(claaroyce) hello stalker, i'm doing fine.

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Etre ami avec Royce, c’était possible. Totalement. Du moins pour moi. Il y ‘as peu de personne avec qui je ne serais pas amis à vrai dire, très peu, voir personne. Peut-être qu’aujourd’hui je pourrais redevenir amis avec lui, et j’essayais de ne pas trop m’exciter à cette idée non plus. Qui sait, demain il aurait peut-être changé d’avis. Je ne voulais pas me faire des idées non plus. Je l’aimais bien Royce, je ne voulais pas lui forcer la main non plus. Je sais très bien qu’il ne ferait que ce qu’il a envie de faire dans tous les cas. « Attends… » Il ne pouvait pas donner un avis sur des chaussures sans que je les essaie. Et puis j’étais trop impatiente pour attendre jusqu’à chez moi avant de les mettre. Elles étaient en dehors de leur boite, autant que ça serve à quelque chose. « Aw… Merci Royce, c’est super gentille de dire ça. » Je rougissais un peu, qui ne rougirait pas à un compliment comme ça hein ? J’étais contente de mon choix, contente de paraître sexy et que ça lui plaise, je ne les avais pas mise pour être moche aussi. « tu sais toujours quoi dire pour que je me sente bien dans ma peau. » il savait parler aux femmes, c’est un fait. « Tu ne devrais pas être célibataire. Il y a un fille pour toi quelque part, et elle sera super chanceuse. »

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Claarys était juste super belle, et j'étais fière d'avoir été son copain un jour, car je ne sortais qu'avec les filles les plus belles du campus. C'était agréable de la revoir sourire, de voir qu'on arrivait à s'entendre malgré ce qu'il s'était passé. Plus mature, oui, comme elle l'avait dit. C'est grâce à cela que j'arrivais à ne plus être rancunier et à avancer avec les personnes qui ont comptés pour moi. Je penchais ma tête sur le côté en faisant un petit sourire. Mais de rien, je sais reconnaître une belle fille quand j'en vois une. c'était plus fort que moi, j'étais obligé de draguer. J'étais comme ça après tout. Pourquoi se retenir de dire un compliment à une fille? C'était surement la seule chose qu'elle pouvait apprécier d'un inconnu. Je rougissais à mon tour quand elle disait que je savais quoi dire pour qu'elle se sente bien. Ça, ça faisait plaisir à entendre. Je pinçais mes lèvres lorsqu'elle continua de me complimenter et j'en avais presque un pincement au coeur. C'était weird d'entendre ça de la part de son ex. Honnêtement, ça me chamboulait. Excuse-moi mais ça sonne bizarre venant de toi, vu que tu m'as quitté. lançai-je amusé, oui amusé en faisant une mimique car je ne voulais pas dire ça comme un reproche. Juste que sa phrase n'avait pas trop de sens venant d'elle.

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C’était un beau parleur, personne ne peut dire le contraire. Il savait comment parler aux femmes, ou peut-être juste moi qui sait, mais j’ai un souvenir de lui étant un peu séducteur avec toutes les jolies femmes autour de lui. Il ne couchait pas avec chacune d’entre elle, mais il était définitivement joueur. Ce qui était séduisant chez lui, c’est vrai. « Merci je suppose. » J’étais gênée, flatté et je faisais semblant ‘être bien en dessus de ça, d’être un peu bitchy en jetant mes cheveux derrière moi avec un air hautain. Je ne suis même pas allé jusqu’au bout de mon idée, pouffant un peu et retournant à la Claarys que je suis normalement, simple et sans prise de tête. « Aoutch. Touché. » Je n’étais pas du tout blessé par sa remarque, j’en riais même un peu. Et le bousculais même avec ma main gauche, l’air faussement blessé. « Si tu avais été aussi mature que maintenant, je ne l’aurais peut-être pas fait tu sais. » Boom, point pour moi. Et puis j’avais raison, nous étions tous les deux plus jeunes et moins matures, moi autant que lui.

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Claarys et sa paire de bottes. Elle le faisait exprès de se montrer si séduisante face à moi? Avec sa façon de prendre la pause comme si le magasine people allait débarquer. Je la trouvais drôle avec ses petites manies. Je lui disais que ça n'avait pas trop de sens le compliment qu'elle me faisait car elle n'a même pas été foutue de me garder. Elle m'avait largué en s'imaginant que j'allais finir par la tromper. Alors que non, pas avec une créature aussi belle qu'elle. Mon ex me bouscula l'épaule et je fis un pas en plus pour retrouver mon équilibre. Wtf, on était en train de rire ensemble maintenant. De mieux en mieux. C'était si dur que ça de faire confiance à Royce Magyar? T'as cru sincèrement qu'il ne t'aimait pas? je parlais de moi à la troisième personne comme si on était en train de parler d'un vieil ami qu'on avait en commun. Anyway, j'essayais toujours de mettre une touche d'humour dans les sujets sérieux. J'avais envie de lui proposer quelque chose mais je n'étais pas sur qu'elle accepte, c'était encore trop tôt pour deviner ce genre de chose. Passe une soirée avec moi, je t'invite! Comme ça, je te montrerai à quel point j'ai changé. omg, j'invitais mon ex à quelque chose qui ressemblait à un rencard. Alors que... non, juste entre amis, c'était bien.

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Si dur que ça ? Franchement.. Oui. J’étais vraiment heureuse avec lui, je ne dirais jamais le contraire. Il m’avait rendu heureuse, mais je ne pouvais pas oublier l’inquiétude. Quand il sortait avec ces potes et que je faisais genre d’être cool, mais que je demandais derrière à ces amis s’il avait été sage. C’était rien de méchant, mais ça ne me ressemblais pas. « Et bien, Claarys Johansson était sûr de ta sincérité et de ton amour, mais elle ne croyait pas en ton self-control. » Je haussais des épaules. C’était sans doute dommage, ou peut-être pas, je ne sais pas. C’était du passé, qui y pensait encore hein ? Nous en parlions juste comme ça, sans se disputer, juste deux adultes parlants de leurs passés, arrangeant les choses d’une certaine façon. « Argh, ok. Mais uniquement parce que je veux sortir avec ces bottes aux pieds genre.. Maintenant. » Je range les chaussures que j’avais enlevé dans la boite à chaussure neuve de mes bottes et les mets dans ma voiture avant de revenir vers Royce. « Prouve-moi que tu as changé tiens. Sois un adulte, et cætera. » J’étais curieuse de savoir ce qu’il l’avait rendu si mature d’ailleurs.

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Je ne savais pas comment prendre sa remarque. Mon self-control. Je savais me contrôler, c'était pas un problème ça, en tout cas pas avec elle. Ça me tue parce que je me dis que j'aurais peut-être du me battre pour elle, lui prouver le contraire. Mais tout ce que j'avais trouvé à faire c'était de l'ignorer, de la laisser dans le fossé pour aller m'amuser avec des autres, pour noyer mon chagrin... voilà l'immaturité dans tout ça. Maintenant, je regrettais et je n'avais pas peur de lui dire. Je vois. répondis-je d'un air pas très convaincu mais inutile de s'étaler sur le sujet plus longtemps. Je riais lorsqu'elle disait que c'était une bonne occasion pour sortir avec ses chaussures là. Attention, je risquais d'être jaloux si trop de regards se posent sur elle. J'ai toujours été jaloux avec mes exs, ça fonctionne comme ça chez moi. Je le prends mal que t'acceptes juste pour tes bottes. dis-je en entre-ouvrant la bouche et en jetant un coup d'oeil à ses chaussures que je n'aimais plus tellement maintenant. Elles me prenaient la vedette. Si Claarys voulait se montrer, on allait certainement pas aller chez moi, pas tout de suite en tout cas, vu qu'elle voulait que les gens voient ses belles chaussures. Où voudrais-tu que je t'emmène? Où tu veux, je suis généreux aujourd'hui. aie, j'avais peur d'entendre sa réponse car elle était capable de me donner l'endroit auquel j'aurais jamais pensé.

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Je l’ai beaucoup aimé, jamais je ne dirais le contraire, et je l’apprécie toujours, juste d’une autre manière aujourd’hui. Je pense qu’on était tous les deux d’accord pour dire que nous avions mal gérer les choses à l’époque, mais tout finis bien en fin de compte. Nous étions visiblement capables d’avoir une discussion entre adulte sans se jeter à la gorge de l’autre. Je lui adressais un petit sourire, il fallait qu’on est cette discussion un jour ou l’autre, on moins on savait que ce n’était plus vraiment un sujet sensible. « Je ne viens pas uniquement pour les bottes… C’est un petit plus. » Je lève une jambe pour qu’il voit un peu le chef d’œuvre, riant un peu, avant de remettre mes anciennes chaussure dans la voiture. « J’ai faim, comme d’hab alors un Mcdo ça m’irait bien. A pars si tu veux remonter dans le centre commercial et aller m’acheter d’autres magnifiques chaussures, c’est comme tu veux. » Je n’allais pas dire non à ça hein, au contraire.

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Je pense qu'on pouvait appeler ça des retrouvailles. On se reparlait de nouveau et notre complicité s'était de nouveau installée, si vite. J'étais content et j'avais envie de profiter de ce petit moment de bonheur avant qu'on se sépare pour rentrer chez nous chacun de notre côté, en espérant peut-être se revoir un jour si l'occasion se présente. J'avais été légèrement vexé lorsqu'elle disait qu'elle voulait venir juste pour les bottes mais au fond, je savais qu'elle plaisantait. Je souriais en jetant un dernier coup d'oeil à ses merveilles, vu qu'elle n'arrêtait pas de les montrer. Me voilà rassuré. Claarys m'arracha un rire lorsqu'elle disait qu'elle avait faim et qu'elle voulait aller au macdo. Et bien, super, allons-y alors, j'étais assez gros mangeur dans mon genre de toute façon, je ne pouvais pas refuser un fast food. Ça m'arrange comme ça je ne dois pas cuisiner ce soir. ah la triste vie de célibataire, obligé de cuisiner tout seul, personne ne me faisait des petits plats en rentrant des cours, c'était fini ça. On se rejoint là-bas? vu qu'on avait tous les deux notre propre voiture. On va pouvoir rester cinq minutes tout seul, on peut le faire.

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