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Alcool ou non, il y a ce truc d'ancien interdit qui m'attire chez Joachim. C'était le cousin de mon mari, oui c'était, enfin c'est toujours son cousin, mais je ne suis plus mariée alors on n'a plus aucun lien, plus aucune interdiction légale de faire quoi que ce soit, et surtout pas de se chercher. Parce que clairement c'est ce qu'on fait. Je commence, il enchérit et je continue. C'est comme un petit jeu de savoir qui de nous deux sera le premier à céder, ou à arrêter. Il devait être assez surpris que je sois réceptive comme ça, ou alors il se doutait que derrière ce visage angélique se cachait quelqu'un d'un peu moins sage mais en attendant, c'était ma cheville légèrement écorchée qui l'intéressait, tristesse me direz vous. Sauf qu'à ma remarque il releva la tête, me fixa et quand j'ajoutai un petit dommage il ne lui en fallu pas plus pour se décider. Rapidement ses lèvres vinrent se plaquer aux miennes et si au début j'étais un peu surprise, je me laissais très vite faire les entrouvrant et le laissant complètement faire. Son baiser est plus dur, plus pressant que celui du homecoming, en fait il n'y avait rien avoir. Il me confirmait que ce petit baiser précédent, c'était juste pour le jeu, alors que dans celui là il n'était aucunement question de jeu. Il me fit reculer jusqu'à l'arbre le plus proche m'empêchant aussi de reculer lorsqu'il raprocha son corps du mien. Est ce que j'avais envie de fuir ou de l'arrêter pour le coup ? Pas du tout, comme si le fait qu'il soit si entreprenant et décidé me plaisait, me mettait en confiance. Idiot, c'est surement idiot d'avoir envie de se laisser aller pour si peu, mais ça l'est tout autant de rester bloquer sur certains détails. Du coup, je me laisse complètement aller auprès de Joachim, répondant à son baiser avec autant de fougue ou de hargne qu'il en mettait, l'empêchant de le stopper en entremêlant ma main à ses cheveux et passant la deuxième près de sa taille, comme si il avait l'air d'avoir envie de s'enfuir. Quand ses lèvres lâches les miennes, un petit sourire se dessine sur mon visage et je ne peux retenir un petit : « T'as très bien compris le message en effet... » Là c'est le Laz que je connais ah ah, celui qui ne prend pas de pincette avec moi comme si j'étais une petite chose fragile.
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