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Les défis rendent la vie intéressante, les surmonter lui donne un sens
Il faisait beau, un beau et doux temps de fin de printemps. Le ciel était dégagé, le soleil brillait. Certaines sortaient déjà la crème solaire. Sur ce point là je tenais bien des mecs d'ailleurs... Je détestais mettre des substances comme ça sur mon corps.
J'étais en pleine discussion avec une amie qui me parlait de ses problèmes de couple... Peut être devrait-elle faire comme moi, ne collectionner que les coups d'un soir ou profiter des sexfriends améliorés... Je me tus, hochant la tête par moment, montrant que je l'écoutais attentivement même s'il n'en était rien. En effet j'étais déjà en train de penser à l'après midi qui m'attendait avec ma camarade de défis. J'avais mille et une idée pour elle. Une chose était certaine : j'allais m'amuser !
- Ecoute Clara je suis désolée mais il faut que je te laisse. J'ai des courses à faire.
Je ne savais pas si je l'avais interrompu en plein milieu de phrase, ni si elle s'était attendue à une réponse particulière de ma part... Je manquais sans doute à mes devoirs d'amis, mais je n'avais tout simplement pas la tête à ça ce soir.
- Je peux t'accompagner si tu veux.
Et elle le dit d'un ton si implorant que je ne pus le lui refuser. Un petit peu de compagnie ne me ferait pas de mal, d'autant plus que je savais qu'elle ne se plaindrait pas de ses problèmes dans un endroit bondé. Je n'avais donc plus qu'à croiser les doigts pour qu'il y ai trop de monde et qu'on se contente de déconner comme au bon vieux temps. Moi nostalgique des fois ? mais non jamais.
- Pas de problème viens !
Il nous fut facile de repérer un petit magasin. Durant la marche je l'écoutais encore parler, puis finalement la discussion changea du tout au tout et cela devint intéressant. Même si je ne prétais pas foie aux rumeurs c'était souvent bien amusant de les entendre.
Au moment d'arriver à la caisse je sortis ma carte bleue que mon père alimentait tous les mois. Il gagnait bien sa vie, ce qui me permettait de me divertir et de sortir presque quand je le voulais, à condition que je néglige pas les études. C'est le sac lourd que je rentrais au camp.
Après un coup d'oeil à ma montre je congédiais mon amie et me dirigeais seule vers le chalet des garçons, en saluant plusieurs au passage. Cela me changeait tellement de ces quelques années passées où j'avais tout fait pour fuir le contact des gens ! Voilà que je me retrouvais entourée... Peut être pas très populaire mais bien entourée, je ne manquais de rien ni de personne et pour moi c'était ça qui comptait. Une fois au lieu de rendez vous je posais le sac à dos, jouant un instant avec mes épaules pour les soulager. Elle ne devrait plus tarder...
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