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Laisse moi t'aider. PV.

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Robin & Bonaventure

 
✻✻✻ « Alors c’est un accident » rétorqua Bonaventure qui ne voulait plus vraiment repartir dans une diatribe sur la culpabilité. Il sentait bien que c’était peine perdue avec Robin. Non, la seule chose qu’il pouvait faire, c’était rester à ses côtés même si elle ne souhaitait pas sa présence. Il allait lui coller aux basques pour qu’elle n’oublie jamais qu’elle n’était plus seule. « Je crois que j’essaie de te consoler mais je n’ai jamais été le meilleur à cet exercice » lui dit-il un peu plus tard, une grimace d’impuissance tordant son sourire. Il n’avait jamais de problème à reconnaitre ses faiblesses –du moins, la plupart du temps. Après tout, que savait-il réellement de la vie ? Il avait toujours été choyé par ses parents adoptifs. On pouvait limite dire qu’il était né avec une culière en argent dans la bouche. Et pourtant, il avait connu son lot de souffrance notamment à cause de sa couleur de peau et sa religion. Bonaventure, malgré cela, continuait à vouloir aider son prochain mais dans le cas de Robin, cela frôlait l’obsession.

Il fut néanmoins surpris qu’elle s’accroche à sa veste et peut-être s’enflamma-t-il en lui déclarant sa « flamme amicale » car elle suspendit son geste. Avait-il tout gâché ?! Sûrement. Il avait toujours eu un mal de chien à refréner ses émotions qu’elles soient bonnes ou mauvaises. La plupart du temps, il passait pour un gars simple, qui ne s’énervait jamais seulement, il ne valait mieux pas être dans sa tête. Il y subsistait un véritable chaos émotionnel dont il avait tant de mal en défaire les nœuds. « J’ai tout mon temps ! Tu es ma cause perdue préférée »la taquina-t-il légèrement en haussant les épaules. « Et je vais être magnanime ce soir en disant que je fais semblant de te croire que tu vas bien » ajouta-t-il en lui souriant à nouveau comme si de rien n’était. Elle mentait, ils le savaient tous les deux mais il était suffisamment allé loin ce soir pour rester en retrait. Robin devait avoir besoin de souffler. « C’est joli ici… Pas autant qu’une mosquée mais c’est sympa ! Ils ont tout de même un sacré sens du style pour représenter leur prophète en pagne » osa-t-il dire en se rasseyant à ses côtés. « Tu sais pour te punir de m’avoir menti, je pourrais exiger un gros câlin ! »

 
✻✻✻
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Un accident... C'est ce que tout le monde lui disait... Non, ce n'était pas un putain d'accident ! Pourquoi est-ce qu'ils étaient tous incapable de voir la vérité? De voir que c'est elle qui l'avait mit sur la route de ce camion ? Certes, ce n'était pas volontaire, mais dans le milieu judiciaire, on appelle ça un homicide involontaire... Alors non, non, ce n'est pas un accident et ça n'en sera jamais un... C'est ma faute et il serait réellement temps que les gens arrêtent de me dire que c'est juste un putain d'accident ! Je reste d'ailleurs silencieuse à cause de cette réplique, mes dents venant nerveusement malmener ma lèvre inférieure. Je dois me calmer, pour ne pas imploser encore et finir en larme. J'en ai marre de pleurer. J'en ai marre de tout le temps répéter la même chose !

Un léger soupire franchit alors mes lèvres quand il me répond, qu'il me dit qu'il essaie effectivement de me consoler. Je soupire par débit, par ennui, parce que tout le monde essaie de faire cela sans chercher à me comprendre. Ils sont trop arrêter sur leurs idées, sur leurs visions du mondes pour réaliser que la mienne ne correspond plus à la leur, si jamais un jour elle a pu y correspondre avant. Je fini cependant par lever le regard vers lui et esquisser ce mouvement complètement fou vers lui. Pourquoi avais-je fait ça ? Il ne se sentait plus du coup et me parlait comme si tout allait bien, me balançant qu'il m'aime. Alors, je le lâche, comme j'ai lâché Nate par le passé, parce que je dois repousser les personnes trop bien qui s’intéresse et s'attache à moi de la sorte. Je dois tirer un trait sur les personnes que j'appréciais avant. Lui y comprit, même s'il ne semble pas décider de me laisser faire. Alors, je lui mens, sans vergogne pour tenter d'être un peu tranquille. Et dans un sens, il semble comprendre ma demande, un léger sourire prend donc place sur mes lèvres en guise de merci alors qu'il commence à me parler maintenant de la décoration.

"C'est en effet un style assez particulier... Mais heureusement pour nous, il porte un pagne ! Les romains nous ont sauvé d'un possible prophète exhibitionniste." Je lui laisse entendre un léger rire après lui avant répondu ça, mais quand il prend place à côté de moi et me lâche ça... Je me raidis un peu, tournant la tête vers lui, les sourcils froncés l'air de dire, non, tu n'oserais pas ! Déjà, parce que je n'avais pas envie de câlins, mais aussi parce que je devais puer l'alcool, mais également parce qu'un câlin signifierait que je le laisse s'approcher de moi à nouveau, ce que je ne veux pas, parce que je sais très bien où cela le conduira... Alors, j'espère réellement qu'il ne va pas avoir la folie de faire cela, mais en même temps, je me doute assez bien, qu'il est assez fou pour cela... Malheureusement pour moi.

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Robin & Bonaventure

 
✻✻✻ Il avait été trop loin. Bonaventure sentait poindre en lui, le sentiment de la culpabilité. Il n’avait pas à lui donner des leçons, à lui dicter comment elle devait vivre mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Cela l’angoissait qu’elle ne tienne pas à la vie. Cela l’angoissait car Robin était l’image même du chaos qui régnait dans sa tête depuis deux ans. Cette même envie de tout abandonner, d’oublier qu’il faisait encore des cauchemars, d’oublier qu’il était seul à en crever malgré tous les amis et sa famille. Dans le fond, il était le plus grand hypocrite de la Terre en ne lui accordant pas ce que lui-même désirait le plus. Sans Thomas, il ne serait pas à ses côtés aujourd’hui. Son ami ou plutôt son ange gardien l’avait empêché de franchir le point de non-retour. Robin s’y approchait, il le sentait et cela le terrifiait. Il ne voulait pas la perdre, pas elle. Bonaventure tenait tellement à cette femme si seulement elle acceptait ses sentiments somme tous fraternels.

« Tu as raison ! Remarque, peut-être qu’avec une version exhibitionniste, ils attireraient du monde dans leur église » pouffa le namibien. C’était un sacrilège mais qu’importe, cela faisait du bien de rire de quelque chose. Désirant continuer sur ce ton léger, il la menaça d’un câlin en représailles à ses mensonges et la réaction se fit aussitôt voir, provoquant un véritable éclat de rire. « Je pourrais me vexer en voyant la tête que tu fais. Je suis certain que quelque part, une femme se pâme de désir à l’idée de fondre dans mes bras. Toi, j’ai surtout l’impression que tu m’en collerais une si j’osais » s’exclama le quincy, hilare et un peu amer. Son amertume n’était pas dirigée contre Robin, loin de là. Il était toujours cynique quand il parlait du désir qu’il pourrait inspirer aux femmes. Après Lucy, il avait tenté une seule fois de coucher avec une femme mais cette dernière avait été tellement dégoûtée en voyant son moignon qu’il avait perdu tout désir. Une piètre tentative qui l’avait glacé. Bonaventure ne se laissa guère distraire par cette triste pensée, se penchant vers son amie pour déposer un baiser sur sa joue. « Je crois que j’adore trop t’embêter pour ton propre bien et le mien » la taquina-t-il avec un sourire malicieux. « Mais je vais être honnête avec toi... Tu sens pas la rose »


 
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Je ne peux réprimer ce rire de franchir mes lèvres alors qu'il me répond, qu'il est d'accord avec moi à propos de Jesus... Je critiquais les catholiques, alors que ma propre religion n'en était pas si éloigner que cela... Enfin, notre différence se base surtout sur ce gars en pagne que l'on est entrain d'analysé... Alors, j'avoue que cela me fait rire... Et dans un sens je rigole de bon coeur, parce que ça faisait un moment que je n'avais plus rigoler comme cela en étant plus ou moins clean... Un rire vrai, pas un rire forcé... Un rire qu'il pourrait apprécié, même s'il ne dure pas réellement... Il s'estompe alors qu'il reprend la parole, pour me faire cette menace et que je lui lance ce regard réprobateur. Je ne veux pas qu'il me fasse son stupide câlin. Je ne suis pas une peluche ou je ne sais quel autre doudou que l'on câline parce que l'on a entendu un mensonge. Et j'écoute encore sa voix, les conneries qu'il dit,bien que ce n'est pas faux non plus... Mais lui, il pense que c'est pas le cas, il est ironique. Je l'entends bien, mais je ne dis rien, me contentant d'hausser les épaules. Qui suis-je pour lui dire que c'est faux ? Je ne suis pas cette fille... Parce que le seul gars que je veux prendre dans mes bras est maintenant marqué à vie par ma faute... Une balafre sur le bras... Il ne pourra sûrement plus jamais m'oublier alors que c'était tout ce que je demandais... Je baisse la tête en repensant à cela, à l'état dans lequel je l'ai laissé à l'hôpital... Je me crispe un peu.. Son visage meurtrit par les bleus, son bras dans le plâtre et l'autre bandé à cause de sa stupide tentative de suicide... Je serre les dents et fixe mes genoux encore. Je suis entrain de vaciller encore... Je serre le poing, pour ne pas pleurer... Et c'est à ce moment-là que le Quincy se bouge pour me faire un bisous sur la joue... Je ne l'ai pas vu venir, je ne m'attendais pas à cette intrusion soudaine... Je me recule ensuite, me laissant un peu glisser sur le banc pour mettre un écart plus grand entre lui et moi tandis qu'il me complètement sur mon odeur. J'hausse les épaules. "J't'ai pas demandé de me renifler non plus." Lançais-je assez sèchement, parce qu'encore une fois, je me referme sur moi-même, parce que je lutte contre mes démons pour ne pas encore pleurer.  Je relève la tête vers lui, les yeux brillants légèrement à cause des larmes qui y sont monté et je le fixe. "Si tu as finis de me faire la leçon et de me critiquer, tu peux partir non ? Plus rien ne te retient ici." Et oui, je fais complètement fis de tout ce qu'il m'a dit, du fait qu'il me voit comme sa petite soeur, qu'il m'aime, me lâchera pas, jamais. Parce que je ne veux pas que l'on s'agrippe à moi comme ça... "Tu ferais donc mieux de partir." C'est un conseil que je donne à beaucoup de personnes... Parce que je suis nocive, parce que je détruits tout le monde petit à petit... La preuve en est avec Nate, ou même simplement Andrew que j'ai pousser sur le chemin de la fumette... Qu'alors qu'il me considérait comme sa petite soeur de coeur comme Bonaventure, j'ai réussi à le pousser à coucher avec moi... Parce que je veux détruire la vision que les gens ont de moi... Que je ne veux plus être comparée à celle que j'étais avant... Alors, je le fixe, attendant sa réponse, son départ qui le protégera de moi, car je ne veux pas lui faire de mal.
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Robin & Bonaventure

 
✻✻✻ Elle s’était vivement reculée comme s’il venait de la brûler avec sa bise. Cela aurait pu être vexant mais il s’agissait de Robin. Bonaventure était habitué à ce qu’elle refuse toute marque de tendresse -du moins de sa part. Néanmoins, il ne put retenir un pincement au cœur qu’il étouffa aussitôt sous une fausse joie, sous une fausse nonchalance. « Tu es susceptible ce soir » nota-t-il en croisant les bras sur son torse, ne lui accordant pas un regard de plus. Il y a quelques minutes, elle avait éclaté d’un rire qui lui avait réchauffé l’âme plus assurément que tout autre chose. Et à présent ? Elle lui faisait l’effet d’être une bête retranchée comme s’il allait l’attaquer à tout moment. Ses yeux brillants semblaient lui hurler qu’elle allait finir par craquer et Bonaventure savait qu’elle ne le voudrait pas. Pas devant lui. Pouvait-il lui jeter la pièce ? Non. Lui-même ne craquait jamais devant autrui, ne supportant pas d’étaler ses faiblesses. Il avait sa fierté. Depuis sa crise de rage à ses douze ans, il s’était juré de ne jamais plus laisser quelqu’un l’atteindre au point de le faire pleurer. Il s’était cuirassé derrière son sourire chaleureux, sa bonhomie légendaire. Aux yeux de tous, il passait pour un jeune homme franc, poli, gentil. Trop gentil par moment. Très peu de personne connaissaient l’envers du décor. Thomas était sûrement le seul avec Alessia.

« Je ferais mieux de partir ou est-ce que tu veux que je m’en aille ? Là est toute la différence. Tu veux me protéger de quelque chose. De toi sûrement. Soit » lui répondit-il en se redressant sur ses jambes. Façon de parler. Bonaventure fit quelques pas, un peu raide au départ. « Je ne serais pas loin, j’attendrais sur les marches de l’église si jamais tu as besoin de moi. Je te l’ai dit Robin, je ne suis pas du genre à tourner le dos à un ami et au risque de te choquer, tu ne me fais pas peur ni toi, ni ta soi-disant manie à faire souffrir les autres » ajouta-t-il en haussant les épaules, un air aussi calme que déterminé, affiché sur son visage. Puis, le quincy tourna les talents et se dirigea vers la sortie, acceptant de lui laisser de l’intimité. Cela ne l’empêchait pas de s’inquiéter pour elle mais le métisse savait qu’il n’arriverait à rien ce soir. C’était tellement frustrant qu’il se demanda s’il ne faisait pas plus de mal à cette femme en étant près d’elle. Il était prêt à renoncer à elle si cela la rendait heureuse et non parce qu’elle se croyait maudite ou toxique.

 
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Je le traîte comme s'il était un pestiféré... Alors qu'entre nous deux, le plu dangereux, c'est probablement moi... Il risque sa vie en restant avec moi... Je suis comme ces maladies incurables, qui vous tuent à petit feu, je suis un mal lent, que l'on ne voit pas toujours, que l'on sous-estime et qui au final à toujours notre peau.. J'ai eu celle d'Elia, j'ai failli avoir celle de Nate... Deux personnes auxquels je tenais, deux personnes dont je ne peux pas me passer et pourtant que je dois oublier... L'un parce qu'il ne sera plus jamais là par ma faute et l'autre, parce qu'il a failli ne plus être là et que je dois le préservé autant que je peux de moi... Parce que de toute façon, ils y a des personnes maintenant pour le tenir loin de moi. Abby... J'ai encore son coup de poing en travers des dents... J'aurais du la frapper aussi en retour, mais avec ses gardes et le fait que l'on soit à l’hôpital... Je ne pouvais pas juste pas, parce que je voulais faire un job dans ce milieu là... Bref, je m'étais tenu à carreau pour pas avoir d'emmerde... Soit...

Susceptible... Je le regarde alors qu'il me lâche cela. Est-ce que je le suis réellement ? Est-ce que c'est uniquement ce soir ? Je ne le crois pas... Je le suis... De plus en plus, même en dehors de ma mauvaise période... Je suis plus facilement à cran, quand je n'ai pas ma dose... Alors oui... Je suis de plus en plus susceptible et j'hausse les épaules à ce constat. Baissant un peu la tête et laissant mon regard embrumé de larme fixer à nouveau mes jambes. Alors qu'il se lève, après m'avoir encore parlé... "Oui..." Murmurais doucement sans même savoir s'il allait l'entendre et dans un sens, je m'en fichais, car il avait bien compris la situation, il avait bien réalisé que je voulais le protéger de ce que je suis. Parce qu'il faut que je m'éloigne de toutes ces personnes qui ont connu l'ancienne moi, celle que j'étais avant la mort d'Elia... C'est d'ailleurs parce qu'on s'aggrippe à elle, que j'arrive pas à la faire disparaître. Nate souffre à cause d'elle, moi aussi... je dois la tuer, pour de bon, la faire disparaître afin que tous l'oublie pour de bon. Alors oui, c'est pour le protéger, oui, c'est pour le tenir loin de moi... Alors qu'il parte est pour moi la meilleure solution pour qu'il soit sauve.

Sauf que je déchante en entendant ses paroles... Il va m'attendre... Il va encore attendre celle que je ne veux plus être, celle que tout le monde espère encore revoir et alors que le bruit de ses pas marquent bien le fait qu'il s'éloigne de moi, les larmes commencent à coulé le long de mes jours, un sanglot brisant le silence une fois la porte de l'église refermée derrière lui. Je pleure, remontant mes pieds sur l'assise du banc pour avoir mes genoux contre ma poitrine et les serrer dans mes bras, cachant mon visage entre ceux-ci. Je pleure, encore, alors que je ne voulais plus pleurer alors que j'ai déjà assez versé de larmes... Je ne fais plus que ça... Pleurer, quand je ne sniff pas ou quand je ne bois pas... Puis même en buvant je pleure... Suffisait de voir comment ça avait fini avec Damon l'autre soir... Suffisait de voir à quel point j'étais faible maintenant... Je ne suis plus bonne qu'à cela... Pleurer et encore pleurer...

Ainsi, je reste là... Longuement... Pour laisser les larmes arrêter de couler, pour cesser de pleurer... Et quand cela est finalement le cas... Je reste assise... Fixant la croix du Christ présent au dessus de l'autel, les yeux rougis, essayant de ne plus penser... Le calme avant la prochaine tempête... Je fini cependant par me lever, lentement, sans aucune envie, parce qu'au final je n'ai plus envie de rien, rien de vrai, de joyeux... Et je franchis les portes de l'église pour en sortir, ignorant si le Quincy m'a effectivement attendu ou pas... De toute façon, ça ne changera plus rien du tout...
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Robin & Bonaventure

 
✻✻✻ Bonaventure avait laissé son amie tranquille, lui accordant le droit de pleurer en toute intimité. Comment savait-il qu'elle allait craquer? A son regard et il n'avait pas eu le courage de lui refuser ce droit. Lui-même n'appréciant pas cela, il se voyait mal s'imposer à Robin. A la place, il s'était installé sur un banc non loin de l'église, rageant de ne rien pouvoir faire. Comment l'aider? Il n'en avait fichtrement aucune idée. Cela l'angoissait autant que cela l'énervait car dans un sens, il avait l'impression de la laisser livrée à elle-même. Robin le désirait pourtant alors pourquoi diable insistait-il?! Bonaventure rejeta la tête en arrière. Il savait pourquoi il se montrait si intentionné : il avait peur de perdre quelqu'un d'autre.

L'un de ses meilleurs amis était mort lors des attentats et il continuait de ressentir cette sourde culpabilité. Si seulement il n'avait pas été aussi buté, s'il n'avait pas été aussi égoïste ce jour-là, son ami serait toujours présent. Mais non, il était crevé, stressé et il n'avait rien voulu entendre de son ami, l'ignorant superbement au point que Trévor s’en était vexé. La dispute avait éclaté et une bombe avait explosé. Durant plus d'un an, il n'avait eu de cesse de ressasser ce triste événement mais il avait fini par comprendre qu'il n'y était pour rien. Le Destin avait frappé de sa lourde main et il avait été lourdement puni. Quand est-ce que Robin arrêterait de se tourmenter? Sûrement jamais. Le jeune homme savait qu'il n'était sûrement pas le mieux placé pour l'aider mais il tenterait tout de même le coup. Avec une autre approche car confronter la jeune femme n'avait rien donné. Le journaliste en lui se réveilla. Il fallait qu'il trouve un moyen et un prénom s'imposa à son esprit : Nate. Ce fameux Nate. Bonaventure se promit de tout faire pour le retrouver même s'il ne disposait que d'un prénom pour le moment. Un léger sourire flotta sur ses lèvres, un court instant. Les défis ne l'avaient jamais effrayé bien au contraire.

Robin termina par sortir de l'église et il l'observa de loin avant de se montrer. Il ne s'approcha pas, lui jetant simplement un regard avant de tourner les talons. Elle n'avait pas besoin de lui ce soir. Elle ne voulait pas de sa présence, inutile donc de continuer à la torturer. Pour la première fois depuis son sevrage, Bonaventure ressentit le besoin de se perdre dans la drogue. C'était déstabilisant mais prévisible. Il ne craquerait pas mais la lassitude qui s'abattit soudainement sur ses épaules lui coupa le souffle. Cette nuit, il était hors de question qu'il reste seul. Sur cette pensée, le métisse s'éloigna dans la nuit bien décidé à oublier cet échec.

TOPIC CLOS.

 
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