Milicent - Through Glass

Mili&Cam

Journée pluvieuse, clients plus que lourds au magasins. C'est fou comme le temps fait varier le comportement des gens. Un soleil embellit les visages autant qu'il illumine la ville, mais dans le cas contraire, la pluie crée une ambiance sombre et pesante, et les gens en sont désagréables et malheureux. C'est un peu ce que j'ai vécu toute la journée, à conseiller des clients malpolis et impatients. J'essayais de garder le sourire tant bien que mal mais rien n'est plus difficile lorsque la personne d'en face nous traite de tous les nous parce que nous sommes en rupture de stock pour les Sims 3. C'est pas comme si c'était moi qui les fabriquais et qui me les auto-livrais donc me traiter d'imbécile, de non-professionnel et bien d'autres choses moins agréables ne sert pas à grand chose.. Une façon de se défouler pendant une journée désagréable je suppose.

A force de patience, cet bel après-midi s'est terminé et j'ai pu fermer le magasin avant de rentrer chez moi. Dans la rue, la pluie faisait fuir les passants et les seuls qui n'avaient pas d'autre choix que de marcher couraient le plus vite possible, comme s'ils allaient passer entre les gouttes. Ce spectacle m'est toujours aussi drôle à voir, mais la meilleure partie est quand le soleil se couche et que je me retrouve seul dans ma ruelle, à présent trempé jusqu'aux os. Le bruit des gouttes d'eau tombant sur le sol m'avait toujours été reposant, calme. Et j'aimais particulièrement m'endormir lorsqu'il pleuvait, ou lorsqu'il y avait de l'orage. En revanche, j'appréciait moins les éclairs car les volets de mon studio étant habimés cela laissait entrer toute la lumière. En plus de cela, mon salon-salle-à-manger-chambre avait un minuscule balcon, donc la fenêtre était plutôt une porte-fenêtre, donc immense, donc encore plus de lumière.

Lorsque je sorti mes clés de ma poches, je senti mon portable vibrer et lu le message de Milicent : Pizza ce soir ?
Nous étions en semaine et je me doutais qu'elle avait envie de décompresser de sa journée car ses études étaient assez éprouvantes, mais je ne comprenais toujours pas pourquoi c'était avec moi qu'elle décidait de faire ça la plupart du temps. On se connaissait très bien car nous étions amis depuis longtemps maintenant, mais on ne peut pas dire que je suis le meilleur programme pour une soirée détente suprême, sachant que la plupart des autres étudiants préféraient se bourrer la tronche pour ce genre de chose. Quoiqu'il en soit, j'aimais être avec Mili plus que tout donc je ne voyais aucun inconvénient à ce qu'elle vienne.

ça marche.
J'entrai donc chez moi, envoyai un texto au livreur de la pizzeria d'en bas de la rue que je connaissais bien depuis le temps et allai prendre ma douche. Mes vêtements sentaient le chien mouillé et bien que je n'avais pas froid, ma peau avait la chair de poule. Je savais qu'il laisserait les pizza devant la porte, alors j'avais déposé l'argent par avance sous le paillassons. Lorsque Mili arriva j'eu juste le temps d'enfiler un caleçon et un jogging -quelque peu miteux- pour lui ouvrir la porte.

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Through Glass

« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD

La journée était enfin terminée. Ils étaient aux alentours de vingt heures lorsque j'ai quitté l'hôpital. J'y effectuais un stage. J'étais debout depuis quatre heures du matin et j'avais besoin de décompresser et encore le mot était faible. Pour ceci il fallait que j'appelle mon ami dont j'étais proche depuis quelques années déjà. Je parlais tout simplement de Camille, un garçon gentil mais geek sur les bords. Des fois cela me faisait du bien de m'écarter des fêtes pour me retrouver avec l'étudiant en informaticien. Il avait la tête sur les épaules. Alors pour ça, j'ai envoyé un petit texto disant si je pouvais manger une pizza chez lui et avec lui. Bien sûr la réponse ne fit pas attendre pour en avoir une positive. Un sourire c'était alors affiché sur mon visage sans que je m'en rends compte.

En voyant la pluie tombait très fort, je me suis mordue les lèvres en rangeant mon portable dans le sac. Comment allais-je faire pour aller chez Monsieur Franklyn avec ce temps ? Oui, car je n'avais pas de parapluie, ni de capuche. Avec cette météo, j'allais attraper une pneumonie. J'allais devoir attendre que la pluie cesse, mais en voyant les minutes défilaient, mais les gouttes d'eau ne s'arrêtaient pas. Tant pis, j'ai pris mon courage à deux mains avant de filer vers chez Camille d'un pas pressé, presque en courant. Il est évident que je fus trempée en moins d'une minute. Pendant que je faisais le chemin à pied, je me suis mise à repenser à la journée qui a été éprouvante et épouvantable. Il avait eu deux morts et ça avait été à moi de le dire aux familles. Bien sûr devant eux, je devais être forte et ne laisser rien paraître. Quelques larmes avaient glissé le long de mes joues avant de me rendre compte que j'étais déjà arrivée chez Camille. Les séchant d'un coup de main, j'ai pris une grande bouffée d'air et j'ai frappé à la porte. J'étais trempée jusqu'aux os, tandis que mes yeux étaient rouges. Je fixais le tapis d'entrée en attendant que le brun aux yeux marrons veuille bien m'ouvrir et mon corps se mit à trembler jusqu'à ce je ne puisse plus contrôler mes tremblements. J'étais fatiguée physiquement et mentalement et j'avais besoin de la compagnie de mon ami pour passer une bonne soirée pour ne plus penser à rien.

Milicent & Camille

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En ouvrant la porte, je découvris une Milicent trempée de la tête aux pieds, deux pizzas dans les mains. Freddy avait du les apporter pendant que j'étais sous la douche, il était toujours rapide pour ses livraisons. Les yeux rouges, je me demandai si elle était enrhumée ou si elle venait de pleurer. Mili était une fille forte qui ne montrait pas sa sensibilité facilement. Habitude qu'elle avait surement du prendre pour ses études. Etre médecin ce n'est pas seulement soigner les gens, c'est aussi accompagner les familles dans le deuil et la souffrance. A bien y penser, je suis ravi de ne pas avoir fait médecine. J'ai peur du sang de toute façon..

L'avantage lorsque nous étions ensemble était que nous étions naturels. C'était une amie très proche et très importante pour moi, et le fait de ne pas avoir de tabous était génial. J'adorais le fait de pouvoir lui parler de ma journée inintéressante autant que d'un sujet culturel et intelligent. Nous pouvions discuter de tout et n'importe quoi. De la même façon, depuis le temps qu'elle squattait chez moi au moins une fois par semaine elle avait son propre tiroir et sa brosse à dents dans ma minuscule salle de bain. On nous avait souvent fait la réflexion que notre relation ressemblait à une relation de couple, sans la baise, mais ni elle ni moi n'en jamais avions parlé. Je ne m'étais jamais vraiment posé la question d'ailleurs.

Ses cheveux dégoulinaient par terre, et tous ses membres tremblaient. Le truc c'est qu'il ne faisait pas si froid, donc ça ne devait pas n'être qu'à cause de la pluie. Comme à chaque fois que nous nous voyions, je ne pu m'empêcher de sourire en lui tendant la serviette que j'avais posé sur mon épaule. « Alors, l'eau ça mouille ? »

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Plantée devant la porte avec deux pizzas dans la main, j'attendais impatiemment qu'il ouvre cette fichue porte. J'étais morte de froid et pourtant il ne faisait pas si froid que cela. Ajouter à ça une crise de nerf, la fatigue et la pluie ça donnait une bonne crise de larmes. Sauf que je l'avais faite en cours de route pour aller chez Camille. Je ne voulais rien montrer de tout ça à l'étudiant en informatique. Lorsqu'il ouvrit enfin la porte, j'ai relevée la tête et lui fit un sourire. Je suis entrée dans le petit appartement de mon grand ami posant au passage, les deux pizzas sur la table.

Alors que j'avais la serviette sur les épaules, le brun aux yeux marrons me demanda si l'eau ça mouillait. Camille était le roi des blagues ... nulles. Milicent - Through Glass 2157042859

« Oui ça mouille et ça te fait aussi attraper la pneumonie. » Comme j'avais mon propre tiroir, je me suis enfermée dans la toute petite salle de bain pour aller me sécher et mettre des vêtements secs. Une fois ceci fait, je me suis approchée de Camille pour me blottir dans ses bras. Je ne savais pas quel but j'avais fait-ceci. Peut-être celui d'avoir un peu de réconfort

Il avait une odeur agréable comme si il venait de se laver. Avant de réaliser ce que j'avais fait, je suis devenue rouge comme une tomate Milicent - Through Glass 749226586

et me suis détachée de lui. Pourquoi n'étais-je pas aller voir ma soeur ? Parce qu'elle n'était pas là tout simplement.

C'est vrai dès qu'on nous voit Camille et moi, on nous fait souvent la réflexion qu'on nous sommes un couple, mais nous en étions pas un. Même si cela me flattait beaucoup, car pour dire la vérité on allait bien ensemble. Pour détendre l'ambiance, j'ai pris deux assiettes et je l'ai posé sur la table en ne prenant pas de couverts, car les pizzas ça se mangeait généralement sans fourchettes et couteaux.

Milicent & Camille

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Elle avait l'air épuisée, sans plus aucune force. Ce n'était pas que physique, parce qu'à vrai dire même au réveil elle était magnifique, mais moralement aussi. Voir ce genre de chose chez une personne montre bien à quel point on la connait, et Mili et moi, on se connaissait par coeur. Elle alla rapidement dans la salle de bain pour mettre des vêtements secs tandis que je découpais les pizzas. Je le faisais parce que quand elle décidait de le faire ce n'était plus des pizzas mais de la purée de pâte à la garniture qu'on dînait.

Lorsqu'elle revint dans la pièce principale, elle vint se blottir contre moi, sans force. Nous restâmes quelques instants sans bouger, mes bras l'entourant calmement. Comme elle était beaucoup plus petite que moi, sa tête arrivait au niveau de mon cou, et je sentait son souffle chaud sur ma peau. Lorsqu'elle se dégagea de mon étreinte, toute rouge, je lui souris avant de m'asseoir sur le canapé et d'allumer la télévision. « Pas envie d'en parler je suppose. » Mili me parlait rarement le jour-même de sa journée, c'était trop éprouvant. J'attendais donc le lendemain pour qu'elle ait pris du recul et pour qu'elle puisse en parler. En attendant, un bon gros navet ferait l'affaire pour se changer les idées. «Tu veux voir quoi ? »

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Pour être épuisée je l'étais. Je ne pouvais que le confirmer. Camille était un garçon vraiment gentil, le coeur sur la main et tellement généreux. C'est rare de voir un homme comme ça de nos jours. Pendant qu'il dormait le matin, je m'amusais à le réveiller à coups de cousins pour le réveiller de bonne humeur. Ou bien je le regardais en train de dormir. Il est absolument vrai qu'il ne fallait pas me laisser découper les gâteaux ou encore de la pizza, car ces derniers allaient finir en mille morceaux. De nature maladroite, je pouvais aussi très bien faire tomber le plat par exemple. Bref, il ne fallait pas me mettre n'importe quoi dans les mains.

Après avoir été certes un très court dans les bras de Camille, j'avais apprécié ce moment. Ses bras autour de moi, me laissant bercer par le silence et l'odeur de la peau du jeune homme. Lorsqu'il c'était assit sur le canapé, je suis allée chercher les deux assiettes avec deux morceaux de mouchoirs pour ne pas se tâcher. Lorsqu'il me demanda si j'en voulais en parler, je fis non de la tête. Peut-être plus tard. Ce que je voulais voir ? Je ne le savais pas. Posant mon assiette sur la table basse, je me suis dirigée vers le coin DVD. J'ai longuement parcouru la très longue liste de DVD qu'avait l'étudiant en informatique. C'est alors que mon doigt s'est posé sur un film d'horreur. J'ai alors lancé le boîtier sur le canapé pour le faire voir à l'homme âgé de vingt-trois ans et j'ai mis le CD dans le lecteur et pris la télécommande pour accéder au menu et lancer le film. Ensuite, je me suis assise à côté du brun mettant un oreiller sur mon ventre prenant au passage mon assiette afin de dévorer le morceau de pizza.

Alors que j'observais le film avec attention, j'ai sursauté en laissant tomber l'assiette en voyant un moment qui faisait peur. J'avais l'air ridicule, mais ce n'était pas grave. Alors j'en ai profité pour en rire. Pendant que Camille en profitait pour être plongé dans le film, j'ai attrapé l'oreiller pour le frapper et me mettre très loin de lui pour qu'il ne m'attrape pas. Néanmoins j'étais derrière lui en train de l'embêter en le frappant avec le coussin et en le chatouillant tout en rigolant. Un moyen pour moi de décompresser et de ne plus penser à rien.

Milicent & Camille

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Elle avait l'air gênée de l'étreinte que nous venions d'avoir eu. Nous avions pourtant l'habitude de s'affaler sur le canapé l'un sur l'autre comme des tas, ou même dormir dans le même lit. Mais ses joues avaient rosies à mon contact, et je me demandai si c'était parce que j'étais torse nu. Cela m'aurait étonné car 1- ce n'était pas la première fois qu'elle me voyait torse nu, étant donné que je dormais en caleçon 2- sportif comme une fillette, on ne pouvait pas dire que j'avais les muscles saillants 3- étant donné le soleil radieux que nous avions, ma peau n'était même pas bronzée. Je fis donc comme si je n'avais pas vu sa gêne et coupai la pizza, avant de lui proposer de choisir un film. Milicent était une grande peureuse, mais comme la plupart des gens aimait regarder des films d'horreurs. Celui qu'elle avait choisi dans ma collection de DVD piratés était vieux et les effets spéciaux n'étaient plus vraiment d'actualité, mais c'était un classique de l'épouvante.

Lorsque Mili sursauta, j'éclatai de rire avant de recevoir un coussin dans la tête. «Tu vas le regretter » dis-je en l'attrapant par les bras et en la bloquant, allongée sur le canapé. J'en profitai pour chatouiller son ventre, endroit très sensible chez elle, en imitant un rire diabolique. Je ne me suis pas tout de suite rendu compte de notre position allongée, ni même de ma soudaine et incontrôlable envie de l'embrasser. What The Fuck ?

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Gênée, je l'étais pas vraiment. Je ne savais pas comment définir ce qui se passait en moi pour être exacte. Disons que j'étais gênée et en même temps, c'était une sensation vraiment bizarre. Je n'arrivais pas à mettre un mot dessus. Alors que j'étais en train de le bombarder de coups de coussins, je m'attendais tout de même à ce qui se venge, mais pas aussi vite. J'étais été surprise lorsqu'il m'attrapa par les bras pour me bloquer sur le canapé. Merde, je ne pouvais plus bouger du tout. Enfin si, je pouvais toujours me débattre pour essayer de le mettre par terre et prendre le dessus, mais c'est bien connu les garçons ont plus de force que les filles. A moins que cette dernière fasse du sport ou autre chose. Ce n'était pas mon cas. Enfin, ce n'était pas totalement vrai, car j'en faisais. Et plus être précise, je faisais de la gymnastique rythmique et donc j'avais une corde à mon arc, celle d'être souple et légère comme une plume. Alors que Camille était sur moi, je n'arrêtais pas de rigoler à gorge déployée en bougeant dans tous les sens et lui fit des chatouilles au niveau des côtes puis je me suis arrêtée de rire et de le chatouiller pour l'observer dans les yeux. N'osant plus rien de faire, de peur d'en faire trop ou que les sentiments ne soient pas réciproques. Je me suis mordue la lèvre en baissant les yeux pour faire tenter de résister à la tentation. D'une petite voix j'ai dis « Sache que pour information, je n'ai pas peur de toi Camille. »

Milicent & Camille

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Je n'avais jamais pensé à Mili de cette façon. Jamais. Enfin, à part le jour de notre rencontre étant donné que nous étions bourrés et que tout ce dont je me souviens est de me réveiller avec un mal de crâne et à moitié nu dans le lit d'un inconnu, dans une maison inconnue, avec une inconnue. Il m'est impossible de me rappeler quoique ce soit de cette soirée, de cette nuit, à part quelques brides de souvenirs flous. Je me rappelle avoir bu plus que de raison, avoir rencontré une jolie rousse pleine de vie qui avait probablement quelques grammes d'alcool dans le sang aussi. Je me souviens que nous avons parlé de choses intéressantes comme le fait qu'on ai une cousine du même prénom.. Les conversations de personnes bourrées ne volent jamais très haut de toute façon. Mais la suite, je n'ai pas de souvenir, ou peut-être n'ai-je simplement pas voulu me rappeler. Quoiqu'il en soit, depuis cette soirée je n'ai jamais penser à Milicent comme autre chose qu'une amie, même si depuis quelques mois je ne peux plus me passer d'elle, même si la voir me donne constamment le sourire, même si le fait même d'effleurer sa peau me donne des frissons.

Nous étions tous deux allongés sur mon canapé-lit, mon poids et la force de mes bras l'empêchant de bouger, j'aurais pu me relever et faire une nouvelle fois comme si de rien n'était. J'aurais pu, mais je n'en avais pas envie. Je voulais toucher ses lèvres, son cou. Je voulais lui montrer que l'amitié n'était plus suffisante à mes yeux, plus maintenant. «Tu devrais pourtant.. » lui susurrai-je en lachant mon emprise sur ses bras, de façon à ce qu'elle puisse partir à son grès, avant d'avancer mon visage vers le sien et de déposer mes lèvres sur les siennes, mon regard toujours plongé dans ses yeux gris.

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Je me souviens de cette soirée comme si c'était hier. Je venais de terminer les concours de première année pour savoir si j'allais passer en deuxième. Ce jour-là pour décompresser, j'étais sortie en boîte mais sans ma soeur, car cette dernière a préféré se lire un bon livre et étudier à la place. Chose que je lui reprochais, mais cela nous empêche pas d'être proches. J'étais bourrée, même autant que lui. C'est avec beaucoup de mal que nous étions rentrés chez lui en étant complètement pompette. D'ailleurs je ne me souviens plus ce qui c'était passée. Et peut-être fallait-il mieux que ça reste ainsi ?

Camille était allongé sur moi, essayant de ne plus me faire bouger dans tous les sens. Quant à moi, je tendais avec beaucoup de moi de ne pas frapper les parties fragiles pour un homme. Lorsqu'il me dit que je devrais, je l'ai regardé dans les yeux en étant tout à fait sérieuse. « Et pourquoi, je devrais ? » Dis-je en le fixant. Alors que je n'ai pas eu le temps d'avoir une réponse, le jeune homme étudiant en informatique déposa ses lèvres sur les miennes. Je ne savais plus où j'étais. J'étais encore secouée par le choc émotionnel par ce qui venait de se produire. Pourtant, j'ai laissé les lèvres de Monsieur Franklyn sur les miennes, je l'ai laissé faire avant de fermer les yeux et de l'embrasser n'osant plus bouger pour ne pas stopper ce moment. Une fois le baiser terminé, je l'ai regardé, me contentant de lui caresser sa joue. « Comment dois-je prendre ce baiser ?? »

Milicent & Camille

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