(claaroyce) hello stalker, i'm doing fine.

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Je venais de m'acheter un manteau magnifique, vraiment. Tellement beau que je n'en revenais pas, je n'arrêtais pas de le regarder et je ne pouvais pas attendre pour l'enfiler, réellement. Et c'était sûrement comme à chaque fois que je m'achetais des vêtements, je devenais folle et j'étais obsédé par la même pièce pendant une semaine. Je me dirigeais vers le parking et je m'arrêtais devant ma voiture, crée chant mes clés dans mon sac. Mon sac était bien trop grand et bien trop rempli, je ne sais même pas comment je fais pour trouver quoi que ce soit à l'intérieur. Après quelques minutes à fouiller mon sac, je décide de le vider sur le capot de la voiture, frustré. Puis, je les trouve enfin, pas trop tôt. Je relève la tête, prête à sauter dans ma voiture et foncer chez moi, mais le propriétaire de la voiture à côté de la mienne me regardait, et je le connaissais. Royce, quel "heureuse" surprise hein ? Je le regarde d'haut en bas, mon sourire c'était gentiment effacer et je faisais attention à ne rien dire. Je n'avais pas envie de me faire refouler comme la dernière fois, non merci.

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Après avoir déposé Oscar chez ma mère, je me rendais directement sur le campus car j'avais certaines choses à faire. Depuis les récents incidents de ma passionnante vie, je ne me consacrais plus trop à mes études et c'était mal étant donné que j'étais actuellement en train de recommencer mon année. Je ne veux pas tripler, je veux réussir et faire de grandes choses donc hop hop hop, je fais l'élève studieux et je vais voir des étudiants de mon option histoire de me remettre en ordre. J'avais un boulot monstrueux à rattraper et j'étais démoralisé car je ne savais pas quand je pourrais faire tout ça. Tant pis, je devrai supprimer quelques sorties et puis, au lieu de regarder le match devant la télé le soir pendant que mon fils dort, je profiterai du silence pour bosser. Rah quelle horreur, sortez-moi de là. Je soupirais et je me dirigeai vers ma voiture que je déverrouillais à distance avec le bouton sur ma clé. J'ouvris la portière arrière pour y mettre mon sac de cours et mes affaires puis je fermais celle-ci en portant mon regard sur la voiture d'à côté vu que la demoiselle avait vidé le contenu de son sac sur sa voiture. Drôle de façon de chercher des clés. Je m'apprêtais à faire une drôle de réflexion mais je préférais fermer ma bouche lorsqu'elle releva la tête. Claarys. Jusqu'à présent, je m'étais toujours montré désagréable avec elle et il y avait de quoi. Mais étant donné que je trouvais que la vie était trop courte pour passer son temps à se faire la gueule, je décidais de faire un effort. Tout va bien? Tu as l'air un peu distraite. lui lançai-je alors qu'elle me regardait de haut en bas. Je croisais mes bras contre mon torse et j'attendais de voir sa réaction. Si elle prend la mouche, tant pis, j'aurais au moins essayé de percer l’abcès.

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Je rangeais mes affaires dans mon sac le plus vite possible, je n’avais plus du tout envie de m’éterniser dans le coin, non merci. C’était déjà assez gênant de croiser Royce, je n’avais pas envie de rester en face de lui, en silence. A ma plus grande surprise, il m’adressa la parole. J’étais bouche bée, mais je le cachais plutôt bien. Je n'avais pas la volonté de répondre par contre, il n’avait pas été agréable lorsqu’on c’était revu la dernière fois, pourquoi je devrais faire un effort ? Du coup je ne répondais pas, je faisais mes trucs en silence et une fois avoir terminé avec mon sac je me mets à réfléchir, est-ce que je voulais vraiment faire comme lui ? Me comporter comme une gamine, ne pas adresser la parole à quelqu’un qui essayait visiblement de me parler ? J’étais bien plus adulte que ça, et je n’étais pas rancunière. Ce n’était peut-être pas facile pour lui de faire ça, je devrais faire un effort moi aussi. « Ca va bien, je n’arrivais juste pas à trouver mes clefs. Mais c’est fait, donc… » Voilà, j’avais fait ma part, j’avais répondu. Alors qu’il ne le méritait clairement pas. « Merci de t’en inquiéter… J’imagine. » Je me dirigeais vers la portière de ma voiture, prête à partir et à oublier cette étrange évènement, mais il était tellement étrange que je n’étais pas encore prête à l’oublier. J’étais curieuse. « Et toi est-ce que… Est-ce que ça va ? » Parce qu’il n’y avait rien de normal à son comportement, pas pour lui. Sa rancune pour moi avait juste disparu ou comment ?

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Claarys était une très belle femme, une personne adorable, une quincy quoi, et c'était le genre de fille qui pouvait me prendre par les sentiments. Réellement. C'est comme ça qu'elle ma eue, avec sa bonté, sa joie de vivre, son sourire, bref, sa simplicité. Elle n'avait rien à voir d'une bimbo à talons aiguilles qui se maquillait toute la journée. Elle était plus naturelle, plus fraîche. Voilà comment je la percevais lorsque j'étais tombé amoureux d'elle. Quoi qu'il arrive, elle restera une faiblesse pour moi. J'étais comme ça avec mes ex-copines. J'étais aussi très jaloux et possessif. Si Claarys venait à me parler des mecs qu'elle fréquentait pour me narguer, je deviendrai hystérique. Mais elle n'était pas comme ça, d'après mes souvenirs. Je souriais - sans me moquer - lorsqu'elle disait qu'elle cherchait ses clés. Ah le sac d'une nana, y'a toujours plein de truc inutile là-dedans. Moi je mettais mes clés dans ma poche au moins je suis sur de les avoir toujours sur moi. Tu devrais peut-être mettre tes clés dans ta poche la prochaine fois. Tu as beaucoup plus de chance de perdre ton sac que ton pantalon. j'essayais d'être drôle. J'avais plus trop envie de m'énerver sur elle, je devais bien passer à autre chose non? Même si... il y aura toujours des si. La jolie rousse fit demi-tour pour rejoindre sa voiture et j'affichais une mine déçue. Okay, elle a juste pas apprécié ma blague j'imagine. Je relevais la tête vers elle lorsqu'elle me posa une question. Je refermais la portière de ma voiture puis je m'avançais près d'elle, mes mains dans les poches, en faisant le tour de sa voiture, comme pour l'inspecter. Que lui répondre? Je la regardais en haussant les épaules puis je lui faisais un petit sourire. On fait aller, rien de bien joyeux à raconter. Et toi? ah si, j'aurais pu lui dire que j'avais un fils maintenant, mais aucune envie de parler de ma rupture.

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Je ne mets jamais rien dans mes poches, ou presque. Un mouchoir, un peu d’argent, jamais mes clés. Principalement parce que je n’aime pas avoir une bosse dans ma poche, je ne trouve pas ça très esthétique et même si je ne suis pas quelqu’un de superficiel, j’avais reçu ce conseil de ma mère et je me suis toujours habitué à le faire. Alors en entendant Royce faire ce petit commentaire je ne pouvais pas m’empêcher de penser à l’influence que ma mère avait eu sur mo. Elle était assez superficiel, c’est vrai, mais surtout sûr d’elle, indépendante. C’était une femme, belle, intelligente, studieuse, courageuse et la meilleure mère qu’on pourrait ne jamais avoir. Alors ça ne me dérange pas d’avoir encore un peu de ces habitudes, au contraire. « C’est l’habitude, il y a peu de chance que ça change, mais merci du conseil. » Je savais ce qu’il m’avait plus chez Royce, j’ai toujours su comment il était et qui il était, et je voulais être avec lui malgré ça. Et puis quand nous étions ensemble je me suis surprise, je devenais suspicieuse et même si je disais que je lui faisais confiance, et même si au fond je croyais lui faire confiance, je n’avais pas une confiance aveugle en lui. Et c’est la chose la plus important non, la confiance ? « Je fais aller moi aussi. » Nous tombons dans un silence, et j’essaie de lui sourire. Je ne veux pas être méchante avec lui, je ne suis pas rancunière et je suis sûr qu’il a déjà assez de problème comme ça. Je devais essayer de ressortir le meilleur chez lui, et ne pas lui donner des raisons d’être en colère. « Je ne veux pas que ça soit gênant entre nous tu sais… Je sais que tu es toujours un peu fâché contre moi et je le comprends. Donc si tu veux plus jamais me revoir dit le, et je m’en vais. Mais ça m’a fait plaisir de te voir. »

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Le problème similaire entre Claarys et Leevy, c'était que toutes les deux avaient un gros problème pour me faire confiance. La jolie rousse m'a quitté subitement alors que je l'aimais, pour de vrai, pour une fois. Elle avait pris peur en pensant que j'allais la tromper car l'étiquette du gros baiseur ne quittera sans doute jamais mon front tant que j'avais mis les pieds à Harvard. Je lui en ai voulu, tellement. J'ai souffert, j'ai vu rouge, je devenais fou dès que je la voyais parler à un autre mec à l'opposé du couloir. Claarys m'avait rendu complètement barge il y a quelques années. Maintenant, c'était comme si tout ça était derrière nous, et que les choses étaient un peu weird et le seront toujours. On se lançait des phrases maladroitement. Salut ça va, ou et toi, rien de spécial, point. Cela faisait pitié d'en arriver là avec une ex-copine. Je fourrais mes mains dans mes poches et je me mordis la joue lorsque la quincy disait clairement tout ce qu'elle pensait. Cela me faisait un petit pincement au coeur, car ce qu'elle venait de dire, j'aurais aimé l'entendre plus tôt. Mais bon, c'était mieux ça que rien. Je t'en ai voulu, vraiment, j'ai cru que je pourrais jamais passer à autre chose. Mais maintenant tout à changé et je ne suis plus fâché contre toi. A vrai dire, je ne le suis plus depuis un moment. pourtant je n'ai pas cherché la recontacter. Je me suis dis que sa vie était sans doute mieux sans ma présence. Je suis aussi content de te voir, ça fait un baille. je me grattais la nuque puis je laissais tomber mes bras le long de mon corps. Autant profiter de l'instant présent, comme le dirait ma mère. Tu vas quelque part? lui demandai-je poliment. Elle avait peut-être un rendez-vous ou elle allait simplement rentrer chez elle.

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C’était il y a deux ans, et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier. Ce n’était pas une des décisions la plus facile que j’ai eu à faire, au contraire. J’avais agi de la meilleure façon que je pouvais, rester avec lui n’aurait pas été juste pour lui et pour moi. Et il m’en avait voulu, j’avais pris une décision sans le consulté, sans lui demandé son avis et honnêtement, je regrettais peut-être ça. Je fais des erreurs moi aussi, je suis humaine. Ce n’était pas la première erreur que j’avais faite, et ça n’était pas la dernière. Mais même en étant consciente de ça, je ne regrette rien. Chaque erreur que j’ai pu faire a résulté en la femme que je suis aujourd’hui. Et je suis plutôt satisfaite avec qui je suis aujourd’hui. « C’est génial ! C’est vraiment… Bon à entendre. » J’étais contente qu’on est pu tous les deux passer à autre chose, c’est déjà assez difficile une rupture, si un de nous deux ne serait pas passé à autre chose, ça aurait été un désastre. « Tu as l’air en forme. Changé je dirais. Plus… Mature ? » Je souriais légèrement, je ne savais pas ce qu’il lui était arrivé ces deux dernières années et je n’étais pas très curieuse de le savoir. Pas que ça ne m’intéresse pas hein, mais si il voulait m’en parler il le ferait. « Non, je rentre seulement chez moi. Je me suis acheté de nouvelles paires de chaussures et j’ai trop hâte de les essayer. Tu veux voir ? » Quand je parles de chaussure je peux vite m’emporter, et c’était probablement le dernier ces soucis.

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Claarys était heureuse de me l'entendre de dire. J'ai passé à autre chose, right. Sinon je serais vraiment dépressif à l'heure qu'il est. Bon, je n'allais pas super bien dans mon assiette mais le moral commençait à remonter tout doucement au fil des jours. Je m'y suis fait, je resterai seul jusqu'à la fin de mes jours. Je n'avais pas envie de me lancer dans une nouvelle vie de couple, c'est peine perdue. Je riais lorsqu'elle disait que j'étais en forme, que j'avais changé. Plus mature? Woaw, ça c'était du compliment par contre car j'ai vraiment l'impression d'oublier d'utiliser mon cerveau par moment. Si c'est le célibat qui me rend plus mature il faudrait que s'y songe plus souvent. répondis-je en faisant une petite moue. Claarys ne s'attendait surement pas à avoir cela comme réponse et je m'étonnais moi-même de ce que je venais de dire. Qu'est-ce que ça peut lui faire de me savoir tout seul? Elle était en train de se moquer dans sa tête, surement. Je me mordis la joue pour ne pas rire lorsque mon ex me proposa de me montrer ses nouvelles chaussures. Depuis quand tu achètes des chaussures sans les essayer avant? Si elles ne te vont pas, qu'est-ce que tu fais? elle retourne au magasin? J'en connais qui sont bien courageuses. Je levais les épaules amusé puis j'attendais qu'elle me montre ses merveilles. Allez, montre-moi tes pantoufles de verre. je me souvenais que lorsqu'on était ensemble, elle s'amusait à porter ses achats et je devais donner mon avis sur chaque tenue. Trop craquante cette fille.

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Je ne savais pas beaucoup de chose sur la vie de Royce, je savais juste que je n’en faisais plus partie à vrai dire, et c’était peut-être malvenu de ma part de le lui demandé. Je n’en ai rien à fiche qu’il soit célibataire ou non, mais j’ai de l’intérêt pour son bien-être, qu’est-ce qu’il le rendait heureux ? Être seul ? J’en doutais, personne n’aime vraiment être seul, même Royce Magyar. « Tu ne penses pas vraiment ça Royce. » Je pensais le connaître un peu, et le Royce que je connaissais aimait la compagnie de ceux qu’il aimait. Et tout le monde sait que Royce adooooore les femmes. « Je garde le ticket de caisse et je reviens si elles ne me vont plus, c’est aussi simple que ça. Et puis si elles sont vraiment belles, je souffrirais. » Je suis dingue. Dingue de mes chaussures. Je retourne dans ma voiture toute excité et ressors avec la paire de botte que je venais d’acheter. Je les sortais de leurs boites, m’appuyait sur ma voiture et les essayaient. Elles m’allaient, c’étaient déjà ça. « Alors ? » J’adorais ces bottes, des merveilles. J’étais superbe avec, elle me faisait des jambes de malade. Je tournoyais sur moi-même, faisant virevolter ma jupe comme si j’étais une danseuse étoilé. « Sois honnête. »

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Elle n'avait pas faux, c'est vrai je ne pensais pas ce que je disais. C'était peut-être un moyen de lui dire que j'étais célibataire. Mais à quoi bon? Je n'ai pas envie qu'elle ait pitié de moi, je parlais quand même à la première fille qui m'a largué sur terre. Ça serait vraiment le comble qu'elle soit triste pour moi. Mais parlons de ses chaussures, c'était un sujet plus intéressant. J'avais l'impression d'être transformé en sa meilleure amie qui devait donner son avis sur sa journée shopping. C'était drôle de la voir comme ça, j'avais l'impression de retourner en arrière, quand on avait cette certaine complicité. Je restais assez surpris, bouche baie, lorsqu'elle enfila ses bottes. N'importe quel mec pourrait tomber amoureux là. Je me retenais de baver face à ses jambes magnifiques. Je beugais. C'est euh... j'en perdais mes mots. Je clignais plusieurs fois des yeux et je me mordis le coin de la joue. Elle était agréable à regarder. D'habitude j'évitais de mater les fesses ou les jambes de mes exs pour ne pas les mettre mal à l'aise, mais là, elle m'invitait à regarder donc je ne me gênais pas. T'es incroyablement sexy... Honnêtement, si je n'étais pas ton ex je crois que j'aurais envie de te croquer. je mettais mes mains dans les poches de ma veste et je lui faisais un petit clin d'eoil. Ah ça, pour être honnête je l'étais, je l'ai toujours été.

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