Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNaimès #3. • « M’en veux pas de te faire du mal, je m’en fais déjà à moi-même » ♡
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Naimès #3. • « M’en veux pas de te faire du mal, je m’en fais déjà à moi-même » ♡

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encore une tonne de papiers à gérer et je ne m’en sortais plus. J’avais eu plein de justificatifs et autres certificats à ramener pour la rentrée et je ne m’en sortais toujours pas. J’essayais de régulariser la situation et heureusement, je commençais enfin à voir le bout du tunnel. J’avais presque trop saoulé ma mère pour qu’elle m’aide à regarder dans mon dossier d’inscription tellement je ne comprenais absolument rien à toute cette paperasse. Peu habituée au langage soutenu, je ne comprenais pas un traitre mot de tous ces papiers et je me perdais dedans tellement la langue américaine me semblait lointaine. J’avais donc demandé à ma mère qui parlait couramment de m’aider à remplir tout cela. J’y avais passé un bon mois avant de récupérer tous les papiers nécessaires. Après avoir passé une journée difficile, je m’étais dirigée vers la douche à l’étage, profitant de l’eau si chaude sur ma peau si douce. Après quelques longues minutes passées sous l’eau, je sortais de la douche et m’essuyais précautionneusement avant d’enfiler un jogging et un débardeur noir pour me mettre à l’aise. Je retournais dans ma chambre, enfin dans la chambre d’amis que ma mère voulait bien me laisser quand je dormais là puis, je commençais à flâner sur les réseaux sociaux puis sur mon portable. Je soupirais doucement en me laissant tomber sur le lit. Cela faisait plusieurs semaines que je n’avais pas eu de nouvelles d’hadès et je commençais à ne plus supporter ce manque terrible que je ressentais depuis le jour où je l’avais quitté, au Summer Camp. J’avais oublié de lui demander son numéro si bien que je me retrouvais sans moyen de le contacter. Je ne l’avais pas non plus croisé à l’université si bien que je commençais à me faire du souci. Il faudrait que j’aille le voir demain, oui, c’était plus possible ce manque… le temps de fermer mon portable et j’entendais la sonnette de la porte retentir dans toute la maison. Sachant que ma mère était actuellement occupée dans le salon avec son mec à boire un verre de vin après sa dure journée, je lançais un « j’y vais Ima ! » tout en dévalant l’escalier le plus vite possible. Ce n’était qu’en ouvrant la porte que je murmurais un « hadès… » si doux qu’il était presque inaudible. J’ouvrais de grands yeux presque excités, un sourire soulagé s’affichant sur mon visage.
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Se faire du mal. ☼ Naima
Des semaines. Sans nouvelles. Sans même l’avoir aperçu. Mine de rien, je m’inquiète. Notre situation est assez complexe, oui, mais ne pas avoir de nouvelles de Naïma de cette façon alors que nous sommes tous les deux présents sur le même campus, je ne trouve pas cela normal. Et si … Si le scénario recommençait ? Si toutes mes peurs allaient s’exaucer de nouveau ? Je ne peux pas le permettre. J’ai envie de croire Naïma. J’ai envie de voir s’il est possible de recommencer quelque chose. Alors, il est hors de question que je laisse qui que ce soit s’interposer, que je laisse quoi que ce soit venir rompre mes espérances. Il temps que je prenne la situation en main et que je la fasse rester ici, plutôt qu’elle retourne je ne sais pas où et qu’elle ne donne aucune nouvelle. Une nouvelle fois. Je ne le permettrais pas ! C’est donc dans cette idée, bien décidé, que je pris le chemin de la maison de la mère de Naïma. Suivant le chemin de mes souvenirs. Je ne sais pas ce que je vais y trouver. Je ne sais même si la femme que je veux voir s’y trouve. Habite-t-elle toujours ici ? Ou est-elle partit vivre ailleurs ? Je n’ai pas son numéro de téléphone. Aucun moyen de la contacter. Je suis mon cœur. Contre toutes les menaces que ma raison expose. Malgré tous les conseils de mon frère de cœur. Malgré tous les points négatifs qui peuvent ressurgir, je suis mon sentiment, mon envie de la voir.

La porte s’ouvre et le visage de Naïma apparu. Je soupire alors, rassuré de la voir. Je pourrais repartir maintenant, comme si de rien n’était, ma mission étant assurée, mon inquiétude disparue, je pourrais. Mais je n’en fis rien. Oh que non ! Maintenant que je suis ici, autant en profiter n’est-ce pas ? J’entends son murmure et lui réponds à l’aide d’un large sourire, heureux de la voir. « Naïma … » Dis-je comme réponse à mon prénom. Je jette un coup d’œil par-dessus son épaule pour voir si sa mère est dans les parages, si elle compte nous interrompre, ou si elle compte tout simplement me faire partir à coup de balais bien visés. Mais je ne vis personne, aucune menace de me faire envoyer paitre, aucune envie de prendre mes jambes à mon cou, je reporte mon attention sur la jeune femme à laquelle j’ai pensé depuis de longues semaines. « Je m’inquiétais, je ne te voyais pas à l’université et je n’avais aucune nouvelle, je voulais voir si tu allais bien. » C’est tout. Comme si c’était si simple. Je me pince les lèvres et ajoute doucement. « On devrait parler. » Maintenant que je suis là, autant en profiter. Autant que je donne mon ressenti. Que je lui dise ce que je pense. Ce que je voudrais. Que je sache ce que nous sommes pour chacun. Ce que nous allons faire. Comment notre futur va se dessiner. Est-ce que je me fais des films ? J’ai besoin de réponse et le meilleur moyen pour cela est d’avoir une discussion, une vraie.

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En réponse à son prénom que je venais de murmurer timidement, il disait le mien en laissant un sourire parfait étirer son doux visage. Il me faisait du bien. Le voir, ici, devant ma porte était quelque chose de fou. J’avais l’impression que penser à lui le faisait apparaître devant mes yeux ébahis si bien que je lui souriais d’un air plus que chaleureux. Je le vis regarder par-dessus mon épaule pour voir si nous étions seuls et je ne pus m’empêcher de pouffer légèrement de rire. Dans mes souvenirs, ma mère avait été intraitable avec lui, d’une cruauté sans nom même alors qu’il était juste mon petit-ami. Du moins, à l’époque… aujourd’hui, je ne savais pas comment elle le prendrait de voir qu’il était toujours ici, près de moi alors que nous n’étions plus ensemble. C’était une situation compliquée et je me rendais compte que je manquais à mon devoir d’hôte en le laissant sur le pas de la porte. Cela ne semblait pourtant pas le déranger puisqu’il continuait de me parler, me disant qu’il s’inquiétait comme il ne me voyait pas à la fac. Il continuait en me disant que comme il n’avait aucune nouvelle de moi, il voulait savoir si j’allais bien. Je souriais doucement, me rendant compte que j’avais peut-être abusé, que j’aurais du lui dire que j’étais toujours là et que je ne risquais pas de partir comme cela, du jour au lendemain. Je savais qu’il s’était inquiété parce qu’il pensait que j’étais repartie, qu’il avait eu peur de ne plus me revoir et cela me touchait bizarrement plus que je ne voulais bien l’admettre. Doucement, je venais attraper sa main, plongeant mon regard doux dans le sien avant de lui avouer « j’ai eu des tonnes de papiers à faire pour l’université, j’y arrivais pas. Je comprenais pas alors j’ai du venir chez ma mère pour qu’elle les remplisse. J’ai pas eu une seule seconde à moi depuis la rentrée. Je voulais venir te voir à la sortie de tes cours mais je t’ai loupé à chaque fois.. » tandis que je le regardais se pincer les lèvres nerveusement. Je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas et lorsqu’il m’annonçait que l’on devait parler, mon cœur s’arrêta de battre dans la seconde tandis que mes yeux se figèrent de stupeur. J’avais peur, d’un coup. Les discussions aussi sérieuses que cela ne me plaisaient jamais. J’ajoute alors un « pas ici » rapidement avant de laisser mes yeux rouler comme si je ne savais pas ce qui m’attendait. J’avais peur, un peu. Non dire un peu serait mentir. J’avais très peur de cette discussion. Je lui fis mine de rentrer, disant à ma mère que c’était une erreur avant de lui faire signe de monter à l’étage. Je ne voulais pas qu’elle soit le témoin de quoi que ce soit entre lui et moi. elle nous avait déjà assez rendu la vie difficile avant, pas besoin de s’encombrer d’elle maintenant. Je le laissais marcher devant moi, après tout il connaissait le chemin déjà par cœur et comme ça, je vérifiais que ma mère ne bougeait pas de son canapé. Une fois devant la porte de ma chambre, je lui intimais d’entrer, refermant la porte derrière nous avant d’aller m’asseoir lentement sur le bord du lit, le regardant droit dans les yeux d’un air contrarié, ajoutant « tu veux parler de quoi ? » avant de baisser le regard vers le sol, triturant à présent mes doigts avec application. C’était dit sans animosité aucune. J’étais juste perturbée à l’idée qu’il veuille une conversation sérieuse avec moi. Cette attente était intenable et j’avais peur d’entendre ces mots que je redoutais depuis le SC…
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Se faire du mal. ☼ Naima
Je me détends. En tout cas, j’essaye. Personne ne semble surgir de l’intérieur de la maison, de nous prendre pas surprise, de m’insulter de tous les noms, de me faire partir à coup de balais dans la tête. Bref. Je reste sur le pas de la porte, serein une minute.  Ce qui, en toute honnêteté ne m’est pas arrivé depuis très longtemps devant cette maison, j’ai l’habitude d’être sous la menace de quelque chose et de créer plus de mal que de bien. C’est pour cette raison que j’ai cette légère boule au creux de l’estomac qui me laisse le doute, l’incertitude de ma présence ici. Je suis venu, j’ai ma réponse. Naïma va bien. Je ferais mieux de repartir. Comme ça, ni vu, ni connu. Et sa mère ne risque pas de venir faire de ma vie un nouvel enfer ou de vouloir se venger sur sa fille pour un de mes actes. Tout est possible avec elle, malheureusement. Pourtant. Je n’arrive pas à bouger. Je n’arrive pas à m’en aller, à faire demi-tour et m’éloigner d’elle. Alors quand elle me prend la main, quand elle resserre ses doigts entre les miens, je ne l’empêche pas, au contraire. Rendant cette légère étreinte en ayant ce sourire stupide sur mes lèvres. Ce sourire ravi qui ne sait pas pourquoi il est présent, par bonheur. Par simple chance d’avoir sa main dans la mienne. Naïma s’explique, me donne ses arguments, mais rien n’a vraiment d’importance. En réalité, le simple fait de la voir aller bien me suffit. C’est tout ce dont j’avais besoin de savoir. Qu’elle ne soit pas repartie. Qu’elle ne soit pas un simple rêve d’été. Que ma rentrée ne se retrouve pas être un cauchemar. La voir simplement ainsi, c’est tout ce qu’il me fallait aujourd’hui. « D’accord. » Chuchotais-je comme pour lui donner raison. Sans la lâcher. Sans laisser ses doigts s’éloigner des miens. C’est quand je reviens sur terre, enfin, quand je me pince les lèvres de gêne, quand je lui annonce que nous devons avoir cette conversation. La conversation. « On devrait parler. » Que je reprends mes esprits. Avec une légère difficulté. Avec ce petit sentiment de gâcher un moment.

J’aperçois la peur dans le regard de Naïma et je m’en veux d’avoir interrompu notre moment. Mais je me devais de le faire. Je me dois de dire ce que j’ai sur le cœur. Quand elle m’annonce que nous ne devons pas discuter ici, sur le pas de la porte, je reste interloqué. Où alors ? On s’en va ? Elle me fait signe de rentrer dans la bâtisse et j’ai l’impression de devoir jouer à James Bond quand Naïma annonce à sa mère que c’est une erreur. Quoi ? Mais on fait comment maintenant pour aller jusqu’à sa chambre ? Je lui lance un regard interrogatif, mais je comprends bien vite que je n’ai pas le choix. J’ouvre alors la marche, connaissant le chemin par cœur pour arriver devant la porte de la chambre, y pénétrant, comme auparavant. Comme si mes habitudes revenaient au galop. Comme si rien n’avait changé. Une fois dans la chambre, elle referme la porte derrière nous et je me sens comme pris au piège. Je n’avais dit que trois mots pour annoncer cette discussion. Son regard dans les miens. Sa question. J’inspire profondément. Me demandant par quoi commencer. Quoi dire. Comment le dire. L’art et la manière, toujours cette interrogation. Ce même problème. « De nous. » Je laisse tomber ces mots comme une pierre. Comme un coup de massue pour laisser la situation se mettre en place. Pour qu’elle devine où je veuille en venir. Pour me faciliter la tâche. Ou l’espérer en tout cas. Elle est assise sur le bord du lit. Je soupire. Ne voulant pas l’effrayer. Je m’assois alors à côté d’elle, posant ma main sur la sienne. Profitant de ce contact pour être proche d’elle et la regarder, yeux dans les yeux. « J’ai envie de savoir où on en est. » Je marque un temps de pause. Ne sachant pas comment en parle. « Je veux dire, toi et moi, maintenant, on est quoi l’un pour l’autre ? » C’est ça la question. C’est ça que j’ai envie de savoir. J’essaye de sourire pour la rassurer. Mais c’est peine perdue car je me pose trente-six mille questions.

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Je ne savais pas quoi faire alors qu’il me disait que l’on devait parler, lui et moi. intimidée, je lui proposais de monter dans ma chambre afin que nous soyons plus tranquille pour parler tous les deux. Je ne pouvais pas cacher que j’avais peur de ce que j’allais entendre. J’avais peur aussi d’avoir fait une bêtise qui l’éloignerait de moi sans pouvoir rien dire. J’étais fébrile, je ne savais pas quoi faire ni dire si bien qu’après avoir fermé la porte de ma chambre, je lui intimais « je préfère qu’on soit ici que devant la porte. Ici, on sera tranquilles » sur le ton d’un murmure. Cela sous-entendait bien sûr qu’ici, ma mère ne pourrait rien surprendre de notre conversation. J’avais peur de ce qu’elle pourrait faire si elle découvrait qu’il était ici, dans ma chambre. J’avais peur aussi qu’elle découvre notre petit secret mais malgré tout, j’avais eu envie de le faire entrer pour que l’on puisse se mettre au calme. je ne savais pas encore de quoi il voulait me parler mais … cela ne tarderait pas semble t’il. M’asseyant sur le bord du lit en triturant machinalement mes doigts, je lui demandais doucement de quoi il voulait parler. Debout au milieu de la chambre, je l’entends me dire qu’il veut parler de « nous » et mon cœur commence à frapper violemment ma poitrine. J’essayais tant bien que mal de ne rien montrer mais le stress de la situation me rendait carrément folle. Je continuais de jouer avec mes doigts, sans oser rien dire lorsque je le sens s’asseoir à côté de moi, avec délicatesse. Je n’osais pas encore le regarder, voyant sa main venir se poser sur la mienne en douceur. Que voulait-il ? je ne comprenais pas… qu’y avait il à dire de nous à part que nous n’étions plus ensemble malgré nos sentiments respectifs ? j’avais peur de ce que j’allais entendre à nouveau et lorsque je relevais la tête, je voyais qu’il plongeait son regard ténébreux et si sexy dans le mien. Je déglutis difficilement tandis qu’il m’annonçait qu’il voulait savoir où on en était. Le souffle court, je ne peux détacher mon regard de lui alors que mon cœur tambourinait toujours à un rythme fou dans ma cage thoracique. Je devais dire ce que je ressentais ? ce que je pensais vraiment ? c’était ça qu’il voulait ? mais si je prenais le risque de lui dire que je ressentais encore ces sentiments si doux pour lui, n’allait-il pas se moquer de moi ? la peur au ventre, les yeux légèrement brillants, je lui avouais d’un ton doux « honnêtement, je ne sais pas où on en est toi et moi » tandis que je me mordais doucement la lèvre. Je l’entendis reprendre alors, me demandant ce que nous étions l’un pour l’autre maintenant. Je ne savais pas ce qu’il ressentait. Je ne savais pas ce qu’il voulait de moi mais … je connaissais mon cœur mieux que quiconque et même si je ne savais pas comment allait se finir cette discussion, je savais que je pouvais lui parler honnêtement. J’avais envie de lui faire confiance, vraiment. Prenant mon courage à deux mains, je me penchais légèrement vers lui, me relevant de quelques centimètres pour venir déposer mes lèvres sur les siennes dans un geste des plus tendres. Fermant lentement mes yeux, ce geste me rappela tout ce que l’on avait vécu ensemble il y a de cela quelques années, tous ces baisers échangés, tous ces sentiments ressentis… je perdais une nouvelle fois la raison et c’était de ma faute. Mes lèvres quittant les siennes à présent, je le regardais toujours, les yeux embués tandis que je me mordais nerveusement la lèvre, lui avouant « mais ... je suis toujours amoureuse de toi, Monsieur Lazaridis… » dans un murmure tandis que j'esquissais un sourire fébrile. J’avais pris des risques, oui. Je lui avais avoué ce que je ressentais pour lui, comment je me sentais vis-à-vis de lui. certes, cela ne répondait pas à sa question mais … je venais d’essayer de lui faire comprendre que je lui appartenais corps et âme depuis des années déjà …
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Se faire du mal. ☼ Naima
Elle ne sait pas. Comment pourrais-je le savoir alors ? Je ne comprends rien. Je ne sais pas si mes sentiments sont réels, s’ils sont là, encore présents, ou s’il s’agit juste d’une euphorie de retrouvailles que j’espère depuis si longtemps. J’ai tenté de refaire ma vie, tant et si bien que ne pas savoir me rend au plus mal. L’ignorance est probablement la pire des choses dans cette situation. J’aurais aimais qu’elle me donne une explication, des mots pour donner du sens à tout ça, me faire comprendre ce  qu’il se passe. Mais rien n’y fait. Pas même elle, Naïma, la cause de tout peut éclairer le trou noir dans lequel je me trouve, elle se trouve et où nous nous trouvons. Je soupire doucement. Déçu de ce manque d’explications. De ce manque de clarté entre nous. Déçu de ne pas avoir eu ce que je voulais. Elle est là. Je suis là. Et pourtant, nous ne savons rien. Le visage fermé, je détourne le regard, pas par faute de courage pour assumer quoi que ce soit, mais par faute de connaissance. Par faut de voir un chemin se dessiner. J’aurai aimé plus. Comprendre, tout simplement. Je suis prêt à m’en aller, à la laisser tranquille s’il le faut. Mais malgré tout je reste. Attendant peut-être une illumination soudaine qui pourrait m’aider. Naïma se relève et sans que je puisse comprendre, ses lèvres rencontrent les miennes. Je ne la repousse pas. Au contraire. Appréciant le moment. Me rappelant des souvenirs que je pensais disparus. Ou n’ayant jamais existé au vu de leur ancienneté.

Quand elle met fin à ce baiser, je la regarde. Observe son visage. Comme si je la voyais pour la première fois. Sentant un papillon renaître au creux de mon estomac. J’ai l’impression de redevenir ce gamin qui est heureux au moindre baiser. Tellement ironique. Ses mots me touchent et je ne peux pas rester insensible. Elle est encore amoureuse. Je m’en doutais. Malgré son absence. Malgré tout ce temps passé loin d’elle, ce manque de nouvelles, je m’en suis toujours douté. Ou je l’espérais. Un mélange des deux, qui sait. Pas moi. Je ne sais même plus où j’en suis. Mon regard dans le sien. « Je croie que moi aussi Madame Bekri … » Je laisse ma phrase en suspens. Ne pouvant avouer, ne pouvant prononcer ce mot. Amoureux. Cela ne me ressemble pas d’avouer de tels sentiments. Pourtant, mon cœur qui bat la chamade envoi des pensées contradictoires à mon cerveau. Me faisant douter de moi-même. Parce que oui, j’ai encore tous ces sentiments entremêlés en moi. Mon regard se détourne, balaye son visage pour terminer sur ses lèvres. Ne pouvant pas donner de mots à tout ça, je l’embrasse. Doucement. Posant une main sur sa joue, sans quitter mes lèvres des siennes, en savourant le goût. Comme si je goutais à ce gâteau que je recherche depuis si longtemps. Comme des retrouvailles qui se sont fait attendre. Quand je quitte ses lèvres, ce n’est pas au revoir, ce n’est pas un adieu, je reste là, à la regarder, à sentir mon cœur tambouriner dans ma poitrine. « J’ai ma réponse. » Dis-je doucement comme une révélation.


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Je ne savais pas ce qui m'était passé par la tête. Pour tout dire, je n'avais même pas réfléchi. Je m'étais simplement relevée pour venir déposer mes lèvres sur les siennes avec une douceur dont moi seule avait le secret. Je voulais lui montrer ce que je ressentais. Lui montrer que mon cœur n'avait pas changé durant ces deux années passées loin de lui. Mon cœur continuait de battre violemment dans ma poitrine tandis que je quittais ses lèvres presque à contrecœur. J'aurais voulu tellement plus. J'aurais voulu pouvoir sentir ses bras autour de moi, mes lèvres soudées aux siennes, son parfum enivrant dans mes narines. Si je n'avais pas été si timide, j'aurais presque pu prendre ce que je voulais de moi-même. Malgré tout, lui donner ce baiser avait été mon choix. Tout comme lui avouer que j'étais toujours très amoureuse de lui. et ça, pour moi, c’était déjà un grand pas. Hadès me connaissait bien, il savait que je n’étais pas du genre à faire ces gestes à la légère et j’espérais que mon aveu allait dénouer un peu notre situation et que l’on pourrait enfin avancer même si… j’avais toujours cette boule dans mon ventre qui me disait que je n’étais pas tranquille.  Tandis que j’entendais sa douce voix me dire qu’il croyait que lui aussi l’était, je frissonnais en l’entendant m’appeler « madame Bekri ». ça me faisait bizarre et en même temps, cela m’arrachait un sourire presque amusé. il était rentré dans mon jeu et je ne pouvais nier que j’adorais ça. Je connaissais Hadès aussi… je savais que pour lui, cela devait être difficile de dire les choses aussi clairement que moi lorsqu’il parlait de ses sentiments et je ne pus qu’être touchée par son aveu, à demi-mots. Cela faisait si longtemps que j’attendais de me retrouver face à lui, comme cela, juste à profiter de sa présence et de sa douceur qui me rendaient parfois carrément dingue. Je ne m’étais jamais posé de questions. Avec Hadès, tout s’était toujours fait le plus naturellement possible, sans que l’on ait besoin de discuter de quoi que ce soit. J’avais toujours su qu’au premier regard que j’avais posé sur lui, il m’avait plu plus que de raison. lorsque l’on avait commencé à sortir ensemble il y a quelques années, j’étais devenue la femme la plus heureuse du monde. Il arrivait à me combler sans même avoir besoin de faire des choses compliquées. Sa seule présence me suffisait amplement. C’est alors que je le vis tourner la tête vers moi, remarquant que son regard s’arrêtait au niveau de mes lèvres. C’est alors qu’il m’embrassait à nouveau, caressant mes lèvres des siennes avec une douceur qui aurait pu me faire pleurer sur le coup. Il m’avait tellement manqué, tellement. J’avais l’impression que ces retrouvailles charnelles me faisaient perdre la raison. sa main venant se poser sur ma joue, je pus m’empêcher de fermer les yeux, lui rendant son baiser avec tant de ferveur que je m’y perdais moi-même. Mon corps semblait se réveiller doucement d’un long sommeil, des frissons parcourant ma nuque tandis qu’à présent, je me sentais vraiment moi pour la première fois depuis tant d’années. Alors que ses lèvres quittaient les miennes, je rouvrais les yeux pour le regarder, l’entendant me dire qu’il avait enfin sa réponse. Souriant doucement, je décidais de jouer l’ingénue, lui demandant alors « quelle réponse ? » d’un ton calme tandis que je me levais du lit. Restant quelques minutes debout, face à lui, je venais alors poser mes fesses sur sa cuisse droite, entourant doucement son cou de mes bras dans un mouvement presque trop tendre. Je pouvais sentir son souffle contre mon visage mais je ne voulais pas me décourager pour autant. J’avais envie d’en savoir plus. J’avais envie de savoir aussi si nous allions reprendre le cours de notre histoire là où nous l’avion laissée. Le regardant tendrement, je lui demandais alors « celle qui dit que je n’ai jamais pu t’oublier ? » sur le ton d’un murmure tandis que je laissais toujours mon regard se perdre dans le sien, mon cœur battant à tout rompre dans ma cage thoracique. J’allais mourir d’amour, je le sentais. Tous ces sentiments que je ressentais revenaient trop puissamment en moi et cela me faisait peur. pourtant, je savais que je ne pouvais aimer que lui. continuant ma petite torture, je lui demandais à nouveau « ou alors celle qui dit que je t’ai fait de s’hour et que depuis, je t’appartiens ? » avant de lui sourire tendrement. Oui, je le cherchais. Oui, je l’embêtais un peu avec mes questions mais … maintenant que je l’avais près de moi et que je savais qu’il ressentait encore quelque chose pour moi, je n’allais plus le laisser s’échapper.
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Se faire du mal. ☼ Naima
Ses lèvres sont si douces, si gouteuses, si bonnes, que j’ai l’impression que j’en avais oublié toute leur saveur. Pourtant non. Cet instant où nos lèvres se sont retrouvées m’a redonné cette sensation si lointaine, celle que je pensais inoubliable, celle qui est revenue au galop et m’a frappé en plein cœur. C’est totalement à contre cœur que je dicte mes mots, que je suis reconnaissant de la réponse. J’aurai voulu garder ses lèvres pour moi, garder sa ferveur pour ce baiser ardent. Telle une retrouvaille que je ne pensais plus possible, que j’ai rêvé ou fantasmé ces deux années, que j’ai tenté d’oublier en enchainant les conquêtes, à droite ou à gauche, peut m’importait du moment que j’arrivais à l’oublier. La faire passer dans l’état de souvenir et non de pensée. Ce baiser balaye presque ces deux années de souffrance et d’absence. Il me fait revivre. Me redonner souffle. Presque trop rempli d’émotion pour que je puisse survivre. Et je réalise alors que ce que je pensais avoir réussi à faire disparaitre en moi a toujours été là, dans un coin de mon cœur, à attendre l’occasion pour revenir. Comme aujourd’hui, à cet instant, tous mes sentiments qui refont surface dans un même ensemble. Je croie que oui, je l’ai aimé, je l’aime et que je vais encore l’aimer pour un moment. Je ne pourrais pas lui dire, pas maintenant, pas après toute cette absence. Mais ce baiser, est la réponse à beaucoup de questions qui étaient restées sans réponses à son départ. Comme celui de mes sentiments pour elle. Toujours aussi forts.

La question de Naïma me fait sourire doucement, son air si innocent, comme si elle ne savait pas ce que je voulais dire. Comme si elle ne voyait pas de quelle réponse je voulais parler et encore moins la question que j’ai posé juste avant. Elle fait comme si rien ne venait de se passer. Elle se lève sur son lit, je la regarde, l’admirant presque, tentant de calmer mon envie de reprendre possession de ses lèvres tout de suite et maintenant. Je la laisse venir s’asseoir sur ma cuisse, la laisse enlacer mon cou de ses bras, profitant même de ce contact, de ce geste tendre à mon encontre. Passant mon bras droit autour de sa taille, un geste d’habitude, sans l’avoir fait exprès, presque trop naturel pour que je m’en rende compte. Se servant de moi. Jouant de moi. Avec ses petites révélations. Elle n’a jamais pu m’oublier. Moi non plus. Mais je reste muet. Mon regard dans le sien, me battant avec moi-même pour rester calme. Et qu’elle m’appartient. Je me bas de nouveau avec moi-même, encore plus difficilement qu’auparavant. Son visage réellement trop près du mien. Passant mes défenses avec facilité. Brisant un bouclier quelconque d’un simple contact. Mon cœur bat à tout rompre et me crie des ordres à n’en plus finir.

Et je craque. Je me laisse craquer. En ayant assez de me battre avec moi-même pour quelque chose que je désire depuis tant de temps, deux ans d’absence, deux ans sans elle et maintenant qu’elle est là, à ma portée, pourquoi devrais-je m’interdire quoi que ce soit ? Hors de question ! Je me redresse simplement pour l’embrasser de nouveau, plus longtemps que le précèdent. Savourant avec grande envie la moindre parcelle de ses lèvres qui m’ont tant manqué. Elle a joué avec moi un instant, à moi d’en faire de même. Mon bras toujours autour de sa taille, mon autre bras vient se glisser sous ses jambes pour la porter avec grande facilité quand je me lève, sans jamais quitter mes lèvres des siennes. L'allongeant sur le dos avec délicatesse sur le lit et me trouvant au-dessus d’elle. Prenant son visage d’une main, l’embrassant cette fois avec plus de ferveur, plus d’envie, sentant toutes ces émotions que j’avais refoulé. Ce n’est pas comme n’importe qu’elle autre conquête. Ce n’est pas une simple fille comme les autres. C’est Naïma. Et pour moi c’est toute autre chose. C’est les sentiments qui se mêlent aux envies. J’ai l’impression que je vais exploser. Simplement. Je détache mes lèvres des siennes, plongeant mon visage dans son cou, pour reprendre mon souffle, mes esprits. C’est dur de rester neutre quand on sent son cœur battre à tout rompre. Je tente de glisser quelques mots. « Dis-moi que tu vas rester maintenant, que tu ne repartiras plus. » Je me redresse, plongeant cette fois mon regard dans le sien, cherchant à être rassuré. A ne plus vouloir la voir partir, à la garder pour moi et personne d’autre. Ne souhaitant plus jamais l’imaginer loin d’ici, loin de moi. « Ne m’oublies pas, restes à moi. » Murmurais-je en venant l’embrasser de nouveau avec toute cette ferveur. Sentant mon corps terriblement chaud, comme l’ambiance et la pièce. Comme si toutes ces années disparaissaient, comme si toute l’envie de la revoir durant tout ce temps se transformait en envie d’autre chose avec elle maintenant.
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J’étais perdue. Je venais de lui voler un baiser, tendre, presque trop amoureux et je n’arrivais pas à me détacher de tous mes souvenirs avec lui. Tout cela revenait si fortement que je ne me rendais même plus compte de ce que je faisais. Ce baiser avait été le résultat de mon envie, de mon désir irraisonné pour celui qui me rendait folle rien que par un regard. Je réalisais alors que même si j’avais voulu l’oublier et commencer à vivre avec un autre homme, son ombre aurait fini par me hanter jusqu’à la fin de mes jours. Il était un peu comme mon âme sœur, mon double, ma vie si je pouvais dire ça comme ça. Mon cœur semblait se déchirer sous les sentiments que j’avais pour lui et je me rendais compte que je ne pourrais jamais faire semblant. Que je ne pourrais jamais lui mentir et me mentir par la même occasion. Ce baiser était pour moi, comme une évidente réponse à sa question. Tandis que je le voyais se tendre légèrement, je m’étais relevée pour venir m’asseoir sur sa cuisse, l’embêtant de petites questions toutes moins innocentes les unes que les autres. Lorsque je lui disais que je ne l’avais jamais oublié, je vis son regard si sexy plonger dans le mien, comme une réponse muette à la question que je venais de lui formuler. Je savais que je lui avais manqué. Si ça n’avait pas été le cas, il n’aurait pas réagi aussi violemment au Summer Camp, lorsque nous nous étions retrouvés pour la première fois depuis ces deux longues et interminables années. Mes bras venaient de se refermer tendrement autour de son cou et je sentais que l’atmosphère devenait légèrement tendue entre nous. Son corps, si proche du mien, me rappelait les plaisirs qu’il m’avait fait découvrir pour la première fois il y a plus de deux ans maintenant. Je lui avais tout donné. Absolument tout et maintenant, j’étais prête à recommencer pour ne plus jamais avoir à regretter quoi que ce soit. Je lui avouais alors que je lui appartenais toujours, comme au premier jour et je sentis qu’il luttait contre quelque chose. Je n’osais plus parler, me contentant de rester contre lui tandis que je ne le quittais plus des yeux, comme si je ne voyais plus que lui et personne d’autre. Je le regardais, tendrement, presque amoureusement tandis que je sentais à présent ses lèvres se poser sur les miennes. J’eus un léger gémissement d’envie, pressant toujours plus fiévreusement mes lèvres contre les siennes. j’avais tellement attendu, tellement souhaité reprendre possession de ses lèvres que je sentais toute la tension de mon corps s’évacuer d’un seul coup. Je savais bien que mes sentiments n’avaient jamais changé à son égard mais un seul baiser de lui et je succombais à nouveau à toutes les tentations. Il ne savait pas le pouvoir qu’il avait sur moi. lorsqu’il se relevait en passant un bras autour de ma taille et l’autre sous mes cuisses, je murmurais un « Hadès, tu… » contre ses lèvres tout en me demandant ce qui allait se passer.

Sentant qu’il venait me déposer dos contre mon lit, je ne disais plus rien, me contentant de le regarder poser une main sur ma joue tandis que son corps reposait maintenant sur le mien, notre baiser devenant de plus en plus fiévreux. Je resserrais alors ma prise autour de son cou, fermant les yeux pour apprécier toujours plus sa présence et la caresse de ses lèvres sur les miennes puis, je venais alors nouer mes jambes autour de son bassin, d’un geste fébrile. Avec lui, tout me semblait si naturel, si facile que j’en perdais la raison. son corps si rassurant contre le mien semblait me faire oublier tous mes soucis. Je continuais de répondre à son baiser avec envie, cherchant à lui montrer tout l’amour que je ressentais pour lui puis, lorsqu’il rompit notre échange, je restais haletante, regardant le plafond en essayant de me rendre maître de mes émotions, en vain. Je sentais son visage dans mon cou et les battements totalement irréels de mon cœur qui semblait sur le point d’exploser. J’allais finir par me perdre en lui, je le savais. Les quelques mots qu’il prononçait ensuite me montrèrent qu’il semblait encore fébrile par rapport à mon retour, qu’il avait besoin de savoir que je resterais. Dans un élan de sentiment, je resserrais mon étreinte sur son cou, ainsi que sur son bassin tout en ajoutant « je ne partirais plus. Je ne veux plus qu’on me sépare de toi. » tandis que je venais déposer un baiser sur son crâne, lui murmurant un « garde-moi avec toi, s’il te plaît… » Sur un ton presque inquiet. Cela pouvait sous entendre beaucoup de choses … comme le fait que je ne voulais plus passer une seule seconde loin de lui, comme le fait que je voulais qu’il me garde avec lui si jamais il y avait d’autres problèmes avec ma mère ou bien cela montrait que je ne voulais plus du tout me séparer de sa chaleur rassurante et si précieuse à mes yeux. tandis qu’il se redressait pour me regarder dans les yeux, émue par ses mots, je sentais mes yeux s’humidifier doucement en l’entendant me dire de ne pas l’oublier et de ne rester qu’à lui. fébrile, je laissais mes larmes rouler le long de mon visage tout en lui répondant « je peux pas t’oublier… » tout en me mordant doucement la lèvre. pour moi, c’était comme une déclaration d’amour. C’était comme s’il m’avouait qu’il m’aimait à sa manière. Toujours aussi haletante, j’ajoutais un « je t’appartiendrais toujours… » avant de sentir ses lèvres si chaudes contre les miennes si tremblantes. Je me blottissais plus sensuellement contre lui, frottant mon corps contre le sien tout en lui rendant son baiser avec autant d’envie qu’avant. Je n’allais pas tarder à perdre toute trace de conscience si je continuais à l’embrasser de cette manière…
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Naimès #3. • « M’en veux pas de te faire du mal, je m’en fais déjà à moi-même » ♡ Tumblr_mmtdaozv5a1sr1snbo1_500
Se faire du mal. ☼ Naima
Ses jambes qui enroulent mon bassin me donnent un frisson. Profond. Discret. Mais présent. Le genre de frisson froid qui vous secoue le corps en entier, impliquant un fort contraste avec votre température si élevée et cette seconde de froid qui vous envahit pour repartir aussitôt. Vous laissant au passage avec un cœur qui bondit de plus belle, suite à une émotion, à un sentiment qui jaillit de nouveau et qui vous rappelle ce que vous ressentez. Qui rend ce moment plus puissant. Qui marque vos souvenirs à jamais. Qui marque votre cœur d’une trace indélébile. Car c’est ce frisson-là qui vous fait comprendre que vous êtes avec la bonne personne, celle qui vous fait aimer la vie, celle qui vous fait l’aimer tout court. La personne que vous chérissez. Et ce, malgré l’absence. Malgré les années sans se voir. Sans savoir où vous en êtes. Cet amour est si puissant, ce frisson est si significatif qu’il n’y a plus de doute possible, c’est elle, et personne d’autre.

Je glisse quelques mots. Peu rassuré. Peu certain encore que ce que nous allons vivre durera. Et encore moins sûr de ne pas la voir repartir, une seconde fois. J’ai besoin de l’entendre dire, qu’elle va rester, que tout ça n’est qu’un cauchemar qu’on ne va pas revivre. Je n’ai pas envie de me lancer à nouveau avec elle pour rien, pour souffrir, encore. Inutilement. J’ai envie qu’elle reste, pour de bon, pour toujours. J’ai besoin de l’entendre. Sa réponse ne se fait pas attendre. Son corps, son étreinte, se font plus présentes. Prouvant son attachement. Ses quelques mots me font du bien. Elle ne partira plus, c’est ce que je voulais savoir, ce dont j’avais besoin qu’on me dise. Cela peut paraitre si bête, si dénué de puissance, mais mon cœur réagit au quart de tour et ces simples mots lui permettent de bondir dans tous les sens, à nouveau. Sans s’arrêter. Prouvant tout mon attachement pour ce bout de femme. Elle me supplie de la garder avec moi et je déglutis avec grande difficulté pour tenter de faire disparaitre ce nœud au fond de ma gorge. Expirant doucement, comme pour me ressaisir. L’émotion est forte. Ce n’est pas qu’une simple histoire,  ce sont des sentiments tellement puissants qui s’entrechoquent, l’ambiance de la pièce en devient alors changeante. Deux ans sans aucun contact. Il s’agit de retrouvailles à forte dose de fleur bleue.

Me redressant. Mon regard dans le sien. Je vois ses larmes couler. Ses mots se dissiper dans l’air. Créant une boule au creux de mon estomac cette fois. Sentant toujours cette forte émotion me prendre, mais luttant pour ne pas finir chamboulé. Je suis un homme. Et les hommes, ça ne pleurent pas. Elle ne peut pas m’oublier … Elle m’appartiendra toujours … Ses mots sont importants. Ses mots me touchent. En plein cœur. Telle une flèche de cupidon qui vient me heurter de plein fouet. Je ne sais pas quoi répondre. J’ai peur de craquer. J’ai peur que tout cela ne soit qu’un rêve. Alors je l’embrasse. Passant mon émotion par ce baiser. Des actes valent mieux que des paroles. Naïma me rend ce baiser. Se faisant plus ardent. Plus fiévreux. Plus envieux. Faisant bondir mon cœur dans tous les sens, prêt à ronger les os de ma cage thoracique et à en sortir victorieux pour respirer, souffler, se reposer. A chaque baiser. A chaque montée de chaleur. Mon cœur bondit de nouveau. Plus fort. L’émotion me prend. J’ai l’impression qu’il va céder. Que je vais céder. Mais j’aime ça, aussi étrange que cela puisse l’être. J’aime me sentir aussi vivant qu’à ce moment précis. Dans sa chambre. Avec elle.

Une nouvelle fois je détache mes lèvres des siennes. Pas pour m’en aller. Pas pour la laisser seule. Mais pour reprendre mon souffle. Ce trop-plein d’émotion va me tuer. Glissant ma main droite sous le débardeur de Naïma, le relevant doucement, l’embrassant dans le coup avec ferveur. Descendant doucement un instant puis reprenant possession de ses lèvres, bien trop avide de ce gout qui m’avait manqué. Ma main droite sous son débardeur ressent la chaleur de son corps. Ses jambes autour de mon bassin me donne chaud, encore davantage. Ne laissant plus mon entrejambe inerte bien longtemps. Une nouvelle fois j’interromps le baiser, en profitant pour retirer son débardeur habilement, comme un geste habitué. Laissant son soutien-gorge présent, visible, enserrant sa poitrine, lui répondant enfin quand je réussis à reprendre mon souffle. « Plus jamais je ne te laisserai partir. » Je viens lui glisser ces mots en rapprochant mon visage de son oreille, déposant un baiser dans la nuque avant de prendre ses lèvres. Et laissant mon cœur rebattre avidement … Comme jamais personne d’autre ne peut le faire battre.

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