Jalousy will drive you mad ► Lydia

Je la voyais avec la lui, lui souriant, ses lèvres sur les siennes, ses mains passant dans ses cheveux et je sentais la jalousie me consumer. Mon regard ne pouvait se détourner d'eux, me forçant à regarder ce spectacle qui me rendait fou. Pourquoi lui ? Cela faisait des années que je tentais de l'avoir, de la faire céder et lui, il arrive, dit quelques mots doux et elle lui tombe dans les bras. Tentant de contenir cette rage qui grandissait en moi, je tournais la tête, serrant la mâchoire. Hors de question que j'abandonne ainsi, attendant alors que l'homme qui la tenait dans ses bras partent pour aller la voir. Il ne fallait pas que je l'engueule ou m'énerve, la dernière fois cela s'était mal fini, d'ailleurs on ne se parlait toujours pas. Regardant à nouveau dans sa direction je remarquais que Sacha était enfin parti ailleurs. Inspirant longuement, je me dirigeais donc vers elle dans l'espoir qu'on se réconcilie : « Alors ? C'est fini avec Trung ? » lançais-je avec un sourire, écoutant la raison plutôt que mon cœur qui me poussait à l'embrasser. « En tout cas celui là au moins il a l'air d'un mec bien » tentais-je de dire gentiment, espérant qu'elle ne discerne pas ma jalousie.

Vos chemins se séparent, vaquant tous les deux à vos occupations respectives. Un doux petit moment afin de venir quérir un baiser à ton chéri avant qu'il retourne s'occuper ailleurs. Le sourire sur les lèvres, serrant tes bouquins contre ta poitrine, tu marches dans le sens inverse avant de te laisser surprendre par ce grand blond qui se met sur ton chemin. Tu te stoppes pour éviter de lui rentrer dedans, ce serait formidable. Relevant tes yeux sur lui, tu restes stoïque. Les yeux ronds, ton regard planté dans le sien, tu restes un instant muette, en train de te rendre compte que Damon se tenait à nouveau face à toi. Cela fait maintenant presque une année que vous ne vous êtes pas parlés. Une banale dispute qui a dégénérée et voilà où vous en étiez. Silence radio. Jusqu'à ce qu'il fasse ce premier pas vers toi en t'adressant la parole. Trung... ne m'en parle pas, il a suffit d'une tromperie pour mettre fin à cette histoire. "Depuis le Spring Break" Trung, l'origine de votre dispute, tu n'avais pas compris cette réaction, tu en gardes encore un mauvais souvenir aujourd'hui. Tu fronces les sourcils, ne sachant pas déceler à travers ses paroles une certaine ironie ou non. Venant de Damon, tout est possible "C'est ironique?" Demandes-tu afin d'en être certaine, il n'a jamais trop apprécié tes fréquentations, tu le savais possessif, mais pas avec toi.

Les sourcils froncés, elle me demandait si ma réflexion était ironique. Je mourrais d'envie de lui répondre que non, Sacha avait vraiment l'air d'un mec bien et que cela me tuait à petits feux car, désormais, je n'avais plus aucune chance. Lydia était là, amoureuse d'un autre, elle que je voulais embrasser à ce moment précis me rejetterait sûrement, sans aucun remords. Quel con je faisais, un con plein d'espoir. Passant une main derrière ma main avant de la laisser tomber, je lui répondais doucement : « Non, ce n'était pas ironique. Il a vraiment l'air d'un mec bien... » je m'interrompais au milieu de ma phrase, hésitant à dire la suite. Je n'avais pas peur des conséquences que cela pourrait avoir, bien au contraire, je voulais la faire réagir. Ce qui m'effrayait était que je puisse me prendre un vent. Au pire, un vent ne serait pas la fin de ma vie, je pourrais toujours continuer à jouer un idiot insensible, fidèle à ma réputation. Plantant mon regard dans le sien, je lui avouais donc : « ...ce qui est dommage car je ne serai pas celui qui te rend heureuse ». Voilà, c'était dit, la balle était dans son camp, Lydia était maintenant au courant de mon attirance envers elle. J'espérais vraiment qu'elle le prenne au sérieux, qu'elle ne pense pas que je me foute d'elle parce que je n'avais jamais été aussi sincère avec une femme jusqu'à présent.

Tu ne sais pas comment prendre ses paroles, avec Damon, il faut s'attendre à tout et vu sa réaction après lui avoir avouée être en couple avec Trung, il y a des questions à se poser. Mais il t'assure qu'il n'y a aucune ironie cachée derrière ses paroles. Tu veux bien le croire, tu esquisses un bref petit sourire, ça fait plaisir de te retrouver face à lui, cela fait un moment que vos chemins ne se sont pas rencontrés, tu te demandes ce qu'il est devenu depuis le temps. Le même Damon probablement, fidèle à lui-même, le charmeur de première a faire tourner des têtes.. y compris la tienne à une époque, mais lasse d'attendre que les choses ne se fassent, tu as décidé de mettre tes sentiments à son égard de côté, c'était le mieux à faire. A quoi bon être après un homme qui n'a que faire de toi? Sentimentalement parlant évidemment. Tu resserres ton étreinte sur tes bouquins, toujours collés contre ta poitrine, tu hoches du visage et bien il a raison pour une fois, Sacha est un chic type. Enfin, tu n'as rien à redire sur lui, votre relation se déroule bien et tu es heureuse. Un sourire tente de percer tes lèvres, le début des réconciliations? D'un coup ton sourire se fige sur ton visage, s'estompant peu à peu tandis que ton regard demeure rivé sur le blondinet qui venait de faire un aveux pour le moins étrange. Le croire ou non? Une autre de ses supercherie? Tu te retrouves sans mots, quasiment gênée face à ce que tu viens d'entendre. Bordel de merde. Sont les seuls mots que ton cerveau arrive à capter. "Tu es sérieux là?" Tu contractes ta mâchoire, tes doigts se resserrent sur tes bouquins. La question risque de lui déplaire, mais il faut te comprendre aussi, tu avais autrefois souhaitée l'entendre prononcer un petit quelque chose, tu ne sais pas quoi, peu importe, mais une chose pour te montrer qu'il tenait à toi. Du vent, même si votre relation étaient auparavant un tantinet ambiguë, tu n'avais jamais entendu de quelconques paroles afin de te satisfaire et maintenant que tu es en couple, il te sort ça... qu'est-ce qui t'empêche de lui balancer un bouquin dessus?

Lydia ne semblait pas croire un traître mot de ce que je disais. Ma dernière révélation avait l'air de la laisser sans voix, aurais-je dû me taire ? Ou était-il enfin temps que je parle ? Je ne savais pas si j'avais fait la bonne chose en lui révélant que nous deux, ça aurait été possible, ne serait-ce que pour un court moment. Après tout on s'amusait bien tout les deux, on se comprenait, tellement que j'avais toujours eu l'impression qu'il y avait plus que de l'amitié mais, malgré ça, j'avais préféré me taire et m'amuser avec d'autres femmes que tenter ma chance avec elle et risquer ce qu'on avait. Pourtant c'était une évidence : ses lèvres appelaient les miennes pour un baiser même si celui-ci était interdit. Elle me demandait si j'étais sérieux. Bien sûr que mes paroles étaient sincères, si on pouvait retourner en arrière et changer ce qui n'allait pas je le ferais tout de suite, en tout cas j'essayais de m'en convaincre. Même si Lydia et moi avions une relation spéciale, étais-je pour autant prêt à m'engager ? Certes je voulais une aventure avec elle mais de là à l'appeler « ma petite amie ».. il y avait une grosse différence. Là tout de suite, j'aurai pu tenter de foutre la merde dans leur couple et dans notre amitié, j'aurai pu essayer de la faire douter mais c'était Lydia dont on parlait. Non, il en était hors de question. « Tu crois vraiment qu'un mec comme moi pourrait sortir ça sérieusement ? » lançais-je en rigolant, feignant la plaisanterie. « Je suis désolé si ça t'a perturbé, je voulais juste retrouver la relation qu'on avait avant.. Tu me manques Lydia. » Cela était mieux ainsi, elle était heureuse et je restais un connard, notre quotidien ne changeait pas. Peu importe sa réaction, ces paroles ne seraient sûrement pas regrettées, pour une fois, j'avais bien agi. Putain ça faisait mal.

Ton regard dans le sien, tu tentes tant bien que mal de décrypter ses pensées, ce qui n'est pas une mince affaire. Trop de temps vous ont séparés, bien que tu sois ravies de le revoir se tenir face à-toi, tu lui en veux pour cette réaction dont il avait fait preuve. Comment ne pas douter ses paroles après sa crise de la dernière fois. Tu n'avais rien compris ce jour-là et pourtant tu n'as pas cherchée d'explication, sans regret, ou avec une part, car c'est de Damon dont il s'agit là, ton plus proche ami, ce n'est pas rien. Tu tentes de décerner le vrai du faux, mais tu n'es pas plus douée pour ça. Tu ne le comprends pas, il se joue de toi ou pense-t-il sincèrement ce qu'il vient de t'annoncer? Autrefois, tu aurais espéré ces mots sortir de sa bouche, mais rien, venant de Damon, tu ne pouvais pas t'attendre à grand-chose venant de lui. C'est un homme à femmes. Tu avais beau ressentir un tant soit peu d'attirance pour lui jusqu'à venir à te questionner sur tes sentiments à égard. Tu pouvais venir qu'à une seule conclusion, jamais il n'aurait eu le cran de s'engager dans une relation sérieuse. Dur? Mais c'est ce sont tes pensées à ce sujet. Les gens changent, mais à cette époque, Damon n'avait pas les épaules pour. Au final, ton cœur se serait tout autant brisé qu'avec ton histoire avec Trung. L'amour est imparfait. Non, tu n'es pas amoureuse de ce blond, mais tu aurais pu l'être si les choses avaient été différente, aujourd'hui, c'est une autre histoire. Tu rigoles discrètement avec lui quand il montre clairement que c'était une blague de mauvais goût. "C'est bien ce que je me disais, venant de toi, c'est impossible" Tu juges en connaissant son passé, il sait parfaitement ce que tu penses de lui et il ne t'a pas démontré le contraire depuis le temps. Tu esquisses cependant un bref sourire au coin de tes lèvres, tu as beau détester ce qui s'est passé ou une personne pour de vieilles histoires, tu ne peux pas effacer l'effet positif que te procure de l'entendre te dire que tu lui manques, surtout lorsque le sentiment est partagé. L'incapacité d'un mensonge, il te manque aussi "T'es qu'un crétin" Tu peux mordre, adopter n'importe quel faux semblant, mais tu ne peux pas cacher ce sentiment de manque "Je me demandais quand tu allais finir par revenir" Tu ne l'as pas éternellement attendu, mais l'espoir reste là. Comme on dit, vaut mieux tard que jamais. Délicatement, tu redresses tes yeux sur lui, ce même sourire timide scotché sur le coin de tes lèvres, non, tu ne peux pas cacher toutes les vérités.

Lydia avait cru à mon mensonge, me prouvant ainsi qu'elle ne me connaissait pas, qu'elle pensait comme tout les autres que j'étais un dragueur à deux balles. Certes, j'avais du mal à me poser, à rester fidèle à une femme mais cela ne voulait en rien dire que je n'avais pas de sentiment, que je n'étais pas blessé par certains mots. Là tout de suite, j'avais juste envie de faire demi-tour à cause de ces sentiments qui me pourrissaient la vie justement. Si seulement elle ne l'avait pas embrassé devant moi, si seulement elle ne me rendait pas jaloux comme ça. J'aurais préféré être indifférent à son charme, cela m'aurait évité bien des peines, pour une fois j'avais un aperçu de ce que les autres femmes ressentaient lorsqu'elles se réveillaient seules, pensant avoir été unique. Si Lydia me faisait ça un jour.. Non, elle n'était définitivement pas ce genre de femmes et c'est ce qui me plaisait. Bref, assez parlé de mes sentiments, la jeune femme devant moi attendait une réponse et c'est en plaisantant que je la lui donnais : « Alors comme ça tu étais sûr que je reviendrais ? Je vois pas pourquoi tu pensais ça ! Je ne suis pas si prévisible quand même ? » Malgré mon sourire, sa première phrase me restait en tête. Impossible avait-elle dit, ne se fiant qu'à son impression. Le regard triste, je ne pus m'empêcher de dire : « Tu sais, à une époque cela aurait été possible. Si tu m'avais connu avant.. Tu aurais sûrement pu y croire ». Croire quoi ? Que j'étais un mec bien ? Sûrement. Que j'étais attiré par elle ? On le nierait peut être tout les deux, même si avant j'étais moins réservé. Oui avant.. Lorsque ma mère n'était pas encore morte, que ma sœur ne s'était pas barrée et que mon père ne s'était pas suicidé. Avouez que tout cela change un homme, en tout cas ça a bouleversé tout ce en quoi je croyais : l'amour, la famille, le bonheur, tout ce qui vous permet de vivre en espérant. Mais maintenant je vivais sans me soucier de rien, c'était beaucoup plus simple. « Mais bon, on va pas ruminer le passé ! Parle moi un peu de ton nouveau mec tiens. » Taire cette voix qui criait à l'aide et faire comme si tout allait bien, tel était mon quotidien.

Tu es peut-être bête, tu fais comme les autres, tu te fis aux apparences, de ce que tu as vu de Damon durant ces derniers mois, autant dire qu'il est loin de ressembler à l'homme que tu pensais qu'il était, mais tu sais que peut-être ce sont des faux semblants qu'ils se donnent. Si tu disais cela, c'était avant tout, car tu es sur la défensive, n'ayant pas digérée ce qui s'était passé la dernière fois que vous vous étiez parlés. Sa réaction débile que tu n'as jamais comprise, mais ça, c'est parce que tu es sotte et souvent bien trop aveugles face aux événements. Sûr qu'il reviendrait, peut-être pas, elle l'espérait en tout cas "Car je sais que notre amitié ne représentait pas rien à tes yeux" Si une personne tient sincèrement à vous, que votre amitié est vraiment aussi forte que vous ne le pensiez, cette personne finira par revenir, tôt ou tard. Tu avais cru avoir saisi cela en présence de Damon. Votre lien, ce n'était pas rien. Ou alors tu es plus naïve que tu ne le pensais, il y a peut-être un peu de cela aussi. A une époque, tout aurait pu être possible, si elle l'avait vu comme il était avant "Peu importe, tu me plaisais bien" Pas besoin de te dire qu'il était meilleur avant ou non, tu ne vois pas que les mauvais côtés en lui aujourd'hui. Tu venais au passage d'avouer qu'il te plaisait bien à l'époque, mais arriva-t-il à comprendre que tu ne parlais pas simplement de sa façon d'être, mais l'attirance que tu avais ressentie pour lui à ce moment-là. "Tout est possible" Tu te contredis, certes. Mais tu tiens à te montrer sincères cette fois-ci et non pas sortir des paroles pour paraître dure et mauvaise. Ne pas ruminer le passé, c'est une très bonne idée, ça t'évitera de ressentir quelques déceptions en repensant à certaines choses. Tu esquisses un sourire amusé quand il dit vouloir parler de Sacha "Tu veux sincèrement parler de lui?" Qu'il ne te demande pas ça pour te faire plaisir ou truc de genre "Ou tu préfères rattraper le temps perdu autour d'un bon chocolat chaud" Tu penses à regarder ta montre, oui, il est encore trop tôt pour aller au bar maintenant, autant se contenter d'un café.

Lydia était une femme intelligente, belle, drôle, bref tout ce qu'il fallait pour attirer un homme. Cependant j'avais bien compris qu'elle était maintenant hors de portée, qu'il fallait que je me conduise bien si je voulais un jour avoir ma chance. Si je lui prouvais que je pouvais être à peu près responsable alors peut être passerait-on à sex friend ou un truc dans le genre, quelque chose qui n'implique aucune responsabilité. Elle semblait deviner que ma question avait été posée histoire de changer de sujet, me demandant si parler de lui était vraiment ce que je désirais. Pour toute réponse, je grimaçais, lui prouvant ainsi que ce n'était pas mon sujet de discussion favori mais que j'étais prêt à faire un effort. Parler de Sacha allait être une torture, je le savais. D'une nature jalouse et possessive je détestais qu'on touche à mes « cibles », même si ce mot ne correspondait pas vraiment à Lydia alors l'entendre dire qu'elle appartenait à un autre... Ouais il faudrait que j'apprenne à me contrôler. « Un chocolat chaud ça me tente bien.. même si ça fait gamin » répondis-je finalement sur le ton de la plaisanterie à Lydia. Normalement, les adultes prenaient du café mais moi je haïssais ça, son goût amer qui me donnait envie de vomir à chaque fois. « En honneur de nos retrouvailles, c'est moi qui régale » la prévins-je avec un clin d'oeil, entourant ses épaules de mon bras pour aller au café. « Bon j'avoue que ce n'est pas grand chose mais on va dire que c'est symbolique hein. Et puis comme ça si je m'énerve après Sacha parce qu'il t'as fait des merdes tu pourras me balancer ta boisson dessus ». Je ne rigolais qu'à moitié malheureusement. Mon caractère colérique allait sûrement reprendre le dessus à un moment ou un autre, la décevant encore une fois.

Tu te doutes que parler de Sacha n'est pas un de ses sujets préférés et tu n'as pas envie de passer par une nouvelle crise de sa part. Tu t'abstiendras donc de te prononcer là-dessus, sa grimace ne fait que confirmer ce que tu pensais, le sujet à ne pas aborder. Tu préfères proposer d'aller boire un chocolat chaud, pardon, mais tu détestes le café, trop amer à ton goût, peu plaisant. Le chocolat chaud est ton petit plaisir à-toi. Si cela fait gamin et bien tant pis. Tu hausses les épaules pour montrer que cela t'était égal et qu'il n'est pas obligé d'en boire, libre à lui de choisir autre chose s'il veut. Tu commences déjà à te diriger vers le café, Damon désire t'offrir la boisson, pour vos retrouvailles ou plutôt en guise de pardon peut-être pour ce qui s'est passé la dernière fois, tu le vois comme ça aussi "Tu sais qu'il te faudra plus qu'un café pour te faire pardonner?" Tu esquisses un petit sourire sur le coin de tes lèvres, le mettant au défi au passage de faire mieux. Tu sais qu'il n'aura pas de problème pour le relever, Damon a une âme de joueur. Il passe son bras autour de tes épaules, il te décroche un sourire, ça te rappelle ces moments passés ensemble auparavant, l'impression de revenir dans le passé où votre amitié était restée intacte "Tu peux compter sur moi pour te remettre à ta place" Cette fois-ci, plus question de le laisser dire, il pique une crise? Très bien, tu n'oublieras pas cette fois d'attaquer en retour. C'est une promesse. Arrivés sur place, tu vas directement t'installer avec lui à une table de libre.