LEEVEO ► Around the world girl

Je vois ... j'sens que tu vas faire la sangsue parce que tu auras froid ou je ne sais quoi ... pas mal le plan hein ! Et oui je n'étais pas né de la dernière pluie tout de même, je savais parfaitement que toute cette situation devait bien l'arrangée, même la faire sourire et rire à pleine dents. Je la regardais, sa beauté était indéniable et tout le monde devait être beaucoup moins chiant et insupportable que moi lorsqu'elle faisait quelques avances, à croire qu'il fallait bien des meilleurs joueurs que d'autre, et pour le coup Leevy était tombée sur un os ! Ma grande cervelle ... j'ai pas le QI d'Einstein ou Jimmy Neutron mais tout de même ! Oui je ne travaillais pas beaucoup et j'y arrivais quand même, enfin cela s'était avant mon accident car depuis je n'allais carrément plus en cours pour être sincère, j'avais bien autres choses à faire après tout que flancher dessus des cours d'économie, c'était un peu chiant y a pas à dire ! Si j'aime bien quand tu dis des mots d'amour ... J'affichais le plus beau sourire, oui j'aimais bien j'avais juste un peu de mal à croire qu'elle pensait tout ce qu'elle pouvait bien me sortir, elle était une séductrice dans l'âme après tout alors elle savait parler et trouver les mots pour toucher, et arriver à ses fins, chose à laquelle je m'efforçais qu'elle galère un max. Installé tranquillement, l'un à côté de l'autre, le décollage s'était passé sans encombres et voilà que nous volions vers New York, Big Apple, what else ? Même pas peur et puis de toute évidence les hôtesses seront là au cas où ? Oui Leevy n'avait rien à leur envier mais fallait bien la faire marcher un peu, puis quelques turbulences se firent ressentir, alors que Leevy venait de s’agripper à mon bras. Ca va aller .... hein ce n'est rien ! Mais celles ci s'intensifiaient de plus en plus, la pluie battait son plein dehors, le calvaire ou quoi ?

J'suis pas une chochotte moi j'ai jamais froid, puis c'est cliché comme truc. Dis-je d'un petit sourire amusée, enfin j'avais jamais froid c'était vite dit mais j'allais pas répondre dans son sens ça serait bien trop facile sinon. Et puis même si je devais faire la sangsue avec lui j'étais pratiquement certaine que ça le dérange pas, après tout faut bien qu'il m'apprécie un minimum pour accepter de partir avec une inconnue non ? M'enfin là j'avais l'impression d'avoir le même Matthéo que d'habitude alors bon j'en oubliais qu'il ne se souvenait pas des bons moment qu'on a pu avoir ensemble. Je riais amusée quand il me faisait comprendre qu'il n'était pas bête, oh j'en doutais pas. Alors que je levais mes yeux au ciel quand il me disait aimer mes mots d'amour, hahaha me dire ça, ça ne risque pas de me faire changer d'avis. Bah j'espère que t'en a bien profité parce que c'est terminé. Dis-je d'une petite moue désolée pour lui, bah oui j'étais pas du genre à dire des trucs gentils alors il aurait dû me croire, maintenant c'est trop tard, tant pis pour lui haha. L'avion finis ensuite par décoller et j'étais toute contente vu que dans deux heures minimum nous serons à New York et comme j'avais hâte de retrouver cette ville. J'ai jamais compris le fantasme des hommes pour les hôtesses. Dis-je en levant mes yeux au ciel amusée quand il me parla des hôtesses, j'y jetais d'ailleurs un regard et ouais en effet y'avait des canons. Pourquoi j'ai un pincement de jalousie ? Enfin ce sentiment s'envola assez vite vu que l'avion commençait à bouger de plus en plus à cause d'une grosse pluie qui s'affola avec en plus du tonnerre, mon dieu là j'ai peur. Je venais naturellement attraper le bras de Matthéo alors que je secouais ma tête quand il disait que c'était rien. C'est peut-être pas rien non ! C'est pas que j'apprécierais pas de passer mes derniers moments avec toi mais j'ai pas envie de mourir. Mon dieu je dramatisais peut-être un peu trop mais c'était flippent et encore plus quand les lumières de l'avion commençait à vaciller et qu'en plus de ça chaque hôtesse annonçait de vite mettre les ceintures de sécurité, j'écoutais donc les indications tout en tenant Matthéo, j'aimerais sérieusement être aussi sereine que lui là.

Et dieu sais que personnellement je déteste les clichés, ce pourquoi même pas dans mes bras tu viendras dormir ... surtout qu'on se connait pas ! Enfin je ne te connais pas ! Oui tant pis le sol allait être mon ami, même si le pire était surement à venir sans même que je ne le prévois. Plus les minutes passent et plus je me rends réellement compte que ce petit bout de jeune femme était bien chiante mais totalement attachiante en réalité, elle avait son petit côté mystérieux et princesse qui pouvait faire succomber tout le monde, et comme tous les autres je plongeais là dedans, à l'aventure dans la grosse pomme, les deux pieds en avant, sans aucuns échappatoires possibles, mis à part l'alcool qui restait toujours mon meilleur ami. C'est parce que tu es jalouse ... les jambes fines à en perdre la vue, la petite tenue super sexy avant le chapeau et le foulard noué autour du cou .. enfin tu peux pas comprendre c'est la classe et puis elles savent manier la langue ! Oui petit sous entendu, mais elles étaient bilingues, pas de phrases glauques tout de même, même si son imagination pouvait être laissé en liberté, elle pouffait déjà, à croire qu'elle n'en revenait pas que je dise cela ... mais pour ma part j'affichais un magnifique sourire. Les turbulences frappaient fortes, tout le monde semblait plutôt mal à l'aise tout à coup et la force de Leevy se décuplait sur mon bras. La prenant alors mon bras, la plaquant comme pour la protéger en profitant de son contact avec moi, autant profiter vu qu'elle me prenait pour son esclave tout le week ends. On va pas mourir Leevy ... Regarde elles maîtrisent la situation ... Ou pas car apparemment, nous changions de cap pour atterir le plus rapidement possible dans la ville la plus proche, ça sentait la loose, et nous n'étions pas au bout de nos peines ...

Tu me connais peut-être pas mais moi je te connais et les clichés comme tu dis, tu les adores. Il n'y a pas une fois où j'ai dormis avec toi sans être dans tes bras et ma tête contre ton torse. Lui dis-je d'un petit sourire en coin, et oui t'as vu ça Matthéo je t'en apprend des belles. Puis je sais pas, quand on avait un homme dans le même lit que nous c'était toujours mieux de dormir dans les bras de l'autre, après la solitude me faisais assez flipper c'était sûrement pour ça que j'aimais autant ça. Je lui faisais ensuite part que je ne comprenais vraiment pas ce qu'avait les hommes avec les hôtesses de l'air, non mais sérieux suffisait de regarder toute la gente masculine dans l'avion qui avait déjà leur regard sur elles, pathétique. Tu sais si j'ai l'uniforme j'peux faire la même chose, même mieux. Dis-je amusée et je parlais même du maniement de la langue, bref je sors haha. Mais je riais ensuite beaucoup moins en voyant l'avion subir de plus en plus de turbulence et je flippais carrément vu que je n'avais aucunement envie de mourir dans un crash d'avion et ça serait triste d'avoir emmener le mather avec moi dans cette mort. Je venais donc le tenir assez fort tout en me laissant aller dans ses bras vu que j'avais du mal à rester calme. Elles maîtrisent tellement que l'avion doit se poser ! Dis-je en m'énervant sans vraiment le vouloir mais quand je paniquais c'était ça haha. L'avion descendait ensuite de plus en plus, sur le coup je ne savais pas si c'était pour se poser ou juste si il était entrain de faire un crash. Je me serrais toujours fort à Matthéo en fermant mes yeux. Aller on va pas mourir, tout ira bien. Murmurais-je pour me rassurer alors que l'avion était enfin entrain d'atterrir, hallelujah.

Oui elle me connaissait plus que moi même, s'en était dérangeant, frustrant, je me sentais un peu comme à poil à côté d'elle, comme si elle savait tout de mes moindres petites mimiques. C'est surement parce que tu avais du me faire la misère pour que je cède ... mais seul l'avenir nous le dira hein ! dis je en lui lançant un clin d'oeil amusé et complice. C'était étrange, je ne la connaissais pas, je ne savais presque rien d'elle, mis à part ce que j'avais plus ou moins compris de son caractère, de ses habitudes et ses hobies, et pourtant c'était comme si je la connaissais depuis toujours. Je me sentais à l'aise, tout semblait être simple et naturel, et je ne pouvais pas imaginer meilleure compagnie pour mon séjour à new york. J'en doute pas ... tu dois sortir le grand jeu pour séduire l'homme de tes rêves ! T'es pas une femme de caractère pour rien ! Non Matthéo il n'était pas du tout raisonnable de l'imaginer dans un tel costume, vision plaisante, mais totalement embarrassante surtout qu'elle avait une vie à côté, qui ne devait pas être super agréable vu qu'elle se trouvait ici à mes côtés, mais tout de même. Tout semblait s'accélérer, les bruits, les cris de peur et l'avion qui tombait le bec en avant, la prise de Leevy sur mon bras, un peu plus et le sang n'allait même plus circuler, amputé d'un bras pour sauver la panique de Leevy, un soldat fidèle ! Elle fermait les yeux, alors que je la prenais dans mes bras, proximité bien trop importante certes mais quelque peu rassurante tout de même, au moins j'serais mort dans les bras d'une ravissante femme. Mais finalement nous commencions a atterir, où ? Surement à Washington ou un truc du genre, pas trop lon de New York et pourtant tout semblait presque désert par le hublot. Super ! C'est bon Leevy on est arrivé ... Mais j'crois que New York c'est compromis ... le calvaire ! Puis nous descendions de l'avion, tous dans un étonnement presque surréaliste de voir le lieu où nous débarquions, à croire qu'on se trouvait en plein milieu de rien, des paysans partout, ils avaient en tout cas pas du tout la tête d'être des urbains, et personne en talons aiguilles, poches Chanel et Hermes à la main, c'était RUSTIQUE !

C'est pas croyable, t'as toujours une excuse toi. Dis-je d'une mine faussement vexée quand il disait que j'lui avais fait la misère pour dormir dans ses bras. Non non, de c'que je me souviens il était toujours heureux quand j'venais près de lui et j'suis certaine que ça changera pas haha. M'enfin comme il dit, l'avenir nous le dira. Bah tu vois, tu me connais quand même un peu ! Dis-je d'un petit rire quand il confirma que j'étais une femme de caractère, n'empêche je me disais qu'heureusement que même sans sa mémoire il restait le même, imaginons que ce nouveau Matthéo n'apprécie pas la personne que je suis ? Parce qu'il en faut quand même du courage pour ça. Mais j'étais heureuse de voir que c'était le même et que notre relation restait la même. M'enfin je devais peut-être lui dire que je l'avais lâchement abandonné y'a plus d'un an que ça mais je préférais dire que ça faisait partie du passé vu que maintenant j'avais bien compris la leçon et c'était terminé de le laisser comme ça. Mais là j'étais pratiquement certaine qu'on allait pas sortir de cet avion vivant vu que ça commençait à totalement déconner à cause des turbulences, j'avais honte d'avoir aussi peur mais au moins j'avais Matthéo contre qui je me tenais, j'étais sûrement entrain de lui charcuter le bras mais je pense qu'il s'en sortira. Mais je sentais un poids s'échapper de ma poitrine en sentant l'avion se poser, il était temps. Compromis ? Dis-je en fronçant mes sourcils en entendant les paroles du brun alors que j'obtenais ma réponse assez vite une fois sortie de l'avion. C'est quoi ce putain de bordel ? Dis-je en regardant autour de moi, fucking campagne. C'était tout à fait le genre d'endroit que je détestais et que je ne fréquentais jamais. Je pense que mes louboutins vont pas l'apprécier ça. J'allais alors rapidement m'informer pour savoir quand un avion pour New York sera disponible et là c'était le drame. Y'a pas d'avion pour New York avant dimanche soir alors on doit rester dans cette campagne pourrie.. En fait je crois que la mort c'était mieux parce que là j'avais juste envie de prendre mes jambes à mon coup pour partir d'ici.

Comme seule réponse à son accusation, je la narguais d'un sourire de toute mes dents, avec une fierté sans limites, j'avais peut être changé mais mon côté nargueur et insupportablement chiant était parfaitement resté apparemment pour le plus grand plaisir de Leevy, ou pas ! Mais plus le temps passé et plus il était juste impossible de faire le con et se la péter pour épater les femmes, oui après tout c'était juste la catastrophe, l'avion était en train de se crasher de toute vitesse et la mort était proche, je faisais le mec rassuré et rassurant pour Leevy mais en réalité je n'en menais pas bien large, j'avais déjà assez frôlé la mort comme cela pour savoir qu'elle n'était pas loin. Mais dans un OUF libérateur que nous fassions tous en coeur, nous voilà en réalité en train d’atterrir sur le tarmac de l'aéroport. La compagne environnante avait eu raison de Leevy, je la dévisageais un instant, pas possible elle était jamais contente. J'te rappelle que c'était ça ou la mort ... Oui ce n'était peut être pas le rêve, mais après tout n'était ce pas à nous de faire de ce lieu des plus atypiques et rustiques un moment dont on se souviendrait malgré tout de longues années. J'en devenais presque philosophe, à croire que j'avais réellement flippé en silence. Sortant de l'avions pour rejoindre nos bagages, ou du moins le lourd chargement de Mlle Leevy ... Attendant, voilà qu'elle revenait le regard et le sourire en berne, elle avait surement vu à mort dans le coin. Et ben c'est par grave j'suis certain que y a des coins sympas ... j'suis ton homme du week end après tout, rien que ça ça devrait te suffire ! Même si je ne pesais pas beaucoup de poids dans la balance entre NY et moi, j'en convenais ... mais fallait voir le beau côté des choses !

La situation devenait critique et je flippais carrément de savoir que j'allais peut-être mourir. Après tout j'étais bien trop jeune pour ça puis ça serait con de laisser mon fils sans maman avec un père totalement incapable. Bref je voulais être en vie et à New York. Mais finalement j'ai eu le droit qu'à une seule chose, être en vie. Nous venions d’atterrir dans une campagne totalement pourrie et la seule chose que j'avais envie c'est de faire demi-tour. Je crois que je préférais mourir, parce que là c'est une mort lente et douloureuse que j'vais vivre avec cette odeur de fumier ! Dis-je en secouant la tête tout en soupirant en regardant le brun, comment pouvait-il être positif ? M'enfin c'était plutôt moi qui était hyper chiante, mais j'y peux rien j'aime pas la campagne et je l'aimerais sûrement jamais. Puis princesse un jour, princesse toujours. Non mais Matt t'es pas du tout comparable avec New York, ses boutiques, ses rues et l'hôtel de fou qui nous attendait. Dis-je toujours aussi de mauvaise humeur, non mais j'allais mettre du temps à m'en remettre de cette nouvelle, parce que rester ici tout le week-end était juste un enfer. Tu crois qu'on se déplace sur le dos des vaches ici ? Ou encore pire on doit prendre un bus ? Dis-je en entre-ouvrant mes lèvres, mon dieu c'est abominable comme j'étais chieuse haha. Au final il allait lui falloir du courage au mather pour ces quelques jours. Je le remercias d'un petit sourire quand il s'occupa des bagages alors que j'venais tout prendre en main et déjà pour quitter l’aéroport fallait passer par une prairie pleine de boue, super. Ah non mais je marche pas là-dedans avec des talons, tu me portes ? Lui dis-je d'un petit sourire angélique, bon le problème c'est que y'avait nos affaires donc je sens que cette galère j'vais la vivre jusqu'au bout. J'pense qu'on peut dire rip Matthéo à cause de moi haha.

Leevy était juste insupportable, une princesse dans toute sa splendeur ou sa chianteur je sais pas trop. Je levais les yeux au ciel alors qu'elle se plaignait encore un petit peu, avant de venir la boycotter en posant sa main sur ses lèvres, un pause juste quelques secondes. C'est tellement mieux quand tu dis pas de conneries et que tu te plains pas .. dis je en affichant un large sourire sur mon visage, une trêve pour mes oreilles ne serait pas de trop car finalement le petit week end parfait allait être des plus périlleux. Vlaaa qu'elle me balance que je fais pas le poids, après tout fallait s'y attendre mais peut être que j'avais un brin d'espoir qu'elle soit malgré tout un peu contente d'être en ma compagnie. Tu sais aussi j'peux partir et imagine la campagne toute seule ... Non je l'imaginais pas une seule seconde survivre ici toute seule, quoi que pour s'en débarrasser ça serait peut être une bonne idée ... à garder au cas où ! OWNNN ! dis je en levant mes mains à ma bouche pour faire le mec paniqué rien qu'à l'idée de prendre le bus, elle était de pire en pire y a pas à dire, c'était une précieuse. Et peut être même que va falloir que trais les vaches pour survivre ... Comment l'achever ! Mais les choses ne s'arrangeaient pas lorsque pour quitter tout cela et rejoindre un semblant de taxi, la boue faisait barrage, je voyais déjà le regard de Leevy se poser sur moi et sa voix qui l'accompagnait. Ben enlève tes talons ... le tour sera réglé. Je lui lançais un clin d'oeil taquin, avant de faire le grand saut avec toutes les affaires qu'elle avait pu apporter, et qui ne lui servirait finalement pas le moins du monde. Combien de robes de soirées ? De chaussures et j'en passe tout cela pour devoir au final jouer la fermière et la bergère pendant tout le week end. Une fois de l'autre côté, je la regardais en croisant les bras, pas qu'on avait que ça à faire mais j'avais bien l'intention de trouver un cadre un peu plus charmant dans le coin.

Bon d'accord je devenais carrément chiante et j'pense que c'est quelque chose qui peut se voir vu que le brun vint rapidement plaquer sa main contre ma bouche pour que je me la ferme. Roh c'était pas de ma faute si j'étais râleuse et que j'étais dans un environnement que je n'appréciais pas du tout. J'ai même plus la liberté d'expression avec toi ? Dis-je d'une petite moue une fois qu'il relâcha ma bouche, bon okay j'vais essayer de faire un effort pour plus me plaindre mais c'était aussi beaucoup plus fort que moi. T'as aucune raison de partir, d'accord j'suis chiante et j'peux même te dire que je vais t’emmerder pendant tout le week-end mais dans tous les cas tu t'amuses quand même. Dis-je d'un petit sourire malin, j'étais peut-être un peu trop sûre de moi mais il était tout aussi souriant que moi même si je râlais haha. J'étais ensuite prise d'un fou rire quand il me parla de traire des vaches, c'est une blague ? J'ai genre jamais fais ça de ma vie. Ouais et j'vais te faire un feu de camp aussi. Dis-je en levant mes yeux au ciel amusée alors que j'faisais une petite moue en le voyant passer le terrain plein de boue tout seul alors que j'lui avais demandé de l'aide. T'as raison Silver ! Laisse-moi dans ma galère toute seule, tu verras ! Dis-je pas vraiment contente parce que oui c'était une menace haha. Je soupirais désespérée en voyant le chemin pleins de terre et je finissais par me motiver pour rapidement marcher le long de celui-ci. Je te déteste ! Je te déteste ! Râlais en me voyant autant galérer dans la boue et j'arrivais finalement à temps, une fois face à Matthéo j'affichais un sourire malicieux pour alors prendre un peu de boue dans ma main - ouais j'ai fais cet effort - pour ensuite lui en foutre pleins le visage tout en riant, bah voilà j'avais bien dis que j'étais menaçante haha.