READ ❥ I'm sorry but... i can't forget you, my sweet love.

Vous vous souvenez du bal ? J'y étais allée avec Matteo Di Constanzo, un garçon qui m'avait dragué et finalement, je l'avais accompagné étant donné que Read s'était engagé avec une autre fille. J'étais monstrueusement jalouse même si Read m'avait rassurée. J'étais plus jeune que lui, j'étais plus fragile, j'avais besoin d'assurance et... j'avais déjà vécu ça, la trahison d'un garçon. Et c'est ce que j'ai vécu lors du bal. Je me souviens encore de ce garçon qui avait pris Read par la nuque, qui l'avait embrassé et le monde qui s'était effondré autour de moi. Comment j'avais eu l'impression d'être trahie, bafouée, insultée et pire que ça, humiliée même si personne ne savait vraiment pour lui et moi. Chaque jour depuis des semaines j'y repensais, chaque jour sans exception. Et encore plus lorsque je sortais d'une chambre privée que je venais de préparer, et que je le vis au loin. Toujours aussi beau, aussi magnifique, aussi angélique que j'avais toujours voulu croire. Mais, cette image de cet homme qui l'embrassait me hantait. Je me rendais compte au bout de cinq minutes que j'étais restée planter là à le regarder, à retomber amoureuse de lui, et cela encore plus fort.

C'est alors que je me rendis compte que je devais partir, me cacher quelque part. Je ne voulais plus le voir, ce qu'il s'était passé était trop immonde à mes yeux. Il ne m'aimait pas, il n'était pas amoureux de moi, je n'avais été qu'un béguin pour lui. C'était la conclusion que je me faisais après ce baiser. Aurais-je du rester ce soir là, et ne pas fuir dès l'instant ou leur lèvres se sont rencontrés ? Et lui demander des explications ? Non, je n'avais pas pu, j'avais bien fait. Et aussi rapidement que j'étais sortie de la chambre, j'y rentrais à nouveau, ne remarquant pas qu'il m'avait vu, et que de toute façon, les autres infirmières savaient où j'étais. A peine j'avais rejoins le lit pour faire semblant de l'avoir terminé, je voyais Read. Il m'avait vu, j'étais à la fois heureuse et apeurée de le voir. Mais les sentiments négatifs que je ressentais étaient plus fort, et je ne pouvais lui faire bon accueil. Va t-en, Read. Tu n'as rien à faire ici. Je ne veux pas te voir. Sors d'ici. lui dis-je alors que je lui tournais le dos, fouettant ma joue avec ma tresse. quelle n'était pas la tentation de lui sauter dans les bras.

Des semaines. Cela faisait des semaines que Read n'avait aucune nouvelle de Mary. Il avait tout fait pour la voir, il l'avait attendue devant chez elle, il lui avait envoyé des dizaines de textos, passer de nombreux appels. Il s'était inquiété, mais il avait fini par comprendre qu'elle ne voulait plus le voir. Pourquoi ? Il ne comprenait pas. Il n'avait, dans son esprit, absolument rien fait de mal. Si bien qu'il avait fini par baisser les bras et respecter la décision de la femme qu'il aimait. Il ne l'ennuya plus, il ne chercha même plus à trouver des explications. La tête baissée, il se forçait à réviser, à travailler comme d'habitude, mais il n'avait plus le goût à tout cela. Jamais encore ses pensées n'avaient autant été focalisées sur une personne. Son cœur et sa raison ne chantaient qu'un seul mot : son prénom. Mary. Il repensait au bal, à ce qui s'était passé ce jour-là et il se disait qu'il n'aurait jamais dû y aller. Au pire, Eileen ne lui en aurait certainement pas voulu ou alors aurait-elle aisément trouvé un autre cavalier. S'il y était allé avec Mary, les choses auraient été différentes. Et à présent, il ne l'aurait pas perdue. Plus les jours passaient, plus son cœur se craquelait. Son père s'était même inquiété de sa santé alors qu'il avait passé une journée entière à la maison, auprès de ses frères et sœurs, sans toucher un seul de ses cahiers ni même songer au fait qu'une journée de congé serait un poids pour son budget mensuel.

Alors qu'il venait d'avoir un instant de pause, il se baladait dans les couloirs de l'hôpital, les yeux dans le vague. Il tâchait de rester concentrer sur ce qu'il faisait, mais il avait du mal et cette heure de pause n'était pas de trop. Sinon, il risquait non pas d'aider les gens, mais de leur faire beaucoup de mal. Chacun de ses gestes se devait d'être précis ! Lorsqu'il posa son regard au loin, il l'aperçut. C'était elle. C'était certain. Après tout ce temps à avoir voulu la joindre, voilà qu'elle réapparaissait, par pur hasard. A croire que le destin voulait qu'ils s'expliquent. Déglutissant de nervosité, le jeune ambulancier finit par s'approcher de la chambre où il avait cru voir sa déesse. Après un court instant d'hésitation, il y pénétra et les mots qui l'accueillirent lui glacèrent le sang. Il ne sut que dire, se mettant à bégayer de manière virulente avant de ne finalement s'approcher davantage. Posant délicatement sa main sur l'épaule de Mary, il prit finalement la parole.

« Pourquoi ? » demanda-t-il. Il cherchait encore ses mots. Il avait froid tellement il tremblait qu'elle ne le repousse à nouveau. « Si c'est pour ce baiser au bal...Je... C'était un quiproquo. Ce garçon m'a embrassé, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais....Tu le sais bien que t'es la seule qui compte à mes yeux. Tu sais que j'y suis pour rien, j'ai juste pas su le repousser directement, j'étais surpris... »

J'avais encore l'image de Read avec cet homme. Ça m'écœurait, ça me rendait folle. Je l'aimais, et je n'arrivais pas à lui en vouloir au fond, mais je ne pouvais pas laisser passer ça. Je le regardais, je le fixais, j'étais capable de lui dire que ce n'était pas grave, que ce n'était rien. Mais ce moment m'avait blessée, humiliée, je me sentais trahie par cet homme que j'aimais tant. Il s'approchait de moi, tout mais pas ça. Mon coeur, mon corps n'arrivait plus à agir et réfléchir correctement. Il me faisait l'effet d'une bombe, comme la première fois que nous nous étions rencontrés. Tant de questions, tant de souffrance et de mauvais souvenirs qui remontaient à la surface. Je le regardais, essayant de ne pas pleurer mais j'avais les yeux qui brillaient et menaçaient de couleur. Read... t'approches … pas... de moi. lui ordonnais-je alors que je me reculais en posant ma main sur son torse en tendant mon bras pour qu'il ne s'approche pas plus que ça, percutant le mur qui était derrière moi. C'était si dur que ça de ne pas y repenser ? Je ne savais pas quoi faire en ce moment même. Ni même quoi dire. Je ne pouvais pas laisser passer ça. Mais je pétais mon câble.

Comment tu peux dire que tu tiens à moi après ce qu'il s'est passé? Tu as été surpris ? Tu crois que j'ai pas été choqué de voir l'homme que j'aimais embrasser un autre ? Devant tout le monde ? Je me suis sentie humiliée, trahie, et... je suis pas homophobe, je comprends très bien ses choses là. Mais s'il t'a embrassé, c'est bien parce qu'il a senti que tu étais ouvert à ça, non?! Je... Tu comprends ce que je ressens au moins ? Mes larmes avaient coulés, ça me faisait mal. et... je doute de la sincérité de ton amour. Je... j'ai passé la soirée avec un garçon que je connaissais à peine, espérant que tu viennes me chercher, que tu viennes à proposer que vous échangiez vos cavalières, mais tu n'as montré aucune once de jalousie. Je dois le prendre comment, hein ? Mais dis le maintenant si tu es homosexuel, je ne veux pas souffrir de mon amour pour toi, elle est si forte que j'en ai le corps qui est douloureux. et... je serrais son haut qui était entre mes doigts, le serrant fort. Une partie de moi le voulait ici, avec moi et croyait bien qu'il n'était pas en tort. Mais je ne savais pas quoi faire. Le pardonner, aussi facilement ? Non, je pouvais pas. Quelqu'un avait touché ses lèvres et ce n'était pas moi... Des paroles sèches et rudes, alors que mon corps et surtout mon cœur réclamait la chaleur de Read, quoi qu'il se soit passé jusque là.

Read était vraiment affligé par le fait que la jeune femme ne finisse par le repousser nettement, plaçant sa main entre lui et elle, le repoussant en lui frôlant le torse. Bien évidemment, elle ne lui avait fait aucun mal physiquement, mais psychologiquement, c'était autre chose. Il était en train de se demander s'il était vraiment quelqu'un de bien pour avoir pu lui faire tant de mal. Cependant, il ne se sentait pas vraiment coupable du baiser qu'il avait vécu d'une manière plutôt délicate, lui aussi.
A présent, Mary pleurait alors que des mots sévères franchissaient à la limite de ses lèvres. Read écoutait, en silence. Il souffrait, il goûtait à une douleur intense et le gobant littéralement de l'intérieur. La souffrance d'avoir pu décevoir la femme qu'il aimait au point que des larmes ne coulent le long de ses joues pâlies par l'émotion. Le désespoir de la voir dans cet état par sa faute, lui qui avait toujours promis de la rendre heureuse, lui qui avait toujours rêvé de lui apporter joie et amour. Il la regardait et il tremblait aussi bien intérieurement qu'extérieurement, ses membres étant victimes d'un symptôme incompréhensible. Des minutes de silence s'écoulèrent, elles lui paraissaient des heures.

« Mary, je comprends ce que tu ressens... Je sais... Je... » Il cherchait encore et encore ses mots. Que dire, comment réagir face à tant d'espoir déchu ? « Ecoute, je ne sais pas si je suis réceptif à ce genre de choses, comme tu dis, je ne sais absolument pas ce qu'en pensent les gens, mais y a bien une chose dont je suis sûr et certain... Je t'aime. Je t'aime plus que tout, si on me demandait de mourir pour toi, je le ferais. Tu es mon souffle, depuis que tu ne réponds plus à mes appels, j'ai l'impression de dépérir... » Il laissait son cœur s'emparer de sa raison. Pas la peine d'argumenter, pas la peine de chercher comme lui prouver qu'il n'y était pour rien dans cette histoire de baiser entre garçons. Il fallait qu'il lui explique ce qu'il ressentait. Cela avait l'air si simple, mais restait si compliqué !

« Si tu veux que je m'en aille, je m'en irais, Mary. Mais sache que, de mon côté, j'aimerais passer toute ma vie auprès de toi. »

Son cœur battait si fort qu'il croyait faire un infarctus....

J'étais perdue. Je ne savais plus quoi faire. Il me faisait face, il me perturbait toujours autant. Et le pire dans tout ça, c'est qu'une fois ici, je voulais qu'il me prenne dans ses bras, qu'il m'embrasse. Mais je lui en voulais encore un peu à cause de ce baiser et l'image de cette action me dégoutait, me faisait mal. Il m'expliquait qu'il m'aimait, que de ne pas lui répondre lui faisait du mal. Mais moi aussi j'avais mal, je souffrais. Je... Read... Je ne savais pas quoi dire, j'étais un peu perdue. C'est alors qu'il me disait qu'il pouvait partir si je le souhaitais, qu'il voulait malgré tout passé sa vie avec moi. Je me sentais touchée par ses mots, je me méfiais. C'était pas de sa faute si je me méfiais mais j'étais blessée par mon ancien petit-ami qui m'avait trompé, que j'avais encore cette image dans la tête, des hommes qui trompaient les femmes. Mais Read était si différent...et cela depuis le début. Je...ne...veux pas que tu partes, Read. lui dis-je soudainement.

Ma main serre le tee-shirt de mon aimé au niveau de ses abdominaux, je ne voulais pas qu'il parte, qu'il me laisse seule dans cette chambre. Je tremblais. Je le regardais fixement dans les yeux, je ne pouvais pas vivre sans lui. C'est juste que j'ai... cette image qui me rend folle, malade, j'en peux plus. Je sais même pas si je peux t'en vouloir. Je devrais être même ravis de voir que l'homme que j'aime plait, que je ne suis pas aveugle. Je... Je t'aime aussi, il n'y a personne qui peut me rendre plus heureuse que tu le ne fais déjà. je me rapprochais de lui au point que mon visage n'était qu'à quelques centimètres du sien. Mon cœur battait fort, ma respiration se faisait encore plus forte, j'essayais de calmer mes larmes, ainsi que mes tremblements. Read...J'ai cette image qui me torture sans cesse, de toi avec un homme. De toi... mais pas l'image que j'aimerais garder en tête. Et ça me fait mal.

Read attendait avec nervosité la réponse de Mary. Il redoutait qu'elle ne lui dise de partir, qu'elle le laisse s'en aller sans un mot supplémentaire. En bref, il avait terriblement peur de la rupture. Il pensait qu'il ne s'en remettrait certainement jamais ou alors très difficilement. Cette jeune femme était la seule à lui avoir volé son cœur et il était quasiment certain qu'elle était la femme de sa vie, jamais il ne retrouverait quelqu'un comme elle, jamais il n'éprouverait autant d'amour que celui qu'il éprouvait à son égard. C'était une certitude. Si l'apprentie infirmière refusait de lui pardonner cet écart qu'il n'avait même pas commis, il sentait qu'il perdrait quelque chose d'irrécupérable, il se sentirait privé d'avenir.
L'ambulancier lança un regard attristé en direction de son interlocutrice, se grattant alors nerveusement la tête. Ce geste, il le faisait bien souvent, lorsqu'il réfléchissait ou lorsqu'il lui arrivait de devoir faire un choix important. Il espérait avoir su trouver les mots justes.
Enfin, les explications de Mary retentirent. Elle lui expliquait, de sa voix mélodieuse, de quoi il s'agissait. Elle n'arrivait plus à le voir comme avant... Tout cela pour un simple baiser ! Un baiser que Read n'avait même pas pu contrôler qui plus est ! Il s'était fait surprendre ! Mais à quoi bon argumenter, il ne voulait pas se disputer, maintenant que son interlocutrice semblait un peu calmée. Ce serait attisé une flamme qui n'aurait même pas dû être allumée. La regardant intensément dans les yeux, il tendit la main afin de lui caresser tendrement la joue, essuyant une larme qui perlait du coin du pouce.

« Tu sais.... Oublie cette image, efface-la, et remplace-la plutôt par celle-ci... »
Sur ces mots, il s'approcha encore davantage, leur souffle respectif se mêlant, laissant sa main glisser dans sa nuque, il se saisit ensuite de ses lèvres. Read l'embrasse de manière langoureuse, torride, comme encore jamais il ne l'avait fait. C'était un baiser frissonnant d'émotion, le genre de baisers qui signifiaient tout. Pas besoin de mots, tout était dit en silence. Preuve d'amour, preuve de désir.

J'étais perdue, triste, je ne savais plus quoi faire présentement. Read était tout pour moi, une raison de vivre et d'être heureuse. Quelqu'un m'avait volé ce bonheur, m'avait effacé ce bonheur pour remplacer par une image horrible, à mes yeux. Je ne savais pas comment remplacer ça. Je sentis la douceur de sa main, je fermais les yeux sous cette douceur alors qu'il ajouta. « Tu sais.... Oublie cette image, efface-la, et remplace-la plutôt par celle-ci... » me dit-il. Je fus surprise et je n'eus le temps d'exprimer ma surprise. hein?! J'avais ré-ouvert les yeux mais il était trop tard, Read m'avait embrassé. Mon cœur s'emballait dès l'instant ou nos lèvres se touchèrent, se caressèrent. Je me sentais emmener au paradis tellement c'était agréable de retrouver les lèvres de mon aimé. Je glissais mes mains autour de lui, sous son tee-shirt pour sentir la chaleur de son corps. Cette passion, cet amour qu'on exprimait à travers ce baiser était inimitable, c'était tellement bon. Je caressais son dos, je marquais dans mon esprit ce moment, effaçant ma tristesse pour faire place à une passion des plus fougueuse.


Je ne savais pourquoi je faisais ça, mais j'avais poussé légèrement Read pour qu'il se retrouve assis sur le lit, bien évidemment, je l'accompagnais. J'avais remonté mes mains en même temps que son tee-shirt pour le lui enlever. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais, ni dans quel but mais je voulais que l'image horrible s'efface, je ne voulais sentir Read contre moi, avec moi et je réduisais les barrières de vêtements à néant, même si pour l'instant, Read n'avait perdu que son tee-shirt. Pour ma part, je rompais notre baiser pour retirer le haut de ma blouse, et me retrouver à moitié nue devant lui. Je l'aimais, à un tel point. Jamais auparavant que je n'aurais osé faire ça avec un garçon que j'aimais. Et lorsque je reprenais ses lèvres, pour l'embrasser langoureusement, c'était la bataille dans mon coeur tellement il battait si fort dans ma poitrine. Je ne savais pas quelle sera notre limite, mais pour l'instant, je ne la voyais pas, j'étais... hypnotisé par mon amour.

Read embrassait Mary langoureusement, la caressant tendrement. Ce qu'il pouvait l'aimer ! Il effaçait la tristesse due à leur longue séparation. Des semaines qui avaient paru des mois, des années... Il se laissait aller à une tendresse dont il pourrait rougir, laissant ses mains se balader dans le dos de sa partenaire. Et cette déraison semblait s'être emparé de Mary car celle-ci venait de le pousser délicatement jusqu'à ce qu'il ne finisse par s'asseoir sur le lit. Le poussant de nouveau, elle l'embrassait tout en lui retirant son t-shirt. Read ne se débattit pas, au contraire et lorsqu'elle enleva son haut, il lui sourit. Il ne savait pas quelle mouche les avait piqué tous deux et dans quoi ils se lançaient exactement, mais il était pris d'une sorte d'intense excitation. Et il ne put que se rincer l'oeil en observant son corps à demi dénudé. Passant ses mains dans le dos de sa partenaire, il l'embrassa encore une fois amoureusement, avant de ne retirer le soutien-gorge qu'elle avait encore sur elle. Jamais encore il n'avait vu sa poitrine et il devait dire qu'elle était juste parfaite ! Pas étonnant que certains hommes la regardaient lorsqu'elle passait avec un habit un peu plus décolleté que ce qu'elle avait dans l'habitude de porter. Read continua ses caresses, laissant ses mains aller à la découverte du corps de son ami. L'excitation en lui se faisait de plus en plus profonde et il comprenait enfin ce qui lui arrivait : il avait envie de Mary. L'embrassant une dernière fois, il la tira à lui avant de lui susurrer doucement dans le creux de l'oreille :
« Je t'aime et je veux te donner mon corps aujourd'hui. Tu es la première. Mais toi, veux-tu être mienne ? »
Il voulait tellement qu'elle accepte. Sentait son ventre s'enflammer et le bas de son ventre encore plus à l'attente du verdict....Jamais encore, il n'avait senti tant de choses si étrangères. C'était bon, et c'était oppressant. Il avait l''impression qu'il risquait de lui sauter dessus, même si elle se refusait à lui... Néfaste.

J'avais envie de Read même si je ne cherchais pas seulement à coucher avec lui, je voulais sentir son amour, notre amour, je voulais aller plus loin. Ses lèvres me rendaient fébriles, ses mains me torturaient sous la douceur et l'excitation qui prenait forme en moi. Je me sentais presque rougir d'être à moitié nue sous ses yeux, je n'avais pas l'habitude d'être ainsi dénudée, surtout sous les yeux d'un homme. Mais c'était Read, je pouvais prendre sur moi-même. Je commençais à avoir chaud et c'était la bienvenue finalement d'être semi-nue. C'est alors que Read me posa une question, qui me troubla quelque peu. Je t'aime et je veux te donner mon corps aujourd'hui. Tu es la première. Mais toi, tu veux être mienne? Je souris tendrement, alors que je me reculais un petit peu. Je retirai le bas de mon uniforme. Je ne vois pas pourquoi tu poses la question, car ce sera toujours oui pour toi. Je t'aime tellement que je te donnerais aussi ma virginité, Read. Tu es la seule personne au monde qui le mérite. Je me rapprochais de lui, prenant son visage entre mes mains pour l'embrasser.

Je ne savais que la « base » pour faire l'amour, des choses que j'avais envie de faire par instinct, je ne m'étais jamais posé la question, mais je ferais ce que mon amour me dira de faire. Dans un élan d'amour, je le poussais à s'allonger sur le lit, moi aussi, je me mettais à genoux au dessus de lui pour continuer à l'embrasser tendrement. Pour la première fois que je le voyais sans son haut, je caressais sa peau, je me surprenais à vouloir découvrir son corps à présent qu'il m'était totalement accessible. Mes mains descendaient un peu plus, défaisant les boutons de son pantalon, descendant le petit zip pour me laisser la liberté d'y toucher, quand j'arrivais à oser le faire. Mes doigts caressaient seulement son bas ventre au dessus du caleçon, j'étais toute timide sur le coup. Je rompais notre baiser pour approcher mes lèvres de son oreille, me mettant aussi un peu sur le coté pour être plus à l'aise. Je murmurais doucement à son oreille. Je t'aime, mon ange. dis-je timidement avant de glisser lentement, timidement mes doigts sous son vêtement. Ce n'était pas la première fois que j'en voyais une, aillant eu des cours d'anatomies, ça ne me surprenait pas du tout. Puis lentement, je me mis à lui faire plaisir. Je ne voulais pas lui faire mal, je savais que ça lui ferait plaisir mais qu'on pouvait faire mal à un homme si on s'y prenait mal, j'y mettais toutes les précautions du monde pour lui faire plaisir. De l'autre, je cherchais ses lèvres pour l'embrasser une nouvelle fois plus tendrement.

Elle l'avait délicatement poussé contre le lit et le jeune homme se laissait faire, continuant de l'embrasser tendrement. Mary ne perdit pas beaucoup de temps avant de ne défaire le pantalon du jeune homme. Ce dernier ne s'en plaint pas, au contraire. Il fut très heureux qu'elle prenne les devants, ainsi il ne risquait de paraître trop à l'écart. En effet, il avait la crainte de mal s'y prendre, vu qu'il n'avait encore jamais partagé son corps avec une femme, ni son cœur d'ailleurs. La demoiselle était la première en toutes choses. La première à lui faire cet effet, la première à l'aimer autant. Read lui envoya un sourire sincère, alors qu'elle lui susurrait de nouveau son amour pour lui. Il n'en doutait pas et il n'en douterait jamais. « Moi aussi... » souffla-t-il simplement, alors qu'il sentit la main de sa partenaire se glisser doucement dans son sous-vêtement. Il ne put retenir un petit cri de surprise, mais surtout de plaisir lorsqu'elle entama un massage sur sa partie intime. Mary était douce, vraiment très douce. Il ferma les yeux un instant afin de profiter de la jouissance qu'elle lui procurait déjà, avant de ne finalement la tirer fortement contre lui. Il l'embrassa sur les lèvres, puis sur le menton avant de ne déposer plusieurs baisers brûlants dans son cou. Il sentait son bas-ventre se tendre de façon virulente, alors qu'ils continuaient tous les deux leurs caresses. Puis, il retira le pantalon de sa partenaire, le faisant glisser doucement. Elle s'en débarrassa, et la voilà presque totalement nue devant lui. Il aida ensuite la demoiselle à lui ôter son propre pantalon et son boxer. Ils étaient presque à égalité. La regardant un instant, il songea à lui procurer un plaisir égale à celui qu'elle lui avait offert. Après tout, elle avait osé. Alors lui aussi. Sans vraiment la prévenir de quoi que ce soit, lentement, il glissa sa main droite dans la culotte de l'apprentie infirmière. Il frôla sa partie intime doucement, voluptueusement. Puis, il osa enfin pénétrer un doigt dans celle-ci, comme pour en tester la profondeur, sentant soudainement le corps de Mary se durcir sous l'effet provoqué.