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Il fallait les voir pour comprendre ce qui les unissait, un lien assez fort assez incompréhensible à première vue. Elle ne l'aurait pas bousculé ce soir la, lors du homecoming, passablement éméchée, peut-être qu'il n'aurait pas daigner poser les yeux sur elle. Elle n'en savait que trop rien. Après, les personnes extérieures à cette relation un peu anormale pourraient se dire que Solveig n'était que soumise à Noah, qu'elle ne pouvait pas faire sa vie en fonction de lui et que ça allait lui porter préjudice. Et ils auraient tort, elle n'est pas soumise à cette homme, ni à aucun homme d'ailleurs, elle lui fait juste une confiance que l'on peut qualifier d'aveugle. Parce que malgré les coups bas, les insultes, les prises de têtes, ils reviennent souvent l'un à l'autre, pour finir la plupart du temps dans les mêmes draps. Mais ce soir, la jeune Cabot sentait que c'était différent, qu'il était différent, elle pouvait lire la peine, la tristesse dans ses yeux vitreux et elle s'en voulait presque de ne pouvoir pas faire grand chose dans cette situation. Elle n'était pas tellement douée pour cela. Pour soulager les peines des autres, alors qu'elle avait déjà bien du mal à mettre de l'ordre dans sa vie. De toutes façons, à partir du moment qu'il n'acceptait pas de se confier, elle était persuadée que cela ne durerait pas longtemps, qu'il n'avait pas confiance en elle, mais alors pourquoi était-il la ? Est-ce qu'elle avait offert sa confiance à un homme qui n'était avec elle, qui venait la voir uniquement pour proposer de son corps laiteux ? Elle était persuadée du contraire, elle ne voulait pas se rendre à l'évidence que elle, elle éprouvait une confiance aveugle envers le jeune Eliot. Elle aurait pu lui confier sa vie, toute sa vie en quelques subtiles phrases, et c'est ce qu'elle avait fait en lui parlant de sa mère, il était la seule personne à savoir qu'elle était décédée et elle ne voulait pas qu'il l'ébruite. Elle n'en serait que trop mal. Être dans les bras du jeune homme était l'une des sensations les plus rassurantes qui pouvait exister en ce moment. Elle était perdue dans sa vie, dans sa tête et elle se demandait bien comment elle allait pouvoir remonter à la surface, mais le calme et le silence qui régnait dans cette pièce ne lui faisaient pas peur, au contraire, cela la rassurait. Elle restait les yeux clos pendant quelques longues minutes ayant peur de briser le silence, mais finalement c'est lui qui le fait et elle se contente de sourire en réouvrant les yeux “Cesse de t'en vouloir... On fait tous des erreurs, on fait tous des choses qu'on regrette parfois, mais je suis contente de savoir que tu tiens à moi, parce que je tiens autant à toi, voir plus.” Et elle lui demandait explicitement de ne pas l'abandonner, elle ne voulait pas se retrouver, pas ce soir, ni demain. Elle ne voulait pas qu'il s'en aille de sa vie alors qu'il y était entré d'un coup. Elle ne supporterais pas de le perdre.
Elle se demandait bien ce qui pouvait passer par la tête du jeune homme lorsque ses lèvres se déposent sur celle de la jeune Cabot. Est-ce qu'il déraillait ? Elle prenait surtout cela pour de la pitié, il avait pitié d'elle, qu'elle se confie comme cela alors il voulait simplement la faire taire. Dans un premier temps, elle ne savait pas ce qu'elle pouvait faire, alors elle restait stoïque mais ensuite, elle prolongeait tendrement ce baiser avant de lui parler de cette fameuse pitié, après tout, cette soirée est placée sous le signe de la franchise. Elle devait en profiter. Sa réponse lui fit accélèrer le coeur, et elle fermait les yeux quand les lèvres de Noah se déposaient une nouvelle fois sur les siennes. D'abord d'une façon hésitante, puis un peu plus franchement. Elle déposait doucement sa main sur la joue du jeune Homme pour la caresser du bout des doigts en prolongeant ce baiser de façon assez simple, tendrement. Elle se perdait dans leur baiser, continuant encore et encore à l'embrasser jusqu'à ce qu'il se place entre ses jambes, et machinalement, elle enroulait ses jambes autour de la taille du jeune homme tandis que les lèvres expertes de l'Eliot se perdait dans le cou de la jeune fille, est-ce que c'était une bonne idée ? Certainement pas, mais elle n'était pas la maîtresse des bonnes idées. Elle gardait les yeux clos, des soupirs incontrôlables sortant de ses lèvres et prise d'une folle idée ou envie, elle n'en savait que trop rien, la jeune rousse les faisait basculer pour se retrouver à califourchon sur le jeune homme, Elle ne prononçait aucun mot pour ne pas briser cet instant et passant une main dans ses cheveux, elle déposait ses lèvres avec un peu plus d'ardeur sur celles du brun. Laissant ses doigts qui vagabondaient sur son torse dénudé. Elle savait aussi que s'il ne l'arrêtait pas, c'est qu'il en avait certainement envie. Et elle en avait envie aussi, envie malsaine, envie cruelle.
Elle ne savait pas vraiment comment être la pour Noah, comment lui faire comprendre qu'elle était là, n'importe quand, à n'importe quelle heure, physiquement comme mentalement. Elle voulait être là pour le jeune homme, autant quand il allait mal que quand il allait bien. Mais elle aimait tellement leur lien, ce lien assez inexplicable qui les liaient au point qu'ils se comprenaient. Ils se comprenaient sans un mot, sans une paroles, parfois les gestes prenaient la place des mots et cela lui convenait parfaitement. Le lien qui les unissait la rendait heureuse, pas le bonheur que l'on ressent quand on est en couple, pas ce bonheur que l'on ressent quand on sait que l'autre nous aime aussi, mais un espèce de bonheur indescriptible qui fait qu'elle ne se sentait plus triste auprès de Noah, malgré le fait qu'il l'ait pris pour cible lors de cette soirée, malgré le fait qu'il pouvait lui faire les pires crasses possibles, la jeune rousse était heureuse à ses côtés. Avec le jeune Eliot, elle se sentait elle-même, entière, elle n'avait pas besoin de jouer un jeu stupide, inutile, il la connaissait et elle le connaissait, elle savait son mode de fonctionnement, la façon qu'il avait de jouer, de manipuler les gens pour les faire agir à sa guise. Au fond d'elle, la jeune rousse savait qu'il était un peu manipulateur et arrogant, mais elle n'avait plus peur de lui, il la connaissait, il savait ses faiblesses et ses forces, mais elle était persuadée qu'il ne la trahirait pas, qu'il ne jouerait plus avec elle au point de lui faire du mal. Non, il avait baissé les armes, baissé la garde, il était devenu un êtrre assez vulnérable pour qu'elle parvienne à lire en lui comme dans un livre ouvert. Et elle avait tellement confiance en lui, qu'elle lui avait confié quasiment sa vie entre ses mains, elle lui avait donné matière à le faire souffrir, à lui faire du mal comme il le voulait en appuyant la ou ça faisait mal mais non. Il ne l'avait pas fait et il avait même semblait compatissant. Et elle l'appréciait pour cela. Elle se demandait bien comment leur relation allait évoluer, comment ils allaient finir, est-ce qu'un jour, il se trouverait trop gentil et finirait par la blesser comme toujours ? Ou est-ce qu'ils s'éloigneront simplement, préférant couper court à leur amitié pour une raison totalement bateau ? Elle avait peur de le perdre, peur qu'il s'éloigne mais pour le moment, il était la, près d'elle
Lorsque ses lèvres se perdaient sur celle du jeune homme, elle se demandait si elle ne faisait pas une bêtise, si elle n'allait pas trop loin et s'il n'allait pas finir par la blesser de cette façon. De la façon la plus ignoble qui soit en éveillant son désir avant de la planter la, sur son lit, comme il avait pu le faire auparavant. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de se perdre dans les limbes du désir, prolongeant ce baiser de la façon la plus douce qui soit. Elle avait envie de lui, elle n'allait pas se le cacher. Tout son corps l'appelait, lui faisait part de son désir et elle ne voulait pas lui dire explicitement, elle savait comment cela allait se finir. Peut-être qu'il allait partir sans se retourner, elle ne voulait pas ça. Elle le voulait lui, ici, dans cette chambre.