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Tu as envie de le secouer, de lui montrer que oui, t'es certainement une traînée à ses yeux mais que tu vaux plus que ça, que t'es plus qu'une fille qui écarte soi disant les jambes. Parce que non, tu n'écartes pas les jambes pour tout le monde, t'as besoin qu'on te prouve qu'on ne veut pas que te baiser. Oui, parce que lui, tu es sûre qu'il veut juste que tu finisses dans ses draps, après il te jettera comme une malpropre, te remerciant -ou non- pour la partie de jambe en l'air que vous venez d'effectuer. Et encore, t'es persuadée qu'il te dira pas merci, qu'il sera capable de remettre son pantalon et de partir. Mais t'attends de voir, t'attends de voir jusqu'ou il pourrait aller. T'es obligée de jouer avec lui, jouer avec le feu en lui procurant des caresses charnelles et lascives. En tentant de le faire craquer, mais visiblement, il ne veut pas. Pas encore, il veut peut-être encore que tu lui prouves que t'es plus joueuse que tu ne laisses paraître. Et tu te dis qu'il faut qu'il arrête parce que sinon il allait éveiller le démon qui est en toi. Ses mots pourraient sont blessants, mais tu ne relèves pas. A part le fait qu'il parle de la Cabot House, et ça tu ne supportes pas, on ne parle pas de ta maison comme cela. Non, ta maison c'est presque toute ta vie, t'es sa présidente et tu ne laisseras personne entâcher ce que tu penses de cette maison “Ne parle pas de la Cabot House alors que tu ne sais rien de cette maison et des filles qui en font partie. Tu ferais mieux de te la fermer si c'est pour dire des inepties pareilles.” T'attrapes ta robe et tu serres le tissu entre tes mains en soupirant pour te calmer, si vous continuez sur ce terrain, il risquerait vraiment de s'en prendre une. Heureusement, il fuit, et tu fermes les yeux pour te calmer, pour faire redescendre la pression. Pour faire redescendre toute cette colère et pour que ton esprit arrête de faire un ascenseur émotionnel. C'était tellement violent, une minute tu le désires, t'as envie qu'il te fasse voir ce qu'il a dans le ventre et la minute qui suit t'as envie de le frapper, de lui claquer la tête contre le mur et de l'insulter. Tu ne supportes pas cet excès de snobisme et tu te demandes jusqu'où il peut aller. Il te parle des steaks, et tu applaudis pour te moquer de lui “C'est sûr que c'est important de savoir qu'un animal se fait tuer pour que tu puisses te taper un orgasme culinaire.” la Brigitte Bardot en toi ressort, et t'es bien fière de ne plus manger de viande, mais après avoir prononcer cette phrase, tu sens la réponse cynique qui arrive. Et tant pis, tu le laisseras dire, t'as tes convictions et c'est pas lui qui te fera changer. Tu le détestes, tu le hais autant que tu le désires. Et ça te tue, comment un homme comme ça peut attirer du désir dans ton corps ? Alors qu'il y a encore une vingtaine de minutes, vous vous preniez la tête parce que t'avais renversé ton verre sur sa chemise à 1000 dollars. C'est bon mon gars, le pressing ça existe. Tout ce que tu lui dis ne le touche pas, ou du moins c'est ce qu'il dit et tu ne peux t'empêcher de lâcher un petit rire quand il te dit que tu es d'une naïveté déconcertante “Tu ne me connais pas. Je te le répète.” Et t'as pas envie qu'il te connaisse pour le moment, c'est pour cela que tu fuis, tu claque la porte de ta chambre, tu ne veux plus avoir à faire à lui. Enfin si. Mais non. Pas pour le moment, t'es encore contradictoire dans tes pensées, et tu le détestes de te faire cela. La main dans tes cheveux, tu soupires, les yeux fermés, tu essayes de canaliser toutes tes émotions, de les faire taire et tu regardes les débris de verre sur le sol en soupirant. Y'a pas de femme de ménage ici et c'est toi qui va réparer ses conneries. Tu sursautes légèrement quand tu vois la porte qui s'ouvre à la volée et tu fermes une nouvelle fois les yeux avant de les réouvrir quand ses lèvres s'écrasent sur les tiennes. Putain tu prolonges le baiser et tu noues tes bras autour de son cou, tu sens ton coeur qui s'accélère et une dizaine de sensation te perforent de part en part, surtout vers le bas. Lorsqu'il te pose sur la table, tu ouvres sa chemise à la hâte avant de la lui retirer, puis tu décèles vos lèvres avant de le pousser pour qu'il se recule. Tu le forces à se reculer et tu le forces à s'asseoir sur le lit en montant à califourchon sur lui. Tu déposes tes lèvres avec hargne sur les siennes et tes mains glissent légèrement vers son entrejambe que tu t'appliques à caresser pour le faire craquer. Rapprochant tes lèvres de son oreille, tu lui murmures en un souffle “Oui, j'aime avoir le contrôle.” Et tu écrases une nouvelle fois tes lèvres sur les siennes, avant de parcourir son cou de tes lèvres, le mordillant légèrement. Et ouais, t'es fière, même si tu sais qu'il n'abandonnera pas de sitôt.
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