Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMy head is a jungle ☼ Loïs
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My head is a jungle ☼ Loïs

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Un verre. Deux verres. Trois, quatre verres. Je les enchaînais sans penser, ne voulant plus rien savoir. Pourquoi j'y étais allé à ce putain de cimetière ? Pourquoi je m'étais arrêté devant leur tombe ? Les morts et vivants ne communiquaient pas alors qu'avais-je espéré ? Sûrement vivre ce qu'il se passait dans les films, avoir un signe quelconque, sentir l'espoir me gagner. Mais rien. « RIEN PUTAIN » hurlais-je, balançant mon verre contre le mur. « Juste des morceaux brisés.. » murmurais-je observant les morceaux de verres par terre. Il s'était éclaté en mille morceaux, comme mon cœur lors de ce fameux soir. Celui où ma mère avait poussé son dernier soupir, laissant mon père avec deux sales gosses chialant alors que lui avait perdu l'amour de sa vie. J'avais seize ans et pourtant j'avais rien comprit, rien fait pour l'aider, pensant que c'était son rôle de veiller sur moi. Machinalement, mon corps se dirigea vers mon lit, soulevant le matelas pour prendre la drogue qui était en dessous. Puis, sans réfléchir, j'allais à une table et posais la drogue pour commencer à la sniffer. Ces temps-ci j'étais resté au shit mais là il me fallait quelque chose de plus puissant, il fallait que je foute mon corps en l'air, que mon cerveau grille, que cette putain de vie me lâche. Malheureusement, une personne tapa à la porte à ce moment. Je ne répondis pas, ne voulant pas être dérangé mais ça retapa. « Entre merde c'est ouvert ! » criais-je pour que la personne entende. Peut-être était-ce une hallucination, peut-être rien de tout ça n'existait.
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J’avais tenté de joindre mon frère de cœur depuis un moment déjà mais le fait de tomber sur son répondeur n’avait cessé de m’angoisser. Damon était habituellement toujours joignable et le peu de fois où cela n’avait pas été le cas, je n’avais pu m’empêcher d’imaginer le pire. Il faut dire que j’avais une peur monstre de perdre les personnes qui m’étaient proche depuis que ma mère était décédée d’un accident de voiture et Damon restait à ce jour la personne la plus importante dans ma vie, la seule famille qu’il me restait.  Voulant mettre fin à mes inquiétudes le plus rapidement possible, j’avais foncé chez le jeune homme en sortant de mon cours de danse et avait sonné une première fois sans réponse, puis une deuxième. « Damon, tu es là ? » Une voix passablement agacée résonna dans l’appartement, une voix que je reconnaissais bien sûr et c’est alors que j’appuyais doucement sur la poignée avec la forte impression que je tombais pile au mauvais moment. J’avançais alors de quelques pas et sentit quelque chose craquer sous mes pieds, mon regard se posa alors sur le verre brisé et mon cœur palpita de plus belle. C’était quoi ce bordel ? « Damon ? Ca fait des heures que je cherche à te j… » Mon regard se posa alors plus intensément sur le jeune homme et la substance qu’il avait posé nonchalamment sur la table. « Bordel Damon qu’est-ce que tu fous, t’es complètement taré ma parole ? » Je l’observais quelques secondes, sentant l’énervement me prendre aux tripes, s’il y a bien une chose que je détestais c’était ce genre de situation et surtout lorsque Damon en était le responsable. «  Tu pouvais pas m’appeler au lieux de faire de la merde ? Je n’ai pas arrêté de m’inquiéter pour toi ! » Je saisissais la poudre blanche étalée sur la table direction la poubelle et me tournais à nouveau vers mon frère. « Tu crois vraiment que c’est la solution à tes problèmes ? T’es vraiment con quand tu t’y mets ! »
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Loïs entra dans la salle, ma petite sœur de cœur, celle sur qui j'avais veillé et que je protégeais peu importe ce que ça me coûtait. Je me foutais si cela me coûterait un jour mon beau visage ou ma vie, Loïs méritait de vivre une belle vie, elle remplaçait la famille que j'avais un jour eu. Pour cela, je ne la laisserais jamais. Mais avant même de finir sa phrase, elle commençait à me crier dessus, comme si elle était la plus forte de nous deux, comme si elle pouvait me sortir de ma merde. Seulement, petit problème : je ne voulais personne pour m'aider. « Qu'est ce que t'as fait putain ? » criais-je à mon tour quand je vis la poudre blanche dans la poubelle. Elle l'avait vraiment jeté, cette drogue que j'avais payé cher pour pouvoir planer, oublier que la réalité était dure à vivre. « Tu te crois maligne hein ? Tu crois que parce que t'as jamais touché à la drogue t'es irréprochable ?! J'ai pas envie de régler mes problèmes tu comprends ça ? Je suis bien comme ça ! » hurlais-je en faisant de grands gestes. Là elle m'avait vraiment mit hors de moi et l'alcool bu plus tôt n'arrangeait en rien les choses. « Tu crois vraiment que j'avais envie d'appeler une gamine pour me faire la morale ? Une qui sait même pas de quoi elle parle ! » Je me retournais vers la table pour envoyer valser la bouteille d'alcool qui était posée là. Mes yeux étaient rouges, les larmes voulaient couler mais je les retenais, je n'avais besoin que d'un truc et Loïs l'avait jeté à la poubelle. M'appuyant sur la table pour tenter de me calmer, je donnais finalement un coup de pied sur la chaise, lâchant un « merde ! »
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Damon était la personne la plus importante dans ma vie, il avait eu une enfance tout aussi difficile que la mienne et j'étais la première à savoir que lorsque l'on a vécu des choses aussi traumatisantes, on est plus à même de péter des câbles pour rien et surtout de faire des choses que l'on pourrait regretter par la suite. Personnellement, je n'avais jamais rien fait de tel, j'avais plus tendance à pleurer dans mon coin et à essayer de faire bonne figure pour mon entourage mais tout le monde ne réagissait pas de la même façon. Je ne réagissais peut-être pas de la bonne façon pour Damon mais je ne pouvais faire autrement, je savais qu'il était plus fort que ça et je lui en voulais de sombrer dans des travers qui ne résoudraient certainement rien à ce qu'il ressentait. Je soufflais, tentant de contrôler mon énervement et mon émotion, je détestais le voir comme ça, j'avais l'impression de servir à rien et je détestais cela. Après tout ce qu'il avait fait pour moi, je ne pouvais supporter de ne pas lui rendre la pareille. Comme c'était prévu, il avait haussé le ton lui aussi, c'était comme si chacun de nous essayait de crier plus fort que l'autre. Allez savoir qui gagnerait à ce petit jeu...  « T'es bien comme ça ? Tu te fous vraiment de moi ! T'as pas vraiment le comportement de quelqu'un qui est bien ! » Il allait loin, vraiment loin, l'alcool qu'il semblait avoir ingurgité le rendait méchant dans ses paroles et je tentais de ne pas le laisser m'atteindre, ce n'était pas le moment. « Une gamine ? C'est comme ça que tu me considères ? Une simple gamine ? » J'avais un mouvement de recul lorsqu'il mit un coup de pied dans la chaise puis je refaisais quelques pas vers lui approchant mon visage à seulement quelques centimètres du sien. « Tu te souviens de ce qu'elle a vécu la gamine qui ne comprend rien ? Tu es le seul, le seul qui sache tout de moi mais tu ne comprends rien ! Qu'est-ce que tu dirais si j'agissais comme toi ? Qu'est-ce que tu ferais si là, j'allais me bourrer la gueule en boîte et me faire sauter par le premier pervers que je croise ? Si je faisais tout ça en te balançant que tu n'as rien à dire puisque tu ne comprends rien, tu dirais quoi hein ? »
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Tais toi Loïs, ferme la sinon j'allais dépasser les limites que je m'étais imposées il y a bien longtemps. Malgré ma grimace de rage, tu continuais à parler, enfin à me crier dessus plutôt, utilisant l'excuse de la gamine qui avait vécu autant d'horreurs que moi, quand est ce que tu allais comprendre qu'on n'était pas pareil tout les deux hein ?! J'étais une merde et t'étais une femme bien, c'était comme ça que ça marchait. J'étais prêt à faire des sacrifices pour toi, à utiliser les pires moyens pour te protéger tandis que tu ne devais se soucier que d'une chose : être heureuse. Tu pouvais pas le faire ça ?! Obéir à quelqu'un pour une fois dans ta vie ?! « Je te dirais d'arrêter parce que coucher avec n'importe qui c'est pas toi ! Faire la conne, foutre la merde partout, te prendre les critiques de tout le monde dans la figure, t'es pas faite pour ça d'accord?! J'dis pas que t'as pas les tripes parce que t'en as du courage à revendre mais là tout de suite c'est ma vie, mes emmerdes et t'en fais pas partie pigé ? » Ouais je voulais pas la mêler à mes ennuis, ce serait égoïste et idiot, elle était trop jeune encore et pour une fois, semblait bien. « Je sais tout de toi et c'est justement pour ça que je te le dis : toi et moi on est deux opposés ! On a vécu les même traumatismes alors si tu crois que je comprends pas ce que tu vis, que j'en ai rien à battre, c'est que tu me connais pas ! Dans ce cas là, barre toi ! » criais-je, indiquant la porte du doigt à la fin de la phrase. Il ne fallait pas me chercher là tout de suite, je regretterais sûrement ces paroles plus tard, lorsque je serais lucide. Encore un truc que j'aurai foiré.
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Les paroles de Damon me touchaient au plus profond de mon cœur, jamais il ne m’avait parlé ainsi, même avec un coup dans le nez et je sentais l’émotion m’envahir peu à peu, même si je tentais de la cacher tant bien que mal. Le jeune homme avait toujours tendance à se sous-estimer, à se faire passer pour quelqu’un qu’il n’était pas mais avec moi ça ne prenait pas, à notre rencontre déjà il s’était montré sous son meilleur jour et quoiqu’il ait pu faire depuis, je ne pouvais m’empêcher de penser que ce Damon-là, même s’il était parfois bien caché, resterait toujours à l’intérieur de lui-même. J’écoutais attentivement ses paroles, sa langue se déliait peu à peu sur des choses dont on n’avait jamais vraiment parlé et ce n’était pas bien beau à entendre… Je le regardais, sans sourciller, son état d’énervement ne m’effrayait pas du tout, j’étais bien plus tête dure que j’en avais l’air et puis c’était mon Damon, mon grand frère, je savais que jamais il ne serait capable de me faire du mal, il avait juste besoin d’aide mais je n’étais pas sûre que j’étais vraiment apte à le lui apporter… « On s’est toujours serrés les coudes et là tu me jettes comme si j’étais la dernière des idiotes ? Comme si j’étais incapable de faire quoique ce soit pour toi ? Mais Damon, tu te goures de personne, je ne te laisserai jamais t’enfoncer et te transformer en une vraie loque, tu peux me balancer toutes les saloperies que tu veux à la figure, ça ne changera rien ! » Je commençais à faire les cents pas dans la pièce, ne sachant plus que dire, comment faire pour le raisonner. Heureusement que j’étais du genre coriace, sinon j’aurais claqué la porte depuis un moment déjà. « Tu dis que c’est ta vie, que ça ne me concerne pas mais pourtant j’en fais partie de ta vie, tu es la personne qui compte le plus pour moi et quelles que soit les conneries que tu fais je ne te lâcherai pas, même si il fallait t’aider à t’évader de prison parce que t’as pété un plomb je le ferai ! » Je m’approchais de quelques pas de la porte puis me retournais à nouveau vers lui. « Tu veux que je me casse ? Vraiment ? Tu veux que je te laisse finir ta soirée seul à boire et à prendre tes merdes ? Et bien ne compte pas sur moi pour te laisser dans cet état ! Tu veux vraiment que je m’en aille ? » J’ouvrais la porte et retournais vers lui, sentant quelques larmes perler le long de mes joues. « Vas-y alors, fais-moi sortir de force si c’est ce que tu veux parce que je ne m’en irai pas d’une autre façon, pas maintenant ! »  
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Je secouais la tête, ne voulant rien entendre de ce qu'elle avait à dire, toutes ses reproches, la colère dans sa voix, je ne voulais plus rien distinguer. Qu'on me laisse tranquille, qu'on arrête de vouloir me faire du mal, que cette souffrance parte, voilà tout ce que je désirais. J'étais un connard, devenant immonde, déversant des paroles de haines pour celle qui m'avait toujours soutenu, qui avait tout fait pour me prouver à quel point elle m'était reconnaissante, à quel point elle m'appréciait. Je lui avais dit des horreurs et pourtant elle se tenait là en face de moi, continuant à se battre pour moi, toujours en train d'essayer de chasser mes yeux démons. Putain ce que ça faisait mal, mon cœur qui se serrait, je voulais l'arracher de ma poitrine comme une épine qui était enfoncée dans ma peau. Cette partie de moi qui se montrait aussi faible, j'aurais voulu qu'elle n'existe pas, que j'en ai vraiment rien à foutre de tout, même de Loïs. Cependant, cela m'était impossible. Les larmes se mirent à couler sur mes joues, tandis que je l'observais, debout devant la porte, me prévenant qu'il faudrait que je la sorte moi même si la voir partir était ce que je désirais. « Pourquoi tu fais ça Loïs ? Pourquoi tu continues à croire que je suis un mec alors que tout ce que je touche se détruit ? Se brise en morceaux ? » demandais-je la voix tremblante, je voulais lui dire tout ce que j'avais sur le cœur mais ma fierté m'en empêchait, la peur d'être un lâche me réduisait au silence. « Tu devrais pas être là à t'occuper de moi, tu le sais aussi bien que moi, une femme de ton âge devrait profiter de la vie en s'amusant dans les soirées pas en s'engueulant avec un mec comme moi ». Prenant une longue inspiration, il me restait quelque chose à dire, sûrement la chose la plus dur à faire là tout de suite. Mais c'était le meilleur pour Loïs : « C'est pour ça que je te le dis: dégage. » J'avais toujours cru que les autres, ceux qui jugeaient étaient les monstres qui pourrissaient ce monde mais eux ne ferait pas de mal à leurs proches. Si ça se trouvait, j'avais eu tort sur toute la ligne, peut-être les autres étaient normaux, peut-être que j'étais le monstre que je haïssais tant.
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Décidément, je ne savais plus comment gérer la situation et mon énervement mêlé à une émotion plus que palpable ne m'aidaient en rien à le faire de façon raisonnée. Je connaissais Damon mieux que personne mais ce côté " laisse moi tranquille je suis un grand garçon" ne m'avait pas vraiment rendue service, à chaque fois que je voulais l'aider, je me confrontais tout bonnement à un mus insurmontable et cela avait rarement été autant le cas qu'à ce jour. Je n'avais qu'une envie pourtant à cet instant : le serrer dans mes bras une bonne fois pour toute, pleurer toutes les larmes de mon corps et qu'on oublie cette dispute une bonne fois pour toute. S'il y avait bien une chose que je ne supportais pas c'étais bien de me disputer avec Damon, surtout que dans le genre tête de mule, nous étions tous deux vraiment semblables. « Mais arrête de croire que je me force à t'aider parce que tu l'as fait pour moi, j'ai envie de te sortir de là mais je n'y arriverai jamais toute seule et tu es trop con pour essayer de m'aider à le faire, tu me laisses galérer injustement et tu vas même jusqu'à m'envoyer promener comme une moins que rien !  » Je restais silencieuse l'espace de quelques secondes tentant de me calmer, quelques larmes coulant toujours sur mes joues en vain. Je m'approchais de lui, mettant mon visage à quelques centimètres sur sien. Il ne m’impressionnait pas, j'avais juste envie de le secouer une bonne fois pour toute. « Je te le répète, vas-y, assume ce que tu dis, mets moi dehors, quoique tu dises je ne le ferai pas seule de toute manière, je suis même capable de dormir sur le seuil de ta porte tellement je suis inquiète pour ça, mais tu t'en fiches pas mal de ça ! »
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Je tournais la tête pour éviter son regard, pour ne pas avoir l'impression que je l'avais déçu ou que je lui faisais pitié. Je me souvenais quand je l'avais trouvé dans la rue, elle m'avait regardé, méfiante et je l'avais alors prit sous mon aile. A ce moment là je ne voulais plus être seul et Loïs m'était apparu comme la solution à tout mes problèmes. A ses côtés, j'avais l'impression d'être un héros, quelqu'un qui était digne d'être aimé. Malheureusement, là tout de suite j'avais surtout l'air du méchant gars qui avait tout perdu, qui se punissait lui même pour tout ses crimes. Ouais, j'étais celui qui avait répandu le mal, celui qui méritait la haine de tout le monde, celui qui avait ouvert la boîte de pandore. J'étais un connard, un monstre, un vilain, appelez moi comme vous voulez, insultez moi autant que cela vous plaira mais laissez moi ma bouteille d'alcool, ma drogue, faites moi tout oublier, par pitié. La seule bonne action que j'avais fait et qui pouvait me sauver était Loïs, cette gosse remarquable tentait de me le rappeler, faisant appel au héros qui l'avait sauvé ce jour là. Cependant cet homme avait été assommé par l'alcool et la tristesse. « Je t'interdis de dire ça. Tu n'as pas le droit de dire que je te traite comme un moins que rien alors que tout ce que je fais est pour ton bien ! » murmurais-je, serrant la mâchoire, tentant d'étouffer cette colère qui grandissait en moi, calmant mon impulsivité. « Arrête Loïs. On sait tout les deux que tout ça ne sert à rien. Même si tu me sauves aujourd'hui ça changera quoi ? Je pourrais craquer à nouveau demain ou dans une semaine, voir même dans un mois avec un peu de chance et chaque fois sera pire que la précédente. Si je t'ai aidé c'est pas pour que tu perdes ton temps avec moi. » Je gardais la tête tourné, regardant devant moi, les yeux fixé sur le frigo, les coudes sur la table, faisant mine d'être bien tout seul. Mais, au fond, je voulais juste hurler à l'aide.
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Comment était-il possible d'aider quelqu'un qui le refusait obstinément ? Je soufflais, je ne savais plus quoi faire pour le raisonner et ignorais même si cela était réellement possible. Damon avait toujours été une vraie bourrique, il avait toujours cherché à m'aider obstinément sans que je puisse lui faire en retour. Son plus gros soucis était sans aucun doute le fait qu'il se prenait pour un cas désespéré alors que je le savais, c'était totalement faux, je portais un regard sur lui bien différent de ce qu'il voyait quand il se regardait dans une glace. L'espace de quelques instants, je faisais les cents pas dans l’appartement en tentant de me calmer, plus le ton montait et plus la situation était sans issue, ce n'était certainement pas ce que je recherchais... Je finissais ensuite par m’asseoir à ses côtés et lui parler d'un ton plus calme cette fois, tentant une énième fois de le raisonner, tentant une énième fois de lui faire entendre raison. « Je suis désolée Damon, je n'en pense pas un mot mais ça m'énerve... Ça m'énerve de te voir sombrer, que tu te rabaisses sans cesse et que tu te persuades que tu ne vaux pas la peine qu'on veille sur toi... Je me suis inquiétée pour toi en voyant que tu ne répondais pas parce que je me fais un sang d'encre, je suis consciente que tu peux craquer à tout moment, je suis consciente que tu peux faire une connerie parce que tu ne vas pas bien et que pour autant tu me m'appelleras jamais parce que tu as besoin d'aide... » J’attrapais alors la main du jeune homme et la serrais dans la mienne avant de reprendre. « Et alors ? Si tu craques dans deux jours, une semaine, un mois ou un an le principal c'est que je serai là à chaque fois non ? Et que tu le veuilles ou non parce que même si ça ne l'est pas pour toi, pour moi ça a énormément d'importance... Souviens toi le nombre de fois où je t'ai réveillé en pleine nuit en larmes, parfois pour une simple peine de cœur... Malgré le nombre de fois où s'est arrivé, je n'ai jamais trouvé porte close... Tu ne mérites pas qu'on te laisse de côté Damon, rentre toi ça dans le crâne... » Je cherchais à capter son regard une bonne fois pour toute, faire en sorte qu'il ne fuit pas, j'en avais besoin, et lui aussi.
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