Bloody hell (+Lucas)

Comme tu ne fais jamais les choses à moitié et qu'en plus tu as l'argent nécessaire pour t'acheter un costume digne de ce nom, tu t'es transformé en un squelette géant. Qui plus est cette combinaison noir et blanche (squelette oblige) te sied à ravir en mettant tes formes en valeur. Tu n'as pas non plus lésiné sur le maquillage pour rendre le tout harmonieux. Les détails c'est toujours ce qu'il y a de plus important. On ne dirait pas comme ça mais tu es perfectionniste dans l'âme, un atout indéniable si tu veux faire carrière dans le cinéma derrière la caméra. D'ailleurs c'est caméra en main que tu traverses les rues de Salem. Des prises de vues ça peut toujours servir pour tes futurs court-métrages. Ton objectif s'arrête soudain sur un jeune homme plutôt appétissant. Éteignant ta caméra, tu ne fais que quelques pas pour te retrouver à sa hauteur." Ca te dirait de te rendre utile ? " Pas de bonjour, pas de présentation, non t'es cash comme à ton éternelle habitude.

Halloween te rendait de bonne humeur autant dire que c'était non négligeable pour le gens de ton entourage vu que tu avais tendance à être sur les nerfs ces derniers temps. La faute à qui ? A un homme forcément. Il fallait que tu te vides la tête, et cette fête synonyme d'horreur tombait à point nommé. Tu avais bien fait de prendre ta caméra sur toi. Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui est un jour de repos que pour autant tu perds tes objectifs de vue. Ton regard se portait finalement sur un homme, et d'un sourire malin il était déclaré qu'il serait ta victime de ce soir. T'avais envie de t'amuser, certainement par vengeance. Tu n'as aucunes raisons de t'attaquer à lui personnellement mais ça tu t'en moques strictement." Pas grand chose à vrai dire ! Quelques gouttes de ton sang devraient suffire. " Une entrée en matière assez bizarre mais ce soir tout est permis, comme on dit, même les choses les plus folles.

Pour une fois ta folie est un atout. Quand bien même tu n'as jamais détesté ce défaut qui à tes yeux te rend unique. Nul ne peut dire que tu es une de ces filles superficielles qui prend tout le monde de haut. Pourtant ton statut social aurait pu te mener à devenir une de ces potiches qui passent son temps à regarder son reflet dans le miroir. Tu as bien mieux à faire comme importuner un jeune homme en pleine rue en cette soirée d'halloween. A ta demande insolite, tu remarques bien son incrédulité. Une personne sensée t'aurait mis un vent - s'exposant ainsi à ta colère - mais non lui rentré dans ton jeu. Bon point pour lui. Pour une fois que tu tombes sur une personne qui ne prend pas tout au sérieux." Ca je ne sais pas. Je vais avoir besoin d'environ un litre de sang si je veux réussir ma potion. " Attrapant son poignet, tu fais mine d'admirer les veines bleues qui se dessinent sous sa peau.

Ce que tu viens de dire est loin d'être rassurant mais comme à ton habitude tu parles ou tu agis toujours avant de réfléchir. Une rebelle ? Non. Plutôt un vrai électron libre qui n'en fait qu'à sa tête. On ne vit qu'une seule fois. Et quand bien même le mec partirait en courant te traitant de folle allié, tu t'en foutrais totalement. Enfin tu l'insulterais mais après ça te passerait totalement au dessus de la tête et tu reprendrais ta vie là où tu l'as laissé. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, il se tenait toujours devant toi. Tu y étais allée un peu fort en disant qu'il te faudrait environ un litre de sang. Tu esquissais un léger sourire malin à ses propos, appréciant sa répartie." Cela dit je ferais mieux de tester la marchandise histoire d'être sûre de la qualité. " A vrai dire tu ne parlais plus trop de son sang là.

Ben visiblement, venir demander son sang à quelqu'un semblait être une bonne technique d'approche. Si t'avais su, t'aurais essayé plus tôt. Le pire c'est que tu n'avais même pas fait ça dans le but de l'aguicher, chose que tu n'avais pas faite depuis des mois vu ces derniers mois plutôt tourmentés dans ta vie sentimentale mais il faut croire que ton côté femme fatale n'en avait pas pris un coup pour autant. Alors quitte à s'amuser autant le faire jusqu'au bout. Plus personne ne te retenait, c'est ça de côtoyer un homme lâche. Tu t'en fous de retomber dans tes travers de croqueuse d'hommes. T'as finalement pris conscience que la gente masculine ne sert qu'à une chose." C'est pas le genre de choses à dire à une femme comme moi. " Tu n'es pas une nympho non t'es juste une femme qui a des envies. Y'a pas à chercher plus loin.