Let's play ✖ La différence entre la majorité des jeune femme que je connaissais et moi même était sans aucun doute le nombre de question qui traversaient leur esprit dans des situations semblables. Pourquoi cherchaient-elle toujours à tout compliqué quand prendre du plaisir était à mes yeux si simple. Pourquoi s'encombraient-elle des " et si " ou des " est ce que ". Lorsqu'il suffisait de se laisser guider par nos pulsions. Envoûtée par ce regard ténébreux posé sur moi, je laissais errer mon imagination quant aux activités auxquelles je m'adonnerai bientôt avec lui. Toutes mes pensées étaient dirigées vers lui,lui qui était l'objet de toute mon attention. Dans cette lutte où mon seul ennemi n'était autre que mon appréhension qui pourrait me poussait à me consumer entièrement immédiatement tandis que la patience était mon alliée.
Mes paupières se fermaient lorsque je sentis ses dents contre ma peau. Ma respiration déjà désordonnée se bloqua instantanément l'espace de quelques instants avant de reprendre son cours. La tempête qu'il déchainait en moi prenait chaque seconde un peu plus de force au fur et à mesure qu'il me touchait. Je tâchais de ne pas me contenir sans vraiment savoir combien de temps j'en serai encore capable... Enivrée par l'alcool, oui je l'étais mais si cette substance agissait sur moi comme un aphrodisiaque je n'en avais jamais eu besoin pour dissiper ma timidité. Puisque la timidité était loin d'être ce qui me caractérisait quelque soit l'état dans lequel je me trouvais.
Le bel Eliot vérifiait ce que je trafiquais avec sa ceinture avant de relever les yeux vers moi. J'arquais un sourcil avec une certaine arrogance qui aurait pu se traduire par "Et qu'est ce que tu comptes faire?" Comme pour me donner sa réponse, sa main vint à nouveau me taquiner, sous ma robe, il se rapprochait dangereusement, délicieusement du lieu où prenait naissance mon désir. Ma main libre venait s'agripper à sa chemise que je serrai fermement dans mon poids comme pour m'y accrocher tandis qu'il me rapprochait de lui dans un même geste. L'idée qu'il proposait, à moins que ce ne soit le fait de l'entendre de sa bouche, provoquait chez moi un délicieux qui fit s'embraser l’incendie qu'il entretenait en moi. Un brasier qu'il venait ensuite éteindre dans un baiser aussi fougueux que l'annonçait ses promesses. Une étreinte à laquelle je répondis avec la même ardeur. Je tirais légèrement sur sa chemise en me cambrant vers lui tout en profitant de cette proximité pour défaire quelques boutons de cette dernière et mieux pouvoir laisser courir mes mains sur son torse. Je les fis passer de son torse à son dos avant de descendre mes vers sa ceinture que j'avais délaissé plus tôt. Ou plus précisément vers l'ultime obstacle qui existait entre son membre qui réagissait à cette toute nouvelle proximité.