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Summer & Bonaventure
Bonaventure écouta Summer lui parler de son couple qu’elle formait avec ce fameux Gabin. Malgré lui, il sentit une pointe de jalousie et d’envie. Cet homme dont il ne connaissait rien pouvait jouir de la présence de Summer autant qu’il le souhaitait. C’était affreux comme sentiment mais il ne se voyait pas se mettre entre un couple amoureux ou non. Tout comme il savait qu’il ne pourrait pas non plus critiquer ouvertement ce Gabin. Bonaventure respectait trop Summer pour se montrer vindicatif au sujet de son petit-ami. « La réponse va te paraitre peut-être folle mais si j’étais à la place de ton petit-ami, je passerai les fêtes de Noël avec toi. Le premier Noël est un moment important dans un couple et je sais pas, je trouverai romantique le fait d’être près de la personne aimée en ce jour de fête » répondit-il avec sincérité. Bonaventure était le genre d’homme à être très romantique. Par moment, il aimait se dire qu’il avait rendu Lucy heureuse tout le temps qu’aura duré leur relation. Six ans, cela compte n’est-ce pas ? Il revoyait le visage de son ancienne fiancée, son merveilleux sourire. Il pouvait presque entendre son rire lorsqu’il faisait le pitre pour lui remonter le moral. Tous ces petits moments dans la vie d’un couple qui avait nourrit son cœur durant tellement d’années. L’absence n’en était que plus cruelle. Pourtant, pour la première fois depuis leur rupture, le souvenir de Lucy fut doux et aimant. Est-ce que son cœur commençait à cicatriser ou est-ce la présence de Summer qui l’apaisait ? Le jeune homme penchait plus vers la seconde option.

Les deux amis se lancèrent toutefois rapidement dans une séance photo qui s’annonçait mémorable. Bien sûr, entendre le rire de Summer emplissait son cœur de joie, faisant redoubler son sourire. Bonaventure était sur un petit nuage, oubliant tout ce qui n’était pas la jolie Quincy. Entre poses qui se voulaient sérieuses et d’autres totalement fantasques, ils s’en donnaient à cœur joie. « Pas grave, j’aime t’entendre rire alors je n’arrêterai pas ! »s’exclama-t-il en lui faisant un petit clin d’œil. L’espace d’un instant, Bonaventure eut un aperçu de combien il serait doux d’être son petit-ami. Par Allah combien il donnerait tout ce qu’il avait pour ne serait-ce vivre dans une réalité alternative, une belle romance avec la jolie blonde. Summer choisit ce moment pour se pendre à son cou, renforçant cette illusion si douce à son cœur. Amusé, Bonaventure passa un bras autour de sa taille pour la rapprocher davantage, savourant cet instant présent. La tentation de tourner le visage pour l’embrasser fut tellement forte qu’il dut museler son désir sous une tonne de volonté. Son amie ignorait combien il était bon et frustrant d’être ainsi collé à elle. Pourtant, il prenait un énorme plaisir à cette séance photo. « Tu m’en feras un double de celle-là j’espère ! »lui demanda-t-il.

A nouveau les projets de Noël revinrent sur le devant de la scène avec un beau cafouillage de la part de Bonaventure qui ne put que rigoler. « J’espère bien, je ne la partage pas avec n’importe qui mademoiselle » dit-il en bombant le torse pour mieux rigoler une nouvelle fois. C’était tellement surréaliste comme conversation qu’il ne pouvait que prendre le pli d’en rire. « Pourquoi tu voulais faire autre chose que mater des films ? Laisse-moi deviner… Tu voulais aussi humm manger des marshmallows ? » blagua-t-il car il était évident qu’elle ne désirait pas la même chose que lui. « Mais quoiqu’il arrive, nous ferons de nouvelles photos, on ne peut pas vivre un moment pareil sans l’immortaliser. T’imagines quand on sera vieux avec une mémoire défaillante ? Je veux pouvoir m’en rappeler ! » lui dit-il avant de lui tendre la main. « On continue la balade miss Summer ? »


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Summer & Bonaventure

 
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Même si je savais Bonaventure adorable et gentil, à chaque qu’il faisait preuve d’une attention particulière à mon égard, je m’en sentais flattée. Alors, lorsque sa remarque fut prononcée au moment où je lui avais demandé ce qu’il ferait lui à la place de Gabin sur le sujet du réveillon de Noël, je ne pus m’empêcher de rougir tout en me dandinant légèrement sur place, avant de lui répondre : « Mais toi, c’est parce que t’es l’homme le plus adorable que je connaisse. Tu ne laisserais personne se sentir seule lors d’un événement pareil ! » Et il était facile pour moi d’imaginer cela ! Il n’y avait qu’à voir la proposition qu’il m’avait faite quelques minutes plus tard après notre séance photo pour comprendre que, ce qui habitait en premier lieu le métisse, c’était une bonté sans égale.

On s’amusa à prendre des clichés de nous deux, aussi fun que spontanés et ce petit moment de délire que l’on passait tous les deux me faisait rires aux éclats. J’adorais le fait qu’avec Bonaventure, il était possible de se lâcher ! Je pouvais être un peu gamine sur les bords, ne pas jouer les femmes trop sérieuse et disciplinée. Il acceptait mes pitreries, mes éclats de rires, mes moments d’enthousiasme et mes pulsions tactiles. Ainsi je me sentais bien avec lui, et rien ne pouvait ternir cette journée! Finalement, je me rendais compte que peu importe ce qu’il pouvait me proposer, peu importe le moment ou le temps qu’il ferait, j’accepterais toujours ce que Bonaventure avait à offrir, à partir de l’instant où je pouvais être avec lui et être moi-même.
Alors quand je terminais notre séance photo improvisée par un selfie en l’embrassant sur la joue et que Bona me demanda d’en avoir une copie plus tard, je lui avais chaleureusement souris, heureuse de savoir que pour lui aussi, ces moments que l'on passait lui importaient. Il ne m’aurait pas demandé à obtenir ce dernier cliché si celui-ci n’avait pas eu une valeur émotionnelle pour lui… « Pas de soucis, tu auras ta copie une fois qu’on la fera développer » Ce qui me fit penser : « D’ailleurs, je vais être à court sur la pellicule, je vais la changer » avais-je signalé, tout en retournant à ma place initiale pour récupérer mon sac que j’avais laissé sur le chemin. Je sortais un tube vide pour ranger la pellicule et le posais par-dessus mon sac, puis j’ouvrais mon appareil pour en sortir la pellicule en faisant très attention à ne pas l’exposer au soleil trop longtemps. Je rangeais alors le tout dans le tube et m’emparais d’une nouvelle pellicule dans mon sac, pour faire la procédure inverse et refermer l’appareil, à nouveau prêt à l’emploi.

Pendant tout le temps où je m’étais occupé de cela, Bonaventure et moi avions continué de discuter sur les projets de Noël. Le métisse m’avait fait sa fameuse proposition pour le réveillon avec moi à la Résidence, avec popcorns films et couette à la clé. J’avais plaisanté avec lui sur le sens à donner à son invitation couette, mais je savais mon ami suffisamment timide sur le sujet pour savoir qu’il aurait facilement dévié mes paroles, préférant admettre que si j’avais semblé être peu intéressée à l’idée de regarder des films en étant sous la couette, c’était parce que j’étais plus une fan des soirées Marshmallows. Je secouais alors la tête en riant avant de jouer les filles prises sur le fait, et m’exclamais : « Comment t’as deviné ?! Je fondrais littéralement pour de la guimauve ! » Toujours accroupie au sol, je refermais mon sac et me redressais avant de refaire les quelques pas qui me séparait de Bonaventure, et une fois revenue à sa hauteur, je fis mine de le mettre dans la confidence d’un secret important en avouant « Encore plus si cette dernière flotte délicatement dans un grand chocolat chaud !! Ça c’est mon petit pêché de Noël » je souriais alors comme une enfant, me mordant la lèvre inférieure avant d’ajouter « Ça et, les sucres d’orges ! Pas très original, mais je m’en fiche, je m’en passe pas le jour de Noël » Bonaventure m’assura ensuite que quoiqu’on fasse le jour du réveillon, on pourrait faire autant de photos qu’on le souhaiterait. Pour lui non plus, il n’était pas question de passer ce jour sans chercher à l’immortaliser. Il blagua sur notre possible mémoire défaillante une fois vieux et je rigolais à l’idée avant de plaisanter « C’est impossible qu’on s’en souvienne pas ! Premièrement parce que je suis inoubliable » lançais-je sans vrai conviction mais non sans en rajouter des tonnes en balayant mes cheveux en arrière comme une diva, et poursuivais : « Et deuxièmement parce que je serais tellement chieuse avec toi à vouloir te rappeler le bon vieux temps sans cesse, que tu seras incapable d’oublier ces moments passés ensemble ! » En lui disant cela, j’insinuais également que je comptais durement sur le fait que l’on resterait des amis pour une trrrèèèèsss longue période, parce qu’après tout je ne voyais pas les choses autrement ! J’adorais suffisamment Bona pour avoir envie de le garder parmi mes proches à vie !

Quelques instants plus tard, il me tendit la main pour me proposer de continuer la ballade et je ne me fis pas prier, prenant sa main alors qu’on avançait tranquillement vers un autre point du parc. Soudain au loin, je vis un espace de jeu habituellement réservé aux enfants. L’endroit semblait désert ; une aubaine pour nous m’étais-je dis alors que je serrais gentiment la main de Bonaventure dans la mienne avant de demander au séduisant jeune homme, avec des yeux implorant « Est-ce qu’on peut aller là-bas ?» demandais-je tout en pointant l’espace de jeux à l’aide de nos mains liées. « J’ai envie d’aller faire un peu de balançoire » déclarais-je tout en posant mon autre main sur celle de Bona que je tenais délicatement dans l’autre. Je fis une moue d’enfant implorante, avant de lever sa main devant mes lèvres, déposant un léger bisou sur les phalanges du métisse, et d’ajouter un « s’il te plait ?! Une pause photo pour de la balançoire…Tu veux bien ? »

 
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Summer & Bonaventure
« Je…merci »bafouilla-t-il ces quelques mots. Il ne se sentait pas homme adorable mais plutôt qu’il aimait prendre soin de ses proches. Lucy avait toujours eu le don d’en rire, se disant qu’il était un prince charmant et qu’elle ne le méritait pas. Avec le recul, il comprenait que sa relation avec son ex-petite-amie était dictée par l’envie d’aimer et d’être aimée. Lucy avait été sa première relation, son premier amour. Il l’avait idéalisé, il lui avait tout donné mais en prenant un peu de distance, il comprenait que ni l’un ni l’autre n’avait eu la maturité pour un amour plus grand. L’épreuve de l’attentat n’avait fait qu’éclore cette vérité. Elle leur avait explosé en plein visage et au lieu de se mentir, de s’entêter comme lui l’aurait fait, Lucy avait décidé de le quitter. Cette prise de conscience lui arracha un pincement au cœur, vite chassé par la douceur et le sourire de Summer.

Que ressentait-il pour la jolie blonde ? Il se savait attiré par elle. Il aimait passer du temps auprès d’elle, la toucher, la faire rire. Elle était son amie mais s’entait-il à nouveau face à une femme qui ne lui était pas destiné ? Se croyait-il amoureux parce qu’elle se conduisait de la sorte avec lui ? Auprès de Summer, il oubliait ses problèmes, il oubliait ses complexes, il oubliait son handicap. Elle le révélait en tant qu’homme. Maintenant, était-il en train de confondre gratitude et amour naissant ? Bonne question. Bonaventure n’avait jamais été très doué face à l’amour parce qu’il était trop impliqué. Il aimait ce sentiment, c’était même un romantique à bien des égards à cause de cela. « Tiens, ça me fait penser que je devrais peut-être changer la mienne par précaution aussi » s’exclama-t-il tandis qu’ils s’affairaient à changer leur pellicule. Le jeune homme termina un peu plus rapidement que son amie et il put ainsi, la contempler à loisir. Elle était vraiment belle. Comment son petit-ami pouvait envisager même l’idée de ne pas être présent le soir de Noël ? Lui, il aurait remué ciel et terre pour ne serait-ce passé une seule seconde à ses côtés.

Il l’écouta lui parler de son péché mignon, notant dans sa tête de prévoir de quoi lui faire un chocolat chaud. Bonaventure était à l’affut de la moindre information pouvant la contenter. C’était totalement dingue mais c’était plus fort que lui : il désirait la voir, les yeux pétillants de joie et de bonheur. « Tu sais, ce sont souvent dans les bonnes vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes. Alors, que tu aimes les sucres d’orge, c’est tout à fait normal. Moi, c’est le pain d’épice… je pourrais en manger des kilos entier surtout si y a du chocolat fondu et de la chantilly dessus. Je suis bien trop gourmand pour mon propre bien »rigola le métisse qui se révélait être un estomac sur patte –pas étonnant que la cuisine soit une de ses passions. « Je vais te prendre aux mots alors…tu sais quoi, dans cinquante ans, on reviendra ici et on regardera l’album de cette journée en mangeant des sucres d’orge et du pain d’épice » décréta-t-il alors qu’ils marchaient main dans la main dans les allées du parc. Summer proposa d’aller faire de la balançoire et honnêtement, il aurait été bien incapable de lui dire non, surtout avec le regard qu’elle lui lança. « Hey c’est… raaah je peux rien te refuser » grommela-t-il, en détournant le regard –pour une fois, il était heureux de la couleur chocolatée de sa peau. « Allez viens, vile tentatrice » rigola-t-il en posant un baiser sur sa joue, glissant un bras autour de sa taille pour la conduire vers les balançoires.


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Summer & Bonaventure

 
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Je riais gaiement lorsque Bonaventure cédais à mes demandes tout en me déclarant officiellement comme tentatrice ! Je sentais son bras m’entourer la taille et décidait d’en faire de même, passant mon bras sous le sien pour entourer le bas de son dos, et me presser un peu plus contre lui. Je ne me cache d’être quelqu’un de très tactile et d’avoir souvent besoin d’être physiquement proche des gens. Je savais cependant que pour certains, ces gestes démonstratifs sont mal perçus ou mettent mal à l’aise. Alors je faisais attention à qui je les faisais. Avec Bonaventure, tout était simple, sans contrainte, alors je ne m’empêchais rien ! Il déposait un bisou sur ma joue et je rougissais même à ce baiser chaleureux et me tournais vers lui, me penchant vers son oreille pour lui murmurer alors « J'ai hâte de passer la veille de Noël avec toi... » avant de reprendre mon attention sur la route qui nous menait vers les balançoires.

Lorsqu’on arrivait à quelques mètres des balançoires, je lâchais le corps du Métisse et me mettait à courir comme une enfant vers l’espace de jeu, complètement désert ! Je me dirigeais directement sur un des deux siège de balançoire et m’installait agrippant mes mains aux chaînes de chaque côté. Je souriais avant de pencher la tête en direction de l’autre siège vide et de demander à Bonaventure de me rejoindre : « Viens on fait un concours : celui qui va le plus vite à monter le plus haut possible à gagner ! » Gagner quoi ? Il allait encore falloir que je réfléchisse là-dessus, mais en tout cas il n’allait pas falloir quelque chose qui allait me défavoriser parce que je savais déjà que je n’allais pas être celle qui gagnerait ! Mon but était plus de m’amuser à monter très haut dans les airs et d’avoir l’impression de voler, et de rire en compagnie de mon ami, voulant qu’il participe tout autant que moi ! Et si je gagnais, par chance, ça ne changerait pas grand-chose…

Je commençais à me balancer, le temps que Bonaventure prenne sa décision, et déclarais nostalgique : « Je faisais tout le temps ça avec mon frère quand on était plus petit ! Et le pire, c’est qu’il avait beau être plus jeune et plus petit que moi, il arrivait toujours à me battre ! Et à la fin, je devais toujours aller lui acheter un truc à manger : glace, barre chocolatée, chichis !! C’était toujours ce qu’il choisissait comme gage de sa victoire »

J’arrêtais de me balancer un instant, décidant par précaution de me débarrasser de mon sac qui contenait mes affaires et mon appareil photo, posant ce dernier au pied de la balançoire sur le côté... J’attrapais à nouveau les chaînes de mes mains. Et regardait Bonaventure d’un air de défi. « Je suis prête ! »

 
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Summer & Bonaventure
Comment un simple murmure pouvait envoyer un homme au paradis ? Voilà la question que se posait actuellement Bonaventure qui avait l’impression de nager en plein mer de bonheur. Il était là, proche de Summer, la tenant par la taille alors qu’elle faisait de même. Aux yeux de tous, ils devaient paraitre comme un merveilleux petit couple d’amoureux et même lui, se surprenait à y croire. Oh comme il aurait été bon de se pencher vers elle et de gouter ses lèvres si tentantes. Il était certain qu’elles auraient un gout de douceur et d’amour. A la place, il la dévora du regard, un tendre sourire aux lèvres. « Moi aussi, j’ai hâte »se surprit-il à murmurer alors qu’elle avait toute son attention focalisée sur le chemin qui s’étalait devant eux. Bonaventure avait l’impression de vivre un rêve éveillé dont les rougissements de Summer continuaient de le maintenir dans l’illusion.

Aussi, lorsqu’elle se détacha de lui pour courir vers la balançoire, Bonaventure ressentit une énorme perte. Cela lui rappelait que cette femme n’était pas à lui mais appartenait à un autre et qu’à ses yeux, il ne serait rien de plus qu’un très bon ami. Ce rappel à l’ordre le faisait souffrir le martyre mais il avait signé le contrat ! Summer était son amie. Tout simplement. « Ne va pas te rompre le cou non plus »rigola-t-il en s’approchant plus calmement. Avec sa prothèse quotidienne, il ne pouvait pas se lancer dans des petits sprints sous peine de se voir manger le sol en moins de deux secondes. Bonaventure l’observa quelques instants, sous la lumière du soleil. Elle semblait aux prises d’un instant nostalgique qu’il captura sur sa pellicule. Puis, il rangea son appareil qu’il déposa aux pieds de la balançoire histoire de ne pas risquer de l’abimer. Elle lui raconta alors une anecdote sur sa famille qui lui fit chaud au cœur. « Cela doit être sympa d’avoir des frères et sœurs non ? J’ai toujours rêvé d’en avoir. Je suis fils unique ! Heureusement, j’ai des amis d’enfance mais la plupart du temps, j’étais seul à la maison. Ce que j’aimais, c’était ma cabane dans le grand arbre. C’était mon centre de commandement. Mon grand-père était un sacré bricoleur et j’avais même une sorte de monte-charge que je devais faire coulisser à la force des bras. Du coup, je m’inventais des scénarios… Ma mère hurlait souvent parce que je lui piquais souvent des rideaux et autres pour décorer mon antre » avoua-t-il en rigolant doucement. C’était le bon vieux temps !

« OKay je suis prêt aussi…Celui qui gagne humm disons qu’il aura le droit de choisir le film de notre soirée de Noël ! » décida-t-il. Bon, Summer était avantagée car sa prothèse ne lui permettait pas de faire de grands mouvements de jambe mais il comptait bien tout donner pour remporter la mise. « J’espère que la balançoire va tenir le choc » rigola-t-il de bon cœur comme un gamin insouciant.

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Bonaventure se posait des questions sur les joies de la fraternité, sur les bienfaits que pouvait avoir des frères ou des sœurs, et je comprenais son questionnement, en tant que fils unique. Seulement, je ne pense pas être bien placée pour lui vanter tous les mérités du partage et de l’amour entre frère et sœur. Car j’étais mitigée sur ce point de vue.

Tout en me balançant tranquillement en attendant que Bonaventure vienne me rejoindre sur la balançoire, - alors qu’il annonçait le gain pour le vainqueur et qu’il espérait que la balançoire allait tenir - je tentais de lui expliquer ma situation : « J’ai une très bonne relation avec mon frère. Clay. Certes c’est un garçon, et il est plus jeune, mais…je l’adore. ON s’adore. Cynthia, par contre... C’est plus compliqué. Elle… » Comment expliquée les choses sans passé pour une chouineuse pourrie gâtée qui pleurniche parce que sa grande sœur est plus…plus quoi d’ailleurs ? Plus belle ? Oui, mais ce n’est pas vraiment ça le problème ; plus intelligente ? Sans doute, mais c’est toujours pas ça ; plus ambitieuse ? Oui et non, toujours pas ça. Plus vil ? Oui, c’est ça ! Mais avoué cela, ne serait-il pas faire preuve de méchanceté ? J’eus un moment d’hésitation avant de réaliser que mon confident était avant tout un homme qui me respectait, qui m’écoutait, et ne me jugeait jamais. Alors pourquoi le ferait-il maintenant ? « Cynthia et moi on a un léger différent. Depuis un moment…en fait, j’ai toujours passé ma vie à l’admirer. Tout le monde l’admire : elle est belle, très belle, intelligente, ambitieuse, tout lui réussit, elle attire les regards facilement, fascine, et séduit n’importe quel personne…je ne connais personne qui n’a pas été séduit par elle. Tout le monde y est passé. Les copains de mon frère qui bavaient littéralement dessus quand on était ados ; les enfants des amis de la famille, des cousins éloignés, elle a su charmé tout le monde, hommes et femmes. Elle a cette capacité à hypnotiser autrui rien qu’avec ses dires. Moi-même, j’ai longtemps bu ses paroles, sans me méfier. Mais un jour…elle…elle m’a brisé le cœur en me prenant ce que je chérissais le plus à l’époque : mon petit-ami, il a été séduit comme pleins d’autre avant lui mais…cette fois-là, ça a dépassé le cadre de la simple et innocente séduction. Elle savait pourtant que j’étais littéralement folle de cet homme, que j’avais des projets avec lui. Mais même en sachant ça, elle n’a pas su NE PAS se mettre en avant. Et il est tombé dans le panneau… » Je restais un moment silencieuse, le regard dans le vague, me remémorant les choses. Je perdais petit à petit mon sourire et puis je finissais par secouer la tête pour chasser les images et j’esquissais un sourire forcée avant de rajouter : « Tu me diras il n’est pas mieux non plus ! Il a cédé à la tentation donc, c’est qu’il m’aimait pas comme moi je l’aimais, sinon il aurait jamais couché avec ma sœur, sous le toit familiale…à plusieurs reprises. Donc quelques part, ils m’ont rendu service….mais je n’arrive pas à ne pas en vouloir à ma sœur. A chaque fois que je la vois maintenant, je repense à ce qu’elle m’a fait, aux rêves qu’elle a brisé. »

Je me redressais sur ma balancelle, et osait enfin lâcher ce point vers l’horizon que j’avais fixé le long de mon récit, pour observer Bonaventure. « Depuis ce jour, j’ai décidé de changer. J’ai fait une croix sur certaines réunions familiales – ai même été jusqu’à changer de prénom pour faire un pied de nez aux traditions de ma famille à vouloir nous nommer avec des prénoms en C – et j’ai intégré Harvard en tant que étudiante résidente parce que je pouvais mettre de la distance entre ma famille et moi. Surtout que…toute cette histoire à installer un conflit familiale : Ma mère donne raison à Cynthia, mon frère me donne raison, et mon père…mon père est fatigué, et je crois qu’il est juste peiné de voir que sa famille soit éclatée. »


 
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Bonaventure sentait toujours lorsqu’une personne avait besoin de se confier et Summer semblait en avoir besoin. Les histoires de famille n’étaient jamais évidentes mais il n’imaginait pas à quel point, celle de la jeune femme l’attristerait. Comment pouvait-on faire cela à sa sœur ? A son propre sang ? La trahison ne faisait pas partie du langage de Bonaventure. Il était bien trop tendre et aimant pour ne serait-ce avoir envie de céder à ce genre de bassesse. Dans un second temps, ce fut la colère qui prédomina tout son être. Pour lui, être en couple était quelque chose de fabuleux, de miraculeux. Ce n’était pas un engagement à la légère et Bonaventure partait du principe que la fidélité était la plus belle preuve d’amour qu’un homme pouvait offrir à sa compagne. Alors, qu’on puisse la trahir à ce point le révulsait totalement. Finalement, Summer avait été déçue par deux personnes à laquelle elle tenait le plus. C’était quelque chose de destructeur.

Au moins, dans son malheur, Lucy l’avait quitté peut-être lâchement mais sans le trahir. Elle avait respecté leur histoire jusqu’au bout même s’il aurait aimé qu’elle l’aime suffisamment pour supporter son handicap. Bonaventure avait rapidement compris que dans son histoire avec son premier amour, il avait été celui qui avait aimé le plus fort. Il avait fait des projets, nourris des rêves pour leur avenir. Lucy s’était-elle sentie enfermée à un moment donné dans une prison dorée ? Il se posait souvent la question. Pourtant, il revoyait tous les sourires de son ancienne fiancée, tous ses rires, tout son bonheur. Elle avait été heureuse auprès de lui mais peut-être avait-elle sous-estimé ses sentiments pour lui quoiqu’il en soit, il espérait qu’elle était heureuse où qu’elle se trouve.

« Summer, tu as le droit d’en vouloir à ta sœur. Ce qu’elle t’a fait n’a pas de mot pour être décrit. C’est ignoble, injuste. Aucun argument ne pourrait lui donner raison et tu as le droit de lui en vouloir » commença-t-il par lui dire d’une voix douce et tendre avant de se lever pour venir s’accroupir devant elle, prenant ses mains dans les siennes. Il voulait tellement lui montrer son soutien, lui dire que rien n’était perdu. Summer méritait d’être aimée, d’être choyée. Bon sang, elle était une véritable perle, un petit rayon de soleil qui vous réchauffait le cœur. « Ce n’est pas à toi de te sentir coupable du climat qui règne dans ta famille. Ta sœur et ton petit-ami de l’époque ont semé les graines eux-mêmes. Mon grand-père me disait toujours : Si tu ne peux pas pardonner, ne lui pardonne pas. Si tu la hais, hais-la. La mémoire et les sentiments des gens, même mauvais, se faneront. Il n’y a pas de douleur qui ne puisse disparaitre. plus ou moins. Quelle que soit la personne, on vit avec le poids de la colère, de la haine et de la tristesse même si un jour, ça se fanera, même alors ça ne viendra pas si tu ne le souhaites pas mais un jour, ça viendra » poursuivit-il avec une certaine nostalgie dans le regard. Son grand-père lui manquait chaque jour que dieu fasse. « Et il rajoutait souvent, même s’il s’agissait de quelque chose de totalement anodin, il me disait toujours : je souhaite que tu puisses pardonner ton passé et je souhaite que tu puisses aimer ton futur… J’ai envie de te dire la même chose. Qu’importe ce que tu as vécu par le passé, j’espère que tu arriveras à aimer ton futur » termina-t-il un peu gauchement. Cette petite phrase que son grand-père lui disait souvent avait toujours le don de le rassurer. Elle lui faisait croire que toutes les épreuves, toutes les douleurs, les colères appartenaient au passé et qu’il fallait savoir se pardonner de les avoir ressenti pour accepter que l’amour, la jolie, le bonheur puissent devenir notre avenir.

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Summer & Bonaventure

 
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Avoir envie de vider mon sac, c’était sans doute ce qui m’avait motivé à tout raconter à Bonaventure au sujet de ma famille, et de mes liens avec ma sœur ; ça et aussi le fait que Bonaventure s’était toujours montré très attentif me concernant. Enfin je pense qu’il était avec tout le monde, parce que c’est dans sa nature profonde d’être adorable mais…chaque attention de sa part me laissait penser à un certain privilège : je m’imaginais très facilement être la seule avec qui il se montrait si conciliant, si tendre et à l’écoute, et cela me réconfortait suffisamment pour lui faire entièrement confiance et tout lui dire.

Et pourtant, à le voir là, à genou devant moi à me dire toutes ces choses, à avoir la parole juste, les mots réconfortants, ce regard confiant…je me sentais soudain bouleversée pour toute une avalanche d’émotion. Il me montrait sa perfection, toutes ces qualités en quelques mots, après que moi je lui ai montré que je n’étais justement pas parfaite. J’avais des défauts. Des défauts qui m’avaient valu la trahison de ma sœur, la tromperie d’un petit ami, la déception d’une mère…Ma naïveté était un défaut ; mon entêtement à croire que je méritais mieux que ce qu’on me proposait en amour était un défaut ; mon manque de confiance face à l’assurance de personne comme ma sœur était un de mes plus gros défauts. Et alors que je souriais tendrement à Bonaventure tandis que ce dernier continuait de me réconforter et de m’assurer que je n’avais pas à culpabiliser cette colère qui m’animait, je prenais conscience que l’homme qui se trouvait en face de moi était la représentation même de l’homme idéal. Rien à voir avec ce que j’avais connu, ou connaissais actuellement. J’avais exprimé quelques instants plus tôt à Bonaventure que ma relation amoureuse actuelle était fondée sur une absence totale de promesse d’avenir, et j’avais osé dire que cela me convenait. Oui, dans un sens ça me convenait. Ça m’avait convenu sur le moment ! J’étais sortie pour m’amuser, pour profiter de la vie, sans me dire ce jour-là que j’allais faire une rencontre qui allait devenir mon prochain petit-ami. Alors oui, avec Gabin on ne s’était rien promis. Et oui, ça m’arrangerait au départ. Mais plus le temps passait, plus je réalisais que non, je n’étais pas suffisamment en phase avec lui pour que cela me convienne encore. J’avais besoin de plus, j’avais besoin de me sentir en sécurité. Or la situation de Gabin n’avait rien de sécurisant pour moi. Il n’était pas le genre de gars à être infidèle (bien qu’il m’ait un jour avoué qu’il avait la réputation de multiplier les conquêtes, mais ça bien sûr c’était avant de me rencontrer avait-il dit), mais il était dans une phase délicate de sa vie : sa maladie ne lui laissait guère de chance de voir un avenir se construire face à lui, et il lui arrivait de finir par devenir pessimiste et croire que rien ne lui sourirait) Et dans des moments comme celui-ci il mettait de la distance. Je ne lui en voulais pas, mais cela ne me rassurait pas plus que cela. Je vivais alors dans une insécurité totale concernant ma vie amoureuse, et jouait la fille que ça n’ennuyait pas…mais comment faire quand on a devant soi, un autre homme, qui lui vous montrer tout ce que votre petit-ami n’a pas ? Comment faire lorsque la perfection se présente à vous, que vous savez que vous ne la mériter pas, mais que vous espérez pourtant pouvoir la mériter un jour ?!

Voilà pourquoi j’étais bouleversée en entendant Bonaventure, et en le sentant prendre mes mains. Il venait de mettre à mal toutes mes espérances envers Gabin, et de troubler mes certitudes : oui parce que…se pouvait-il finalement que Bonaventure se comporte comme ça uniquement avec moi ? Jusqu’ici je m’amusais à me l’imaginer, tout en sachant très bien que la réalité en était tout autre et que je n’étais PAS celle qui était son exception. Mais là, j’étais tellement secouée par tant d’affection, tant de patience et de gentillesse que mon imagination et la réalité se mélangèrent : Gabin, Bonaventure. Attentes, Désirs. Amour, Amitié…il n’y avait plus de barrière pour dissocier ces éléments les uns des autres, et je me perdais dans mes pensées en même temps que je me perdais dans les yeux de mon ami.

Ce qui se passa ensuite ne fut que le résultat de tout ce mélange, de toute cette confusion dans ma tête ! Le résultat de ce trop-plein de sentiments qui m’avait envahi. Je retirais mes mains de son emprise pour les poser sur le visage de la métisse et…sans vraiment me contrôler je me penchais dangereusement vers lui pour finalement déposer mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser. D’abord timide, due à ma propre surprise de ressentir la bouche de Bonaventure contre la mienne, le baiser se fit soudain plus entreprenant : mes lèvres se mouvaient lentement, pour laisser le temps à Bonaventure (et à moi) de ressentir les choses, avant d’appuyer un peu plus mon baiser…

Quelques secondes s'écoulèrent jusqu'au moment ou je reprenais enfin mes esprit et détachais mes lèvres de la bouche de mon ami. Qu'avais-je fait ? Je venais, par pure égoïsme à vouloir être aimée par un idéal, agir avec un manque totale de respect pour mon ami...et pire encore concernant mon petit-ami. "Oh mon dieu...Pardon, je....je suis désolée, j'aurais pas du. c'est ridicule. Oh mon dieu, excuse-moi !" et je cachais mon visage entre mes mains tout en me relevant de la balancoire. Je me sentais mal et à la fois troublée...

 
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Bonaventure n’avait pas pu s’empêcher de vouloir lui remonter le moral. Il ne supportait pas lorsqu’une femme était triste et encore moins lorsqu’il s’agissait de Summer. Certes, peut-être allait-il se vendre, se compromettre vis-à-vis de ses sentiments mais à l’heure actuelle, il n’y pensait pas le moins du monde. En réalité, il laissait juste exprimer ses plus sincères émotions, sans calcul ni manipulation. De tout de manière, il était incapable de séduire une femme de son plein grès. Les belles paroles devaient être sincères sinon, il bégayait, il était gauche voire totalement ridicule et pourtant, il n’enviait pas du tout tous les Casanova de la terre. Ce n’était pas sa façon de penser ni même d’agir vis-à-vis des femmes. Il les respectait trop pour n’avoir avec elles, que des relations éphémères. Bien sûr, ce serait mentir que dire qu’il était un moine. Non, ces derniers temps, cela lui arrivait de céder à ses pulsions parce qu’il se sentait affreusement seul, que c’était une façon pour lui d’exprimer ses sentiments les plus vils.

Les femmes le voyaient souvent comme un ami, comme un gendre idéal, le bon parti par excellence. Il faut dire qu’elles préféraient souvent les hommes inaccessibles, ceux qui vous donnait l’impression d’être à la fois unique et quantité négligeable. Cependant, si au moins l’une d’entre elles prenait la peine de gratter ce vernis de perfection, elle verrait que tout n’était que chaos autour de lui. Bonaventure était un homme qui luttait constamment pour être dans le contrôle, pour ne pas se laisser submergé par une violence latente. Il avait pris trop de coups, vu trop de violence gratuite au cours de sa vie pour en être sorti indemne. Cette perfection n’était qu’une carapace, une façon de se dissimuler aux yeux des autres. Mais réellement, qui était-il ? Lui-même ne le savait pas. Il était en quête constante de réponse vis-à-vis de tout, uniquement pour ne pas s’attarder sur son propre cas. Pourtant, il aurait tout donné pour être aimé et aimé en retour. Romantique comme il était, vivre sans amour était impensable malgré que cela faisait des années qu’il n’osait laisser libre court à son cœur tellement la peur le tuait à petit feu.

Il en était las de ses pensées lorsque Summer captura son visage entre ses mains douces. Bonaventure se figea, oscillant entre espérance et amour tût mais lorsque ses lèvres couvrirent les siennes, il ne put résister à cet appel. De ses mains, il entoura ses hanches, la relevant de la balançoire pour mieux l’enlacer, gardant son corps contre le sien alors qu’il se perdait dans ce baiser au goût de paradis. Le jeune homme crut qu’il touchait enfin le ciel quand tout s’arrêta et que Summer s’excusa. Aussitôt, il détourna le regard pour camoufler son désarroi. Il se sentait encore plus seul qu’il ne l’était parce que ce baiser lui avait ouvert les yeux. Il appréciait Summer, il l’appréciait même plus que de raison mais ce n’était pas le baiser d’une femme amoureuse. Non, c’était le baiser d’une femme désespérée qui recherchait de l’affection. En quelques minutes, il était passé du paradis à l’enfer et pourtant, au lieu de songer à son cœur un peu plus malmené, il ne pensa qu’à elle. Aussi, calmement, il posa ses mains sur ses épaules, le regard à la fois assuré et tendre. « Tu n’as pas à t’excuser Summer, s’il te plait, ne t’en veux pas. Tu ne te sentais pas bien, tu avais juste besoin d’un peu de tendresse. Tout va bien, rien ne change entre nous. Nous sommes toujours aussi amis l’un que l’autre et je te promets que ce baiser restera entre nous. »lui avait-il dit avec gentillesse et douceur. Il eut même le cran de lui sourire comme si de rien n’était, comme s’il ne venait pas de comprendre que jamais elle ne lui rendrait ses sentiments. « Et puis, tu risquerais de me vexer, j’embrasse pas si mal quand même »la taquina-t-il en faisant fi de cette souffrance qui lui tordait le ventre.

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Complètement déboussolée. Il n’y a pas d’autres mots concernant mon état actuel. Je venais de commettre un acte qui était à la fois une erreur et une vraie révélation. Je n’avais pas le droit de faire ça…ni à Gabin, ni à Bonaventure. Oh mon dieu, Bonaventure : cet homme adorable, compréhensif, un ami hors du commun. J’étais en train de tout foutre en l’air, par pure égoïsme. Tout ça parce que je m’étais sentie troublée par ses paroles, par son affection ! Tout ça parce que j’osais me plaindre d’un manque d’affection, de reconnaissance, et que j’avais été affaiblie par les paroles réconforte d’un ami. D’un AMI ! Pas n’importe quelle personne ! Qui étais-je pour oser voler un baiser qui ne m’était pas destiné. Je n’étais ni sa petite-amie, ni sa prétendante ou sa promise…

Je tentais de respirer sans me sentir étouffée par ma culpabilité, et m’était excusée honteusement alors que Bonaventure, étant égal à lui-même, venait à nouveau me rassurer. Ses mains sur mes épaules, il usait de mots réconfortant, et plus il ouvrait la bouche, plus je sentais les larmes me venir. Il ne se rendait sans doute pas compte de ce qu’il était en train de me faire endurer émotionnellement. Les choses aurait été tellement plus simple si mon petit-ami avait été comme Bonaventure…ou si Bonaventure avait été mon petit-ami ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Tout est trop confus dans ma tête pour que je puisse comprendre et trouver des réponses à quoique ce soit. Je retirais mes mains de mon visage, mes larmes sortirent enfin et je sanglotais en continuant de m’excuser, bien que Bona me promettais que ceci resterait entre nous et que rien ne changerait : « Non je…pardon ! Qu’est-ce que j’ai fait ?!...excuse-moi, j’aurais dû te voler ce baiser je… » Je n’arrivais plus à aligner deux mots l’un à la suite de l’autre. Bonaventure tenta l’humour en me demandant s’il embrassait si mal que ça pour que je me mette dans cet état, et je riais nerveusement entre deux sanglots avant de reculer pour qu’il soit à bonne distance de moi et surtout, qu’il ne pose plus les mains sur moi. Son réconfort me rendait complètement confuse ; je ne voulais pas faire de bêtise supplémentaire et qu’il en soit à nouveau la victime. « T’es parfait Bona’ » avouais-je  d’une voix solennel à demi-murmurer, esquissant un timide sourire, avant de renifler légèrement et tout en essuyant les larmes qui continuait de couler. « C’est moi qui suis…pardon vraiment, mais…faut que je… » Je regardais alors paniquer autour de moi, me tournant complètement pour apercevoir mon sac et je me baissais pour récupérer celui-ci tout en terminant ma phrase « faut que je parte, je suis désolée… » Je me redressais, replaçais quelques mèches de cheveux, les mains tremblantes et je posais l’une d’elle sur la joue de Bonaventure pour le rassurer « Tu n’y es pour rien…Toi tu es…juste adorable et merci…merci vraiment, pour ton réconfort, tes mots et….ta compréhension » concluais-je ma voix se brisant par de nouveaux sanglots qui me montaient à la gorge. Je déposais un bisous sur la joue du Métisse, humidifiant maladroitement la zone de mes larmes au passage, et je lançais mon sac sur mon épaule avant de partir, après un dernier sourire, malheureusement peu convainquant.

 
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