Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityÀ nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. - Noah
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À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. - Noah

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A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.L'aube pointant peu à peu le bout de son nez, Mairin s'était décidé à rentrer. N'ayant pas l'envie de prendre un taxi, elle avait prit le chemin de chez elle à pied. L'âme déchirée en plusieurs morceaux, elle ne se sentait pas aussi victorieuse qu'elle l'aurait cru. Après avoir vidé la moitié de son estomac sur la veste d'un parfait inconnu, elle s'était retrouvé sous le jet d'une douche froide, simplement pour reprendre ses esprits. Elle ne se souvenait même plus du propriétaire de la voix qui l'avait aidé. Frottant ses yeux d'une main fébrile, elle s'arrêta un instant, retirant ses chaussures, son corps lâchant peu à peu prise. Elle n'était qu'une chose fragile et incapable de tenir debout après une nuit blanche, après tout.

Elle se rappela avec amertume de ce qu'elle avait osé faire quelques heures auparavant. S'enfermant dans sa haine, elle devenait peu à peu son pire ennemi, détestant l'image qu'elle renvoyait, simplement motivé par l'envie de vengeance et de briser encore et encore quelque chose qui n'avait plus lieu d'être. Elle se l'était pourtant juré, de le briser et de lui faire mordre la poussière. Peut-être car elle avait cru à chacune de ses paroles, ça n'a aurait été qu'un mensonge que de se leurrer et qu'elle se dise qu'elle avait joué le jeu. Stupide enfant, elle avait avalé tout ce qu'il lui avait dit comme une droguée écouterait son dealer. Aveuglée par un sentiment qu'elle n'arrivait pas vraiment à décrypter, la jeune femme avait stupidement suivi, comme un mouton.

Puis il avait tout détruit. Comme si son existence n'était pas assez remplis de mensonges, voilà qu'il en avait rajouté un peu plus, juste plus de sel sur une plaie qui n'avait jamais cicatrisée. Elle serra les dents alors que ses pieds foulaient le bitume froid des rues qui s'éveillaient lentement. L'air matinal était glacial mais lorsque l'on avait tout le temps froid, refroidit par la rage, plus rien ne semblait nous atteindre. S'allumant une clope, elle bifurqua dans une rue totalement déserte avant de s'arrêter. Le cœur au bord des lèvres et l'envie subite de se mettre en position fœtale pour ne plus jamais avoir se relever, elle s'assit sur un banc. Elle prenait toute l'ampleur de ses actes en plein dans la figure. Après avoir brisé un couple, elle avait menti à sa plus proche amie. Simplement pour lui … Elle ne s'était mis dans cet état qu'une seule fois pour un homme avant de le regretter quelques années plus tard. Elle se demandait même ce qu'il avait pu devenir, quelques fois. Mort, peut-être et elle se rendit compte que ça ne lui faisait rien. La guérison était probablement possible. On guérissait des plus viles souffrances, on se remettait des ruptures douloureuses. Rien n'était vraiment fatal. Mais cette fois-ci, elle ne pensait pas vraiment qu'elle se relèverait. Que ses membres réussiraient à remarcher normalement, sans être trop endommagés, que son cœur se remettrait peu à peu en place, simplement pour battre à nouveau. Il semblait comme mort, crever par des mots factices et seule sa colère la maintenait en vie. Sûrement, qu'après son envie de vengeance assouvie … Seulement là, elle se laisserait aller à la fatalité. .
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✧ Prés du campus, à l'aube. ✧Mairin & Noah


Noah s’était enfuit de la Cabot comme un lâche, un verre de scotch à la main, sans s’excuser auprès de Solveig, sans prendre le temps de rattraper Amanda, ni sans en coller une à Mairin. Il était au fond du seau, au fon de tout et avait passait le reste de la soirée dans sa voiture à descendre une bouteille de whisky et cramer des cigarettes, pourvu que le temps passe, pourvu que ça l’achève. Un vide incommensurable s’installait dans son ventre et nourrissait ses veines et ses artères de bulles d’air suffocantes et d’une douleur affligeante. Il se sentait complètement dépassé, complètement perdu et abruti. Jusqu’où était-il prés à se rendre par pure vengeance ? Jusqu’où irait-il pour ne jamais avoir à être blessé ? Il se rendit instantanément compte de tous les mensonges qu’il se racontait à lui-même. En voulant se protéger il venait de se mettre une balle dans le pied, tout seul, comme un grand.

Mairin avait un sérieux problème, un problème qu’il n’arrivait pas à distinguer. En fait, il ne la comprenait absolument pas. Il était conscient de la particularité de leur relation, du lien si fort qui les unissait, mais s’ils ne pouvaient pas être ensemble alors pourquoi s’acharner ? Pourquoi voulait-elle absolument détruire tout ce qui faisait la vie de Noah ? Soit elle était complètement folle, soit elle se mentait à elle-même et il faudrait bien qu’un jour ou l’autre, elle finisse par admettre ses sentiments. Aucune des deux options n’étaient à négliger pour le moment, et bien qu’il fût ivre comme un polonais, dévasté, triste, et se sentait mourir, Noah n’avait aucune envie d’entendre quoique ce soit qui puisse sortir de la bouche de Mairin, ni excuses, ni insultes. Il la détestait, la haïssait plus encore qu’avant, sans aucune arrière pensée ni libidineuse, ni amoureuse. Il voulait littéralement en finir  et la mettre sur le carreau. Qu’elle disparaisse, qu’elle le laisse tranquille, qu’elle aille se faire voir pour de bon et ne revienne jamais. Il se fichait de son manège et passait sa nuit à maronner. Il se fichait d’elle, de ce qu’elle pouvait faire, des mecs avec lesquels elle passait ses nuits, ou de son besoin irrépressible de toujours revenir vers Noah. Il la vomissait par tous les pores de sa peau et c’est avec une rage qui lui était encore inconnue qu’il passa le reste de la nuit à attendre qu’elle sorte de la Cabot, dans sa voiture, laissant sa colère macérer pour la rendre plus cruelle encore.

Mairin avait finit par sortir quand le jour pointait à peine le bout de son nez. Il faisait frais, presque froid. Noah la suivait des yeux à bord depuis sa voiture avant de s’allumer une cigarette et de la prendre en filature discrètement, sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte. Elle entrait dans une ruelle à laquelle il ne pouvait pas accéder. Il la regardait de loin, elle et son air ravie, et son visage qu’il avait envie de dépecer tant il avait la haine contre elle. Il ne prit même pas le temps de réfléchir tant la nuit avait assommé le peu de raison et d’humanité qu’il y avait en lui. Il jeta sa cigarette par la fenêtre, ouvrit sa boite à gant et y attrapa son flingue. Un vieux Colt 45 que son père lui avait offert et pour lequel il avait le permis de port. Il descendit plus agressif que jamais, débraillé, puant l’ivresse à des kilomètres, les cheveux en bataille, les yeux rouges, vitreux et plein de larmes. Mairin ne le voyait pas encore et lui commençait à pointer son arme tout en s’avançant vers elle,  avant d’hurler : « Mairin ! ». Elle se tournait vers lui et lui fit quelques pas de plus jusqu’à se retrouver face à elle, pointant son flingue sur son visage. Et sans qu’ils ne puissent retenir ses larmes qui commençaient à couler tout doucement, il reprit à voix plus basse : « Qu’est ce que tu me veux ? Qu’est ce que tu cherche ? Pourquoi tu t’acharne autant sur moi ? Tu es partie sans rien me dire et ça m’a brisé le cœur, mais je m’en suis remis. Alors, pourquoi t’es revenue ? Pourquoi tu continue de croire qu’il y a quelque chose à sauver entre nous ? Il n’y a rien, absolument rien. Tout ce que tu fais nous éloigne. Tu as détruit la seule chose qui avait réussit à me faire du bien une fois dans ma putain de vie. La seule. Et je ne parle pas d’Amanda, mais de cette nuit-là sur le toit. Je parle de toi et moi. Alors, quand j’arrive enfin à me dire que les filles comme toi ne sont pas faite pour moi, que je me rentre dans la tête que ce n’était qu’un rêve, que tu ne reviendras jamais, et que je parviens à trouver la paix dans les bras d’une fille aussi douce que belle, pourquoi tu viens tout piétiner ? Qu’est ce que tu veux de moi bon sang ?  ». Il reniflait doucement, tandis qu’il baissa son arme avant d’ajouter d’un ton plus contrôlé, moins triste, plus empressé : « Tu veux que je sois malheureux ? Ok, Mairin. ». Il retira les balles de son armes pour n’en laisser qu’une, comme une roulette russe : « Alors, pourquoi ne pas en finir tout de suite et te perdre toi aussi. Comme je t’ai déjà perdu une fois. Comme j’ai perdu Amanda. Comme j’ai perdu Solveig. »  Il releva son arme vers Mairin avant d’ajouter d’un air de défiance, comme si le diable s’était emparé de lui : « Tu es la personne que je hais le plus sur cette terre. Et regarde, je vais te rendre heureuse en me rendant malheureux». Il pointait son arme sur la jeune fille et pris un grand coup d’inspiration avant d’actionner la gâchette. Il ne ferma même pas les yeux tant il était déterminé. Il venait de le faire, prendre le risque de la tuer, réellement, sans que ce ne soit plus qu’une simple menace. Et « clique ». La balle n’était pas là, Mairin gagnait cette première manche de roulette russe. Alors dans un rire sadique, machiavélique, presque euphorique, Noah ouvrit le pistolet et y rajoute deux balles. Deux manières à ce qu’il y ait trois emplacements vides, et trois emplacements pleins. Il porta le pistolet à sa tempe avant de lancer un regard de défiance à Mairin : « C’est ça que tu veux ? Hein, mon amour ?», lui dit-il le cœur au bord des lèvres, avec un regard narquois déroutant, l’air limite insolent, plus déterminé que jamais, comme si rien sur terre n’avait plus aucune importance.  











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A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.Sa clope s'était laissé consumer entre ses doigts sans qu'elle ne s'en rende compte, trop obnubilée par la culpabilité qui la rongeait. Elle revoyait le visage détruit par la tristesse d'Amanda, celui de Solveig semblant admiré Noah comme si il était le meilleur homme sur Terre et lui, son regard écrasant et semblant la mépriser. Alors elle avait bu, pensant s'oublier dans l'alcool, les cocktails de merde, s'amusant auprès de sa sœur, comatant parfois à même le sol, le teint pâle et le regard vitreux, comme vidé de toute énergie. Ses pleurs restaient enfouis au fond d'elle-même. Ça ne servait à rien de chialer, voilà ce que lui répétait son oncle sans arrêt. Les pleurs c'était pour les faibles, les fiottes qu'il lui répétait comme un couplet de chanson rayé. Elle serra les dents alors que son cerveau lui infligeait la vague de souvenirs qu'elle tentait d'effacer de son esprit depuis qu'elle avait quitté le cocon familial. Elle ramena ses jambes contre sa poitrine, observant la rue déserte et sombre. Endormie, semblait-il.

Elle trembla un instant, se sentant affreusement seule et abandonnée. L'envie de rentrer chez elle n'y était pas. Elle voulait … Elle n'en savait rien, en fait. Attendre ? Mais attendre quoi ? Elle se le demandait bien. Peut-être que le con de barbu là haut lui laisserait une chance de se faire pardonner, d'arrêter de souffrir et de ne rien sentir de plus que du vide en elle. La douleur physique n'était rien comparativement à ce qu'elle ressentait en ce moment-même. Le remord était une façon bien stupide de se laisser mourir à petit feu. Elle était épuisée de se battre. Combattre quelque chose qui n'en valait sûrement pas la peine. Ce mec se fichait bien qu'elle respire ou qu'elle crève, qu'elle se réveille avec le sourire et s'endort avec le goût de ses larmes dans la bouche, qu'elle couche avec son père ou sa sœur, qu'elle n'en soit réduit qu'à un état végétatif, les membres trop engourdis pour marcher.

Elle enfouit sa tête quelques instants entre ses mains, ses lèvres tremblantes et une nouvelle vague de nausée lui prenant la gorge. Elle serra les dents, patientant le temps que la douleur passe. Puis un cri, son prénom et elle releva vivement les yeux. Mairin se demanda un instant si elle ne rêvait pas. Le mot rêve étant si peu approprier pour la situation. Se mettant debout, elle allait parler mais son monde vrilla d'un seul coup.

Il pointait une arme sur elle, l'air désespéré. Son cœur se brisa à nouveau. Si elle le pensait mort, le voilà qui reprenait vie simplement pour être compressé encore et encore … jusqu'à éclater. Elle resta figée, ressentant une peur incompréhensible. Le pathétisme de cette situation aurait pu la faire rire. La jeune dépressive bipolaire qui n'attendait que la mort avait maintenant peur de mourir. Elle le sentait prêt à tirer. Elle ne doutait pas qu'il en serait capable surtout en entendant les mots qu'il prononçait. Elle observa son visage ressentant sa peine et sa colère par tous les pores. Elle allait hurler, elle le sentait. Il finit par appuyer sur la gâchette et elle sentit le cri se bloquer dans sa gorge … Mais aucune balle ne sortit. Rien. Le corps tremblant, elle observa son manège avant de murmurer Noah, arrête ça … Elle ne regrettait pas son ton suppliant, la fierté n'avait plus rien à foutre ici. Ils avaient atteint un point de non retour et elle l'avait bien cherché.

N'osant pas aller vers lui, elle ne put qu'assister au spectacle macabre qu'il lui donnait. L'arme vint se poser près de sa tempe et elle secoua lentement la tête. T'as pas besoin de faire ça. T'as pas besoin d'aller jusque là … Tu vas vraiment te tuer ? Pour moi ? Ses mots étaient maladroits et sa voix presque un murmure mais elle ne céda pas totalement à la panique et reprit Tu m'as brisé le cœur à moi aussi. T'as eu ce que tu voulais, non ? Chapeau l'artiste. Me faire croire que tu avais des sentiments pour moi, que je comptais ne serait-ce qu'un peu, qu'au fond, je n'étais pas juste cette salope que tu t'amusais à dénigrer … J'y ai cru et je m'y suis accroché comme une débile. Je t'avais dit que je me vengerais. Je ne parle pas seulement pour parler. Amanda, Solveig, ce sont des dommages collatéraux. Je détruis tout ce que je touche et ce que j'approche … Une larme solitaire vint creuser son sillon sur sa joue mais elle n'y prêta aucune attention Je n'attendais rien de toi … Je te déteste et je te détesterais sûrement toujours mais je ne peux plus nier que oui, maintenant j'attends quelque chose. J'attends que tu me vois autrement que comme la chienne que tu t'efforces de repousser. Je suis partit car je n'avais pas le choix et que j'avais peur. Tu vois ? Je l'avoue enfin ! J'avais la trouille de me dire qu'en un seul soir j'avais pu trouver quelqu'un qui me comprenait … et que j'aimerais vraiment. Elle lâcha un rire amer. Mais on est pas fait pour l'amour hein ? On est voué à l'échec, à la mort et à rien d'autre. Le bonheur ne nous attends pas au bout du tunnel.

Elle fit quelques pas vers lui, se demandant si il fallait qu'elle se la ferme ou qu'elle laisse enfin tout ce qu'elle ressentait sortir, le vomir une bonne fois pour toute. Elle hésita un instant puis reprit Je suis désolée. Si c'est ce que tu veux, si c'est ton souhait le plus profond, je disparaîtrais de ta vie … Parce que, j'ai détesté ce que j'ai fait cette nuit, je me dégoûte réellement. Pas parce que j'ai détruit ton couple, non … Je me suis juste rendue compte que j'étais prête à tout seulement pour toi. Toi, qui a réussi à me faire croire des mensonges, qui m'a nargué comme jamais, toi, qui ne m'aime pas et qui ne me regardera jamais que comme un être inférieur.

Elle se reprit et s'avança encore avant de tendre la main Donne moi ça. Tu veux vraiment mourir ? Tu crois vraiment que c'est ça … la solution ? Puis tu voudrais pas plutôt me tuer d'abord ? Elle esquissa un sourire sans joie. Achève ton travail … Blesse moi ou vise le cœur. Après tout, tu as tout pris lorsque je t'ai rencontré, il n'existe plus rien en moi qui puisse encore se faire broyer ou qui saigne réellement …
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✧ Prés du campus, à l'aube. ✧Mairin & Noah


Dire que Noah était à bout était un euphémisme. Il se sentait complètement dévasté, un de ces instants de perdition où tout nous déplait, rien ne convient. Une dépression profonde, une léthargie si incisive qu’il n’avait envie de rien, strictement rien. Le néant, le vide, de son ventre à sa tête, ses yeux rouges et vitreux plein de larmes, sa peau blême, son odeur de bourbon et son air effaré. Il tenait fermement le pistolet face à Mairin et le plus dérangeant, c’est qu’il n’hésita que très peu avant d’appuyer. Etait-ce possible ? De devenir fou à ce point à cause d’une fille ? Il voulait la tuer, se tuer avec. Il respirait la haine par tous les pores, un mal-être profond comme une mauvaise redescente. Comme s’il vivait la scène de l’extérieur de son corps, rien n’avait plus aucune importance. Il vit les yeux de la jeune fille se crisper et son visage abasourdie par ce qu’il venait de faire. Ainsi, il venait de lui faire comprendre qu’il était prêt à tout, même au pire. Juste parce qu’elle était la personne qu’il détestait le plus au monde. Et par mimétisme, il se dit à lui-même dans le même temps que s’il était capable d’en venir à une telle extrémité, c’est qu’elle était réellement la personne qu’il aimait le plus au monde. La seule qu’était capable de le rendre malade à ce point, de le faire vriller comme ça. Cette idée eut l’effet d’un coup de massue dans l’esprit de Noah qui portait désormais le pistolet à moitié chargé, sur sa tempe. Il se détestait de ressentir toutes ces choses et savait pertinemment qu’il ne pourrait plus jamais s’en détacher. C’était elle, c’était Mairin. Son fardeau le plus lourd et son amour le plus chère. Il ne comprenait pas comme les sentiments avaient pu arriver aussi vite, comment ils avaient pu le gagner si facilement. Il la regardait et ne pouvait s’empêcher de pleurer en hurlant tant la douleur dans son cœur était vive. Mairin se mit à parler et Noah l’écoutait sans bouger, comme figé sur place avant de reprendre en criant : « Ne me mens pas ! ». Il avait tellement de mal à la croire, tellement de mal à lui faire confiance qu’il ne pouvait s’empêcher de fermer les yeux comme si cela suffisait à faire que ses mots n’existent pas. Il la voit se rapprocher et lui hurle de nouveau dessus : « Ne bouge pas ! ». Aucun mot ne sort de ses lèvres, aucune pensée cohérant. Il l’écoute et voudrait lui dire de la fermer, lui dire de ne rien ajouter, lui dire qu’il n’a pas envie d’entendre ce qu’elle est entrain de dire. Mais en voyant le visage de la jeune fille tout aussi dépité que le sien, il ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au ventre et de se demander : Et si c’était vrai ? Il la regarde fixement et reprend instantanément son sang froid. Se redresse, en gardant le pistolet sur la tempe, mais ne pleure plus, ni ne sourcil, ses lèvres fermés, son souffle saccadé et retenu : « Non, on n’est pas fait pour être ensemble. On sera probablement jamais ensemble mais ça ne veut pas dire que je ne t’aime pas. Ça ne veut pas dire que derrière chacune de mes attentions, surtout les plus mauvaises, il n’y a pas un cri étouffé qui voudrait te dire à quel point je suis amoureux de toi. A quel point je suis fou de toi. En quelques heures Mairin, en quelques heures seulement et … regarde ce que tu me fais faire. Je ne peux plus te supporter parce que je suis incapable de me répondre de moi quand tu es là ». Mairin se trouvait face à lui à présent, la main tendu, lui demandant de lui donner le pistolet et Noah la regardait, complètement perdu, complètement apeuré, complètement triste. Il la pensait sincère et il la trouvait belle. Terriblement belle à tel point que son ventre se tordait de douleur à chaque fois qu’il croisait son regard : « Je n’ai pas envie de mourir. J’ai envie que tu comprennes enfin ce que ça m’a fait de te perdre. » Face à elle, le pistolet braquer sur sa propre tempe, il regarda Mairin dans les yeux en un clin d’œil, sans sourire, l’air sérieux. Les traits de son visage, d’ordinaire froids, trahissaient chacune de ses émotions, il devenait transparent, limpide. Et c’était la première fois qu’il était aussi naturel sans pouvoir le contrôler. Alors, au même moment il actionna le loquet du pistolet en un cliquetis qui le fit frissonner de terreur. Et sans préavis aucun, comme s’il était complètement incapable de se raisonner, il appuya sur la gâchette et …. « Clique ». Une balle morte. Il n’avait même pas fermé les yeux et se rendant compte de ce qu’il venait de faire, de ce qu’il avait failli faire, il se sentit submerger par une vague douloureuse d’angoisse. Tétanisée, complètement perdu, il laissa son bras tomber, puis s’écroula littéralement au sol comme si le ciel venait de lui tomber sur la tête. Assis, au sol, il rabattait ses genoux jusqu’à son visage, le pistolet toujours à la main. Et sans aucune pudeur se laissa aller à sa mélancolie. Le visage enfouit dans ses genoux. Les sanglots chauds de l’homme agonisant.







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A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.Autrement que son cœur, quelque chose venait de se briser. Quelque chose de non identifiable et qu'elle n'avait jamais remarqué … En appuyant sur la gâchette, la visant clairement et le regard brûlant d'une envie mortelle, il avait prouvé qu'il était prêt à tout, même au pire. Elle se fichait bien que des gens les remarquent, les voient s'entre déchirer comme deux vieux cons. Ce n'était pas ce qui l'intéressait. Elle voulait juste reprendre le contrôle. Car il lui échappait totalement, lui filait entre les dents doigts comme de l'eau glacée. Si elle s'était sentit mal quelques minutes auparavant, rien ne pouvait égaler ce qu'elle ressentait à présent. Elle avait détruit quelqu'un, des relations et ce, juste pour le plaisir malsain de le voir souffrir autant qu'elle avait souffert à Salem. Son corps ne répondait plus mais sa bouche, elle, arrivait à former des phrases maladroites et pourtant sincères. Elle n'était plus là pour se cacher, elle était folle, peut-être mais pas sans cœur. Son empathie pour certaines personnes l'empêchaient de totalement craquer.

S'avouant à elle-même ses sentiments tout en les déblatérant à haute voix. Il ne la cru pas et lui ordonna de ne pas mentir mais elle ne s'arrêta pas pour autant, avançant peu à peu vers lui. Elle n'y pouvait rien … Elle ne dominait rien, encore une fois. Elle était soumise à une situation inédite et qui la marquerait à jamais. Elle n'allait pas se taire, elle n'allait pas s'empêcher d'avouer ce qu’elle s'efforçait de refouler depuis qu'elle s'était barrée. Il finit par lui répondre, ne lâchant pas l'arme pour autant. Elle ne cessa pas d'avancer, lentement, comme si elle faisait face à un animal sauvage prêt de l'implosion. Si tu ne peux plus le supporter, je m'en irais. Si tu n'as plus envie d'avoir mal, si tu veux retrouver ta vie d'avant … Je partirais et je ne reviendrais pas. Ca me fera souffrir mais je souffrirais loin de toi et de tout ce qui t'entoures. Je ne suis pas faite pour aimer, je ne suis pas faite pour t'aimer. Et je suis désolée … Vraiment. La profondeur de son excuse l'étonna elle-même. Elle ne s'excusait pas seulement d'avoir brisé son couple, sa relation naissante avec Solveig … Elle s'excusait presque d'avoir croisé son chemin. Arrivant finalement près de lui, elle tendit la main pour qu'il lui donne l'arme, priant presque pour que ça n'aille pas plus loin. Qu'elle ne finisse pas sa nuit les mains imprégnaient par le sang de ce mec qu'elle ne cesserait jamais d'aimer.

Ses derniers mots lui glacèrent le sang. Elle ne baissa pas la main et il ne lui donna pas l'arme. Il finit par appuyer et elle ne bougea même pas. Le corps figé, elle n'entendit que le clic ridicule, prononçant le vide, la fin. Le souffle coupé, elle le vit seulement tomber à terre mais mit un temps avant de se remettre un mouvement. Elle serra les dents pour ne pas se mettre à pleurer, elle aussi. Se laissant aller sur le sol à son tour, elle murmura T'étais prêt à te tuer juste pour ça ? Juste pour me donner une leçon ?! qu'elle finit par crier. Elle se retint de le frapper, de lui envoyer les pires insultes. Sa main vint effleurer le métal froid du pistolet, elle remit la sécurité en place et lui enleva des mains, le posant près d'elle. Dépassée, elle finit néanmoins par s'avancer, laissant ses bras l'entourer. Elle ferma les yeux, ses pleurs faisant écho aux siens. Sa poitrine compressée par le chagrin, elle se recula enfin et le força à relever la tête. Elle était mélangée entre l'envie de le gifler et l'autre de l'embrasser à en perdre le souffle. Elle ouvrit seulement la bouche pour déclarer Tu n'as pas besoin de me faire subir tout ça. Te tirer une balle pour te venger de mon départ, c'est trop. Tu me fais vivre un véritable cauchemar. Je n'approcherais plus ni d'Amanda ni de Solveig si il le faut, je m'effacerais totalement mais plus de ça ! Je n'ai aucune envie que tu meurs, avoua-t-elle en un sanglot déchirant. Elle baissa les yeux sur ses jambes découvertes avant de reprendre Si tu veux mourir alors on mourra ensemble, c'est le deal. Je n'ai aucune envie de crever mais je suis destinée à périr de toute façon. Tu n'as que quelques années à attendre si c'est vraiment ça que tu veux. Elle releva ses yeux embués de larmes vers lui, le cœur battant à cent à l'heure Tu n'as qu'un mot à dire et je disparais. Elle se rapprocha de lui, son visage venant flirter avec le sien C'est ça que tu veux ? Que je m'en aille une seconde fois ? Que je te laisse vivre ta vie auprès d'une fille qui te rendra la vie plus … douce ? Je peux faire ça, j'en ai le pouvoir. Ca ne tient qu'à toi de m'assurer que tu veux me voir partir.

Elle saisit l'arme qu'elle avait laissé près d'elle, ne le lâchant pas du regard Ou peut-être que tu veux m'entendre hurler de douleur ? Une balle dans la cuisse, dans le bras, le pied ? Peu importe, de toute façon. Qu'est ce que tu veux vraiment, Noah ?
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✧ Prés du campus, à l'aube. ✧Mairin & Noah


Alors c’était ça qui les attendait ? Toujours plus de brutalité et de violence, un crescendo infernal jusqu’à ce que tout s’arrête et finisse. Noah écoutait Mairin parler et ce fut comme si son cœur se brisait une nouvelle fois en un tas d’éclats de verres qui venait lui écorcher tout l’intérieur du corps. « Je ne suis pas faite pour aimer, je ne suis pas faite pour t’aimer ». Seule cette phrase revenait à l’esprit du garçon comme un leit motiv tant elle venait défier tout ce qu’elle disait d’autre. En effet, pour elle ce n’était qu’un jeu, un petit jeu avec un adversaire sans doute plus brillant que ceux qu’elle avait rencontré jusque là, mais pas irremplaçable. Elle ne l’aimait pas, et ne l’aimerait jamais, alors que lui venait clairement de lui que ce n’était pas l’amour le problème, il l’aimait, profondément, et en était conscient, c’était le fait qu’ils ne puissent pas être ensemble. Deux choses complètements différentes qui lui firent comprendre, peut-être de travers, que Mairin n’avait in fine aucune envie de se l’accaparer. Elle voulait le détruire pour le détruire. Alors que lui, s’il faisait tout ça, même si c’est cruel et stupide, c’était pour qu’elle ne l’oublie pas. Plus elle le haïssait, plus elle était susceptible de le garder dans son cœur, l’inversion des extrêmes comme il lui avait dit cette fois là sur le toit. Et surtout, il ne supportait pas du tout l’idée de l’imaginer ou de la voir avec un autre. Il ressentait une douleur abjecte de ne pas pouvoir la posséder, pire encore de la voir se faire posséder par d’autres. C’était Mairin, Mairin et Noah et rien d’autre.

Cœur brisé, vendre écorché, visage blafard, torse en sueur, et clique. La balle du vide. Déconcerté, comme s’il était entrain de se rendre compte de ce qu’il pouvait faire, de jusqu’où il pouvait aller, Noah se laissa tomber au sol. Complètement perdu, irrité, et meurtri de chagrin. Mairin lui demanda s’il était prêt à se tuer pour ça, juste pour lui donner une leçon. Une fois de plus, ses mots avaient l’effet de lames de couteau. Elle n’avait rien compris, elle ne comprenait rien, et si elle ne réfléchissait pas comme lui, c’était qu’elle ne l’aimait définitivement pas. Noah la regardait le regard vide ne pouvant plus répondre. Il ne la détestait même plus tant il se rendait compte du ridicule de la situation. Lui complètement figée et endolorie par ce qu’il ressentait à son égard, et elle qui ne comprenait toujours rien à ces choses là. Il ne savait pas pourquoi il s’était rapporté avec une arme, mais ce n’était ni pour donner une leçon, ni pour mourir. Il n’est pas suicidaire et encore moins meurtrier. C’était quelque chose de plus puissant, de plus profond. D’habitude, ils se torturaient l’un l’autre. Aujourd’hui chacun se torturait lui-même pour ressentir le frisson. C’était comme de prendre conscience de ses sentiments par la manière forte. Rien à voir avec une folie meurtrière, et tout ce que disait Mairin jusque là dégoutait presque le garçon qui avait la sensation de se battre contre et avec une personne qui n’en valait pas la peine puisqu’elle ne l’aimait pas du tout comme lui l’aimait.

Noah plongea sa tête dans ses genoux ruminant à lui-même. Pourquoi perdait-il son temps pour une fille qui n’avait aucun égard pour lui ? Elle pouvait dire ce qu’elle voulait à présent, ça seule phrase « je ne suis pas faite pour aimer, je ne suis pas faite pour t’aimer », ne quittait pas l’esprit du jeune homme qui se sentait complètement trahis. Il entendait sa voix chevrotante, mais rien ne put lui enlever cette idée de la tête. « On mourra ensemble, c’est le deal », elle était d’une profonde incohérence, comme toujours, si bien que Noah n’arrivait plus à croire un seul mot de ce qu’elle disait. Alors dévasté, attristé, déçu et dégouté par Mairin, Noah releva la tête et la vit sanglotant. Enfin il la regardait dans les yeux, et ce n’était plus seulement son cœur mais tous ses organes qui s’arrachaient. Et dans un ultime élan de courage, les yeux crispés par la tristesse, Noah lança à la jeune fille : « Disparais. Je veux que tu disparaisse ». Il s’essuya les yeux dans la manche de sa veste, attrapa le pistolet que tenait Mairin et se relevait : « Tu l’as dis toi-même. Tu n’es pas faite pour aimer et tu ne m’aimeras jamais. Tout le reste, tout ce que tu déblatère ensuite, ce n’est rien. Le caprice d’une enfant dangereuse qui à un besoin d’un jouet à torturer. Tu sais ce que j’aurais voulu entendre Mairin ? ». Il fit un pas vers elle avant de reprendre : « J’aurais voulu entendre que rien ne pourrait jamais nous séparer. Qu’à l’instant où cette balle aurait traversé mon crâne pour tapisser ton visage de ma cervelle, tu te serais précipitée pour crever à ton tour. Que tu m’aime inconditionnellement et si profondément que tu as l’impression que ton cœur va s’arracher de ta poitrine à chaque fois que tu t’approche de moi. Qu’on est un peu comme Roméo et Juliette, incapable d’être ensemble mais à tout jamais côte à côte. Que même si nous construisons nos vies, même si nous rencontrons d’autres personnes, même si nous tentons de nous échapper l’un de l’autre en fuyant dans les bras d’autres filles et d’autres garçons, il y a d’abord toi et moi. Et que ce lien là, rien n’y personne ne pourra jamais le briser. Que tu veux que je ne reste, non pas parce que t’as pas envie d’être seule, mais parce que ton monde ne serait plus jamais le même si je ne suis pas là à le partager avec toi. J’aurais voulu t’entendre me dire les trois mots qui nous auraient offert la paix au moins pour un court instant, au moins pour quelques heures, se désaltérer et se reposer avant que la lutte reprenne ». Il s’empressa d’achever ses paroles et en haussant ses épaules sur son visage mouillé et il ajouta : « Mais, je suis pathétique à être là, attendre et quémander quelque chose que tu me donneras jamais. Et je me dégoute moi-même de ce que j’ai fait, d’avoir pu penser une seule seconde que je valais plus que tout le reste à tes yeux ». Il range le pistolet dans sa poche, recule de deux pas avant de dire, le ton froid, et le visage qui commence à se replier peu à peu : « Alors oui. Je veux que tu disparaisse ». Il marqua une fraction de seconde de pause avant de tourner les talons et de marcher vers sa voiture, sans arriver à empêcher les larmes de couler.







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A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. Ils étaient passés d'une simple guerre froide à une fin dramatique. Bien trop dramatique pour qu'elle puisse le supporter. Elle lâchait peu à peu prise, ne se sentant pas l'âme d'une guerrière ni l'envie de le briser encore plus. C'était allé trop loin et juste parce qu'elle ne savait pas garder son sang froid, que la jalousie et la haine l'avait rongées peu à peu. Simplement pour se sentir puissante ... Mais elle n'était rien d'autre qu'une victime, se pensant plus forte que tout ça. Elle s'était octroyait le droit de s'introduire dans sa vie et de tout saccager. Ses muscles avaient totalement craqués. Elle ne pensait même pas pouvoir bouger un bras, il n'y avait que ses lèvres qui se mouvaient pour sortir une masse de mots incohérents. Comme à son habitude, la folie s'infiltrait dans ses veines, atteignant son esprit aliéné. Et ses larmes n'en finissaient pas de couler alors qu'elle faisait face à l'objet de sa tristesse et de sa déchéance.

Elle pensait qu'elle avait eu les bons mots. Qu'il n'aurait pas voulu entendre le reste, que s'effaçait pour le laisser enfin en paix aurait été la solution. Pourtant, sa réponse ne fut pas ce à quoi elle s'attendait. Elle s'arrêta de pleurer, prenant conscience de son erreur. Elle venait presque de le supplier de lui dire de disparaître et maintenant qu'il prononçait enfin ces mots, elle se sentit mourir. Elle baissa les yeux, effarée par la situation dans laquelle elle venait de se foutre. Elle l'écouta en silence mais sans pleurer, comme anesthésiée. Elle voulut mourir. Qu'i pointe à nouveau son arme sur elle et la tue pour qu'elle s'évapore réellement de sa vie. Il se releva mais elle resta à terre, l'esprit aussi noir qu'il pouvait l'être. Elle paniqua, elle suffoqua avant de se relever précipitamment. Plus rien n'avait vraiment d'importance, n'est-ce pas ? Elle lui barra la route et tendit ses deux mains, comme pour le forcer à ne plus avancer Attend ! Je ... Si je te dis tout ça, ce n'est pas un choix égoïste. Au contraire, je pensais que ça te ferait plaisir que je m'en aille, que tu te sentirais mieux, que ça t'empêcherait de refaire la même connerie, que tout ça n'aurait plus d'importance si tu me disais de m'en aller. Mais je le fais à contre coeur. Je t'aime réellement, je t'aime à en devenir le Diable et à m'oublier totalement. Je t'aime tellement que je suis prête à m'en aller mais je m'en irais qu'une fois que tu auras compris ce que je ressens et ce que je ressentirais toujours. Tu m'as marqué autant qu'une cicatrice peut le faire et mon corps comme mon âme ont besoin de toi. Elle se risqua à s'avancer, les traits tirés par la souffrance et la panique de ne pas arriver à se faire comprendre. J'suis une handicapée des sentiments, je les exprime jamais comme je le devrais alors quand c'est à toi que je dois les avouer, je ne gère plus rien du tout. J'ai pas envie de partir, j'ai juste envie qu'on arrête de se détruire comme deux cons et j'vois pas d'autre solution que de fuir ... Elle soupira puis sa main vint se crisper sur son vêtement alors que sa tête venait percuter sa poitrine Je t'en supplie. Tu peux pas me demander de partir ... J'veux au moins que tu saches que mon cœur, mon corps et mon âme t'appartiennent tout entier. Qu'importe que tu me rejettes à nouveau... Je pourrais pas le refouler éternellement. Elle releva ses yeux vers lui Si t'es incapable de me pardonner, je comprendrais. Je ne t'en voudrais pas. Mais sache que je t'aimerais toujours. La haine que je te porte n'y changera rien du tout. Sur ces mots, elle s'éloigna en reculant, repoussant ses cheveux de son visage Je peux m'en aller maintenant. Juste ... Dis moi que tu comprends, que t'oublieras pas tout ce que je viens de dire.
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✧ Prés du campus, à l'aube. ✧Mairin & Noah


Cette scène était sans aucun doute l’électrochoc dont ils avaient besoins. Lui pour se rendre compte d’à quel point il était fou d’elle. Elle pour se rendre compte qu’elle ne voudrait jamais avoir à le perdre. Noah n’avait pas appréciait les mots de la jeune fille parce qu’ils résonnaient faux et insuffisants. Il le savait, parce qu’ils ne l’avaient pas apaisé, au contraire, ils n’avaient fait qu’alimenter un peu plus sa rage et sa colère. Alors oui, il était fermement décidé à la voir disparaitre, à ne plus croiser ni son chemin ni son regard, à se repentir. Prêt à souffrir son absence pour l’éternité si c’était là le prix à payer pour trouver enfin la paix. Il marchait déterminé en direction de sa voiture lorsque tout à coup, Mairin qu’avait finit par se taire, venait s’interposer et se mettre face à lui. C’était la toute première fois qu’elle faisait un pas vers Noah. La toute première fois qu’elle venait le rattraper. La toute première fois qu’elle ne restait pas campée sur ses positions et que Noah pouvait distinguer dans son geste la peur. Elle ne la cachait plus. Enfin, elle semblait sincère. Noah fut complètement troublé tant il s’attendait à ce qu’elle le laisse partir sans gémir et restait là liquéfié à la regarder. Elle commençait par lui dire que ce n’était pas un choix égoïste et Noah enchaina avec autant de vivacité qu’il en eut auparavant : « Si, c’est un choix égoïste. C’est un choix égoïste parce que tu n’es pas prête à te battre pour moi et que tu préfère abandonner. Tu me pousse à abandonner pour pouvoir te dire ensuite que c’était mon choix et que tu ne pouvais rien y faire. Mais toi comme moi on sait pertinemment ce qu’il en est au fond. On sait que t’es entrain d’être lâche une fois de plus et moi j’en ai marre de jouer avec quelqu’un qui n’est pas prêt à perdre. En fait, j’en ai marre de jouer tout court ». Il s’apprêtait à pousser Mairin quand les mots qu’elle prononça ensuite vinrent le heurter de plein fouet. Elle était entrain de baisser les armes, elle était entrain … de le retenir. De lui dire sincèrement ce qu’elle ressentait. Noah fixait le sol, incapable d’esquisser le moindre geste, le moindre mot, de nouveau tandis que les mots de la jeune fille frappaient chaque parcelle de son épiderme. Il pensait qu’une fois qu’elle aurait avoué ses sentiment ça lui aurait étriqué les entrailles, arracher le cœur. Mais c’était tout autre. Il se sentait presque submergé par une bouffé d’oxygène enivrante et étrange. Apaisé ? Peut-être. Il redressa la tête tandis que Mairin se rapprochait de lui. Il la détaillait entièrement, son visage, ses mains, sa peau qui frissonnent et ses pieds nus. Il luttait intérieurement, il n’était plus qu’une arène close ou cœur et esprit se battent aveuglément. Partagé entre deux apsides : l’idée de la faire souffrir pour qu’elle ait mal autant que lui en la rejetant ici et maintenant pour la toute dernière fois. Et cette pensée absurde qui ne voulait pas quitter sa tête. Il la trouvait belle. Il l’a trouvé magnifique. En fait, il tombait amoureux d’elle encore. Il tombait amoureux d’elle chaque fois qu’il la regardait. Une chute vertigineuse du haut d’un toit. Chaque fois qu’il croisait son regard ou qu’il effleurait sa peau, il tombait de nouveau amoureux. Etait-ce possible ? De se sentir à ce point lié à une personne si différente, si détestable ? Elle finit par faire quelques pas en arrière et Noah la regardait, ne sachant quoi répondre. Après un léger soupir il réussit à trouver l’usage de la parole. Son air dévasté, ses yeux vitreux, sa bouche grande ouverte : « Alors c’est ça que ça fait ? D’entendre enfin tout ce qu’on rêve d’entendre depuis le début ? ». Il fixait Mairin droit dans les yeux ne pouvant se résoudre à l’idée de l’abandonner, même du regard. Et du même air effaré avec un brin plus d’assurance, il poursuit : « Je n’ai pas envie de te perdre Mairin. Je n’ai jamais eu envie de te perdre. A la seconde où t’es venue me balancer ce verre de champagne à la gueule dans la galerie, j’ai su que je ne voudrais jamais te perde. Que je ne pourrais pas te perdre parce que ce serait comme de perdre une partie de moi. Et ce soir encore, je n’ai pas envie de te voir partir. Je n’ai pas envie de souffrir de ton absence parce que tu le sais quelle torture abominable c’est de devoir vivre sans la personne qu’on aime dans sa vie, peu importe le rôle qu’elle y tient. Tu le sais, parce que si tu dis vrai, tu ressens les choses exactement comme je les ressens ». Il secoua légèrement la tête comme pour reprendre ses esprits avant de faire quelques pas vers elle, presque calmé : « Mais tu sais, tout comme moi, qu’on ne peut pas être ensemble. Ce n’est pas fait pour nous, ça ne nous ressemble pas. Alors quoi ? On ne peut pas se quitter mais on ne peut pas être ensemble, on fait quoi ? ». Il arrivait vraiment face à Mairin qu’il ne quittait toujours pas des yeux et poursuivait son discours du ton le plus sincère au monde : « On n’arrêtera jamais de se rentrer dedans. Toi parce que c’est ta façon d’aimer, moi parce que je ne supporterais jamais de te voir dans d’autres bras. J’ai aucune idée de ce qu’il va se passer, de toute façon, je ne sais jamais avec toi. Mais je ne pourrais jamais étouffer les sentiments que j’éprouve à ton égard. Mairin, je tombe amoureux de toi sans arrêt. J’ai l’impression d’être entrain de dévaler un escalier pieds et mains liés, depuis que je te connais. Alors même si on est condamnés à souffrir, je veux juste qu’on fasse en sorte que la souffrance soit plus douce. Au moins que tu n’oublis pas ce que je te dis là et ce que je t’ai dis à Salem. Jeu ou pas, je n’ai pas inventé ces mots. Ils sont sortis avec une telle aisance que c’était forcément vrai. J’aurais pu te faire le coup encore ce soir mais … je n’en ai pas envie. Je suis épuisé … ». Il attrapa les mains de Mairin et laissa sa tête tomber en avant, de façon à ce qu’ils se retrouvent front contre front : « Faisons semblant, juste pour quelques minutes, d’être des gens normaux ». Il se tut quelques secondes avant de redresser la tête : « Je crois que dans les films, c’est à ce moment là que le mec embrasse la fille, alors … ». Il ne finit pas sa phrase et s’approcha de Mairin complètement, posant sa main sur la joue de la jeune fille. Pour une fois, il n’avait aucun geste violent. Il vint doucement, tant il était apeuré, poser ses lèvres sur celles de la jeune fille en un baisé presque timide et chevrotant. Mais une fois que leurs lèvres furent scellées, il sentit comme une vague de chaleur l’envahir, son cœur explosé. Sa deuxième main vint se poser sur l’autre joue de la jeune fille, ainsi lui tenait-il le visage et l’embrassait avec plus de passion qu’il ne put jamais en donner.






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A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin. C'était dit. Elle ne pouvait plus ravaler les mots qu'elle venait de prononcer. Mairin se sentit soulagée d'un poids, un poids qu'elle n'avait jamais vraiment remarqué et qui l'avait fait souffrir pendant presque deux mois. La panique laissait parfois le droit à une certaine libération, la vérité finissait bien par éclatée, trop perdu dans le moment présent qui nous faisait totalement perdre pied. Elle ne se donnait pas le droit d'exprimer librement ce qu'elle ressentait d'habitude, elle refoulait tout, sans conditions. Les seules choses qui pouvaient bien sortir n'était que la colère, la tristesse et quelques bribes d'amertume. Mairin n'était pas femme à se donner totalement … Mais elle se souvint brusquement, que ce soir-là, sur le toit, elle avait laissé échapper des mots qu'elle n'avait jamais osé prononcé devant quiconque. Oui, chaque jour était un véritable enfer, oui, l'ennui leur donnait des envies morbides et comparables à ceux des plus gros toxico … Et elle ne l'acceptait pas si bien que ça. Quelques fois, elle aussi, elle voulait se sentir libre, prête à tout mais avec le sourire. Sourire … Elle en oubliait parfois ce que c'était et depuis quand n'avait-elle pas réellement rit ? Pour une connerie, un truc débile. Elle n'était que du vide jusqu'à ce qu'elle le rencontre. Un vide comblé, un vide rempli d'un peu plus de colère mais d'un amour si profond qu'il l'avait marqué à jamais.

Alors elle le lui avoua. Pour le retenir, pour lui prouver qu'elle n'était pas aussi égoïste que cela, que quelques fois, elle pouvait s'abandonner devant lui, que ça n'avait plus d'importance. Elle l'aimait et elle pourrait bien le lui hurler maintenant. Ses poumons se vidèrent d'un seul coup après sa tirade enflammée. Ses pensées étaient totalement focalisées sur ce qui allait se passer ensuite ? Allait-il la rejeter à nouveau ? Lui dire, avec un sourire sadique Ce n'était qu'une blague, je t'ai bien eu ? Après tout, il n'y avait aucune limite dans leur relation, tous les coups pouvaient être permis. Mais elle espéra viscéralement que cette fois-ci était la bonne. Qu'il ne la menait pas en bateau, que ce n'était pas un autre tour de passe-passe stupide.

Puis il lui répondit et elle cilla, ne sachant quoi dire. Il n'y avait plus rien à dire de toute façon. Simplement, écouter et savourer la libération. Une libération momentanée car la guerre ne serait jamais réellement terminé. Elle ne savait pas aimer, elle n'en serait jamais vraiment capable. Ils étaient voués à se détruire et jalouser l'autre … A s'aimer sans se compléter réellement. Mais c'est un problème qui la ferait souffrir plus tard. Elle l'observa s'avancer, le sentant saisir ses mains. Mairin se sentit un instant presque intimidée, ce qui était totalement idiot car elle n'était ni timide ni intimidée par lui. Puis elle oublia bien vite son trouble alors que ses lèvres venaient rencontrer celle de Noah. Elle inspira brusquement, son corps s'échauffant à son contact. Elle s'accrocha à lui, comme une damnée, suppliant intérieurement pour que ça ne s'arrête jamais et que le jour ne se lève pas. Elle se colla à lui, alors que sa langue s'amusait avec la sienne, ses soupirs se faisant plus erratiques et son envie d'aller plus loin irrépressible. Puis elle se recula pour murmurer Ce n'est pas un baiser d'adieu, hein ? N'oublie pas que je t'ai marqué et que tu es à moi, même si l'océan Atlantique, Pacifique ou que sais-je nous séparent. Elle remonta sa main sur celle qu'il avait posé sur une de ses joues, effleurant la main où elle avait laissé une brûlure de cigarette. Elle se rappelait l'euphorie étrange quelle avait ressenti en faisant ça puis la frustration, en ne voyant aucune trace de douleur crisper son visage. Il dissimulait ses émotions avec brio mais aucun masque ne venait lui cacher ses sentiments, à présent. Esquissant un sourire, elle finit par s'éloigner, partit prendre ses chaussures et revint vers lui, l'air un peu plus sérieux. Je peux te poser une question ? Évidemment que je peux, répondit-elle bien vite, Hum oui … Qu'est ce qu'on fait maintenant ? J'veux dire … Pas maintenant tout de suite mais après. Qu'est ce qui me dit que tu vas pas juste totalement m'ignorer ? Te remettre avec … elle ? Elle baissa les yeux sur ses pieds nus et glacés avant de reprendre Remarque, je ne te gâcherais plus la vie sur ça. J'ai bien compris que je n'avais aucun pouvoir là dessus. Elle piétina jusqu'à sa voiture et se tourna vers lui, un faible sourire sur les lèvres Mais ne crois pas que tu as gagné, je ne suis pas assez folle pour te laisser entre les mains d'une autre fille bien longtemps. Elle marqua finalement une pause, quelques minutes avant d'ouvrir la portière Oh et … Sache que mes cuisses resteront fermées tant que tu n'auras pas jeter ton arme. J'aime beaucoup les gangster et tout, c'est hyper excitant mais … On peut très bien s'en passer, ajouta-t-elle finalement avec un sourire plus franc et plus mesquin.
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✧ Prés du campus, à l'aube. ✧Mairin & Noah


La sérénité, le calme, la quiétude. Pendant quelques minutes, Noah se sentit complètement en paix, presque soulagé. La boule de nerfs dans son thorax n’avait pas disparu, de toute manière elle ne disparaitrait jamais tant que Mairin serait là, mais sa tête et son esprit se permettaient de se reposer sur ces quelques mots. Lui qui avait la sensation de nager en eaux troubles dans une mer d’ordinaire agitée et glaciale depuis qu’il avait croisé le regard de la belle Mairin, pensait aujourd’hui avoir enfin trouvé le rocher de répit auquel s’accrocher. Ce qui ne voulait absolument pas dire que la mer allait se calmer définitivement, au contraire. Plus il y avait de rochers, plus le courant se faisait vivace. Noah et Mairin était incapable d’aimer, pire encore, incapable de s’aimer d’une manière normée et régulière. Noah savait parfaitement qu’à l’instant où ils se quitteraient ce matin, il allait abandonner son rocher pour replonger dans la houle et les vagues infernales. Mais au moins, désormais, et quoiqu’il arrive, il savait qu’il avait quelque chose auquel se raccrocher, quelque chose sur lequel se reposer, quelque chose qui loin de détruire leur lutte, la rendait plus malsaine, plus réelle, plus grande encore puisqu’il était certain et assuré qu’ils ne pourraient plus jamais se défaire de Mairin. Noah et Mairin était appelés à s’aimer avec des coups et dégouts. Comme un prisonnier conscient de son châtiment et obligé de le subir jusqu’à la fin des jours. Mais au moins là, pendant quelques minutes, Noah se laissait aller, cessait de trembler, et s’abandonnait. Les mots qu’ils n’avaient jamais prononcés et qui agissaient en eux comme un acide puissant venait enfin de s’échapper de leurs lèvres en fumée. Gagné par l’émotion et l’intensité de leur échange Noah ne pu s’empêcher de succomber à un baiser. Un baiser presque timide et apeuré. En fait, il lui était impossible de mentir présentement sur ses ressentis tant il se sentait vulnérable et fragile. Et lorsqu’il l’embrassait, tout autour de lui disparaissait. Plus rien n’avait de sens en dehors de Mairin et de ses lèves. Il n’avait jamais eu cette sensation vertigineuse, c’était étrange d’avoir peur en embrassant quelqu’un. Mais c’était elle, son double ou son alter égo. Son tout et sa moitié.

Lorsqu’elle rompit ce baiser en demandant s’il ne s’agissait pas d’un baiser d’adieu, Noah rit nerveusement. D’abord, parce qu’il se sentait frustré de la voir reculer. C’était vraiment étrange, il avait tout à coup de nouveau froid, se sentait de nouveau vide, et les lèvres de la jeune fille lui manquaient déjà. Ensuite, parce que c’était amusant de la voir réagir comme … un être humain, et ni un robot ni un diable : « Il n’y aura que des baisers d’adieu entre nous. C’est ce qui les rendra beau. On aura toujours peur de se perdre, et on se battra toujours pour se garder. Et chaque fois qu’on se verra, ce sera comme une première rencontre. Tu essayeras de me torturer et moi de te tuer. Pas de routine, pas d’habitude, rien de ce qui fait les gens normaux et les morts vivants ». Il était presque … gêné, là maintenant tout de suite, tant il se sentait nu et dépecé. Il sentit la main de la jeune fille se poser sur la sienne et eut comme un picotement électrique dans tout le bras. Elle avait passé ses doigts sur la cicatrice qu’elle lui avait faite à la cigarette et Noah ajouta : « Tu pourras me la refaire à chaque fois qu’elle s’emble disparaitre ».  Une manière pour lui de dire que non, rien ne pourrait jamais les séparer. Alors, il la vit s’éloigner et la regardait faire sans bouger. En fait, il était presque incapable de bouger et tentait vainement de remettre ses émotions en place pour reprendre le contrôle de lui-même.  Et puis, grosse surprise pour le jeune homme. Mairin vint lui poser des questions qui trahissaient … une peur évidente de le perdre. Il esquissa un sourire plus amusé qu’ironique avant de reprendre et de répondre à son « on fait quoi maintenant » : « On improvise ! », dit-il en haussant les épaules avant de marcher vers elle pour la rattraper : « ça ne change rien. Je serais toujours le connard arrogant et colérique et toi la catin mesquine et sadique. C’est juste que maintenant, on sait qu’on peut se blesser. Je veux dire, vraiment. Ne crois pas que je te laisserai facilement allez aux bras d’autres garçons, rien que de t’imaginer faire je …. J’ai autant envie de t’éclater la tête contre ce goudron que de te dévorer les lèvres pour te supplier de ne pas me lâcher». Il marcha à grande foulée vers elle avant de lui attraper la main pour l’arrêter et lui faire faire volte face. Une fois face à face, il marqua une fraction de seconde de pause se contentant d’admirer son visage. Bon sang qu’elle était belle, une véritable torture. Regagnant ses esprits, il réussit enfin à s’exprimer en esquissant un sourire : « Alors, on va faire ce qu’on fait de mieux. Détruire, casser, piétiner. Et on s’aimera à en devenir fou. Et on se sentira plus vivant que jamais ». Il finit sa phrase par un dernier sourire, fixant Mairin droit dans les yeux avant de lâcher sa main et de la suivre jusqu’à la voiture. Elle ouvrit la portière et Noah arrivait à elle de son pas impérieux : « Ne prends-pas tes aises, mon amour, ma voiture est sacrée et il te faut y mériter ta place ». Il claque la portière d’un coup sec avant de se mettre face à Mairin : « Je veux une preuve de ta sincérité. Ne me dis pas qu’il me suffit de te regarder dans tes yeux, on n’est pas comme ces gens-là ». Il sortit de sa poche un paquet de clope avant d’en attraper une et de l’allumer en regardant Mairin cette fois narquois et languissant. Il tira quelques lattes de manière à ce que la fraise soit bien rouge et tendit la cigarette à Mairin : « Marque toi, comme tu l’as fait pour moi, et je te laisserai monter. Pour le reste … je préfère garder mon arme, question de sécurité » dit-il malicieusement avant de lui faire un clin d’œil de défiance furtif.







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