Invité
est en ligne
Invité
j'étais follement bien dans ses bras, je ne pouvais faire autre chose que de me laisser faire. Je gémissais fort, j'en avais conscience mais je n'arrivais pas à me contenir, l'amour que je ressentais pour Read me transportait. Chaque seconde, chaque minute étaient un pur bonheur. Le temps passait, plus mon plaisir montait, et mes cris se faisaient fort. Je me sentais fatiguée. Puis enfin, c'était fini. je me sentais comme planée, comme ci Read avait été ma drogue et moi l'addictive. J'avais eu ma dose, j'étais tellement bien. Une fois qu'il se retira de moi, je le regardais dans les yeux, lui souriant. Un sourire qui se voulait radieux. « Je te remercie de m'avoir offert le paradis... » Je me sentis rougir. Pareil. murmurais-je doucement. Je le regardais se lever du lit pour chercher les vêtements, et je fus un peu triste. On fait l'amour, et puis c'est tout ? Je me levais à mon tour. Hey... Read... Je ne prenais même pas la peine de remettre des vêtements, de cacher mon corps malgré la fille pudique que j'étais habituellement. j'entourais les hanches de mon aimé pour me blottir dans ses bras. On avait le temps, il n'y avait personne qui allait dormir ici pour l'instant. Pars pas tout de suite, j'ai envie de rester dans tes bras. Je levais mon visage vers le sien, déposant un chaste baiser sur ses lèvres. J'ai envie de rester nue dans tes bras, être dans les mêmes draps que toi et profiter pendant des heures d'être contre toi. Ne pars pas tout de suite, Read. je le regardais, la mine triste. Nous venions de passer un moment des plus fabuleux, mon corps avait déjà quelques courbatures, surtout au niveau de mes abducteurs qui me faisaient un peu mal, faut dire que c'était ma première fois aussi.
Read ne savait plus quoi faire. Évidemment qu'il ne voulait pas partir, qu'il voulait rester près de Mary. Mais, en même temps, sa raison l'incitait à se rhabiller. Il rougissait, il se demandait si sa bien-aimée n'allait pas mal prendre le fait qu'il s'écarte si vite d'elle... Mais ce n'était pas ce qu'il désirait ! Cherchant parmi ses vêtements, il retrouva son portable où l'heure était écrite en large. Il lui restait encore moins d'une vingtaine de minutes de pause. A cet instant, Mary vint doucement se blottir dans ses bras. Il lâcha le téléphone qui tomba contre le carrelage de la chambre d'hôpital, dans un bruit étouffé. Elle l'embrassa doucement et il lui sourit tendrement. Il la poussa ensuite de nouveau vers le lit en riant, l'embrassant bien mois chastement qu'elle ne l'avait fait. Lorsqu'elle fut allongée confortablement, il la serra contre lui, contre son torse, se blottissant tout contre elle. Il adorait ce contact. Doucement, il lui caressait le dos.
Read ne regrettait aucunement le moment qu'ils venaient de passer ensemble et si c'était à refaire, il le referait sans hésiter. « Mary, si je posais un jour de congé... Tu le passerais avec moi ? » demanda-t-il timidement. Il savait que la jeune femme avait du travail, elle aussi, et elle devait notamment préparer sa rentrée. Mais l'idée de passer encore plus de temps avec elle, de vagabonder du matin au soir dans se bras lui plaisait bien trop.
« Je vais bientôt devoir retourner travailler, ils comptent sur moi... » ajouta-t-il ensuite dans un soupir de lassitude. Et oui, les secouristes comme les victimes d'accidents comptaient sur notre cher Read pour être présent à son poste et les minutes de pause s'écoulaient bien trop rapidement sous les caresses de Mary. En souriant, le jeune homme continuait de lui caresser les cheveux et le dos, délicatement.
M'imaginer un seul instant sans Read, je n'y arrivais pas. On venait de passer un moment merveilleux tous les deux. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'il devait s'en aller, que je devais retourner travailler sans lui. Je me serrai contre lui, espérant qu'il ne m'échappe plus. Que jamais nos corps ne s'écartent l'un de l'autre. Une fois allongé, c'était encore pire, je profitais de son parfum, de la chaleur de son corps. « Mary, si je posais un jour de congé... Tu le passerais avec moi ? » me proposa t-il. Je souris tendrement. Évidemment, mon amour. Je passais ma main sur son corps, partout où ça m'était accessible. Il était tellement beau, lui faire l'amour avait été un divin privilège dont je me plaisais à continuer de prendre jusqu'au bout. « Je vais bientôt devoir retourner travailler, ils comptent sur moi... » finit-il par annoncer. Je devais me résigner, on était adultes, j'avais des responsabilités, lui aussi. Voir même lui encore plus que moi pour l'instant. Je déposais un baiser sur ses lèvres. J'espère que tu ne m'oublieras pas. Je souris tendrement avant de m'écarter et prendre mes vêtements et me rhabiller correctement. Je risquerais sûrement de lui sauter dessus une fois que nous serions seuls, chaque second loin de lui, j'en pouvais déjà plus. Une fois habillée, je me plaisais à revenir dans ses bras pour l'embrasser une dernière fois. Je t'aime mon amour. Vivement qu'on soit ensemble. dis-je avant de m'écarter de lui et reprendre mon travail. Enfin surtout, changer les draps que nous venions de froisser, salir avec notre étreinte.