Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityÀ nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. - Noah - Page 2
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À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. - Noah

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A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. Irréel, elle ne semblait pas se rendre compte de la situation. Quelques minutes plus tôt, il pointait une arme sur elle et avait manqué son coup. Mais le voilà qui l'embrassait comme si sa vie en dépendait et elle y répondait avec autant d'empressement et de passion. Son corps semblait engourdi, emprisonné dans l'épuisement, le sentiment amoureux faisait palpiter son cœur et lui donnait la force de répondre à cet échange langoureux qu'elle attendait depuis bien trop longtemps. Presque une demande non comblée qu'elle n'avait jamais remarquée. Peu importe ce qu'il pouvait arriver, Mairin garderait en elle la douleur douce amère de cette pause bien méritée. Pourtant, elle n'était pas faite pour cela, pas même lui. La souffrance et la noirceur s'imprégnaient totalement de son existence, la berçant avec la volonté d'une mer agitée. Elle y avait pris goût et l'amour romanesque n'avait jamais été quelque chose qu'elle affectionnait. Elle appréciait la douleur et le fait d'arriver à l'atteindre, lui, l'être qui semblait le plus intouchable. Elle avait réussi à le faire franchir une seconde limite et son côté le plus sombre avait savouré de le voir perdre pied au point de vouloir la tuer ou de se retirer la vie. Elle comptait, son existence avait un impact pour lui et une joie toute sadique vint la réchauffer alors qu'elle mettait fin à leur brève étreinte. Après une hésitation, elle lui fit part de ses craintes, sans se cacher. Plus de faux semblants, pour simplement quelques minutes, elle pouvait s'y tenir. Les quelques mots qu'il prononça lui parurent brillants de vérité et elle se laissa aller à un sourire, qui lui sembla plus sincère et plus doux que tout ceux qu'elle avait pu esquisser. «Je n'hésiterais pas. Et je t'embrasserais autant que je le voudrais car j'ai tout le temps peur de te perdre. On est pas immortels et la vie est une salope alors je préfère ... » elle se rapprocha, laissant sa phrase en suspend, ses lèvres jouant avec les siennes « ...en profiter. » Puis elle s'éloigna, décidant bien vite qu'il était temps pour elle de mettre fin à ce moment qui allait presque tirer sur le guimauve. La violence lui manquerait presque. Un masochisme dont elle avait autant besoin que de sa dose de nicotine. Revenant à lui, elle reprit ses interrogations. Elle se sentait légèrement étrange, comme apaisée. Un apaisement qui ne serait que passager mais qu'elle appréciait. Observant Noah, tout près de sa voiture, elle l'écouta lui répondre, serrant ses chaussures contre elle. Ses yeux embrassèrent le sol un instant alors qu'il se rapprochait. Elle lâcha un rire et releva la tête pour répliquer « Tu comprends donc ce que je ressens quand je te vois t'en taper d'autres ou que tu embrasses Solveig. Je me sens vraiment impuissante lorsque tu l'approches. Prête à tout pour qu'elle te déteste et qu'elle te lâche … Je pensais être un monstre, Noah mais … J'ai l'impression d'être bien pire que ça quand tu joues avec moi. » Elle le fixa, comme pour être sûre qu'il assimile bien ce qu'elle venait de dire. La douleur effroyable de la jalousie lorsqu'elle avait compris qu'ils n'étaient pas juste de bons amis … Se détournant, elle fut bien vite remise à sa place initiale lorsqu'il attrapa sa main pour lui faire faire volte face, elle haussa un sourcil avant qu'il ne reprenne lui aussi. Un sourire qui n'avait rien de comparable à celui qu'elle avait esquissé précédemment, elle murmura « Tout ce qui m'excite alors. Ca risque d'être amusant. J'ai hâte que l'on se détruise à nouveau et que l'on s'aime à s'en oublier totalement. » Elle ajouta seulement qu'elle ne coucherait pas avec lui avant qu'il ne jette son arme puis ouvrit la portière qui fut bien vire refermée. Ne perdant rien de cet air arrogant qu'elle arborait si souvent, elle se tourna vers lui, interrogative. « Ce n'est qu'une voiture. Pas le St-Graal, qu'importe que tu l'ais payée le prix de deux villas. » Elle ne comprendrait décidément jamais l'attachement qu'avaient certains riches pour leur biens. Ce n'était rien que des choses qu'ils n'importeraient pas dans la tombe. Mais Mairin écouta malgré tout ses conditions, ne se lassant pas de l'observer et d'en découvrir un peu plus sur ce qu'il s'efforçait de cacher au reste du monde. Il sortit un paquet de cigarettes mais elle n'esquissa aucun mouvement, attendant simplement qu'il poursuive. Elle était patiente lorsqu'elle le voulait … Quand l'impatience lui rongeait pourtant la conscience. Puis la sentence tomba. Fascination morbide, elle était envahit d'une excitation qui ne serait comblée que si elle acceptait de se brûler. Elle ne réfléchit pas et lui prit la clope avant de laisser tomber ses pompes et d'ouvrir sa main gauche. Tirant encore une taffe, elle finit par poser le bout de la cigarette sur sa peau pâle et déjà salie par des bavures anciennes. Pas aussi courageuse que ça, elle sentit un cri de douleur remonter dans sa gorge avant qu'elle ne le relâche en un simple gémissement et qu'elle n'éloigne sa main en la secouant vivement. Quelques injures lui échappèrent avant qu'elle ne le fusille du regard « Je le fais vraiment parce que je t'aime, sache le. Estime toi heureux que je sois trop épuisée pour t'en foutre une. » Elle remonta sa paume jusqu'à ses yeux, lui montrant sa blessure « Content ? » Jetant l'autre cigarette, elle lui chipa son paquet et s'en prit une autre qu'elle alluma. Insolente, elle lui souffla la fumée au visage « Je te déteste et j'ai mal. Mais .. » Elle se rapprocha, son corps quémandeur d'un désir frustrant, laissant sa main curieuse s'élever jusqu'à son visage qu'elle effleura, ses doigts tremblants venant caresser ses lèvres « Tu me donnes envie de te faire des choses très sales, tu sais ? » Un rire, presque enfantin puis elle se recula, ramassa ses chaussures avant d'ouvrir la portière « Mais je crois pas que ton corps soit prêt à me prendre, peut-être une prochaine fois, hein ? » Elle lui sourit effrontément avant de s'engouffrer dans la voiture qui lui était maintenant accessible, savourant la frustration qu'elle avait dû lui faire ressentir.  
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✧ Prés du campus, à l'aube. ✧Mairin & Noah


Cette scène, tout ce qui venait de se passer était complètement surréaliste. A l’instar des deux protagonistes qu’avait acquis une manière totalement surnaturelle de s’aimer. A peine avait-il baissé son arme que Noah se retrouvait à l’embrasser. Un vacillement plus qu’évident entre ses deux pulsions fondamentales d’Eros et de Thanatos. Sa pulsion de vie et sa pulsion de mort. Parce que c’est exactement ainsi que Mairin le faisait se sentir : sans arrêt entre la vie et la mort sans jamais savoir laquelle des deux il espérait le plus. Et puis leur baiser. Quelque peu indescriptible tant il agissait comme une puissante drogue, un paralysant et un attracteur compulsif. Noah sentait que ses lèvres étaient faites pour épouser celles de Mairin, comme une évidence, un schéma cosmique qui dépasse de loin tout entendement. Mais il sentait également qu’elles étaient son cyanure et que son cœur dégelé au fur et à mesure de leur contact allait laisser place dans son ventre à un torrent démentiel prêt à saccager ses viscères. Mairin finit par venir l’embrasser, et bien qu’il fût étourdit par ce geste il ne pouvait s’empêcher de remarquer le sourire presque …. Naturel et sincère de la jeune fille. En fait, elle n’en était que plus belle. Son visage, sa bouche, ses yeux, tout en elle est un tableau à s’en mordre les doigts d’envie et de désespoir. Mais, évidemment il était incapable d’avouer l’effet qu’elle lui faisait ni même de lui dire à quel point il la trouvait belle, alors d’un ton faussement effrayé, une fois qu’elle eut finit de jouer avec ses lèvres Noah lui répondit : « Tu es presque effrayante quand tu as l’air si humaine ». Ignorant sa remarque, tant il commençait à être angoissé par toutes ces révélations et cette douceur, il finit par la rejoindre tandis qu’elle récupérait ses chaussures. Noah fut surpris par son regard lorsqu’il lui dit qu’il ne supportait pas l’idée qu’elle soit avec d’autres mecs. Et étrangement, elle répondit quasiment la même chose. A ce moment là, Noah ne sait pas ce que Mairin et Solveig se sont échangées pendant le balle, juste avant qu’il s’en aille. Pour lui ce n’était rien de grave, du moins, rien qui puisse de nouveau lui faire péter les plombs contre la jeune fille, donc pour le moment il n’avait pas envie ni besoin de savoir. Il n’avait pas envie de gâcher ce moment si on peut dire : « C’est différent. Personne n’entre dans mon corps, moi. Alors que toi … je ne supporte pas l’idée qu’on puisse t’habiter, qu’on puisse t’entendre soupirer, te sentir crisper les doigts, ou te mordre la lèvre. Tu es à moi Mairin ». En effet, même si c’était excessivement sexiste, pour lui c’était complètement différent puisqu’il y avait pour Mairin le fait, assez sordide, que quelqu’un d’autre que lui puisse posséder son corps. Alors que le corps d’un homme ne se fait pas posséder, il possède les autres. Il finit par ajouter d’un ton plus sérieux, un peu menaçant : « Ne te mets pas entre Solveig et moi. Tu sais ce que je ressens pour toi, donc tu sais ce qu’il peut en être pour elle. Et j’ai besoin qu’elle soit dans ma vie ».

Noah refermait brutalement les portières de la voiture tandis que Mairin arborait son air arrogant, celui qui donnait au jeune homme des envies de meurtre. Alors d’un ton ironique il s’empressa d’ajouter : « C’est précisément la raison pour laquelle on ne peut pas être ensemble. Tu ne sais même pas reconnaitre une voiture de collection d’une voiture d’usine ». Il la regardait tout en surveillant les gestes qu’elle avait à l’égard de sa caisse : « Et ne touche pas la peinture ». Enfin finit-il par lui lancer le défi de la cigarette. Son air machiavélique et son sourire en coin se délecte de ce moment. Il sait pertinemment à l’instant même où il lui pose l’ultimatum, qu’elle va s’exécuter. Noah éclate de rire face à sa réaction et lorsqu’elle lui montre sa main, il lui répond : « Amplement satisfait ». Elle prend une cigarette dans le paquet du jeune homme, la voilà revenue avec ses airs d’insolente insupportable. Noah prend une cigarette et l’allume également. A peine eut-il le temps de tirer une taff et de balayer d’un geste de la main la fumée que Mairin lui crachait dessus, qu’il se sentit littéralement pétrifié par les gestes qu’elle arborait. Il se sent trembler quand elle caresse son visage et ses lèvres, une chaleur brulante comme l’enfer s’empare de tout son ventre, il se sent complètement faiblir, l’estomac retourné. Et lorsqu’elle ajoute sa phrase, l’envie de faire des choses sales, il sent une pointe d’excitation et de désir gagner son bat ventre. Il embrasse doucement le bout des doigts de Mairin qui lui caressent les lèvres. Elle finit par se reculer et lui, sans la quitter des yeux, garder son air impassible et imperturbable. Il avait un sourire en coin, comme si le jeu était de nouveau lancé et qu’il devenait encore plus intéressant. Il sentait comme par magie la tristesse s’évanouir peu à peu. Un défi ? Elle lui lance un défi sur ses performances sexuelles et Noah éclate de rire : « Moi qui pensait que tu me connaissais, je suis surpris et attristé par ta réaction. Tu pense vraiment m’avoir avec ces tours de passe-passe minable ? Je t’en prie Mairin, il y a des défis bien plus excitants que le simple fait de me tacler sur ma virilité ». Il sourit en s’approchant d’elle à pas lent, reprenant le dessus sur la situation à son tour : « Je ne vais pas coucher avec toi pour trois bonnes raisons : d’abord, tu as dis que tu étais trop épuisée pour me mettre un coup tout à l’heure, quand tu t’es brulé avec la cigarette, et tu sais comme j’aime les coups, alors je suis déçu ». Il hausse furtivement ses sourcils pour la narguer, tout en continuant d’avancer vers elle jusqu’à se retrouver face à face : « Ensuite, je trouve qu’on vaut mille fois mieux qu’une partie de jambe en l’air encore ivre de la veille et après des mots doux. Franchement, ça me fait débander », dit-il de manière sarcastique en la taquinant toujours plus du regard. Il se retrouvait maintenant complètement collé à elle, et la coinçaient dos à la voiture, lui face à elle, ses bras tendus de par et d’autre du visage de la jeune fille, ses mains posées sur la voiture : « Et enfin …. Je n’ai absolument, et strictement aucune envie de salir ma voiture ». Il resta un instant face à elle, son air insolent, fier comme un coq avant de se reculer et de la laisser monter dans la voiture. Il monte à son tour, allume le moteur et se tourne vers elle : « Je te dépose où ? ». Sa tristesse s’était dissipée, avec elle sa sensibilité. Il commençait à prendre conscience de sa vulnérabilité mais ne voulait pas qu’ils se mettent tout les deux à agir comme des amoureux. Il préférait que chacun s’en aille de son côté, c’était mieux ainsi, bien mieux.







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A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.Elle se sentait vidée, comme si elle avait tout donné, juste ce matin-même, et cela n'avait rien à voir avec son manque de sommeil. Elle en avait enchaînée des nuits sans dormir, tenant simplement à la caféine, laissant son corps laisser place à un automatisme effrayant la maintenant éveillée lorsque l'épuisement était à son apogée. Mais cette fois-ci, elle se sentait simplement libérée d'un poids, c'était temporaire et elle le sentait bien. Rien n'était vraiment finit entre eux. Aucune trêve, seulement la haine pour contre balancer un amour qu'ils ne géraient pas. C'était surprenant, étrange, inné. Elle n'avait aimé qu'une fois puis quand elle s'échappait dans le fin fond de ses pensées, elle se rendait compte que non, elle n'avait pas aimé. Elle avait possédé, elle avait baisé, elle avait ressenti de la passion et avait cru à de l'amour. Encore une fois, elle avait brisée une union au détriment de ses envies à elle. Une égoïste enfant qui ne pensait jamais aux conséquences de ses actes, qui se fichait du mal qu'elle pouvait laisser derrière elle. Elle était née pour le Mal, le vrai. Elle ne se sentait aucunement capable de faire le bien, d'apporter joie et paix en ce monde. Faites pour détruire, haïr. Rien d'autre. Parfois, elle se laissait aller à s'imaginer un moment où elle pourrait donner de l'amour, sourire et rire pour envoyer du bonheur et puis elle se rétractait, de peur de ne pas y arriver. L'échec lui faisait peur, lui faisait mal. Et l'échec l'avait frappé cette nuit et à l'instant. Elle avait lamentablement échoué, failli à sa tâche. Mairin ne voulait rien dire, s'enfermer dans son cocon glacé puis oublier. Déclarer ses sentiments n'était pas une erreur en soi … Mais elle lui avait donné plus de pouvoir sur elle et elle s'en rendait compte maintenant que le calme était revenu. Les blessures seraient un peu plus profondes, il saurait là où il fallait taper et elle n'en ressortirait que plus meurtri, anéanti par le poids de son ressentiment.

Un baiser, un sourire sincère et la phrase qu'il lui déclara la fit rire. En effet, elle devait être effrayante à sourire avec la plus grande des sincérités. Elle allait se perdre en chemin. Ce fut en partie pour cela qu'elle s'éloigna. Plus près de la voiture, les hostilités recommencèrent lui donnant des frissons et l'envie de rire. Mais ce ne fut pas elle qui rit cette fois-ci. Sa déclaration sur Solveig la refroidit un instant. Elle se souvint de son semi mensonge. Elle avait révélé, sous le coup de la panique et de la colère, une semi vérité qui allait peut-être effrayer Solveig, elle ne voulait pas qu'il l'apprenne et ce serait pourtant indéniablement le cas dans les jours à venir... Solveig ne manquerait pas de lui poser certaines questions. Refoulant ses craintes, elle se tourna à nouveau vers lui, ne répliquant pas à sa phrase. Elle n'y pouvait rien si d'autres femmes pouvaient compter pour lui. Ce n'était qu'un poignard rouillé de plus planté dans son cœur, le douloureux pic de la jalousie. Elle voulut entrer dans la voiture mais Monsieur n'avait pas l'air de cet avis. Il referma brusquement la portière alors qu'elle le questionnait du regard. Elle secoua lentement la tête « Non, mon amour, c'est juste que je me fiche de savoir si c'est une Mustang ou une Audi … Tu ne l'emporteras pas avec toi dans la tombe, ce n'est qu'une voiture. » répéta-t-elle avec un grand sérieux. Elle se fichait bien de la peinture ou de rayer la voiture. Non, décidément, elle ne comprendrait jamais tout ce délire de bourgeois. Puis il lui donna un défi, qu'elle accepta. La douleur, quelques gros mots bien placés et ses yeux rempli de colère lorsqu'il éclata de rire « Trop drôle. » Elle lui montra sa main, exhibant cette cicatrice signe de son appartenance à ce mec qu'elle détestait mais à qui elle venait de donner son cœur. Concluant que le marché était conclu, elle se la joua une dernière fois charmeuse, aguichant sans pouvoir s'en empêcher, effleurant son visage, ses lèvres du bout de ses doigts qu'il embrassa avant qu'elle ne laisse tomber sa main. Fière de ce qu'elle venait de faire, elle remit en cause ses capacités sexuelles, s'amusant à l'agacer, reprenant leur guerre, l'emmenant sur une pente dangereuse. Il s'avança vers elle, elle recula, dos à la voiture, sourire insolent étirant sa bouche tentatrice « Ouais mais c'est toujours amusant de te charrier sur ta virilité. Quel homme apprécie qu'on la remette en cause ? » Elle l’écouta attentivement, se sentant gagner par l'excitation malsaine de leur deux corps attirés l'un par l'autre mais de leurs mots toujours plus cruels. « Hm. Je peux te péter le nez si tu veux, ça te donnera peut-être l'envie de me prendre … Baiser, le corps tâché par ton sang, une vision vraiment réjouissante » murmura-t-elle en le lorgnant de haut ne bas alors qu'il finit par se coller totalement à elle. Elle ne perdit pas son sourire mais son corps lui réclama plus, capricieux. Elle pouffa, ne se sentant même pas blessée « Ca t'as pas empêché d'en prendre plusieurs sur la banquette arrière j'parie. J'suis peut-être trop pauvre pour mériter ce privilège ? Ou peut-être que tu mens et que tu bandes rien qu'à l'idée de me prendre sur tes genoux pour sentir mes doigts se crisper sur tes épaules, entendre mes cris teintés d'un désir douloureux ? » Un dernier sourire simplement pour le narguer et elle s'engouffra dans la voiture avant qu'il ne la rejoigne, tandis qu'elle renfilait ses chaussures, entrelaçant vivement les lacets. Elle se releva et se tourna vers lui « Dans le centre de Boston. J'habite dans les quartiers que tu fréquenteras jamais quoi » déclara la jeune femme sur un ton sarcastique. « Bon, tu m'expliques sinon comment tu l'as rencontré ? … Amanda, j'veux dire. J'savais pas que t'aimais les meufs gentilles, romantiques, douces. Solveig, Amanda … Qui tu vas rajouter la prochaine fois ? Ma sœur ?»  Baissant la fenêtre pour laisser l'air matinal caresser son visage, elle laissa s'étendre le silence jusqu'à ce qu'elle dise « Quand j'étais ado, j'trainais avec des mecs pas net. Enfin, ils étaient … On s'en fou mais … Ils m'emmenaient sur la route quand j'étais à deux doigts de péter les plombs pour x raison, ils me laissaient m'asseoir sur le bord de la fenêtre de la voiture, puis on roulait et on savait même pas où on allait » Un rire bref puis elle se tourna vers lui « Puis ils sont morts. Alors j'ai plus refait ce genre de truc. » Une pause, elle passe un doigt sur sa lèvre inférieur, pensive « J'sais pas pourquoi j'te dis ça. On mettra ça sur le compte de ma fatigue et du fait que je sois encore bourrée » Un bout de son passé rien d'autre, un passé sanglant et qu'elle voulait parfois oublier mais qui semblait l'avoir marqué à l'encre noire.
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✧ Prés du campus, à l'aube. ✧Mairin & Noah


La tristesse se dissipait peu à peu. Du moins, pas fondamentalement mais au moins en apparence. Au fond de lui, Noah était toujours dévasté et ressentait le besoin de …. Que sais-je, courir, s’éloigner, hurler, frapper, boire peut-être. Mais en apparence, toutes ces choses qu’ils s’étaient dites et qui n’étaient pas encore complètement parvenues à son cerveau commençaient à faire un vacarme tel que son esprit, par instinct de survie, venait de nouveau se braquer. Il ne se sentait plus aussi vulnérable, parce que Mairin l’était aussi. Tout les deux étaient perdus au milieu de leur marre d’émotions, aussi n’était-il plus le seul à se noyer et suffoquer. A défaut d’être sa compagne de vie, elle était celle de mort. Et, si tôt qu’il en prit conscience, il se rendit compte quasi instinctivement qu’il n’avait pas envie de trainer ce tas d’émotions comme un boulet à son pied pour toujours. Il voulait l’ignorer, trop épuisé, trop incapable de tout encaisser sans fléchir. Et c’est à cause de toutes ces réactions qu’il reprit presque naturellement ses airs impérieux et sarcastiques, ne voulant pas fléchir une nouvelle fois face à Mairin. Ils s’étaient dit ce qu’il y avait à dire, il était temps de passer à autre chose et de laisser les mots faire leur œuvre dans leurs esprits respectifs.  

Les deux jeunes gens semblèrent prendre les choses avec plus de détachement et moins de drame. Comme s’ils se comprenaient sans avoir à se le dire : on s’aime, on ne peut pas être ensemble, ça va être dur, on va se faire du mal, profitons de ce répit avant de retourner au combat. Lorsqu’elle souriait naturellement, il la trouvait absolument sublime. Mairin était la plus belle fille du monde pour Noah, tout en elle lui plaisait et l’attirait. Il aurait été incapable de l’avouer, surtout parce qu’il aurait été incapable de trouver les mots justes pour pouvoir le lui dire. Comme le disait ce chanteur français lors d’une interview : « C’est difficile pour vous de dire je t’aime ? », « Tout le monde dit ça, je voudrais dire autre chose ». Lorsque finalement ils parlèrent de Solveig, Noah sentit Mairin se refermer quelque peu. Il mit ça sur le compte de la jalousie. Une jalousie clairement mal placée car, comme il le lui avait dit, si elle avait confiance en ce qu’il lui disait, confiance en lui, alors elle ne douterait pas une seule seconde que même en étant, Solveig ne lui enlèverait rien. Et de toute façon, il n’était pas du genre à faire de concessions. Lorsqu’elle le regardait avec dédain et lui dit qu’elle se fichait de quel genre de voiture il s’agissait et qu’il ne l’emporterait pas dans la tombe, Noah sourit avant d’ajouter : « Je suis déjà dans la tombe, et comme tu vois, ma voiture est avec moi ». Un brin sarcastique. Il tait habitué aux luxes, aux belles choses, et à l’argent, c’était une seconde nature chez lui. Il se fichait pas mal des commentaires et remarques des gens du peuple, pour lui c’était comme ça qu’il était normal de vivre. Il adorait sa voiture et ses biens, matérialiste en effet, et alors ? Tout le monde ferait comme lui à sa place, sinon les gens rêveraient de devenir pauvres, pas de devenir riche.

Enfin, les voilà reparti en première vitesse sur des taquineries et pics, encore gentils pour le moment : « Tu devrais comprendre à la fin que je ne suis pas les autres hommes. Je n’ai pas besoin de toi, ni de qui que ce soit pour avoir confiance en ma virilité. Et je t’assure que je me porte bien », lui dit-il en un clin d’œil. Au fur et à mesure qu’il s’approchait d’elle, la tension grimpait. C’était irrémédiable, irrépressible, il y avait de l’électricité entre eux et Noah ne pouvait s’empêcher de le ressentir. A la fois douloureux et agréable, qui donnait envie d’exploser avec elle : « Ma voiture est sacrée n’en déplaise à tes fantasmes populaires, aucune fille n’est montée nue sur cette banquette ». Noah avait envie de Mairin. Vraiment envie d’elle. Mais avouer ses sentiments étaient déjà bien trop de sacrifice pour le jeune homme qui ne voulait pas se donner tout entier. Alors, reprenant ses airs arrogants et faisant mine d’ignorer, comme s’il n’entendait rien des mots de la jeune fille : « Cesse donc de parler Mairin, tu me donne l’impression d’être entrain de supplier, et je t’assure, il n’y a rien de moins excitant que des jambes qu’on n’a pas besoin de casser pour écarter ». Roulant des mécaniques, il la laissa monter dans la voiture et pris place à son tour, redevenant légèrement froid et distant, ne parlant presque plus. Si bien que Mairin ne cessait pas de parler. Noah l’écoutait sans répondre à chaque fois, profitant de son repos interne pour se ressourcer. Et aussi, parce qu’il n’avait plus envie d’être avec là, maintenant de suite. Il avait vraiment besoin de se mettre au vert, de se laisser aller, de tomber en lambeaux et en larmes et de se reposer, au moins quelques heures. Il prit la direction de Boston, ses lunettes de soleil sur les yeux, regardant à peine Mairin. Du moins, il se tournait vers elle quand elle observait l’extérieur. Etait-il possible d’être à ce point accro à une personne ? Etait il possible qu’une seule et même personne puisse à ce point faire la pluie et le beau temps dans votre vie ? Il chassa ces idées de son esprit avant de lui répondre : « Je n’ai pas envie de te raconter, ni d’en parler avec toi pour le moment. Pas envie d'y penser ». Concentré sur la route, il évitait tout contact avec Mairin. En fait, près l’euphorie, il se sentait presque étouffé, il avait besoin d’être loin, très loin d’elle, et de se rappeler qui il était vraiment : « Tu peux raconter ce que tu veux, je ne suis pas obligé d’écouter ni de répondre ». Il s’arrêta net à l’entrée de la ville, avant de lui demander : « Quel quartier ? ». Oui, effectivement, il redevenait froid et muet, une vraie tête de con à claquer.






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A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.Un moment de répit vite remballer. Mairin se fit la réflexion qu'elle aurait presque préféré retourner au moment où ils chialaient comme deux victimes d'une vie remplie de puterie. Qu'elle s'était sentit certes impuissante mais que les sentiments étaient, pour une fois, sur la même longueur d'onde. Que ça avait été un moment tragique, sur lequel elle aurait pu craché si elle en avait été témoin. Elle frissonna, se rendant juste compte que ça aurait pu finir bien plus mal et qu’elle devait s'en sentir heureuse. Bien que le mot « heureux » n'entrait pas dans son vocabulaire. Elle n'en connaissait plus la signification. Son corps semblait flotter dans du coton et elle se demanda si elle arriverait à trouver le sommeil. Le sang avait presque frôlé son visage et ses mains à nouveaux et ce n'était pas une chose qu'elle affectionnait, au fond. Elle sentait la petite fille, qui l'avait bien trop souvent côtoyé, se rebeller et convulser de peur au fond d'elle. Les éclaboussures s'étaient si souvent confondues avec ses tâches de rousseur lorsqu'elle était encore une adolescente totalement perdue.

Après l'avoir laissé flirter une dernière fois, elle avait rit. Préférant ne plus le laisser gagner, ne plus lui laisser le loisir d'entrevoir son trouble. Elle avait beaucoup donné, donné trop, dit des choses qu'il allait forcément lui retourner dans la gueule. Elle se sentait incroyablement vulnérable, transparente, Bien qu'elle savait, à présent, qu'elle avait le pouvoir de le blesser, de l'atteindre, l'adrénaline redescendait peu à peu la laissant épuisée et prête juste à se coucher pour abandonner … Sûrement pour mieux se relever le lendemain et repartir pour une nouvelle vague de coups bas qui lui rendrait son sourire. Elle s'engouffra dans la voiture, ne lui répondant même pas. Il avait peut-être raison, peut-être qu'elle était en train de quémander comme une chienne mais elle n'avait aucun amour-propre, aucune sorte de fierté si ce n'était celle mal placée qui lui servait parfois à dissimuler la vérité qu'elle n'osait pas s'avouer. Se questionnant, elle lui demanda de lui parler d'Amanda mais sa réponse fut sans surprise. Lâchant un juron dans un murmure, elle aurait presque voulu le gifler. La trêve était belle et bien terminée. Laissant son regard errer sur la ville, elle resta silencieuse. Perdue dans un passé qu'elle n'avait jamais vraiment laissé cicatriser, elle se laissa aller à parler, lâchant une bribe de ses souvenirs. Là encore la réponse ne fut pas celle à laquelle elle s'attendait. Haussant un sourcil, elle tourna son visage vers lui « T'es qu'un putain de fils de pute. J'aurais ptêtre dû te percer le cœur avec ton arme … Oh bah non ! T'en as pas ! » lâcha-t-elle d'un ton sarcastique avant de retourner à son observation. Fortement chamboulée sans vouloir se l'avouer, elle ravala ses larmes. De douleur, de haine. Elle n'était pas assez forte pour lui faire face pour l'instant. Il lui demanda alors son quartier. Elle mit un temps avant de répondre. Hésitante, elle resserra ses mains sur le tissus de sa robe, les sentant trembler de froid. Son regard redevenu ce vide effrayant, elle le regarda « Celui où tu n'iras jamais. Celui où je t'inviterais jamais. Arrête la bagnole » Le laissant faire, elle sourit un instant, sans joie, se rapprocha de lui et d'une prise violente, elle le fit avancer la tête jusqu'à elle « J'aimerais te planter pour que tu me vois plus jamais comme ça. Que t'oublies ces dernières heures. Je te déteste, je te hais, je te vomis par tous les pores. Je vais laisser une dernière fois mes larmes couler devant toi puis t'auras plus rien de moi. Compris ? » sans rien ajouter de plus que quelques larmes sur ses joues, elle plaqua ses lèvres sur les siennes en un baiser violent, brûlant de l'envie de détruire. « Adieu. » Elle sortit de la voiture, manquant de se faire frôler par une voiture qui passait à toute allure mais elle n'y fit pas gaffe. Elle marcha jusqu'à la rue d'en face avant de se laisser happer par la nuit matinale, ne se retournant même pas, l'âme en peine, déchirée mais étrangement comblée.
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FIN DU RP À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. - Noah  - Page 2 3861440630 À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. - Noah  - Page 2 3861440630
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