#Andrew - I'm broken heart and i can't let you know, and i won't let it show...

Ce serait tellement plus facile de tout recommencer à zéro si l’on pouvait au moins appuyer sur reset et remettre également ses sentiments et toutes les choses négatives à zéro. Cela m’aurait certainement évité de refaire les mêmes erreurs qu’avant. Enfin, je dis cela, mais dans le fond, ce sont mes conneries du passé, comme Andrew qui m’ont permises d’avoir mes enfants. Je pense en fait que les mettre au monde est bien la seule chose que j’ai bien fait dans ma vie. Rien d’autre. C’est tellement triste de réaliser que notre vie n’est qu’un ramassis de conneries à seulement 24 ans. Je me demande ce que je me dirais à 34 ans, en faisant le point sur mon passé. Sûrement la même chose et intérieurement, cela me fait bien rire. Mais je ris plutôt par pitié pour ma propre personne. Oui je commence à avoir pitié de moi. Cette blondeur, cette maigreur, ce n’était pas moi… Mais justement, c’est ce qui faisait que les gens auraient du mal à me reconnaître. Je voulais passer inaperçue. Je voulais que l’on n’entende plus du tout parler de moi, alors il fallait que je m’en donne à tous prix les moyens. Je réfléchissais à ce que j’allai faire à présent, mon grand gobelet de thé vert à la main. Je venais d’être servie et je n’avais même pas prêté attention aux personnes autour de moi. Chose que j’aurai fait d’ordinaire. Je devais perdre mes mauvaises habitudes. Celle de dévisager tout le monde par exemple. Le sol, les murs étaient à présent mes seuls amis. Et c’est ainsi que j’entrais dans une personne que je ne saurais décrire, n’ayant que ses pieds, ou tout du moins, ses chaussures sous les yeux. Je relevais rapidement la tête. Je la baissais aussitôt en reconnaissant Andrew. Mon cœur battait à 100 à l’heure. Il était prêt à faire un arrêt, là, tout de suite. Il fallait que je tombe sur lui. Sur toutes les personnes qui fréquentaient ce putain de café, il fallait que je tombe sur lui. Et comme si tout remontait à la surface en regardant son visage, la colère pris la place de l’excuse que je devais lui faire pour lui être rentrée dedans. Tu peux pas faire attention Windsor ? Merde ! J’étais la fautive de l’histoire, mais il était hors de question que je m’excuse auprès de cette loque qu’il était devenu. Il représentait aujourd’hui à merveilles l’esprit des Winthrop. Des mâles en chaleur, sans neurones, à la recherche d’un plan cul. Tiens, ça fera sans doute l’affaire ! Je lui tendais le mouchoir qui m'avait été donné avec mon verre. J’aurai voulu citer sa bonne, le pressing ou la nounou d’Aliénor qui auraient aussi très bien pu faire l’affaire et nettoyer ses vêtements, mais là, c’était un bon moyen de me faire démasquer en un rien de temps alors je m'abstenais de le faire.

Il était bien rare que je me retrouve à bosser dans un Starbucks mais depuis quelques semaines, j'avais complètement changé mes habitudes alors je faisais des choses que nul n'aurait pu penser de moi. Souvent je venais ici afin de bosser tout en sirotant l'un de ces super mokka de l'Enseigne Canadienne, cela m'aidait beaucoup mieux que les verres de bourbon que je m'enfilais lorsque je me retrouvais dans mon bureau au Financial Center. Cela faisait près de deux heures et demi que je me trouvais à ma place tout en pianotant sur mon ordinateur portable, bossant sur un dossier très important qui déciderait des investissements futurs de l'entreprise. Je me disais qu'il fallait que je réunisse très bientôt le Conseil d'administration de l'Entreprise afin que nous prenions des décisions importantes sur l'avenir de certaines de nos filiales... Je détestais faire le rachat d'entreprises sans avenir mais je n'étais pas tout seul malheureusement, c'était le problème d'être à la tête d'une société hautement côtée en bourse. Qu'importe, après avoir vidé mon énième mokka, j'avais décidé de revenir m'en commander un autre tout en faisant discrètement signe à mon garde du corps, habillé comme un vieillard - de me garder la place où je me trouvais pendant que je vaquais à l'achat de boissons chaudes pour nous deux. Cependant avant que je ne sois dans la file d'attente, je me retrouvais aspergé de thé... " Nom de... " me mis-je à jurer légèrement entre mes dents avant de froncer les sourcils tandis que la blonde qui venait de m'arroser avec son thé, m'engueulait comme si c'était moi le fautif. " Navré mais c'était toi qui avais le regard très chère. ". Mon ton était calme mais j'étais passablement énervé surtout que des gens étaient en train de se foutre de ma gueule. Avant de récupérer le mouchoir que me tendait la jeune femme, je jetais un oeil aux gens qui riaient et comme s'ils voyaient clairement mon regard, ils s'étaient tus immédiatement. " Merci... Dis-moi comment se fait-il que tu connaisses mon nom ? Et toi qui es-tu ? ". Je posais un regard assez inquisiteur sur elle.

Allez jure Andrew, cries, tu n’es bon qu’à cela après tout. Je trouvais cet instant assez étrange. Il ne me reconnaissait pas, ce qui était en soit normal. Mais justement, à ses yeux, je n’étais qu’une étrangère, mais il ne hurlait pas, il ne me manquait pas de respect. Il changeait réellement alors ? Enfin ouais, pourquoi je me pose la question ? Il se change en connard frigide qui aime coucher avec tout ce qui a un vagin. Je ne vois pas pourquoi je suis étonnée. Je devrais plutôt être surprise que cela n’ait pas eu lieu plus tôt. Désolée que tu sois aussi avare en excuse mais je ne m’excuserai pas d’une chose que je n’ai pas faites ! Je souriais à sa surprise. Il se demandait comment je connaissais son nom. Cela Me faisait plus rire qu’autre chose. S’il savait tout ce que je connaissais à son sujet, il en deviendrait parano. Il se mettrait à penser que je suis fanatique psychopathe qui épie ses moins faits et gestes. J’allai jouer avec ce con de première zone. Qui ne connaît pas Andrew Richard Mountbatten-Windsor ? Si j’osais lever la tête, je lui ferai mon plus beau sourire, toute fière de moi. Mais non. Je préférai regarder ailleurs que dans sa direction. Moi, je suis une fille parmi tant d’autres que tu as un jour peut-être sauté ! Pourquoi je parlais comme ça ? je voulais éviter de me faire remarquer et voilà qu’une fois de plus, en la présence d’Andrew, je me laissais aller à mon impulsivité. Il fallait que je me calme. Je fis demi-tour afin de demander une autre tasse de thé.

" Qu'importe, ce n'est pas grave. On va dire que c'était le hasard des choses ! " répondis-je poliment en la regardant mais je constatais qu'elle évitait soigneusement de me regarder mais je sentais en elle, un certain désir de rire etc mais voilà... Je ne connaissais pas la jeune femme qui venait de me rentrer dedans mais une chose m'intriguait, c'était cette sensation de l'avoir déjà rencontrée. Et je devais avouer que c'était vraiment désagréable comme sensation, c'était comme si on me manipulait à l'heure actuelle et que plus j'essayais de comprendre qui se trouvait face à moi, plus cela me stressait à un point que je ne saurais quantifier et encore moins qualifier... Qui était-elle et pourquoi générait-elle une telle pression qui me mettait si mal à l'aise ? Et plus elle connaissait mon nom, surtout que de la façon dont elle disait cela, elle me connaissait beaucoup plus que je ne le pensais et c'était vraiment destabilisant ! Elle me disait qu'elle était une fille parmi tant d'autres que j'aurais soi-disant sauté. " Tu m'intrigues... Parce que je ne pense pas que j'ai fait quelque chose avec toi un jour. Mais tu ne m'es pas inconnue non plus... Comment t'appelles-tu s'il te plait ? "

On ne va rien dire du tout. J’en ai fini avec lui. Je ne veux pas qu’il me reconnaisse. Comme si une teinture blonde et quelques kilos en moins, involontairement perdus, allaient changer quelque chose. Enfin ouais, cela avait l’air de fonctionner étant donné qu’il ne me reconnaissait pas le moins du monde. Même ma voix, il ne la reconnaissait pas. Comme quoi. Il suffisait que je m’en aille quelques semaines pour qu’il m’oublie. Parfait ! Je comprends enfin à quel point j’avais peu d’importances pour lui. A quel point il m’avait vite oubliée et remplacée par la première qui ouvrait les cuisses devant lui. Une vraie pétasse. J’aurai pu dire catin, prostituée, mais elles se font payer elles et généralement, elles choisissent cette carrière car elles en n’ont pas trop le choix. Je me rendais à la caisse pour demander un autre verre. Il me suit et me dit que je l’intrigue. Pourquoi ? Parce qu’en ayant seulement vu mes cheveux, il est pris d’une soudaine envie de me culbuter ? Quelle classe monsieur le prince, quelle classe ! J’ai dit peut-être en même temps ! Mais je dirai qu’on a fait bien plus que quelque chose tous les deux ! Il me demande mon nom en même temps que je lui dis cela. Il ne s’est pas montré aussi poli devant moi depuis très longtemps. Je m’appelle Blue-Ivy Singleton ! Tu sais, la sœur de Nirvana Singleton ? La soi-disant sœur de celle qui t’épie jour et nuit afin d’en savoir un peu plus sur toi et te dépouiller plus facilement un jour. Nirvana quoi ! Je n’ai pas besoin d’expliquer au barista ce qu’il s’est passé avec mon verre, il m’en sert un nouveau, gratuitement en s’excusant. Sans que je comprenne trop pourquoi. Honnêtement, le seul qui devait s’excuser ici, c’était Andrew. Mais soit, je remerciais quand même le barista. Pour les excuses et le verre gratuit.

Non mais sérieusement cette fille me rappelait vraiment quelqu'un mais je n'arrivais pas à mettre un visage sur elle alors que ça devrait être facile, je n'oublie jamais personne. Hormis les personnes qui n'avaient pas d'importance à mes yeux. Il allait s'en dire qu'Aaliyah était la première personne à laquelle je pensais mais impossible qu'elle soit de retour, je le saurais bien trop vite. C'était vraiment flippant, on dirait qu'Halloween arrivait bien plus vite que prévu ! Qu'importe essayons de garder contenance afin de mieux comprendre ce qu'il se passe à l'heure actuelle mais au final, ça m'intriguait bien trop et ça me mettait dans une situation qui n'était pas trop habituelle pour moi. Et comment c'était vraiment inconfortable ! Blue-Ivy... Ce prénom me disait vaguement quelque chose mais je ne voyais pas où exactement je l'avais entendu... C'était comme si un mur venait s'ériger pour m'empêcher de me remémorer de certains souvenirs... Qu'importe afin de masquer la lutte qui venait de s'engager dans mon esprit entre ma raison et mon instinct, je reprenais la parole d'une voix assez étrange... " La soeur de Nirvana ? J'ignorais qu'elle avait une soeur ! Et la façon dont tu la décris c'est assez flippant... Sinon navré d'avoir été dans ton passage et d'être assez désagréable aussi. ". Je baissais les yeux en disant cela, je ne m'excuse jamais d'habitude mais ce moment fut vite passé. " J'espère que tu n'es pas comme ça parce que je vais finir par me barricader dans un bunker pour qu'on évite de m'épier " ironisai-je avec un pâle sourire alors qu'en réalité, j'essayais de capter son regard mais elle s'obstinait à regarder ailleurs. " Excuses-moi mais est-ce que je pourrais savoir pourquoi tu ne regardes pas dans les yeux ? Non que ça me dérange mais c'est plutôt déstabilisant "

Il est tellement facile de tout ignorer au sujet de Nirvana. Elle fait toujours en sorte que l’on en sache peu sur elle. Par contre, elle ne se gêne pas pour s’immiscer dans votre vie afin d’en connaître les moindres détails, le moindre secret. C’est une fouine. Mais il y a des gens qui l’aiment, d’autre moins. Au final, on finit toujours par faire avec. C’est Nirvana quoi… Oui, Nirvana ne partage pas les détails de sa vie avec n’importe qui et en l’occurrence, tu sembles être n’importe qui ! Bref, qu’importe, tu fais ce que tu veux ! Il s’excusait en quelque sorte et je souriais. Mais il ne le voyait pas et je me chargeais de lui faire comprendre que je ne prenais pas ses excuses pour acquis en lui disant clairement de faire ce qu’il avait envie de faire au lieu d’accepter oralement ses excuses et de l’en remercier. Je n’ai pas besoin d’être comme Nirvana, je connais déjà toute ta vie ! Rien d’intéressant à raconter ! Je hausse les épaules en continuant de regarder partout, sauf dans sa direction. Il avait horreur qu’on ne le regarde pas dans les yeux. Il se sentait puissant, haut et fier en regardant son interlocuteur dans les yeux. Mais je ne comptais pas lui faire ce plaisir aujourd’hui. Je n’aime tout simplement pas cela… Donc je regarde ailleurs ! Je prends mon café et je vais à cette sorte de présentoir où se trouvent le sucre, les baguettes, les serviettes en papier. Enfin, le petit plus gratuit mais quand même bien utile. Je vais ensuite m’asseoir sur un siège de libre.

En me disant que j'étais n'importe qui, la jeune femme touchait un point sensible mais je ne le lui montrais guère qu'elle venait de blesser mon amour-propre. Pour une personne aussi fière et digne comme moi, c'était assez blessant de s'entendre dire qu'on était n'importe qui et encore pire d'une personne qui semblait être comme Madame toutlemonde. Fin bref je ne disais rien, je me contentais de m'excuser à son encontre par rapport à ce qu'il venait de se passer et alors que je disais que j'espérais qu'elle ne fasse pas comme sa soeur, elle me balançait d'un coup qu'elle connaissait tout de ma vie. " Là tu commences sérieusement à me faire peur... Il est impossible de me connaître à ce point ! " dis-je d'une voix un peu mal assurée alors que j'essayais toujours tant bien que mal de capter son regard mais elle s'obstinait vraiment à éviter mon regard et une fois que je lui demandais pourquoi elle faisait ça, elle me répondit comme s'il s'agissait d'une évidence qu'elle n'aimait pas ça. Ne tenant guère compte de ma chemise bousillée par le liquide qu'elle avait malencontreusement versé sur moi, je m'asseyais devant elle et lui demandais posément : " Est-ce que tu pourrais m'expliquer comment tu me connais à ce point ? ". Clairement cette fille m'intriguait beaucoup trop, c'était comme si je la connaissais mais que je n'arrivais pas à mettre un nom sur elle. Il était impossible que ça soit Aaliyah ou encore Prudence... La seule de mes exs qui pouvait se cacher sous cette blonde c'était Liyah, d'ailleurs je tiltais maintenant mais cette voix aussi m'était familière... Sauf que depuis ma fameuse "pseudo tentative de suicide", mes souvenirs me faisaient de plus en plus défauts... J'aimerais tellement retrouver le moment où ce prénom et cette voix me disaient quelque chose. Je n'aimais vraiment pas ça, me retrouver aussi déstabilisé c'était inconcevable pour moi.

Il est impossible de me connaitre à ce point... Oui, sauf quand la personne a été amoureuse de toi pendant à peu près un an, qu'elle a eu des enfants de toi, qu'elle comptait t'épouser, que sa robe était prête à être enfilée, etc, etc, etc... Mais les seuls mots qui sortaient de ma bouche étaient, Si tu l'dis ! Seulement cela. J'aurai pu lui dire comment je le connaissais, pourquoi je le connaissais mieux qu'il ne se connaissait lui-même, mais ce serait tout gâcher me concernant. Ce serait surtout trop facile pour lui. Lui qui a toujours tout eu, tout cuit, tout prêt, tout prémâché dans sa bouche. Lui qui me prenait pour acquis. Je ne pouvais pas lui faire comprendre aussi vite qui j'étais. Et voilà qu'il me suivait et voulait en savoir plus sur moi. Qui harcèle qui actuellement hein ? Tu sais ce qu'on aime faire en études de journalisme ? Enquêter ! Peut-être que ça répondre à ta question ! Non mais il est tellement collant celui-là ! C'est sa façon de draguer ? Quoique non, ça, j'y ai déjà eu droit et bourrée comme j'étais, il n'avait eu aucun mal à m'avoir. Je riais intérieurement, essayant de le masquer extérieurement en posant ma main devant ma bouche. Je devrais demander à mes parents de me foutre des gardes du corps, comme les tiens... Je les montrais chacun du doigt, sans trop les regarder. Je ne voulais pas qu'ils me reconnaissent également. Cela éviterait sans doute aux... Aux mecs comme toi de me suivre partout où je vais ! A croire qu'il avait complètement oublié qu'à la base, j'étais celle qui avait renversé un verre de thé brûlant sur sa chemise. 

Cette jeune femme ne me disait vraiment rien mais elle me donnait la chair de poule parce que j'avais l'impression qu'elle tirait des ficelles au-dessus de moi. Comme si la Providence me l'avait placée sur mon chemin afin de m'écarter de cette voie que je prenais à l'heure actuelle... Une voie de la débandade la plus extrême. Si mes parents me voyaient, je pense qu'ils me tueraient sur place mais je préférais ne pas y penser parce que je risquais de perdre ce qu'il me restait de bonnes volontés ou encore de motivation dans la vie. " La seule personne qui puisse me connaître se trouve à des milliers de kilomètres... Et je regrette qu'elle y soit " répondis-je d'une voix enrouée tout en prenant une profonde inspiration avant de reposer mon regard sur la blondinette. Qui était-elle ?! Je voulais vraiment savoir pourquoi sa présence, son être et j'en passe me déstabilisaient à ce point. Je n'aimais pas ça du tout et là j'étais vraiment servi ! " Hum... Je vois. J'ignorais que les futurs journalistes de l'Université faisaient des recherches sur moi. ". J'étais clairement sceptique mais je restais impassible et pensif tandis qu'elle me disait qu'elle devrait demander à ses parents d'engager des gardes du corps... Pour qu'un type comme moi cesse de la suivre. Je ne pus m'empêcher de sourire avant d'incliner la tête tout en disant d'une voix solennelle : " D'ordinaire, je ne suis pas ainsi. J'ignore pourquoi mais te rencontrer m'incite à découvrir la personne que tu caches dans les profondeurs de ton âme. Mais je comprends, je suis navré de t'avoir froissée avec mes questions et mon impolitesse. Et parfois, avoir des gardes du corps se révèle inutile même pour un Prince. Ce n'est que de la dissuasion. Merci de m'avoir accordé quelques minutes de ton temps. ". Je me levai prestemment pour montrer mon intention de partir malgré tout ce que j'aimerais savoir sur cette jeune femme. Devrais-je user de mes bras longs pour découvrir de qui il s'agissait ? Interpol ? CIA ? MI6 ? Ou simplement ma sécurité ?