Tu ne supportes pas que l'on t'insulte de traînée, alors forcément quand les mots sont sortis des lèvres du jeune homme, t'as déraillé, t'as pété un plomb. Tout ça à cause d'une malheureuse tâche de vodka sur sa chemise. En même temps, il n'avait qu'à pas se trouver sur ton chemin, quand t'es un peu saoule (voir beaucoup) Maladresse est ta meilleure amie. Alors forcément, fallait que tu tombes sur un Eliot et que tu tâches son costume à 1000 dollars, fallait que ça te tombe dessus. T'avais pas envie de te défendre au début, tu t'en fichais comme de la peste, mais non, le mot écarter les jambes te révulsait et t'avais l'impression d'entendre Chuck quand il a demandait le divorce, t'entend encore ses mots qui tournent dans ta tête quand il t'a dit que c'était plus possible, que de toutes façons, t'avais tout foutu en l'air parce que t'avais pas été capable de te retenir d'écarter les jambes devant le premier mec venu. Sauf qu'il ne sait pas ce qu'il se passait dans ta tête à ce moment-là. T'étais pas bien, t'avais l'impression d'être emprisonnée dans une prison dorée, parce que oui, tu n'étais pas malheureuse mais t'étais triste. T'as proposé au jeune insolent d'aller vous prendre la tête ailleurs pour ne pas salir la réputation de ta maison, tu pousses alors la porte d'entrée de la Cabot House et tu le regardes, ton regard de feu se plonge dans le sien et tu craches presque tes mots « Je t'interdis de dire que j'suis plus capable d'écarter les jambes que de marcher droit, tu connais rien de ma vie et j't'ai pas demandé de te trouver sur mon chemin. Alors maintenant, excuse toi, parce que sinon, ça risque de mal se passer. » Tu ne sais pas ce que tu dis mais tu sens l'alcool qui redescend et tu sais que tu seras plus à même d'avoir une conversation sérieuse avec cet homme, dont tu ne connais ni le prénom, ni rien en vérité.
Tu crois rêver, depuis quand un homme se permet de te dire que tu es une traînée alors qu'il ne connaît rien de ta vie. Et puis pour une fois que tu finis saoule, cela ne fait pas de toi une traînée. N'importe quoi. Tu te persuades dans ta tête embrumée par l'alcool que c'est simplement des idées infondées que t'es pas une traînée. Mais comment on appelle une fille qui a trompé son mari avec son employé ? Il n'y a pas de mots pour qualifier cela et il fallait que tu croises la route de cet homme pour que tout tes souvenirs te reviennent en mémoire, le jour où tu as officialisé ton divorce en signant ce papier, le jour où tu l'as vu pour la dernière fois en compagnie d'une autre femme que toi, bien plus élancée, bien plus jolie. Tu ne sais même pas pourquoi, tu te retrouve à l'emmener dans ta maison, la Cabot House, c'est le seul lieu où tu es protégée, quand tu veux être seule, réfléchir, tu viens dans ta ancienne chambre que tu continues à payer pour avoir un havre de paix quand rien ne va dans ta tête, dans ta vie. Tu continues à lui cracher ta haine, mais tout ce que tu es, c'est que tu es pathétique. Pourquoi il s'excuserait alors que c'était de ta faute, que t'as pas été foutu de regarder droit devant toi, tellement t'avais bu ? Les soirées comme ça, c'est peut-être pas pour toi finalement. Il recommençait à te dire que t'es une fille facile, que t'avais pas à l'inviter après qu'il t'ai dit ça parce que ça confirmait ces dires. Et il faut bien se l'avouer que t'aime pas quand on te résiste, t'aimes pas quand on te tient tête et ça, tout le monde le sait. Personne ne tente de se frotter à toi quand t'es énervée, personne. A part lui visiblement, et ça a l'air de te plaire. Même si ses manières te débectent t'as envie qu'il continue à te prendre la tête. Quel piédestal ? Un sourire narquois se dessinait à son tour sur ton visage de poupée et tu le fixais, tu le suivais du regard. Tu ne veux pas parler de ton passé et rien que d'y penser cela te fait frissonner. “ Je t'ai déjà dit de ne pas juger mon passé. Si tu me paraissais un peu moins con, je t'en parlerais peut-être.” Tu plantes ton regard dans le sien, continuant de serrer les dents pour éviter de lui en mettre une. Et il répète une nouvelle fois que tu es une trainée. Tu soupires, en le regardant de haut en bas, son costume tâché et son égo aussi énorme qu'une pastèque te font pitié. Il veut que tu lui montres comment c'est quand ça se passe mal. Tu te recules alors, le jaugeant une nouvelle fois et lèves les yeux au ciel avant de rétorquer “Ca t'excite ? C'est sûr que t'es tellement imbu de ta personne que tu peux pas donner de plaisir aux femmes, alors t'es obligé de te soulager tout seul, ça doit être embêtant au bout d'un moment.” Tu te diriges alors vers le mini bar qui se trouve dans la pièce et tu attrapes une bouteille à moitié vidée que tu t'appliques de lui renverser sur son costume une nouvelle fois. “Oh pardon.” Tu fais semblant d'être désolée et tu te mets à exploser de rire “Et il faut que tu saches que personne ne donne d'ordres à Solveig Blackbird, t'es pas le premier à vouloir m'en donner, et certainement pas le dernier. Alors prend tes cliques et tes claques et tire toi si t'es pas content de discuter avec une trainée” T'as pas envie qu'il parte, t'as envie de le pousser dans ses retranchements parce que tu trouves ça amusant. S'il était joueur c'était encore mieux, parce que tu n'attends que cela de pouvoir jouer. T'attendais sa réaction en t'installant dans le canapé, et tu savais que ça allait certainement être explosif.
Tu deviens folle, tu ne supportes pas le manque de respect et il faut croire que malgré ses apparences de gentleman et son costume hors de prix, le respect il ne connaît pas. Ou alors c'est un jeu, un stupide jeu et il a placé un masque sur son visage pour ne pas paraître faible ou tu ne sais pas quelle connerie encore. Tu ne supportes pas non plus qu'on te parle comme si t'étais la pire des choses qui pouvait exister sur terre et surtout tu ne supportais que l'on te juge alors que personne ne savait rien sur toi. Tout le monde était au courant de ce que tu voulais bien laisser paraître mais pas de tout, du mal-être que t'avais pu éprouver en fin d'année l'année dernière “Comme j'en ai rien à faire de la tienne.” Ta réponse sort du tac au tac et tu te retiens de ne pas le gifler. Tu pourrais aussi partir, mais tu ne partiras pas vu qu'en partie tu es chez toi. Tu n'es pas dans ta chambre, mais dans le salon de la Cabot House, tu es sur un terrain neutre en somme. Tu pouvais encaisser beaucoup de choses et s'il voulait se lancer sur ce terrain la, il n'avait qu'à préparer son sac de couchage, et son oreiller parce qu'il risquerait d'y passer le reste de la nuit. Parler de sa virilité était peut-être quelque chose qu'il ne fallait pas faire mais tant pis, elle se risquait à le faire de toutes façons, si elle pouvait l'attaquer sur tout les terrains elle le ferait, toutes les armes sont bonnes à prendre. Visiblement cela ne l'atteint pas. De toutes façons, qu'est ce qui pourrait l'atteindre ? Pauvre imbécile têtu qu'il est ? Sa main se dépose sur ta joue et tu la repousses d'un geste sec. “Je m'en fous de ce que tu peux me donner, j'ai pas besoin de toi pour me satisfaire vu que visiblement j'suis une traînée.” Limite t'as envie de lui cracher au visage, qu'il comprenne qu'on ne s'attaque pas à toi comme ça. Mais tu te retiens, t'es vice-présidente de la Cabot House ça te mettrais mal à l'aise s'il commençait à colporter des rumeurs sur toi et tu sais que ça donnerait une mauvaise image de cette maison que tu aimes tant. Ses mots sont comme des poignards qu'il t'enfonce en plein coeur et t'as envie de le faire taire. Soit en le baillônant, soit en l'embrassant. Sauf que tu n'as aucune envie que tes lèvres touchent les siennes et tu ne veux pas non plus le baillonner, il serait bien capable de te faire du mal même si tu y parvenais. En usant d'autres ruses. Un héro. N'importe quoi, un rire narquois se tire de tes lèvres alors que tu le regardes avec une once de dégoût dans les yeux, t'as envie de vomir rien que de penser qu'il pourrait te toucher. Ses mots te blessent mais tu ne montres rien, tu n'as rien à lui montrer, il ne le mérite pas. Tu le regardes de ton canapé qui se sert un verre au mini bar et un “Vas y te gêne pas” sort de tes lèvres à la façon d'un murmure, tu le regardes, la colère ayant prit place dans ton regard, ta main te démange, tu as envie de lui en coller une. Vraiment. Qu'il redescende sur terre, qu'il arrête de se prendre pour Mister Univers et qu'il dégage. Tire toi pauvre con, retourne jouer dans la cour des connards dans ton genre tes pensées te font sourire, mais tu perds rapidement ce sourire quand tu le sens qu'il se rapproche de toi. Putain. T'as le coeur qui manque un battement, tu te demandes ce qu'il fout. Tu sens ses mains chaudes qui contrastent avec ta peau constamment gelée et tu frissonnes, tu fermes les yeux un instant et ses paroles te reviennent en mémoire, il préfère quand tu la ferme, sa main baladeuse sur ta peau laiteuse, tu serres les dents puis tu attrapes son poignet avant de le dégager. Tu ne sais pas ce qu'il te prend mais tu passes au dessus du canapé alors que tu aurais pu passer sur le côté et tu plantes ton regard dans le sien, un air de défi présent dans tes yeux. Ta main s'attarde alors sur son torse, tes doigts glissent doucement vers son entre-jambe que tu entreprends à caresser lascivement avant de retirer ta main. “Tu veux jouer ? Alors jouons. Mais tu ne sais pas à quoi tu t'attend.” Tu lèves les yeux au ciel en passant une main dans ta crinière de feu et tu montes les escaliers pour atteindre ta chambre, tu sais qu'il va te suivre et tu comptes bien lui faire vivre un enfer. Il va voir de quoi la trainée est capable, et toi tu le sais, que t'es capable du pire comme du meilleur.
Tu ne supportais pas ça, la tension, le fait qu'il te contrôle certainement inconsciemment. Non, tu détestes ça, clairement. Comment un être aussi imbu de sa personne pouvait avoir autant de contrôle sur toi ? Tu le sens qu'il te plaît, tu le sens du sommet de ton crâne à la pointe de tes pieds en passant par tout les endroits possibles et imaginables, surtout la, en bas. Tu ne supportes pas la personne qu'il est, mais tu ne peux t'empêcher de le défier, de le chercher pour qu'il atteigne le point de non-retour tant attendu. Tu es heureuse aussi d'avoir trouver un adversaire à ta taille et tu espères sincérement qu'il sera à la hauteur. Il te parle d'envie et tu le regardes comme s'il était la plus pathétique des choses. “ J'préfère te regarder en crevant la bouche ouverte que de succomber à l'envie de finir dans les mêmes draps que toi.” Tout tes sens s'éveillent quand tu dis cette phrase, comme si tu criais au manque, mais tu n'en fais rien. Tu te contentes de continuer de le défier et tu prend place dans ce canapé, le regardant agir à sa guise. Tout s'enchaîne à une vitesse que tu n'imaginais pas quelques secondes auparavant, il se retrouve à te toucher et toi tu le repousses, comme si c'était réellement ce que tu voulais, tu le repousses et tu te plantes devant lui, pour une nouvelle fois jouer avec le feu. Tes mains baladeuses et tes caresses lascives te perdront un jour. Peut-être qu'au fond il a raison, peut-être que tu n'es qu'une traînée. La Cabot House est présidée par une traînée et une jeune fille un peu perdue dans les méandres de l'amour. Quel bel exemple. Tu te poses des questions, est-ce que tu fais bien, est-ce que tu ne le regretteras pas ? T'en sais rien, t'es perdue la. Tu te perds à le caresser, à le titiller et tu sais qu'il va répliquer. Puis, tu le fais entrer dans le jeu, tu lui proposes de jouer sans indiquer tes règles, alors tu sais qu'il va tout faire pour mettre ses propres règles du jeu en action. T'as l'impression de fuir, de te tirer comme une voleuse mais non, tu montes juste dans ta chambre, dans ce terrain qui est censé être neutre. Oui, tu n'as jamais couché avec un garçon ici, tu ne veux pas de souvenirs charnels et déchirants dans cette chambre, mais tu ne sais pas non plus où votre jeu va vous mener. Peut-être qu'il n'y aura que des gestes, qu'il n'y aura pas d'action. Des gestes, des paroles et rien de plus. Mais même si tu ne le connais pas, tu te doutes que le contraire se passera. Alors tant pis, tu regretteras, tu verras bien. Peut-être, peut-être pas. Après tout, tu deviens incontrôlable, t'es pas stable en ce moment mais tant pis, tu t'en fous, il te faudra un électrochoc pour te remettre sur le droit chemin, quelqu'un qui te dira que t'as merdé, que t'es la pire des merdes. Quelqu'un que tu connais, pas un pauvre inconnu qui t'insultes de traînée. « Alors monte.» Lorsque tu le vois qui entre dans ta chambre, tu ne bouges pas, tu ne cilles pas. Le bruit de la bouteille claque sur la tête et tu ne laisses entrevoir aucune réaction. Tu restes stoïque même quand sa main se fraye un chemin sur la peau de tes cuisses, puis entre tes jambes. Tes muscles se contractent et tu ne dis rien, tu ne lâches même pas un soupir. Rien. Tu joues la fille froide, sans aucun sentiment alors que tu brûles intérieurement, tu ne peux quand même pas cacher tes réactions, tu sens tes joues qui rougissent légèrement et tu te détestes, tu détestes le fait qu'il puisse voir ce que tu ressens rien que parce que ta peau est capricieuse. Lorsqu'il retire sa main pour la fourrer dans sa poche, tu lâches un soupir de soulagement et ses mots te donnent des envies de meurtres. Tout ton intérieur crie au désir et t'as envie qu'il fasse encore plus augmenter ton désir, mais tu ne dis rien, tu te tais et tu le regardes, encore et encore qu'il boit une gorgée de la bouteille e cognac. Il te prend pour une traînée ? Très bien. Agis comme tel, t'as raison, après tout, peut-être qu'après il se rendra compte que ce n'est pas le cas. Tu te rapproches alors de lui et tu le pousses doucement contre l'un des murs de la pièce, le coeur battant à mille à l'heure. Puis tu le fixes et d'une voix qui se veut sensuelle, tu dézippes ta robe et tu la laisses tomber à tes pieds, te retrouvant alors en sous-vêtements devant cet homme que tu trouves pourtant insupportable. “Rien d'intéressant à gagner ?” Tu te rapproches alors de lui, toujours jucher sur tes talons et tu te met à déboutonner lentement sa chemise, avant de lui murmurer au creux de l'oreille “Ennuyeux ?” Tes lèvres s'attardent sur son cou que tu te met à mordiller avant de te reculer subitement. “Si tu trouves que je ne suis pas un adversaire à ta taille, la porte est toujours ouverte.” Et tu t'installes sur ton lit, le fixant, le tentant. Peut-être qu'il ne craquera pas, mais tu peux aussi avoir toutes les armes pour le faire craquer. Tu n'es plus à ça près.
T'as envie de le frapper, de lui en mettre une pour qu'il arrête de faire son snobinard, tu détestes cela, t'as envie de le secouer comme un pauvre prunier pour qu'il arrête. Tu te demandes s'il est comme ça avec toutes les filles et surtout s'ils arrivent à ses fins en se comportant comme un connard. Toi, tu es à deux doigts de craquer, de lui dire d'arrêter ce jeu mesquin et de te montrer ce côté héro qu'il a soi disant, mais t'as trop de fierté, t'as pas envie de lui faire plaisir parce que ce serait trop simple pour lui et ça lui confirmerait le fait que t'es une traînée. Sauf que t'es tout sauf une traînée, t'es pas comme ces filles qui sortent le soir, une jupe tellement courte qu'elle ne porterait rien ça ferait pareil tout ça pour se faire prendre par le premier mec qui passe. Toi tu joues dans la séduction, tu cherches. Mais tu ne couches jamais avec un inconnu, non, la plupart des hommes tu les connais. Il serait l'exception qui confirme la règle, et tu ne t'en plaindrais certainement pas. Mais pour le moment, t'es plus occupé à savoir ce dont il a envie, t'es plus occupé à lui faire augmenter son désir alors que tu ne sais même pas si tu seras foutu de passer à l'acte. Mais tu es persuadée au fond de toi qu'il a envie de ça aussi, parce que sinon, il ne ferait pas tout ça, les caresses, les tentations. Non, t'es sûre qu'il te veut aussi. Sauf que tu n'arrives pas à lui demander, pour toi ça reviendrait à baisser les armes et ce n'est pas toi. Tu sais ce que tu vaux, et tu ne te reconnais pas, tu te demandes si la personne qui a pris place dans ton corps n'est pas ton double maléfique, mais ça te plait bien, cet espèce de tension, d'attraction entre vous deux. Et si c'est ton double maléfique, t'es bien heureuse qu'il soit sorti ce soir. Plus une trace d'alcool dans le sang, ça te rassures, si jamais il se passe quelque chose tu seras consciente. Tu t'appliques à ne rien laisser paraître quand il te caresse et tu es soulagée quand il arrête. T'as envie de poursuivre le jeu, de pousser le vice jusqu'au bout. Qu'il te désire encore et encore jusqu'à craquer. Sauf qu'il n'a pas l'air d'être très réceptif à tout ce que tu fais. Tu te demandes s'il a deviné qu'il te faisait bouillir, qu'il était à deux doigts d'obtenir ce qu'il voulait. Tu prends les devants, le contrôle et lorsque la bouteille s'éclate sur le sol, un sourire satisfait se dessine sur tes lèvres et tu essayes tant bien que mal de prendre le contrôle, lui donnant vue sur ton corps et ta peau laiteuse, s'il regarde bien, il pourra voir un frisson qui parcourt ton corps à moitié nu. Mais tu te doutes qu'il ne le remarquera pas. Puis tu joues avec la peau de son cou, t'as envie qu'il te fasse la même chose, envie qu'il te montre ce qu'il peut être, ce qu'il peut te donner puisqu'apparemment il est doué. Et t'as envie de savoir. Mais tu continues à garder tes distances, en t'installant sur le lit. Tu penses qu'il va craquer mais quand tu vois sa démarche, lente et qui te torture, tu sais que ce n'est pas gagné. Ton regard se plonge dans le sien et tu te laisses hypnotiser comme une adolescente amouraché d'un mec qui n'en a rien à foutre d'elle et tu grognes légèrement à son ennuyeux et tu rétorques « Snob, connard et mytho. T'as vraiment rien pour toi. » Et tu le vois qui se tire comme un voleur, prenant ton désir et tes envies avec lui, après avoir fait allusion au fait qu'elle n'était qu'un bout de viande. Tu soupires et tu te lèves d'un bond avant de renfiler ta robe. Et tu te pointes en haut de l'escalier, tu descend les escaliers et tu te plantes devant lui. « Alors premièrement, le bout de viande il t'emmerde, tu me vois comme un steak très bien, tant mieux pour toi. » Tu serres les dents, t'as envie de lui en coller une. « Et ensuite, arrête de dire que tu pourrais être un héro adulé pour ses performances sexuelles alors que tout ce que tu fais, c'est aguicher les gens et ne pas porter tes couilles. Donc je doute fortement que tu en ai. Mais casse toi, vas y. J'ai pas besoin de toi. J'ai pas besoin d'un mec qui sait pas se servir de ce qu'il a entre les jambes. Pauvre con. » Tu le juges de haut en bas et tu remontes les escaliers, claquant la porte. Pauvre con insupportable.Tu pousses rageusement du pied les débris de la bouteille de Cognac qui a été injustement gâché et tu te poses sur ton lit. Tu te demandes aussi s'il va revenir et surtout s'il a été blessé dans son égo de connard égocentrique.