limbes du désir, prolongeant ce baiser de la façon la plus douce qui soit. Elle avait envie de lui, elle n'allait pas se le cacher. Tout son corps l'appelait, lui faisait part de son désir et elle ne voulait pas lui dire explicitement, elle savait comment cela allait se finir. Peut-être qu'il allait partir sans se retourner, elle ne voulait pas ça. Elle le voulait lui, ici, dans cette chambre.
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✧ Chambre de Solveig, 5h45 du matin. ✧Solveig & Noah
 

La relation qu’entretenaient Solveig et Noah était complètement inédite et inexplicable. Ils étaient comme chien et chat, dès le départ, à se courir après et se rejeter, se faisant les pires crasses et n’ayant que peu d’égard envers la personne en face. Mais voilà qu’au-delà des colères enfouies dans leurs ventres respectifs, ils avaient trouvés en face une personne digne de la recevoir, tantôt punching ball, tantôt bras rassurants. Noah trouvait Solveig belle, vraiment belle, parce qu’elle ne jouait pas avec lui. Elle se présentait à lui, à chaque fois, sans aucun artifice, n’essayant même pas de lui plaire ce qui la rendait diablement intéressante. Et du fait de cette connexion naturelle, il ressentait le besoin et l’envie d’être prés d’elle, comme si au-delà de tout le reste, elle était la seule personne capable de le comprendre, la seule personne en qui il avait confiance. Aussi loin qu’il se souvienne, Noah n’avait jamais ressenti ça, pour personne, pas même pour sa propre famille. Il n’avait aucune idée de pourquoi et comment c’était arrivé, mais le fait est qu’il lui était désormais impossible d’imaginer sa vie sans Solveig à l’intérieure. Pourtant, qu’allait-il advenir d’eux ? De leur relation ? Qu’allait-il se passer demain quand Noah aurait oublié sa tristesse et regagner sa carapace de glace ? Comment allaient-ils assumer cette proximité inavouée qui voulait dire « tu ne seras plus jamais seule tant que je serais là » ? Noah n’avait strictement aucune idée de la manière dont leur relation allait évoluer. Ils ne seraient jamais complètement amants, complètement amis, ou simples connaissances. Alors, chassant aussi vite que possible ces interrogations de son esprit, Noah finit par se dire à lui-même qu’il avait confiance en eux, en leur « nous », et que quoiqu’il arrive, il évoluerait, comme il l’a toujours fait, de manière complètement naturelle. Tant qu’il avait peur de perdre la jeune rousse, et il avait vraiment peur de la perdre, il ne pourrait pas la laisser disparaitre de son existence et serait toujours là pour elle, quoiqu’il arrive, quoiqu’il advienne. Se faisant la promesse à lui-même de ne jamais trahir ses confidences, Noah finit par se laisser gagner par un sentiment d’excitation profonde à moitié assumé. Toutes ces émotions mélangées, tous ces ascenseurs émotionnels, lui donnaient une folle envie de ne former plus qu’un avec Solveig.  Différemment des autres fois, car ce soir leur partie de jambe en l’air n’était pas seulement le fait de la colère ou d’une rage épanchée, mais plus l’expression d’une tendresse infinie qui voulait se concrétiser cette nuit-là. Peut importe ce qu’il se passe par la suite, peu importe ce qu’il vient après, à cet instant précis il avait envie de Solveig comme il n’avait jamais eu envie de personne jusque là : lui faire ressentir et comprendre qu’il était avec elle, vraiment avec elle, et plus contre elle.

Leurs baisers et caresses se multipliaient et ils avaient un gout différent. Bien plus doux, bien moins brutaux, augmentant en intensité au fur et mesure de leurs mouvements. La respiration de Noah se faisait de plus en plus haletante, de plus en plus audible. Il sentait chez lui-même, et chez sa partenaire, dans un premier temps, une certaine résistance sans doute liée à la peur qui finit bien vite par laisser place à un désir complètement assumé. Des baisers qui voulaient dire « j’ai envie de toi, terriblement envie de toi, ici et maintenant ».




 



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