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PHOENAËLLE ♦ take shelter

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En fait, les gens comme moi ne connaissent jamais de fin heureuse. Les seules fins qu'on connait sont celles qui se terminent dans des bris de vaisselle, dans des cris, des pleurs, ou dans un dernier baiser volé sur un quai de gare, après une nuit où les corps s'entremêlent dans une dernière étreinte, s'offrant les derniers feulements dans la voix suppliante qui dit à l'autre de ne pas partir au petit matin, ou de ne pas partir du tout. On sait pourtant que c'est la meilleure solution, que ça nous évite des souffrances inutiles, on sait que cette dernière nuit était une erreur, mais on s'en fout, on veut vivre un nouvel instant de joie avant de redescendre dans la déchéance des effluves du passé qui nous hantent. Dans ces feulements suppliants on entend une détresse, ces peurs qui lacèrent le ventre comme une lame, des larmes dissimulées dans les cris qu'on pousse, malgré le plaisir que cette étreinte procure. On se vide de nos frustrations, on balaie nos sourires sous la porte des souvenirs, dans l'espoir d'ouvrir à nouveau cette porte à l'avenir. On se vide de nos utopies comme on se vide de son sang, lentement, toujours bercés par une illusion que la machine va s'enrayer et faire marche arrière. On sait pourtant qu'il est trop tard, mais le coeur balance toujours sa dose d'espoir, pour rappeler au cerveau qu'il n'est pas seul décisionnaire de l'oubli. Alors on s'efforce du mieux qu'on peut à être indifférent, pour le bien de tout le monde, quitte à se détruire soi-même. L'être humain est complexe, et mes souvenirs ne cesseront de me hanter toute ma vie. Tu t'appartiens, n'oublie jamais que tu n'es pas la propriété d'autrui, bien que le coeur soit une partie détachable du puzzle, difficile à retrouver... Je restais aussi calme que possible, sachant qu'elle se servait de mon rythme cardiaque et du son de ma voix pour se calmer. Je me voulais rassurante au possible, qu'elle retrouve ce sourire qu'elle a habituellement au bord des lèvres, et qui manque terriblement quand il ne s'y trouve pas. J'écoutais les informations qu'elle me donnait vis à vis de ce fameux Chase, un léger rictus au coin de mes lèvres. C'est grand Boston, tu veux pas que j'le trouve, c'est ça ? Je continuais les papouilles que je lui donnais, alors que ses doigts se baladaient sur moi, vite fait. J'écoutais ce qu'elle ajoutait attentivement, avant qu'elle ne se rapproche un peu plus de moi en embrassant ma joue. L'oubli n'est qu'éphémère, tu vas trouver du réconfort quand tu le pourras, quand tu le voudras, mais ton inconscient reviendra toujours à la charge...mais si tu veux oublier le temps d'un instant... Je ne terminais pas ma phrase, de peur de passer pour la meuf qui pensait à ça depuis le début ou qui profite de la faiblesse de l'autre, alors que pas du tout. Je venais à mon tour attraper la tasse de thé qu'elle m'a servie pour en boire. L'amour est le plus doux et à la fois le pire sentiment au monde, donc j'peux qu'être d'accord avec toi. Mais redevenir l'ancienne toi ne te rendra pas plus heureuse. Prends pas exemple sur moi là dessus. Mes doigts venaient se glisser dans sa nuque alors que mon regard cherchait le sien.
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Gwen était l'une des seules qui pouvait me comprendre et surtout me calmer, le fait que nous ayons couchés ensemble ne nous avait pas éloignés, et c'était tant mieux. Je voyais en elle, une amie qui me comprenait, qui était la pour moi n'importe quand. Je pouvais décemment la considérer comme ma meilleure amie. Et c'était ce que je faisais. J'étais actuellement en état de panique le plus intense possible mais je ne démontrais rien, c'était à l'intérieur. Je hurlais intérieurement d'avoir pu croire que Chase était différent des autres connards que j'avais pu fréquenter, mais non, il était juste pareil et je m'en voulais d'avoir été aussi naïve. Ca se trouve, il me considérait comme un jouet et je ne voulais pas cela, je ne voulais être le jouet de personne. Je souriais à sa réfléxion, il était vrai que je m'appartenais à moi-même et que je pouvais faire ce que je voulais de mon corps, de ma vie et surtout de mon coeur, mais pour le moment, je voulais juste passer du temps avec elle, c'était la seule affirmation que je savais. Je restais collée contre son buste, sa respiration et son rythme cardiaque m'apaisant du mieux qu'elle le pouvait, je savais qu'elle restait calme dans le but de me calmer et c'est ce que j'aimais chez elle, qu'elle ne me pose pas tellement de questions et qu'elle tente de me faire rester calme. “Alors je suis ma propre propriété... Je fais donc ce que je veux.” Je restais souriante en regardant en face de moi, soupirant légèrement après lui avoir donné des informations sur Chase, je ne voulais pas qu'elle lui fasse de mal, et je savais qu'elle en était capable, qu'elle était capable de me venger alors que je ne lui avais rien demandé, je m'étais alors contenté de lui dire le nécessaire sans en dire trop pour ne pas le mettre en danger et elle le savait “Non je n'ai pas envie que tu le trouves, de toutes façons ça ne sert plus à rien maintenant.” Mes doigts baladeurs me faisaient penser à autre chose, et surtout à des choses que je ne devais pas penser, mais je me retenais de tout dire, je ne voulais pas qu'elle me prenne pour une folle ou je ne sais quoi, alors je ne disais rien, je me contentais de caresser doucement son coeur. Et elle avait compris mes sous-entendus, ce qui me fit sourire, ce sourire qui était un peu aux oubliettes ces temps-ci. Le thé me réchauffait et brisait un peu l'espèce de tension bizarre entre nous par la même occasion mais je comptais bien remettre cette tension au goût de maintenant, enfin sans non plus passer pour la fille que je ne suis certainement pas “Peut-être... Moi j'aimais bien l'ancienne toi tu sais ?” Je déposais ma tasse sur la table en tendant le bras et j'embrassais tendrement sa joue, descendant doucement mes caresses à la limite de sa poitrine. J'étais légèrement incontrôlable, mais je sentais qu'il fallait que je perde le contrôle pour me retrouver.
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Avez-vous déjà entendu parlé des romantiques pessimistes ? Ces gens qui se disent sans cesse que le peu de bonheur qu'ils trouvent leur sera retiré quand ils s'y attendront le moins ? Qui de ce fait, se retiennent d'aimer éperdument pour essayer de limiter la casse de leurs coeurs pourtant tout aussi fragiles que les coeurs des romantiques optimistes ? Et bien, je suis ce genre de personne. Je me suis toujours retenue d'aimer de toutes mes forces, et souvent, mes relations ne sont que de courte durée parce que je me refuse toute forme d'attachement, jusqu'à que ça me tombe sur le coin de la gueule comme un piano du XIXe siècle tombe du quinzième étage d'un bâtiment ancien. Comme ça avait pu le faire avec Willow, et avec Dixie, bien qu'à retardement avec cette dernière. Il nous a fallut six longues années pour comprendre l'étendue réelle de notre relation, ce pourquoi on s'attirait toujours comme des aimants, et pourquoi tout était toujours différents lors de nos retrouvailles sur l'oreiller. Pas même deux mois après cette révélation de notre réalité, elle est partie, m'abandonnant à mon sort, devant cet océan de sentiments à refréner tant bien que mal. Encore une fois, je rejette la faute sur le karma, qui me fait payer toutes mes conneries passées. Parce qu'il faut bien que je rejette la faute sur quelque chose, au final. Et pourtant, le simple fait d'être avec Phoenix à cet instant me fait oublier mon propre malheur, pour créer une bulle de joie même minimaliste autour d'elle. C'est vraiment une belle amitié qui nous lie, malgré le fait qu'elle soit déjà passée sous mes doigts, et rien a changé. Je voyais son petit sourire s'afficher suite à ma phrase sur sa propre appartenance, puis sa réponse m'arrachais un sourire à mon tour. Tout ce que tu veux... Elle ne voulait pas que je trouve ce mec, alors qu'elle sait très bien que j'peux tout trouver si je m'en donne les moyens. Mais je pense qu'elle a assez de peine comme ça pour que j'y ajoute mon grain de sel. Alors si jamais un jour je venais à croiser ce type par les plus grands des hasards, je tâcherai de lui dire ce que je pense de ce qu'il lui a fait et dans quel état il a collé mon petit oiseau, qui je l'espère, renaîtra de ces cendres amoureuses le plus rapidement possible. Je pars du principe que chaque chose vaut le coup et a une utilité. Mais je n'irai pas le chercher, je te le promets. Mais s'il vient à moi par hasard, tu sais que j'irai ouvrir ma grande gueule. Rien de plus. J'étais contente de la revoir sourire un peu, mes efforts n'étaient pas inutiles. Ses doigts qui se baladaient sur mon coeur me rappelaient de vagues souvenirs du passé. Je dissimulais un nouveau sourire derrière ma tasse alors que je la portais à mes lèvres lorsque certaines images me revenaient à l'esprit, avant de revenir à la réalité actuelle. Elle m'annonçait qu'elle aimait bien l'ancienne moi, ce qui me fit lâcher un léger rire. J'crois qu'elle est en train de revenir, comme toujours... Elle déposait à nouveau ses lèvres sur ma joue et venait donner des caresses près de ma poitrine. Je venais planter mon regard dans le sien, comprenant que malgré nous, nous cherchions la même chose. Oublier nos blessures et les panser dans les effluves d'un instant partagé, sans prise de tête, sans penser à ces histoires qui nous détruisent de l'intérieur. Mes doigts venaient délicatement se poser sur son visage pour le caresser, ni plus ni moins.
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J'étais un peu perdue dans ma tête, dans mes sentiments, dans ce que je ressentais our Chase. C'était tellement contradictoire, mon corps était rempli de contradictions. Je l'aimais autant que je le détestais pour le moment. Je voulais qu'il crève et en même temps, je voulais me perdre auprès de lui. Je ne supportais pas d'être aussi faible que cela, mais c'était lui qui me rendait comme ça. Et heureusement que Gwen était arrivée, sinon je me serais triturer l'esprit et je me serais visiblement retrouver dans un état pire que celui dans lequel je me trouvais actuellement. Je savais qu'elle traversait une période assez difficile et je m'en voulais de ne pas avoir été la pour elle, trop aveuglée par cette relation qui me tuait à petit feu, qui me donnait des envies de meurtre et de suicide à la fois. Mon esprit était tellement embrouillé que je me demandais encore comment je faisais pour réfléchir. Le bonheur que j'avais avec Gwen, c'était que même si elle n'était pas incluse dans l'histoire, elle comprenait, elle comprenait et elle acceptait. Enfin, elle n'avait pas l'air d'accepter le fait que j'aille mal puisqu'elle semblait vouloir explosé Chase mais je ne voulais pas qu'elle le fasse et elle se calmait directement. Elle se calmait et elle tentait de me rassurer, d'une façon qui n'était propre qu'à elle et j'étais assez heureuse qu'elle fasse partie de ma vie, avec sa maladresse et ses mots. Lorsqu'elle reprenait mes mots pour dire que je faisais tout ce que je voulais, je souriais. Je ne répondais rien mais je faisais passer mes mots par mon sourire. Je ne voulais pas qu'elle me voit comme un oiseau triste, mais plutôt comme un oiseau toujours heureux. Un oiseau qui tente tant bien que mal de mettre un peu d'ordre dans sa vie par elle-même sans se soucier des autres. Ses mots me tirent un petit rire et je ne peux m'empêcher de rajouter « Oui, je sais toi et ta grande gueule vous irez le voir, je sais... Et je ne t'en voudrais pas. » Je souriais. Bon, si je lui en voudrais mais elle n'aura pas été le chercher de lui même et ce serait déjà ça. Mes mains se baladaient doucement sur le tissu qui couvrait sa peau alors que je lui annonçais aimer l'ancienne elle, et à sa réponse, je fermais doucement les yeux. Je ne savais pas ce qu'il se passait, ni même ce que je faisais, mais je ne voulais plus me laisser dicter par une conscience un peu trop rigide. « Alors tant mieux... » Les mots sortaient tout seul, je ne les contrôlais pas non plus, mes lèvres se perdaient sur sa joue, et ses caresses me procuraient des frissons me faisant fermer les yeux. Je gardais les yeux clos quelques instants et perdue dans cette échange assez timide, je déposais délicatement mes lèvres sur les siennes, attrapant sa tasse pour la poser sur la table. Mes lèvres lui offraient un baiser que je pourrais qualifier de tendre et à la limite du charnel avant de me reculer en secouant la tête, comme prise par un élan de questionnement, d'un espèce de sentiment honteux d'avoir profiter de cette situation « Pardon... Excuse moi. » Je ne voulais pas qu'elle pense que j'avais profiter de la situation, mais disons que j'en avais juste eu envie.

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J'ai toujours préféré voir mes proches heureux que l'être moi-même. A vrai dire, les seules fois où je parviens à trouver le bonheur, j'ai compris que ça ne pouvait pas durer, que quelque chose allait tout changer, donc je m'habitue à ce statut de fille à la recherche du Graal, qui ne peut l'atteindre autrement que par la joie des autres. Autant me cantonner au strict minimum, que de voir les plus beaux instants s'envoler à l'autre bout du monde ou dans un endroit dont personne ne revient, avec un morceau de mon âme trop de fois piétinée par mes rêves les plus inaccessibles. Alors je fais en sorte que Phoenix aille mieux, qu'elle retrouve le sourire, ou ne serait-ce qu'un peu de joie à mes côtés. De toute façon, j'aime pas étaler mes problèmes, ça me rappelle à quel point je peux être faible et pathétique quand je suis triste. J'en parlerai à mon pot de glace ce soir, en compagnie des anciens potes de Sookie sur MTV. Mais ce Chase, j'vais bien retenir son nom. Et bien retenir cette journée où j'ai vu ma meilleure amie dans un tel état pour un putain de petit branleur qui brise des coeurs, en taillant des sourires au couteau sur les joues des princesses. J'ai envie de l'insulter de tous les noms possibles, de venger son coeur comme si c'était mon devoir. De tailler un gros phallus sur sa joue au cutter. Je divague dans la violence, je dois me calmer. Puis même si tu m'en voulais, tu te rappelleras que c'est parce que j'tiens à toi et que j'ai pas aimé te voir larmoyante à cause d'un mec comme lui. Je lui adressais un large sourire, un peu pour sauver ma cause au cas où. Puis les choses commençaient à déraper peu à peu, timidement. Quelques caresses, des sourires, des regards, des phrases qui s'invitent à ses lèvres sans qu'elle ne les contrôlent, ses yeux qui se ferment pour se laisser un peu plus aller. Ses lèvres se baladaient sur ma joue et je la sentais frissonner alors que mes doigts caressaient son visage. On perdait le contrôle de nos enveloppes charnelles pour laisser divaguer nos envies diriger un instant. Elle retirait la tasse qui se trouvait dans ma main pour me donner un baiser auquel je ne m'attendais pas. Timide, tendre et osé à la fois, le genre de truc que seul l'instinct primaire peut offrir. Puis elle se reculait, presque honteuse de ce qui venait de se produire. Pourquoi tu t'excuses ? dis-je en la regardant un instant, avant de la ramener vers moi en souriant. Elle est où l'ancienne Phoenix, qui n'écoutait que ses envies sans réfléchir aux conséquences ? Parce que j'aimais bien ça... Je me mordais légèrement la lèvre suite à cette phrase, pour qu'elle comprenne bien que je ne voyais pas cela d'un mauvais oeil, mais plutôt comme une thérapie agréable.

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Avec Gwen, nous étions eux sortes d'aimants qui ne se contrôlaient pas. Bien que pendant quelques temps, quelques semaines, voir quelques mois, nous n'étions pas aussi proche qu'avant mais maintenant qu'elle est célibataire, nous avons retrouvés notre complicité et je suis assez heureuse de cela. Même si je suis triste, qu'elle est énervée, j'aime cette complicité qui nous lie, bien que parfois il nous arrive de passer des jours et des jours sans nous voir. C'est toujours aussi intact. Et j'avais eu peur la première fois que nous avions fini dans les draps l'une de l'autre que cela change tout entre nous. Mais non, tout était resté intact et il n'était pas rare que nous recommencions parfois, avant qu'elle ne soit heureuse avec Dixie et que je sois heureuse toute seule. Quoi que, Chase était venu obscurcir le tableau de mon bonheur parfait et je lui en voulais un peu. Je lui en voulais de m'avoir craché sa haine à la figure comme ça. J'en avais encore des frissons, j'avais encore envie de pleurer. De le frapper ou de l'embrasser. Au choix. Mais je ne voulais pas, je ne voulais plus m'inquièter pour lui, il faisait ce qu'il voulait, il se tapait toutes les filles qu'il voulait, je m'en contrefichais. Il n'était plus qu'un sombre connard dans mon esprit abîmé. Lorsqu'elle me disait ne pas m'aimer larmoyante à cause d'un mec comme lui, je souriais « Je tiens à toi aussi et tu le sais » Il fallait que je le lui répète pour qu'elle le retienne. Et j'avais envie de lui dire pour éteindre toute animosité dans son corps et dans son esprit. Puis je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe, nos mains se cherchent, la mienne caresse doucement sa peau, tandis que la sienne s'attarde sur ma joue. Je ferme les yeux et je continue toujours mes caresses tendres, qui la cherche. Je ne peux m'empêcher de frissonner quand elle caresse ma joue, je retrouve des sensations qui étaient enfouies en moi pendant bien longtemps et je ne peux m'empêcher de sourire. Puis dans un geste que je ne semble pas calculer et dont je ne semble pas avoir le pouvoir, je dépose mes lèvres contre les siennes après avoir retirer la tasse de ses mains avant de m'excuser honteusement. Je ne savais pas vraiment pourquoi je m'excusais, mais je m'y sentais obligée. Ses dires me faisaient sourire et je soupirais de soulagement avant de me blottir contre elle, mes doigts se baladant toujours sur sa peau. Et puis elle m'ouvre les yeux, elle me fait réagir, réfléchir. « T'as raison... » Et je l'embrassais une nouvelle fois, prenant place à califourchon sur elle, un baiser tendre, mais qui laissait paraître tout mon envie, j'avais envie d'elle et je ne pouvais plus me le cacher, je laissais alors mes doigts faire leur travail et la dévêtir de son haut afin d'oublier ma souffrance dans les limbes du désirs.
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Ce à quoi je reconnais une réelle amitié avec quelqu'un, c'est que malgré le temps qu'on peut passer sans se voir, que malgré les conneries qu'on peut faire ensemble ou séparément, rien ne change. Et c'est le cas avec Phoenix. Je suis le genre de personne qui agit souvent à l'instinct, qui écoute sûrement trop ses pulsions plutôt que sa raison ou ses sentiments les plus profonds, ce qui fait que je vais voir les gens quand l'envie me vient, souvent sans prévenir, comme aujourd'hui. Et pourtant, on est toujours aussi contentes de se voir quand cela se produit. On a déjà fini quelques fois dans le même lit, à écouter nos envies primaires et je me souviens que la première fois, elle était inquiète que cela change quoi que ce soit entre nous. Avec le temps, elle a eu la preuve que je ne suis pas le genre d'amie qui change son point de vue sur les gens sous prétexte que je couche avec l'une d'entre elles. Alors parfois, on retentait la chose, comme pour se confirmer que rien n'allait changer, une fois encore. Après tout, je n'ai jamais vu où était le mal à se faire du bien. Maintenant que je retrouve mon cher ami le célibat, et que Phoenix se retrouve dans une situation quelque peu particulière, autant ne pas se prendre la tête pour des choses aussi futiles que le sens de la vie, ou les questions du genre "Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ?", puisque nos esprits se trouvent troublés par des pensées bien obscures, j'imagine. Elle me confirmait qu'elle aussi, elle tenait à moi. Ca me faisait du bien de l'entendre, même si je le sais. Disons que je suis dans une phase de ma vie où je ne sais plus tellement pour qui je compte ou non. La douce remise en question post-rupture. Ouais, j'le sais... répondis-je en esquissant un léger sourire. Cette phrase m'apaisait tout de même un peu face à la haine qui était montée en moi au sujet de ce petit trou du cul répondant au prénom de Chase. J'espérais cependant pour lui que son nom de famille n'est pas Dejardin. Ouais, j'ai osé penser à ce jeu de mot pourri, qui fait résonner un rire aux tréfonds de mon encéphale, mais invisible sur mon visage. Les choses prennent alors une tournure plus intéressante, avant ses excuses. Quand elle s'est blottie contre moi, en caressant à nouveau ma peau, je ne m'attendais pas tellement à ce qu'elle me donne raison sur ma dernière phrase, ni même à ce qu'elle revienne m'embrasser avec tendresse et envie, prenant place sur moi et déboutonnant ma chemise. Je ne pouvais plus rester de marbre devant elle, c'était impossible. Mes mains venaient se poser sur ses hanches puis se laissaient glisser pour relever sa robe, tandis que mes lèvres continuaient de conquérir les siennes. On laissait désormais place à ce désir qui allait panser ces blessures trop fraîches au fond de nos âmes.
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Gwen était une personne a qui je tenais énormément beaucoup. Je me demandais ce qu'il se passerait si un jour nos chemins se séparaient, et je pense que j'aurais besoin de me remettre en question. Parce que c'était l'une de mes plus anciennes amitiés ici et je serais surtout très triste si jamais nous devenions que de simples inconnues. Surtout que nous avions traversés assez de choses toutes les deux avant sans nous prendre la tête. Et elle était surtout l'une des personnes à être passé dans mes draps sans que je la vire le lendemain. Non, je me souviens que le lendemain, c'était beau et pas gênant. Enfin un peu mais j'étais passé facilement au dessus de cette gêne parce que c'était ma meilleure amie et que les meilleures amies se réconfortent de façon différente, sauf que la, cette façon était vraiment spéciale dans notre cas, mais qu'importe. Une nouvelle fois, elle était là, quand j'allais mal, sans vraiment le savoir et c'était ce que j'aimais le plus chez elle, qu'elle arrive sans rien savoir et qu'elle soit là, sans me juger. Jugeant uniquement Chase, même s'il fallait se le dire, j'étais pour quelque chose dans cette histoire, mais ce n'était pas le moment de reparler de cela. Pour le moment, j'étais en train d'oublier, de panser mes blessures de la plus douce mais en même temps de la plus fougueuse des manières, en lui demandant sans vraiment le faire, de me permettre d'oublier Chase le temps d'un après-midi, d'une soirée avant que je ne m'envole pour mon Australie natale. Quand elle me disait savoir que je tenais à elle, je lui répondais d'un simple sourire, un petit sourire en coin qui en disait long sur ce que je pensais. Mes lèvres se posaient sans question sur les siennes, lui offrant un baiser tendre, un baiser timide. Avant de m'excuser et ça, je m'en voulais. Je n'avais pas l'habitude de m'excuser, c'était une grande première. Je tentais d'arrêter de penser, je faisais taire la petite voix dans ma tête qui me disait que c'était mal et je continuais à l'embrasser, reprenant ses lèvres avant de lui retirer son haut, lentement, presque maladroitement. Ses mains sur mes hanches qui dépossédaient mes hanches de leur tissu me tirait un frisson et je déplaçais mes lèvres contre sa mâchoire puis contre son cou que je mordillais doucement, puis, je frôlais sa peau et mes lèvres venaient doucement se déposer sur sa poitrine que j'embrassais furtivement. Dans l'impatience, je me redressais et je retirais ma robe, me bénissant de ne pas avoir mis des sous-vêtements moches. Lorsque je recollais mon corps contre le sien, je lui murmurais doucement « Fais moi oublier Gwen... Fais le... » Et je déposais une fois de plus mes lèvres contre les siennes pour un baiser plus poussé, plus fougueux cette fois-ci.
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