Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCleanin' out my closet ► Robin - Page 2


Cleanin' out my closet ► Robin

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Pathétique, désespérée, misérable, voilà tout ce qu'elle était en ce moment même, à cause de l'amour, de l'espoir, des conneries qu'on fait chaque jour. Elle et moi étions pareil, l'enfer nous avait ouvert ses portes et nous nous y étions engouffrés sans réfléchir, avec plaisir, prétendant ainsi que plus rien ne comptait. On se pensait intouchable, que rien ne pouvait plus nous faire souffrir et pourtant. Pourtant j'étais là dans un bar à écouter les malheurs de cette femme avec qui j'avais l'habitude de coucher, de m'éclater. Elle me criait dessus, comme si elle avait oublié qui j'étais, elle semblait juste avoir besoin d'hurler sa détresse, de parler d'un problème qui la hantait depuis je ne savais combien de temps. Mais au lieu d'aller voir quelqu'un, elle s'était défoulée sur l'alcool, la drogue, tout ce qui pouvait l'amener dans un autre monde. Je ne pouvais la juger sur ça étant donné qu'il m'arrivait de faire pareil parce que la vie c'était de la merde, parce que les instants de bonheur étaient rares et que lorsqu'on pensait enfin goûter au paradis, on nous l'enlevait pour ne nous laisser que nos malheurs. Alors on noyait ces malheurs dans ce qui nous détruisait, dans tout ce qui était nocif et on s'en fichait, de toute manière on ne méritait rien. Envahis par nos démons, nous en étions devenu un.

« Ta gueule » murmurais-je, la mâchoire serrée, comme si elle avouait une vérité que je m'étais si longtemps cachée. Ses paroles, je les comprenais, j'aurai même pu en prononcer certaines. Me levant, j'entourais son visage de mes mains, collant mon front au sien, la voix tremblante, je lui avouais : « Je sais exactement ce que ça fait mais écoute moi, si on continue à se blâmer pour des actes passés alors cette culpabilité, ces ténèbres qui t'envahissent continueront à te bouffer. J'en ai voulu à mon père pendant des années, je l'ai traité comme une merde et il s'est tranché ses putains de veines, il m'a laissé seul gérer cette douleur qui m'envahit de plus en plus. Alors je sais ce que tu ressens, tout les deux on est pareils, deux jouets usés par la vie, deux putains d'êtres brisés par les épreuves qu'on a pas su surmonter. » Je la serrais contre moi de toutes mes forces, luttant pour que mes larmes ne coulent pas. Tout ça faisait remonter trop de souvenirs, ils me faisaient mal mais pour rien au monde je ne voudrais les oublier car ce sont eux qui m'ont forgés. C'était ma vie et je devais l'assumer, peu importe le moyen que j'utilisais. « Mais qu'est ce que tu veux qu'on y fasse ? On peut se saouler, se droguer, tout foutre en l'air mais c'est arrivé et on y peut rien. Nate a tenu le couteau, il l'a utilisé, tu ne pouvais pas le prévoir. Tout ce qu'on peut faire c'est attendre et se mettre déchet pour que le temps passe plus vite, pour oublier qu'on est en vie. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cleanin' out my closet
Son ta gueule ne m'atteints pas réellement, parce que c'est à moi de le lui dire, alors non, je ne fermerais pas ma putain de gueule, que du contraire, car il peut pas comprendre, il pige rien ! Il pigera jamais ! Comme tout le monde au final ! Personne peut me comprendre... Le délire de l'incomprise, je le subis en plein, mais en même temps je ne suis pas en état de réfléchir plus et je refuse de réfléchir à cela quand je suis clean, je pense juste encore et toujours à fuir cette réalité, à me bercer dans les bras de l'alcool et de la drogue, mais aussi dans les bras d'inconnu rencontré le soir même ou d'ami comme c'est le cas avec lui en temps normal... On devrait baiser, pour oublier et pas se prendre le chou comme on le fait à cet instant... Sauf que je n'ai pas envie, je n'ai pas envie de plaisir, j'ai juste envie de tout laisser évacuer, de partager ne serait-ce qu'un peu de ma souffrance alors qu'il me parle, qu'il cherche à me consoler en me parlant de son père... Sauf que pour moi, à mes yeux, c'est pas pareil... Mais je l'écoute, je tente de me concentrer sur sa voix, sur ses mains et son front qui me touche. Je le regarde, les larmes coulant toujours sur mes joues.

"Alors me dit pas d'arrêter de me pourrir la vie ! Si tu comprends ! Si tu sais pourquoi je fais ça, me dit pas d'arrêter ! Je saurais pas !" Non... Je ne saurais pas arrêter de me détruire après ce que j'avais fait à Elia et à Nate...  Comment pourrais-je assumé ça ? Comment pourrais-je ne pas me sentir responsable ? Sans moi, l'un comme l'autre irait bien... Elia serait vivant et Nate ne serait pas à l'hôpital... Sans moi, ça serait mieux... Non, je ne me prends pas pour Calimero ou quelque chose comme ça, je ne dis pas que la vie est injuste avec moi... Juste que je suis destructrice, que je détruits tout ce à quoi je tiens même en cherchant à les protéger...

Mes doigts glissent à nouveau sur la blouse de Damon, pour saisir son t-shirt, pour le serrer et le froisser entre mes doigts alors que je m'agrippes à lui sans chercher à le fuir à nouveau. Je reste contre lui, pleurant, soutenant son regard et appréciant dans un sens de sentir ses mains chaudes sur mon visage, même si cela ne me calme pas... Puis, dans ses paroles, il se trompe. On y peut rien... Non... J'y peux quelque chose, parce que je l'ai poussé à bout... Je me mords la lèvre inférieur, peut-être un peu trop fort, j'ai l'impression d'avoir le goût du sang sur la langue maintenant, mais ce n'est peut-être qu'une impression, à cause de l'alcool, à cause de tout ce que j'éprouve, à cause du sang que je suis persuadée d'avoir sur les mains. "J'y peux quelque chose ! Je l'ai chassé ! Je l'ai poussé à bout ! J'lui ai dit des choses horribles alors que je l'aime ! Alors que je veux pas le blesser... Je veux plus qu'il souffre par ma faute... J'en peux plus de tout ça... Je... Damon... Je veux plus qu'il souffre ! Je sais pas quoi faire... Je sais plus quoi faire ! C'est ma faute ! Je l'ai détruits..."
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Vous rappelez-vous de l'époque où vous étiez heureux, où vous n'aviez à vous soucier de rien ? L'époque où rien ne comptait excepté le prochain jeu que vous alliez faire ? Habituellement nous ressentons ça lorsque nous sommes des enfants qui n'ont pas encore connu les malheurs du monde, le vice de l'Homme. Voilà pourquoi on nous disait innocents parce qu'on était cons, on était de ceux qui pensaient que la paix était possible, que tout était réparable, que le bien venait toujours après la douleur. Ouais, on était jeunes et totalement idiots, rêvant de choses magique tel que l'amour, les contes de fées, les « ils vivront heureux jusqu'à la fin des temps ». On nous avait toujours dit que le bonheur était atteignable mais on nous avait jamais prévenu de tout les obstacles qu'on aurait à franchir, de toute la souffrance qu'on aurait à subir pour trouver ce putain de bonheur. Alors il y a ceux qui continuaient à se battre dans l'espoir de voir ce souhait illusoire se réaliser et d'autres qui avaient abandonnés, comme moi. Normalement j'aurai dit à Robin de pas s'en préoccuper, de continuer de boire et d'arrêter de chialer comme une gamine de cinq ans. Mais là c'était différent, j'avais envie d'y croire à cette illusion, j'avais envie de me battre pour elle, au moins d'essayer. Me morfondre je savais le faire, tout être humain le faisait un jour ou l'autre mais ma vie n'allait pas se résumer à ça si ? Peut-être bien que oui. En tout cas, avant de totalement baisser les bras je voulais faire une bonne action, quelque chose qui me donnerait le droit de vivre, que ce soit comme un connard ou comme un mec bien.

Robin explosait, déversant un flot de paroles qu'elle n'avait sûrement jamais dit jusque là, avouant des choses qu'elle s'était peut être persuadée être fausses alors, évidemment, la douleur vint avec, accompagnée de larmes. Et je la regardais, impuissant, ressentant de la peine pour cette jeune femme qui, la vingtaine à peine, avait déjà expérimenté sûrement beaucoup de choses. Elle voulait continuer à se lamenter, ne plus agir, peut-être par peur de causer plus de douleur à l'homme qu'elle aimait. Je ne pouvais pas la laisser faire ça, la regarder se détruire doucement mais sûrement. « Si t'y peux quelque chose alors agis ! Ne reste pas là à boire comme un trou, comme une putain de jeune que la vie a défoncé. T'es pas seule Robin pour affronter ça, je suis là, devant toi, un mec qui n'a fait que se lamenter pendant des années et qui te le dit maintenant : ne fais pas l'erreur de te croire une victime ou un bourreau. Tu es quelqu'un qui a fait des erreurs et, malheureusement, le prix à payer est énorme mais putain te détruit pas pour ça ! » Je m'interrompais le temps de reprendre ma respiration, essoufflé je la continuais à la regarder, les larmes aux yeux, l'air désemparé. « Tu sais, moi aussi j'ai détruit des personnes, moi aussi je me suis drogué, j'ai bu, j'ai eu envie d'oublier qui j'étais et ce que j'avais fait mais le matin tu te réveilleras plus mal que tu ne l'étais la veille alors crois moi, mieux vaut aller tout lui dire. Tu passeras peut être pour une conne mais pas pour une lâche. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cleanin' out my closet
Je me redresse, alors que je pleure, alors que ces putains de larmes coulent toujours sur mes joues, alors que je le supplie de m'aider à trouver une solution. Je lâche sa blouse, mes mains venant se perdre dans mes mèches blondes alors que je viens de finir de parler, mes doigts se refermant dessus et tirant un peu dessus, non pas dans un but masochiste, mais simplement parce que je me prends la tête au sens propre comme figuré. "Comme ? Me détruire ? Mais je suis détruite ! La vie ma défoncé Damon, et j'en peux plus... Je sais plus quoi faire... Il y a plus rien à faire. J'ai tout perdu... Tout, tu entends ? Mon frère comme Nate... parce que je les ai détruit alors qu'est-ce qu'il peut bien me rester ? Qu'est-ce que je peux bien espérer encore ? J'ai plus rien ! Plus rien du tout ! Et je veux plus rien... parce que je détruits tout, parce que je ne joue pas qu'au bourreau, j'en suis un. Je suis une putain de tortionnaire ! Je suis un monstre Damon !"

Et je continue de chialer, comme une gamine, parce qu'au final, c'est ce que je suis. J'ai que vingt alors et à vingt ans on sait rien, on n'est pas sensé connaître la mort comme ça, on est pas sensé être si mal dans sa peau et dans sa tête... Je voudrais être comme tout ses jeunes pour qui tout va bien, pour qui la vie est belle, etc... Je voudrais pouvoir sourire et dire que je vais bien sans que cela ne soit un putain de mensonge... J'aimerais cette putain de vie idyllique... Cette putain de vie irréaliste que l'on s'imagine tous quand on est gamin, parce que c'est ce en quoi la société veut nous faire croire... Un putain de mensonge universel que l'on gobe comme un putain de flan. Rien n'est beau, rien n'est tout rose... Et moi, je déchantes, comme le gamin qui vient d'apprendre que le père Noël en fait c'est son père ou son oncle, comme ce gosse qui vient de voir son monde imaginaire s’effondrer à cause d'une bourde des parents ou des amis... Je suis qu'une gamine, désillusionnée avant l'âge.

"Mais je suis lâche ! Tu ne comprends pas ça ? Je suis une lâche... Parce que je fuis... parce que c'est plus simple de fuir que d'assumer ce que j'ai fait... parce que je suis incapable d'assumer ça... Comment je pourrais... j'ai tué mon frère Damon... J'ai tué mon frère et j'ai presque tué Nate..." Je m'étais un peu calmé, mais là, je pleure de plus belle, les larmes coulant à nouveau sur mes joues.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Robin pleurait sans s’arrêter, prétendant avoir tué son frère et Nate, convaincu d’être une lâche et moi je la regardais, impuissant, se faire du mal. Comment lui faire comprendre que Nate n’était pas de sa faute ? Comment lui enlever toute cette culpabilité, ce fardeau qu’elle avait trop longtemps porté ? Tournant la tête vers le bar, je soupirais, retenant mes larmes, il était dur de rester insensible devant tant de souffrance. Souffrance que j’avais déjà vu, que j’avais supporté avec mon père, ma sœur anorexique et le cancer de ma mère. La voix brisée, j’avouais : « Je sais pas quoi te dire Robin, peut-être bien que t’as tué Nate, peut-être que non. Il n’y a que lui qui peut te rassurer ». Mon regard croisa à nouveau le sien, empli de douleur et de misère. Elle était vraiment persuadée d’être une meurtrière mais je savais que non. Robin était têtue, débauchée, avait plein de défauts mais celui de prendre une vie, elle ne l’aurait jamais. « C’est pour ça que tu dois aller le voir. Si tu veux aller mieux t’iras lui parler, si tu veux faire amende honorable alors tu lui diras aussi ce que tu ressens. Que tu le croies ou non, Nate a sûrement besoin de toi. Tu peux agir en petite conne et rester boire là ou te barrer pour l’aider, affronter ce que tu penses avoir fait. En tout cas je ne resterai pas là à te regarder te détruire ». D’une main tremblante, je saisis ma veste et commençais à partir, espérant qu’elle m’accompagnerait, qu’elle ferait le bon choix. Maintenant je n’attendais plus qu’une seule chose d’elle : arrêter de se plaindre, de dire qu’elle était un monstre, de se prendre pour un martyr de la vie et venir avec moi voir l’homme qu’elle aimait. M’arrêtant une dernière fois, je tournais la tête afin de lui dire : « On est tous les deux des putains de cas désespérés mais toi tu peux changer, c’est pas trop tard alors me déçois pas. Ne le déçois pas ». Elle savait que je parlais de cet homme qui était maintenant à l’hôpital, attendant sûrement de la voir vulnérable, sincère, tenant à lui.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cleanin' out my closet
Et là, j'ai l'impression de mettre prit une gifle dans la gueule... Une putain de gifle bien douloureuse par sa faute... Pourtant, il n'a fait que me répondre, il n'a pas bouger, il a juste parlé... Juste dit que je l'avais peut-être bien tué... Comme il venait de le dire... Il affirmait ma culpabilité, sans le vouloir, il l'empirait même en disant en quelque sorte que Nate n'était plus qu'un cadavre en sursit... Je serre les poings, alors que je continue de pleurer une fois le choc de cette remarque passé... Parce que oui, pendant un instant, j'étais restée immobile, mes sanglots brièvement estompé, comme après une véritable gifle physique en réalité... Et enfin, je prends la parole. "Non... Non... Non..." Murmurais-je à répétition alors qu'il me disait qu'il n'y avait que lui pour me le confirmer ou non... Il le dirait... C'était certain. Il me dirait que je l'avais détruit, que c'était ma faute, parce que j'avais décidé de rompre pour de mauvaise raison... Parce que je n'étais qu'une minable qui pensait qu'il était possible d'effacer ses sentiments comme un coup de crayon sur une feuille... "Je ne peux pas..." Je remue la tête de gauche à droit, mes larme s'étant estompée alors que je l'écoutais parler... Il n'avait pas tord... Comme depuis le début, ce qu'il disait était vrai... Mais je ne pouvais pas faire ça... Je ne pouvais plus m'approcher de lui... J'allais réellement le tuer alors... "Je peux pas faire ça Damon. Je peux pas..." J'essais de le convaincre, tout en l'appelant à l'aide dans un sens... Parce qu'au final, l'un comme l'autre on savait que j'en étais capable, que je pouvais allez le voir, sauf que je n'ai pas le courage, ni la volonté... J'ai peur... Horriblement peur... Je le supplie alors du regard de ne pas réellement partir de ne pas me laisser là, toute seule alors qu'il se retournait pour me lancer cette nouvelle réplique... Je baisse alors la tête, mes mains remontant jusqu'à mon visage. Avant de lui tourner le dos... Parce que je ne peux pas le suivre, parce que de toute façon Nate... Je l'ai déjà tellement de fois déçu... Alors non, je ne peux pas lui faire ce plaisir, je ne peux plus aller le voir... Même si j'aimerais prendre de ses nouvelles, même si j'aimerais ne plus voir cette image de lui allonger sur son lit d'hôpital, inconscient... Mais je ne suis pas prête pour le revoir... Pour lui tenir un discour comme Damon semble désireux que je le fasses... "Je ne peux pas..." Murmurais-je à nouveau alors que les larmes baignaient encore mon visage.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)