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PHOENAËLLE ♦ take shelter

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Depuis Las Vegas, il s'est passé quand même pas mal de choses. Certaines dont j'avais vaguement entendues parlé, d'autres que je vis moi-même, et celles qui vivent de la rumeur infondée des gens qui n'ont rien de bien plus intéressants à faire de leurs petites vies minables. Quoi qu'il en soit, je ne me suis jamais intéressées à ce qu'on dit, parce que "On" est un con, et que ce genre de chose ne m'apporte rien. J'ai bien assez à faire avec mes addictions que je tente tant bien que mal de mater. Une semaine sans la moindre drogue, je dois avouer que ça devient dur. J'ai tout jeté, j'évite le plus possible mes contacts dans le milieu pour ne pas avoir à subir cette tentation. J'veux pas être enfermée entre quatre murs pour être sevrée, j'veux prouver que j'suis quelqu'un d'assez fort. J'ai survécu à la prison, j'peux survivre au poison après tout, non ? Faut croire que j'ai plus besoin d'aide qu'il n'y parait. Tremblante, transpirante, presque même délirante. Je m'effraie, aujourd'hui. J'imagine un putain de pochon de poudre qui me parle. J'ai secoué ma tête, me suis levée brusquement de mon lit et j'ai passé de l'eau sur mon visage. J'me suis regardée dans le miroir, puis je suis sortie. Si j'fais peur dans la rue ? Un peu, mais j'm'en bats les couilles, en vérité. J'ai besoin de voir quelqu'un capable de me calmer, qui me dira que oui, j'en suis capable. Qui saura faire sortir toutes ces choses mauvaises de mon esprit. Pour éviter les risques inutiles, j'ai pris le bus. Le truc que j'ai pas fait depuis...l'attentat. C'était blindé, ça puait la transpiration et la naphtaline. Putain c'que c'est horrible, ça me file la gerbe, presque. J'm'arrête aux abords d'Harbor Area et j'trace à pieds, jusqu'à chez Phoenix. J'espère sincèrement qu'elle sera là et que j'vais pas la déranger. Arrivée devant chez elle, mon poing venait s'écraser sur sa porte à trois reprise. Toc. Toc. Toc.
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J'en peux plus, j'en ai marre de pleurer comme une madeleine parce que je me suis pris la tête avec Chase hier, j'ai mal au coeur, c'est ça alors, avoir le coeur brisé ? On a l'impression que tout vient de s'effondrer autour de nous et que plus rien d'autre ne compte que les larmes ? Putain de sensation dégueulasse. Je viens de finir une conversation avec mon père pour lui dire que je partais pour Sydney ce soir, et il m'a dit qu'il ferait envoyé son jet privé pour que je n'ai pas à passer autant de temps dans un avion en compagnie de personnes exécrables et que je puisse dormir à ma guise. Mon père, ce héros. Je m'affairais à préparer ma valise, balançant mes affaires rageusement dans ma valise en reniflant violemment pour palier à toute envie de fondre en larmes comme une pauvre poupée brisée. J'ai prévenu Andrew que je partais pour deux à trois semaines, loin de Cambridge, d'Harvard mais surtout loin de Chase. J'avais l'impression d'être une coquille vide, plus de sentiments plus rien. Qu'est ce que j'en savais moi, qu'il avait pas vu Sienna depuis le Homecoming ? Qu'est ce que j'en savais qu'il était parti en Californie ? J'ai pas la science infuse et je ne peux pas deviner les choses qu'il ne me dit pas. De toutes façons, il ne me dit jamais rien. Et après, c'est moi la fautive, la trainée, je le dégoûte. Pauvre enfant. Je suis a la fois triste et énervée, d'avoir pu croire que tout se remettrait en place dans ma vie, qu'il était différent des autres. Quelle connerie. Je me haïssais d'avoir cru cela et c'était d'ailleurs pour cela que je m'éloignais. Attrapant l'une de mes valises, je la descendais et me faisait chauffer de l'eau pour boire un thé quand j'entendais quelqu'un qui toquait à la porte. J'haussais un sourcil intrigué avant d'ouvrir la porte à la volée, sans prendre le temps de regarder à travers l'écran de surveillance qui était la. La nouvelle technologie tout ça. Je voyais ma Gwen, un peu paumée, perturbée. Je la prenais alors dans mes bras pour qu'elle me réconforte avant de briser le silence des fameuses retrouvailles « Hey petit chat, ça a pas l'air d'aller, qu'est ce qu'il t'arrive ? » Je m'inquiétais, je n'avais pas envie qu'elle craque dans mes bras, ce n'était vraiment pas le moment. Je me décalais alors pour la faire entrer « Entre, fais comme chez toi ! » Et je lui souriais, pour la rassurer et pour lui montrer que moi aussi j'allais bien.
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Arrêter la drogue et redevenir célibataire dans la même semaine, c'est dur à vivre. Dixie a ses raisons de partir, et malgré tout l'amour que j'peux avoir pour elle, je ne l'empêcherai pas de vivre ses rêves, même loin de moi, même si ça me fait mal, terriblement mal au fond. J'aurai aimé en profiter plus longtemps, j'aurai aimé lui dire toutes ces choses que j'savais juste donner avec mes yeux parce que les mots ne savaient pas sortir de ma bouche. J'essaie de ne pas trop le montrer, mais je suis au plus mal. Moralement, physiquement, sentimentalement. Mais c'est pas pour autant que j'veux retomber dans la poudreuse et toutes ces autres choses qui ruinent un peu plus ma santé. C'était comme jouer à la roulette russe, à me demander quelle dose me serait fatale. Mais j'veux plus de tout ça, c'est fini. Dans le bus, j'regardais personne, en plus d'avoir des lunettes de soleil vissées sur les yeux. Je sentais des regards sur moi et ça m'angoissait un peu. Paranoïa. J'espérais que ça se termine vite.
C'est avec de grandes enjambées que j'rejoignais l'habitation de la belle blonde, évitant le plus possible les foules et éviter une crise d'hystérie due au manque, incontrôlée et incontrôlable. Quand elle ouvrait la porte, ses bras m'entouraient presque instantanément. Je la serrais du plus fort que je pouvais, et autant dire que c'était pas grand chose. Derrière mes lunettes, nul ne voyait l'humidité de mon regard, mais ça me faisait du bien d'être là. En dehors du fait qu'arrêter la came me rend dingue et que Dixie s'en va j'sais pas où et qu'on a rompu, ça peut aller... Mais toi, t'as pas l'air...comme d'habitude. Je relâchais mon étreinte quand elle m'invitait à entrer, pénétrant la pièce, un peu titubante, jusqu'au salon où je m'effondrais de tout mon long sur le canapé. Si j'fais comme chez moi, j'peux me balader en boxer et sans soutif alors ? lançais-je avec un sourire en coin.
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Je détestais être dans cet état, non c'était pas moi, j'étais pas moi-même, j'étais faible, trop faible et j'avais envie de me jeter du haut de la fenêtre de ma chambre pour me réveiller. C'était pas possible, je ne pouvais pas être cette fille qui se laissait influencer par ses sentiments. Non mais qu'est ce qu'il m'arrivait ? Je faisais ma valise pour partir à Sydney parce que je ne supportais plus cette ville et que tout me rappelait Chase. Non mais sérieusement ? Je partais pour un mec. Bon, ma famille me manquait un peu quand même, même si j'allais devoir supporter Blake, c'était déjà mieux que d'être ici à ruminer le passé (le passé est passééééé -out-) et à me demander au bout de combien de temps, je vais craquer, péter un câble et débarquer chez lui. De toutes façons, la discussion d'hier m'a laissé un goût amer dans la bouche et j'ai toujours en travers de la gorge le fait que je le dégoûte. Ses mots résonnent dans ma tête et tellement que je suis omnibulée par ça, j'ai quasiment pas dormi de la nuit, j'ai pensé encore et encore à ses mots. En fait, c'est à celui qui blessera le plus l'autre et je crois qu'il a gagné. Lorsqu'en ouvrant la porte, je tombe sur Gwen, je suis soulagée. Ce n'est pas lui. Je la serre alors dans mes bras, et l'étreinte qu'elle me donne en retour me prouve qu'elle ne va pas bien. Et ses mots me le confirment, j'ai tellement mal que j'en aurais mal pour elle. « Oh... Je suis désolée, pour Dixie... Et tu vas y arriver, pour la came. J'en suis sûre. » Je passe la question et toi on dirait que ça va pas. j'ai pas envie de m'étaler sur mes problèmes merdiques. Lorsque je la voyais s'installer, je riais avant de refermer la porte et de la rejoindre, m'installant sur la table basse du salon en position tailleur « Bah écoute, c'est comme tu veux mais Andrew je ne pense pas qu'il serait d'accord. » Je ris en posant un oeil sur ma valise et mon coeur se serre automatiquement. Bordel. Je la fixe alors, le regard fatigué, épuise et je lui annonce « Je pars. Trois semaines maximum à Sydney, ne le dis à personne s'il te plaît. » Surtout pas à Chase Et un sourire en coin se feint sur mes lèvres, je lutte contre les larmes et je passe une main dans mes cheveux pour penser à autre chose « Tu veux un thé ? » Je n'allais pas lui proposer un verre, je ne veux pas tenter le diable.
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Dans ma vie, tout est caduque, rien ne tient debout plus de quelques mois. Mes bonnes résolutions, mes histoires de coeur, rien de tout ça n'a passé le cap d'une année entière. C'est un constat malheureux, qui me pousse à me demander si je ne suis pas la cause de toutes ces merdes qui m'arrivent. Dixie m'a dit que cette fois, le problème ne venait pas de moi, que j'étais parfaite et qu'elle avait cru à un avenir, à une vie entière à mes côtés. Ces mots repassent devant mes yeux à chaque fois et pourtant, tout s'est arrêté brusquement, laissant place à un vide que je n'avais pu imaginer avant. C'est horrible, cette sensation de se sentir vide quand l'autre nous abandonne. Et pourtant, je ne veux pas la forcer à rester là juste pour moi, je ne veux pas me montrer égoïste. Alors je m'enferme dans ma bulle de souvenirs, sur toutes ces années passées à ses côtés en tant qu'amie et amante, et sur ces choses qu'elle a fait renaître en moi ces derniers temps. Je ne suis que l'ombre de l'ombre même. Phoenix est là, et s'excuse pour cette séparation inattendue, et me conforte dans l'idée que je suis capable de vraiment mettre un terme à mon addiction à la drogue. Au moins quelqu'un qui croit en moi. J'me suis habituée à ne jamais garder mes relations amoureuses très longtemps, mais là j'avoue que c'est assez difficile de savoir qu'elle sera à des milliers de kilomètres, qui plus est. Et j'ferai en sorte de réussir au moins ça. T'as pas répondu à ma question. Affalée sur le canapé, je la voyais venir s'asseoir sur la table basse et me dire qu'Andrew serait pas trop d'accord de me voir ainsi peu vêtue, ce à quoi je lâchais un léger rire. Parce qu'il est là ou parce qu'il serait frustré de voir une meuf aussi bien foutue que moi et impossible à avoir pour lui ? Je voyais son visage se crisper un instant dans une direction, et automatiquement, mon regard allait vers ce lieu. Une valise remplie. J'arquais un sourcil avant qu'elle ne me donne l'explication. Mon regard se retrouvait à nouveau sur elle, et mon visage se fermait quelque peu. Tu comptais m'en parler ou m'faire la surprise quand j'aurai essayé de venir te voir un autre jour qu'aujourd'hui ? Je soupirais longuement en fermant les yeux, avant de reprendre. Si on m'demande, j'dirais que j'sais pas où t'es. Je passais une main dans mes cheveux et retirais mes lunettes de soleil par la même occasion. Un thé ou un bon verre d'alcool, tu sais que j'suis pas difficile. J'enlevais finalement ma veste, pour être plus à l'aise. Et des câlins, c'est compris dans le service ? J'esquissais un léger sourire, pour détendre un peu nos visages.
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Gwen était l'une des seules filles avec qui j'avais pu avoir une aventure et je ne regrettais pas. Quoique, je me doutais que cela ne se reproduirait plus, et vu l'état dans lequel je suis actuellement, il ne valait mieux pas qu'i se passe quelque chose. Quoique, ça me changerait peut-être les idées. Enfin non, je ne devais pas penser à cela, elle sortait d'une rupture et je ne voulais pas être 1le genre de nanas qui profite. Enfin je profitais de la vie et c'était déjà bien. Si seulement, je pouvais faire autant de mal à Chase qu'il me le faisait, ça irait tellement mieux, je me sentirais apaisée mais je n'arrivais pas à le faire parce qu'il fallait que je me rende à l'évidence que je suis amoureuse de lui. Le fait qu'elle vienne chez moi, me réconfortait un peu mais je pouvais voir qu'elle allait mal et j'avais peur qu'elle pète un câble ou que sais-je. Je ne voulais pas qu'elle aille mal, c'était l'une des seules personne pour qui je pouvais me faire un sang d'encre. Je la rassurais sur le fait qu'elle était assez forte et elle m'indiquait que je n'avais pas répondu à sa question « Je sais que je n'ai pas répondu à ta question... Et .. » Non, je ne pouvais pas continuer, j'avais l'impression que j'allais fondre en larmes d'un moment à l'autre. Je riais quand elle parlait d'Andrew « Peut-être parce qu'il ne pourrait t'avoir ! Et qu'est ce qu'il loupe. » Je riais en la regardant en coin, il était vrai que Gwen était un bon coup et celui qui disait le contraire était un menteur, et je n'allais pas lui cacher, elle savait que je pensais cela. Elle venait de voir ma valise et je m'en voulais quand elle me demandait si je comptais lui dire. En vérité, je ne voulais pas que quelqu'un sache que j'étais partie à Sydney, je ne voulais pas m'en vouloir d'avoir fuit le pays comme une lâche. De toutes façons c'est ce que j'étais. Une putain de lâche. « Merci... J'ai besoin de fuir un peu, de ne plus penser à rien... Et dans ma famille c'est sûrement le mieux à faire... » Je ne savais pas si je comptais revenir d'ailleurs, mais je me retenais de lui dire. Après tout, rien ne me retient ici. Chase me déteste, ne veut plus me voir alors, j'allais dégager de sa vie comme il le désirait. Je me levais alors pour lui servir un thé, m'en servant un au passage et je revenais dans le salon avec un plateau, le déposant sur la table basse, je souriais à sa demande de câlin et je m'affalais sur le canapé pour la prendre dans mes bras et la serrait si fort que j'avais l'impression de la briser « Mais il suffisait de demander ! Je t'ai ramené un thé au citron ! » J'embrassais doucement sa joue en souriant, restant tout contre elle. Qu'est ce que ça faisait du bien d'arrêter de penser ne serait-ce que cinq minutes.
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Je n'ai jamais vraiment eu cette sensation de faiblesse avant. Certes, je l'ai vécu quand j'ai appris la mort de Willow, mais j'y pouvais rien, j'pouvais pas la ramener à la vie ou quoi que ce soit. Là, je sais que j'pourrais avoir la possibilité de la supplier de rester, de lui dire que j'ai besoin d'elle et toutes ces choses qui se baladent dans ma tête mais que je préfère garder pour moi, ou que je coucherais sur le papier dans une soirée de détresse. J'ai toujours été la fille forte qui portait sa carapace bien droite sans rien laisser transparaître en matière d'émotion. Et comme les rares fois où je suis faible, j'ai besoin de compagnie, de me changer les idées, de tendresse et tout ce qui peut me rendre euphorique un moment. Je n'ai plus de drogue, alors pour l'euphorie psychotique, on repassera. Je n'ai pas le droit de baisser les bras aussi vite. Je sais que Phoenix saura me tirer de ces idées noires, peu importe la manière. On a déjà eu une aventure, et ce qui est beau, c'est que ça n'a jamais entravé notre amitié. On est proches et on est pas gênées par ce qui s'est déjà passé, limite on peut en parler et en rire, se souvenant à quel point c'était cool. Et à côté de ça, j'voyais bien qu'elle me cachait quelque chose. C'était vraiment rare d'elle, d'avoir le visage aussi fermé et de ne pas dire ce qu'elle pensait. Ca m'inquiète vraiment, ce qui se trame. Et ? J'attends la suite. J'essayais tant bien que mal d'analyser ses pensées, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Frustration. Lui il peut pas, mais tu sais que toi tu pourrais. Je lui adressais un clin d'oeil accompagné d'un sourire, enfin bercée par des idées moins nuageuses qu'à mon arrivée. Autant dire que ça me fait déjà du bien. Malgré tout, l'annonce de son départ à l'autre bout du monde me replongeait quelque peu dans les méandres de mon moral. T'as intérêt de revenir ou c'est moi qui vient te chercher. J'perds ma copine de l'autre côté du globe, c'est pas pour te perdre aussi, t'as compris ? Mes mâchoires étaient crispées et mon ton froid. J'me sentais pas capable d'assumer deux départs indéterminés en si peu de temps, de deux personnes auxquelles je porte un amour inconditionnel, bien que différent. Elle allait alors chercher le thé avant de revenir s'affaler dans le canapé pour me serrer fort dans ses bras. Mes bras l'entouraient alors que ses lèvres se posaient sur ma joue. Bah regarde, j'ai demandé, et tu le fais. T'es parfaite quand tu fais des câlins comme ça. Et merci pour le thé, ma jolie. Je déposais un baiser sur son front en la gardant contre moi. Maintenant, tu vas me dire ce qui a. Il lui était désormais impossible de fuir, puisque je resserrais un peu plus mon étreinte pour l'empêcher de filer.
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J'ai le coeur en vrac, envie de vomir tout le temps, après ses mots et surtout ce geste. Lorsque j'ai senti ses lèvres qui se déposaient sur les miennes, je me suis demandé s'il était devenu fou mais quand je l'ai vu s'éloigner j'ai compris que son geste était calculé, qu'il voulait me briser le coeur de la façon la plus terrible qu'il soit, en me l'arrachant. Il m'avait arraché le cœur quand il m'avait volé ce baiser et qu'il avait fui pour une direction inconnue. Mais ça va, hier soir quand Andrew est revenu on a discuté de tout sauf de l'amour, devant un film et une pizza. J'ai réussi à dormir convenablement, deux heures à tout casser. Et Gwen est la pour me changer les idées sans vraiment avoir l'intention de le faire. Mais je sais aussi qu'elle ne va pas me lâcher tant qu'elle ne saura pas ce qu'il se passe dans ma tête et j'avais un peu peur de le lui dire. J'avais surtout peur qu'elle me prenne pour la dernière des cones qui ne sait pas ce qu'elle veut d'un mec. Il m'avait fallu du temps mais je savais que je voulais Chase à n'importe quel prix. Un sourire feignait sur mes lèvres quand elle me disait qu'Andrew ne pourrait pas l'avoir mais que moi oui et je répondais simplement « Je sais que je pourrais t'avoir Petit Chat » Je lui tirais la langue avant de l'entendre me prendre la tête parce que je pars à Sydney, mais je n'ai pas d'autres choix. Je ne peux plus rester ici. « Ne t'inquiète pas c'est l'affaire d'une semaine, maximum trois. » Je la fixais pour qu'elle comprenne que je ne mentais pas, que je comptais vraiment rester peu de temps à Sydney et surtout que je comptais revenir. Je m'affairais à faire le thé et en revenant, je la câlinais après avoir posé les deux tasses sur la table basse, j'étais emprisonnée dans ses bras et je me sentais en total sécurité lorsqu'elle déposait ses lèvres sur mon front, jusqu'au moment où elle me demande ce que j'ai et je sens son étreinte qui se ressert comme mon coeur. Je prend alors mon courage à deux mains et je rétorque « C'est Chase... On s'est prit la tête hier, violemment... Et il me fait peur. Enfin, il n'était pas comme d'habitude... J'ai l'impression d'avoir le coeur brisé et ... il m'a embrassé avant de partir. » Je ne la regardais pas en prononçant ces mots, je me contentais de rester blottie contre elle, ma tête sur sa poitrine, écoutant son coeur et essayant par la même occasion de recoller le mien.
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Les relations humaines sont parfois dénuées de sens. Tout peu bien aller puis, dans la seconde qui suit, tout bascule, on passe de l'amour à la haine, de la joie à la tristesse, de l'euphorie à la léthargie, un revirement de situation incongru et indescriptible qui arrache le coeur et quelques larmes, ou des remises en question à se repousser dans nos retranchements, à faire marcher nos mémoires sur le pourquoi du comment, sur les mots mal utilisés, les quiproquos improbables, les gestes maladroits, les non-dits que l'on aurait voulu crier sur les toits du monde entier, les actes manqués ou les regards fuyants. On s'envoie des pics, on se fait du mal avec des phrases ou des actions calculées, par instinct de vengeance ou par simple méchanceté gratuite. On essaie d'arracher le coeur de l'autre en premier, on joue à qui blessera le plus l'adversaire, on s'unit dans un baiser et on se détruit au premier orage, quand on n'entend plus les mêmes feulements dans la voix, quand tout ne devient que routine, qu'on ne se surprend même plus à regarder les autres corps dans la rue en se disant qu'elle ou il est mieux foutu(e) que notre partenaire, à l'accoster sauvagement pour faire semblant de demander l'heure et finir par la tringler ou se faire piloner sans remords en quelques minutes, histoire de retirer les chaines qu'on pense avoir autour du cou ou des poignets le temps d'une baise qui n'a rien d'excitante. C'est presque la sombre histoire de ma vie, déplorable. Discrètement, je chassais ces idées de mon esprit, pour lui offrir un sourire. Et moi, j'peux t'avoir ? J'ai par la même occasion fait un mouvement de sourcil (:hum: pour imager) en adéquation à ma demande plus ou moins sérieuse. Je dis bien plus ou moins, car je sens bien que ses histoires de coeur sont compliquées à l'heure actuelle et je ne veux pas passer pour la fille que je ne suis pas, à savoir une connasse, princesse des coeurs brisés.Quand elle me disait que ce n'était qu'une question de semaines tout au plus, je demeurais silencieuse, mais j’acquiesçais d'une mouvement de tête. De toute façon, elle savait à quoi s'en tenir avec moi. Dans mes bras, je la sentais un peu plus apaisée, bien que ma question l'ai rendue un peu plus fébrile à nouveau. Elle se lançait finalement dans l'explication. Chase. Prise de tête. Peur. Pas comme d'habitude. Parti. Embrassée. Coeur brisé. Il n'en fallait pas plus pour que je commence à voir rouge. De un, qui est Chase. De deux, pourquoi cette prise de tête. De trois, il habite où que j'le démonte ? Le ton de ma voix restait posé, afin de ne pas la brusquer plus. Mes doigts venaient dans ses cheveux pour lui faire des papouilles, histoire qu'elle reste calme.C'est pour ça que tu pars à Sydney ? Pour éviter d'voir sa gueule et te remettre de cette blessure ?
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Je m'étais toujours demandé ce que ça faisait quand ta vie semblait ne plus avoir de sens pour toi, quand t'avais l'impressin de ne plus avoir ped, et que t'avais l'impression qu'on t'enfonçait encore et encore la tête sous l'eau. J'avais mes réponses aujourd'hui, je savais sur qui je pouvais compter, sur Gwen principalement, sur mon père aussi et c'était tout. Je ne pouvais compter sur personne d'autre. Surtout pas sur Chase après tout ce qu'il avait pu me dire, tout les mots qu'il avait pu sortir à mon égard je ne voulais rien lui confier, je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui. Je lui avais dit que je le détestais et peut-être que c'était vrai. Ouais, si j'avais sorti ses mots, c'était sûrement pour une bonne raison. Tout ce que je savais en ce moment, c'était qu'il pouvait crever six pieds sous terre que je m'en foutrais. Enfin... je m'en foutrais. Non, certainement pas, mais je feindrais l'indifférence. Mais Gwen avait compris que j'allais mal et je la remerciais intérieurement quand elle me prenait dans ses bras alors que je restais tout contre elle, luttant entre mes larmes et la crise de panique, la crise d'énervement qui menaçait quand je pensais à lui, à cette fille qui m'avait tant fait de mal -Sienna- et à ces mots. Ces mots tournaient dans ma tête encore et encore et je ne pouvais les effacer. “Peut-être que tu peux m'avoir... Après tout, je n'appartiens à personne.” Je sais que je regretterais cette phrase tôt ou tard, mais tant pis, ce qui venait d'être prononcé ne pouvait pas être retiré alors j'en assumerais les conséquences. Je restais tout contre elle, apaisée, me calant sur son rythme cardiaque, pour m'apaiser. J'étais tellement bien, que mes mots sortaient comme ça, comme une fusée quand je parlais de lui, chose que je ne voulais pas faire. Je ne voulais plus parler de lui, il faisait partie des fantômes du passé, même si je voulais qu'il fasse encore partie de mon présent. Je n'aurais peut-être pas dû lui parler de ça de ce que je la connaissais, mais tant pis c'était fait et elle voulait savoir. “De un, Chase est mon ex, enfin c'est bizarre entre nous, de deux parce que après ton anniversaire je l'ai appelé en total BlackOut et il m'a envoyé chier, donc je l'évitais copieusement jusqu'à tomber sur lui au centre commercial de 3, à Boston.” Je souriais parce que j'aimais reprendre ses mots pour qu'elle comprenne que je ne voulais pas qu'elle lui fasse quelque chose. Je me mordillais la lèvre à la suite de ses papouilles en soupirant, elle savait que c'était mon faible, et je laissais mes doigts se baladaient sur son buste. “Oui entre autre... Et puis, pour réfléchir à ce que je ressens pour lui... Si tu savais à quel point j'aimerais oublier le temps d'un instant ce que je ressens pour lui...” Je levais les yeux au ciel en me calant bien contre elle, mon coeur s'accélérant légèrement et je soupirais en embrassant sa joue, attrapant ma tasse de thé pour en boire une gorgée “L'amour c'est de la merde, je préfèrerais redevenir la Phoenix d'avant...” Je grimaçais légèrement, redevenir la Phoenix insupportable, incontrôlable, qui se foutait de tout et de tout le monde, qui vivait que pour son boulot et qui profitait de ce travail pour se taper un mec à la fin de chaque défilé.
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