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Appel Priape à Brynn

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Brynn & Priape
 

« Du sport ensemble ? » répétai-je avec un sourire aux lèvres qui trahissait bien les pensées peu catholiques qu’une telle hypothèse faisait naitre dans mon esprit. Heureusement qu’on n'était pas en visio, sinon elle m’aurait encore qualifié de pervers. Je me repris : « Ouais on sait jamais si on veut se faire une partie de tennis… » Définitivement pas le sport que j’avais pensé pratiqué avec elle dans un premier lieu, mais l’option tennis était surement plus sage à avancer à voix haute. Je gardais le reste de mes pensées pour moi… Lorsqu’on parla voyage, avec décontraction et se charriant mutuellement sur nos différentes, je pris en même temps conscience du gouffre qui nous séparait : Brynn était une princesse, elle n’avait surement qu’à claquer des doigts pour obtenir un billet en première là où moi je devais me saigner et me serrer la ceinture pendant des semaines pour avoir de quoi m’offrir un billet en classe éco… C’était un fossé entre nous que, dans mon crush et ma fixette sur la blondinette, j’avais un peu refusé de voir. Elle tenta de me rassurer sur le fait que ce n’était pas aussi bien que ce qu’on pouvait en dire : « Bah la prochaine fois, je te file mon billet et toi le tiens. » Ca ne serait pas -on a échangé nos mamans-, mais –on a échangé nos billets d’avion. J’étais sur que ça ferait un malheur une telle émission. Mais la demoiselle ne semblait pas partante, concluant qu'on se serait jamais partenaires de périples. « T’aimerais ça pourtant… L’aventure sur les vols low cost, le stress des turbulences, de savoir si l’avion va atterrir en un seul morceau… » Puis, je me risquais à la défier, sachant très bien que c’était comme ça que je l’avais eu la première fois : « Je ne te pensais pas si prout-prout que ça. Elle est passée où l’aventurière effrontée prête à se jeter dans un lac vaseux avec moi ? » On parlait ensuite des américains, et de leurs habitudes bizarres. Brynn m’informa alors qu’elle était là depuis six ans. « Moi ça va faire dix ans… » J’étais arrivé ici quand j’étais ado, après le décès de ma sœur cadette. « Tu dois avoir raison faut être un pur souche pour s’y faire… » Parce qu’en dix ans, moi, je restais fan de pita, feta, moussaka… Fier de mes racines quoi. Finalement, on se mit à vraiment parler nourriture et du fail de Brynn en tant que cuistot. Je me moquais, c’était plus fort que moi, mais lorsqu’elle se mit à changer de ton, sanglotant même ? je me sentis complètement gêné. « Brynn, je suis désolé, je voulais pas… C’était pas méchant c’était… pour te taquiner juste… » tentai-je de me justifier avec une voix tout penaude. Puis je fus surpris par sa révélation finale : « Tu voulais vraiment me faire un gâteau ? » Genre elle voulait me faire plaisir… Alors si déjà avec notre rencard d’halloween je m’emballais, là j’allais plus me sentir. « T’inquiète même si il est un peu cramé, c’est pas grave tu sais, c’est l’intention qui compte… »
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Brynn & Priape
 
"Oui. Pourquoi ça te choque? Tu penses que j'suis pas sportive?" demandais-tu avec une certaine perplexité interprétant à ta façon ses paroles. Tu tentais de gommer les images qui apparaissaient dans ton cerveau comme le souvenir de Priape en train de t'embrasser. Plusieurs fois.  Tu observais ton plafond, un grand sourire aux lèvres. "Ouai j'suis douée en plus...pour le tennis." Bon okay tu n'y avais jamais joué, mais tu étais persuadée que tu possédais un talent caché jusque là inexploité.Puis il y avait toujours la chance du débutant, même si tu avais bien l'impression que vous parliez tous les deux de bien d'autre chose. "Même pas dans tes rêves Zacharias, c'est pas écrire la bonne fée sur mon front." répondis-tu avec ardeur les yeux pétillants. Parce que bon dans ce deal là c'était bien toi qui allait te faire arnaquer et pas l'inverse. Toi tu serais coincé entre deux gamins qui chialent pendant que lui aura un massage des pieds, jamais. C'est qu'en plus le Dunster essayait vraiment de te convaincre de partir à l'aventure avec lui, te peignant le portrait plus au moins avantageux des vols low cost. Tu t'esclaffais, te disant intérieurement qu'il racontait vraiment n'importe quoi. "Tu sais qu'on n'est pas dans un indiana jones hein?" demandais-tu toujours aussi amusée par ses paroles. La chance que tout ça se produise était de zéro à part si vous preniez un vol pour la thailande où là peut-être tu t'inquièterais légèrement. "Si prout prout? Ca veut dire quoi ça? " Voilà Priape avait trainé beaucoup trop longtemps avec son mioche qu'il utilisait un vocabulaire pour bébé pour te parler. "Bah là différence c'est qu'on était en écosse, que j'avais une baguette magique, et que tu étais torse nu dans l'eau." soulignais-tu  d'un haussement d'épaule, soufflant sur les mèches rebelles qui avaient pris en otage ton visage. "Pouah c'est que tu commences à être un vieux." Tu le taquinais bien évidement, il devait avoir ton age ou peut-être plus avec sa barbe tu ne savais pas trop. "Ton pays t'manque pas trop? Tu y es déjà retourné plusieurs fois?" demandais-tu curieuse et avide d'information à son sujet. Tu avais l'impression de le connaitre sans vraiment le connaitre c'était bizarre. Pas que vous aviez beaucoup discuté en fait. Bref, c'est là que tu lui avais avoué que tu étais une bien piètre cuisinière. Tu en étais pas fière mais au moins tu assumais ce coté là de ta personnalité. Ce qui n'avait pas manqué de faire rire ton ami, t'offrant deux trois remarques douteuses. C'est là que tu t'étais mise à pleurer adoptant comme tu pouvais les mimiques et le pleure des familles qui perdent leurs enfants dans les séries policières tout ça version gâteau. "Bah ouai." Tu reniflais comme si la réponse était évidente. "D'toute façon il devait être dégoûtant ça aurait été plus une tentative de meurtre sur ta personne qu'autre chose." Tu laissais échappé un rire triste, sans joie. Trop easy. C'est qu'il était vraiment trop adorable à s'excuser et à s'inquiéter pour ta petite personne.
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« Ca ne me choque pas non, ça m’étonne un peu quand même, vu que t’as manqué de te noyer la dernière fois. » Souvenir d’Ecosse et de sa feinte lorsque je l’avais embêtée dans le lac vaseux. « J’imagine que la natation c’est pas ton sport de prédilection. » la taquinai-je. « Mais je ne demande qu’à tester tes compétences –sportives- moi tu sais… » Mais est-ce qu’on parlait vraiment de sport là ? J’avais évoqué une hypothétique future partie de tennis, histoire de dissiper toute ambiguïté mais finalement, il semblerait que ce soit surtout devenu une sorte de code pour toute autre chose, vu le ton avec lequel Brynn reconnut ses talents en la matière. « Bah du coup, ça me donne encore plus envie de… jouer au tennis avec toi. » répondis-je avec une pointe d’amusement. L’idée d’échanger nos billets d’avion ne sembla pas la botter. Mademoiselle était habituée au grand luxe. L’espace d’un instant, ça me fit réaliser le fossé qui séparait nos deux mondes. Mais je chassais vite ces pensées de mon esprit pour la chercher à nouveau en essayant de lui vendre les vols low cost comme étant THE aventure à vivre. « Y’a certain vol où on pourrait s’y croire tu sais… » Dans indiana jones… « Mais je comprends si t’as peur hein… » me moquai-je avant de lui reprocher son côté prout-prout, expression qu’elle ne sembla pas saisir. « Maniérée, précieuse, coincée… » Loin de la Brynn un peu tarée prête à se jeter dans un étang tout boueux juste pour le fun… Elle me fit rire en soulignant que lors de cette baignade, elle avait alors sa baguette magique, un bout de bois dénoué de tout pouvoir rappelons le, et que j’étais torse nu dans l’eau. Cette deuxième remarque fit apparaître un petit sourire flatté sur mes lèvres. « Je savais pas que je pouvais avoir un quelconque pouvoir d’attraction… » Peut être que je devrais venir en bucheron torse nu à Halloween pour augmenter mes chances avec la blondinette… Elle me charriait ensuite sur mon âge. « 25 ans, et oui je vieillis… Tu devrais respecter un peu plus tes aînés d’ailleurs. » ajoutai-je, sans être certain de l’âge de la demoiselle mais dans l’espoir que cette remarque le lui ferait me le révéler. Parce que j’allais pas lui demander cash : on ne demande jamais l’âge d’une femme c’est bien connu. « Je n’y retourne pas souvent… Tu sais les vols pour la Grèce, même en soute, c’est pas donné… » grimaçai-je. Il fallait comprendre par là les vols low cost en classe éco. Autant dire que le jours où je voyagerais en première, les poules auraient des dents. « Mais oui, ça me manque souvent. C’est le plus beau pays du monde quoi. » Soyons un peu chauvin. « Et toi ça te manque ? Tu vas peut être rentrer voir Salomée de temps en temps maintenant qu’elle est là bas non ? » demandai-je avec curiosité. Puis, catastrophe, je gaffais, me montrant maladroit en me moquant de ses talents de cuistot, ce qui la fit partir en live. Je pensais pas que mes moqueries pourraient autant la bouleverser alors je me confondais en excuses. « Je suis sûr qu’il aurait été bon… » fis-je sur un ton qui se voulait rassurant, espérant qu’elle se calmerait ainsi. « Puis même si j’avais été empoisonné, c’était pas grave… » Ca aurait été une belle mort. « Et puis tu m’aurais fait du bouche à bouche… »  
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"Je ne suis pas noyé, mais je me suis laissé couler nuance." rectifiais-tu en prenant ta voix des plus angéliques. Disons que sur le moment tu avais voulu un peu tester le jeune homme et de voir si ses faux abdos servaient vraiment à quelque chose. Résultat? ils servaient à rien à part à faire joli et coller ton corps contre le sien. Tu laissais échapper un rire légé en entendant la fin de sa phrase. Peut-être qu'un jour il aura l'occasion de tester tes dites compétences, allez savoir. "On verra bien ça un jour Zacharias." si l'occasion se présente hésitais-tu à ajouter. Puis en ce qui concernait ta "phobie" de prendre l'avion, d'après ses dires, à croire qu'il te connaissait mieux que toi même tu émis un petit ricanement. "Excuse moi si je tiens trop à ma vie pour tenter ce genre de vol. Et je n'ai PAS peur." dis-tu avec véhémence insistant bien sur la négation. Ce n'est pas parce que tu refusais de faire quelque chose que tu avais tout de suite peur. Tu te sentais limite vexé qu'il puisse penser ce genre de chose à ton égard, tu voulais qu'il te voit comme une femme forte et belle et talentueuse et tout et tout. Pas comme une prout prout, et d'ailleurs tu échappais un peu hoquet blessée par la définition qu'il venait de te donner. "J'suis une miss prout prout alors?" demandais-tu hésitante n'ayant pas tellement envie de connaitre la réponse. Après tout tu étais comme tu étais et s'il t'aimait pas comme ça bah tant pis prout prout puant sur lui. "Mon ainé? Tout de suite les grands mots. J'ai seize ans c'est pas de ma faute hein. . Puis j'te signale que je te respecte, même beaucoup, du moins plus que certains hommes si ça peut te faire plaisir." soulignais-tu amusée par sa remarque dans un piètre mensonge. Tu ne savais pas exactement quand il était né, mais puisque tu allais avoir vingt cinq ans en février prochain vous n'étiez pas très différent l'un de l'autre. Mais tu n'étais pas certaine que révéler ton âge te rapporte des points, c'était bien connu les hommes préfèrent les femmes jeunes. Bref votre conversation avait dérivé sur vos pays d'origines, parlant tout deux avec une certaine nostalgie. "Je suis désolé pour toi, ça ne doit pas être si simple que ça de vivre loin de sa famille." dis sincèrement compatissante. "Un peu, beaucoup parfois, ça dépend des jours." Tu haussais des épaules te revoyant déambuler dans les rues de Copenhague un sourire aux lèvres et heureuse à grignoter des smørrebrøds aux harengs. "Oui surement." concluais-tu en haussant les épaules. Probablement durant les prochaines vacances. "on ne saura jamais je suppose mais merci quand même." Tu faisais genre tu étais en train de sécher tes larmes, pas facile de le placer dans le timbre de ta voix tu méritais limite un oscar là. "tu veux que ça vienne une habitude à chaque fois qu'on se voit c'est ça?" demandais-tu dans un rire timide avant d'ajouter le fatidique "PERVERS" qui ne semblait jamais vraiment vous quitter.
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« Enfin si tu veux prendre des cours de natation, tu me dis, je viendrais jouer les maitres nageurs avec toi… » m’amusai-je quand même à proposer sans perdre mon petit ton moqueur quant à ses compétentes dans l’eau. On verra ça un jour disait-elle ensuite, mais moi dans ma tête il ne s’agissait plus de sport ou d’une partie de tennis, et cette réponse ravivait encore plus mes espoirs quant à mon interlocutrice. Pourtant Elia m’avait conseillé de ne pas m’emballer puisque la blonde m’avait parlé d’un gars qui lui plaisait et que ma meilleure amie avait entendu dire que Brynn s’intéressait à un winthrop… Bref, j’allais surement très vite déchanter mais pour le moment, à me marrer comme ça avec elle au téléphone et enchainant ainsi les phrases tendancieuses, je n’avais pas envie de penser à ma potentielle déception. Bien sur je la taquinais ensuite sur sa peur des vols bon marché et elle riposta. « J’oubliais que t’avais peur de rien… » rigolai-je. Enfin, quand je lui reprochais son côté trop maniéré cela sembla la vexer. « Oh c’est bon je te taquine… Tu sais que si c’était vraiment ce que je pensais de toi je serais pas là en train de t’appeler… » Les filles en sucre qui pleurent dès qu’elles se cassents un ongle, ce n’était pas du tout mon genre. Et j’avais perçu en Brynn, au delà de son statut de princesse, fille canon, chic et élégante, un vrai côté aventurier et casse cou qui m’avait vraiment séduit. J’essayais ensuite de lui faire dire son âge, mais ses seize ans déclarés me laissèrent septique. « Je vais avoir des problèmes pour t’avoir embrassée deux fois sans ton consentement alors ? » Je n’y croyais pas, elle était surement un peu plus jeune que moi à la rigueur, mais pas mineure ça non ! « T’as une drôle de façon de me montrer du respect… » En m’envoyant sur les roses toutes les 30 secondes… Enfin, tout ça ne m’empêchait pas de m’accrocher et de persévérer. « J’ai l’un de mes frères sur le campus, c’est tout ce dont j’ai besoin. Je m’entends pas super bien avec mes parents alors… » On avait perdu contact alors qu’importe qu’ils soient aux states, en Grèce ou en Chine, ça m’était complètement égal. Pour la blondinette c’était différent, je savais que sa frangine et elle s’entendaient bien, donc le retour de la brune au pays ça devait lui faire un vide. Enfin, je n’épiloguais pas là dessus, d’autant plus qu’avec ma gaffe sur sa cuisine, elle avait déjà fondu en larme. Je me rattrapais finalement, imaginant déjà le bouche à bouche auquel elle se serait adonné en cas d’empoisonnement sur ma petite personne, ce qui me vallut l’habituel –pervers-. « Je serais pas contre oui, y’a plus désagréable comme habitude. » Enfin se promettre des baisers à chaque rencontre, ça sonnait un peu comme voir notre amitié évoluer faire autre chose non ? C’était peut être un peu trop tôt pour prendre de tel engagement. Enfin je ne voulais pas effrayer la blondinette, je tentais juste. Puis Brynn Glücksbourg n’avait peur de rien pas vrai ?  
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"Tu me proposes des cours particuliers si je comprends bien?" demandais-tu un grand sourire béat aux lèvres bien contente qu'il ne soit pas à ce moment même dans la même pièce que toi. Le plus triste dans tout ça c'est que tu étais vraiment capable de boire la tasse une énième fois pour ses beaux yeux, à ce rythme des poumons seront remplis d'eau salée bien trop rapidement. "Ne soit pas bête on a tous peur d'un truc..." Tu sentais l'amusement dans son timbre de voix, mais tu tentais de ne pas y prêter attention. Tu commençais avoir l'habitude de te faire chambrer par monsieur jesaistout. "J'ai peur des vers de terre si tu veux tout savoir, plus du genre à me réveiller ensevelis." avouais-tu d'une petite voix, te disant que c'était peut-être l'heure des confessions et de montrer des vulnérabilités de ta part. Pas comme si pleurer devant lui, enfin derrière le combiné de téléphone n'avait pas suffi hein. "Et toi tu as peur de quoi Priape?" demandais-tu avec une certaine touche de défi comme pour voir s'il allait vraiment se mettre à rire et à se foutre de toi. Ce qui était encore plus bizarre c'est que tu venais de t’apercevoir que tu n'avais jamais vraiment prononcé son nom quand tu étais avec lui. D'ailleurs ses propos concernant ta petite personne te rassuraient légèrement. Tu te sentais disons plus aimé. (aa) "Tu aurais pu m'appeler avec une de tes fesses genre ton téléphone dans ta poche arrière d'ton jean et genre tu es trop poli pour raccrocher." ripostais-tu dans un petit rire, parce que ouai ça arrivait bien plus souvent qu'on ne pouvait le penser. Puis en ce qui concernait ton âge tu grimaçais. C'était toujours une question piège pour l'homme comme pour la femme d'ailleurs. Tu n'avais pas très envie de lui avouer à quel point tu étais vielle et proche des cheveux blancs après il allait te jeter comme une vieille chaussette et retrouver une jeunette. C'est toujours comme ça. "Ouai j'crois que j'vais devoir le signaler à la police." Police de l'amour. -sors- De toute façon il devait bien savoir à ton plus grand désespoir que tu étais plus vieille que ça, il suffisait d'aller voir ta page wikipédia parce que ouai tu en avais une. Peut-être que tu auras le temps de modifier ta date de naissance avant qu'il googlelise ton nom. "Parce que tu veux que je te le montre comment?" demandais-tu sincèrement troublée. Faut te comprendre d'habitude tu dis aux gens dégage j'suis une princesse, alors que là tu tentais d'apprendre à le connaitre et tout et tout. Bref c'est là qu'il t'expliqua qu'il avait un frère ce que tu ne savais pas duuu tout, donc tu te sentais un peu bête. "Ah ouai c'est qui?" Peut-être que tu l'avais déjà vu, genre supra rapidement. Pas que de toute façon ça allait changer ta vie. Allez savoir pourquoi tu avais été sure que cette idée de s'embrasser à chaque rencontre l'aurait ravi, et c'était bien évidemment ce qui se passait. Pour ça il était bien trop prévisible. "Je crois que c'est comme ça que les gens se disent bonjour dans certaines tribus." tu hasardais cette fois-ci incertaine. Tu tentais de l'éblouir avec tes connaissances là.
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 « Bah oui , quand tu veux.» Et puis je n’avais surtout pas envie qu’elle ne se –noie- en présence de quelqu’un d’autre… Je soulignais ensuite sa témérité, mais la blondinette au bout du fil était prête à reconnaître l’une de ses peurs : les vers et le fait d’être ensevelie.  « J’avoue qu’en effet, ce genre de trucs ne fait pas rêver… » Mais pas le temps de me moquer de sa phobie puisqu’il était aussitôt question des miennes. « J’ai peur de toi… » pouffai-je en guise de réponse. J’adoptais pas du tout un ton sérieux, pourtant ce n’était pas complètement idiot comme réponse. L’idée de m’attacher à sens unique, d’accorder ma confiance à quelqu’un, et de me voir trahir à nouveau, c’était une vraie crainte. C’était peut être pour ça que j’insistais avec Brynn, alors qu’en toute logique c’était clair qu’il n’y avait rien de possible entre nous : qu’est-ce qu’une princesse irait faire avec un type comme moi ? Mais à force de persévérer, de passer du temps en sa compagnie, j’avais déjà commencé à m’attacher un peu à la demoiselle. Bref, j’enchainais toujours en me marrant : « Depuis que tu m’as frappé tu me terrifies…" Et puis quand à l’excuse qu’elle me proposait pour feindre un coup de fil involontaire, je secouais la tête en objectant : « Je suis un gars trop honnête pour faire style que cet appel était accidentel : j’avais vraiment envie de t’entendre. » Qu’est-ce que je disais ? C’était déjà trop tard, j’étais mordu. On s’amusa ensuite à évoquer notre différence d’âge et je doutais qu’elle soit aussi importante que ce que Brynn prétendait. Une info que j’allais devoir vérifier puisqu’elle ne semblait pas décidée à me révéler son véritable âge.  Elle me demanda ensuite comment j’aurais voulu qu’elle manifeste se respect qu’elle ressentait soit disant pour ma personne. Peut être en ne m’envoyant pas sur les roses à tout bout de champs ? « En te prosternant devant moi… » rigolai-je pas vraiment sérieux… Mais quand on parla de mon frère, je fis soudain moins le malin. Surtout qu’elle me demanda de qui il s’agissait et mon cerveau fit une connexion soudaine : Lomée et Emrys. Emrys et Lomée. Mon frangin avait été un peu un batard avec la brune, c’était d’ailleurs pour cela qu’elle m’avait mis dans sa liste noire au début de notre rencontre avant qu’ensuite je ne parvienne à gagner sa confiance et devenir son ami… Bref, possible que la danoise ait parlé de mon aîné et de leur histoire chaotique à sa demi sœur, et là c’était sûr que ça n’allait pas me faire une bonne pub. Mais bon, trop honnête et un peu pris de cours, j’avouai : « Emrys Zacharias. Un winthrop. Il est sorti avec Salomée y’a un moment tu sais ? » Passons vite à un autre sujet, et l’idée de bouche à bouche répétés, oui oui. Ca me fit retrouver confiance et sourire. « Je trouve que ces tribus ont des coutumes très intéressantes. » Et cela ne me dérangerait pas de les adopter le temps de mon futur rencard avec elle.  
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"D'accord j'prends note pour un jour alors. Il n'y avait rien à faire le petit sourire niais accroché à tes lèvres refusait de partir. C'était un peu une promesse implicite, pour être certaine que tu allais le revoir. Ce qui était bête car techniquement tu savais déjà que tu allais le revoir à Halloween , mais voilà ça te rassurait. En tout cas tu lui avouais ta plus grande peur, frissonnant simplement en entendant les mots sortant de ta bouche. Vraiment c'était ton plus grand cauchemar. Si tu t'étais montré sincère le jeune homme préfèrait jouer la carte de la rigolade. Tu ne lui en tenais pas trop rigueur étant donné le nombre de fois où tu t'étais aussi amusée de lui. C'était bien un truc d'homme de toujours vouloir se montrer sous un beau jour, en preux chevalier qui n'a peur de rien conquérant tout sur son passage. "De moi? Mais je ne ferais pas de mal à une mouche." dis-tu l'innocence même rentrant avec second degré dans son délire. Disons simplement que tu avais de très bon réflexe et que si tu te sentais attaqué ton corps réagissait rapidement. C'était tout de même triste de faire peur à un homme. "Attends d'me voir à Halloween alors tu vas partir en courant." soulignais-tu les yeux pétillants.  Oui car tu avais finalement décidé de changer de costume pour quelque chose de peut-être plus original et moins reluisant. "Euh...Merci" dis-tu surprise par ses paroles te sentant tout simplement touché. "Ca me fait plaisir aussi et là je sens vraiment que je ne pourrais rêver que de toi."  tu souriais à travers le combiné comme une petite fille venant de recevoir un cadeau de Noël avant l'heure. Néanmoins ce moment était limite trop beau pour être vrai puisque Priape toujours avec son sens du rire bien à lui te répliqua la manière dont il voyait la chose. Pour le respect. "Mais oui bien sur et j't'appellerais Dieu." n'importe nawak. Le jour où ça arrivera les poules auront des dents et les zombies existeront. Mais bon c'était beau d'y croire, tu ne pouvais définitivement pas lui enlever ça. Et en ce qui concernait son frère tu ne voyais pas duuuu tout qui c'était même si son nom t'était familier. Il faut dire que Lomée n'avait pas toujours eu un très bon goût concernant les hommes et tu n'avais jamais mis ta liste à jour."Nop j'vois pas." dis-tu catégorique, en plus tu avais une mémoire trèèès sélective un peu à la doris. Cela avait dû être à l'époque un détail insignifiant à tes yeux, n'en tenant pas compte. "Tout dépend lesquelles." te réjouissais-tu simplement. Peut-être que la prochaine fois que tu le verrais, s'il sem montre sympa tu exaucerais son vœu.
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 Un rencard à Halloween, un cours particuliers de natation, pincez moi je rêve. C’était un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour le rameur que j’étais. Depuis Juin j’avais jamais fait d’aussi grandes avancées avec la belle blonde. « Tu ferais pas de mal à une mouche, mais par contre à un pauvre dunster sans défense, ça, ça te gêne pas… » M’apitoyer sur mon sort et lui rappeler sa violence injustifiée à mon égard, c’était le genre de choses dont je ne me lassais pas. Puis quand elle reparla de la fête des morts, je réagis : « Je vais partir en courant ? T’as abandonné l’idée de la laitière sans jupe ? Parce que ça c’est le genre de déguisement qui me fera rester en ta compagnie au contraire. » rigolai-je alors en me demandant quand même quel costume elle allait finalement choisir. Puis voilà, en mordu que j’étais, j’avouais mon envie de lui parler. C’était pas parce que j’avais promis un appel hebdomadaire, c’était vraiment parce que j’avais eu envie de discuter avec elle, déjà pendant toute mon séjour à Washington… « On dormira mieux tous les deux comme ça j'suis sur. » L’appel du soir avant de se coucher… Ca faisait truc de couple ça non ? Enfin, ne nous emballons pas, parce que quand il fut question de respect, on repartit dans nos délires de taquineries mutuelles. Je fus soulagé d’entendre qu’elle ne tiltait pas sur mon frère. Emrys n’avait pas été très cool avec Lomée à l’époque, j’aurais pas voulu que leur histoire compliquée me desserve auprès de Brynn. « Bon je vais peut être te laisser dormir, histoire qu’on vérifie si cet appel a vraiment un effet bienfaiteur sur nos sommeils respectifs… » Ca m’avait fait plaisir de discuter avec elle, de parler de potentielles futures rencontres, futurs bouches à bouches, sait-on jamais je me prenais le droit de rêver. « Bonne nuit Brynn et on se voit bientôt. Ca tient toujours pour Halloween ? » demandai-je sur un ton enthousiaste. Je ne savais pas encore que dans quelques jours, j’allais surement être bien moins impatient pour notre rencard…   
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Priape continuait encore et toujours à se victimiser ce qui te faisait bien rire. Après tout l'image de lui robuste et fort se faire massacrer par toi frêle et élancée était plus que tordante. Il en semblait presque fière ou pas. "Je n'y peux rien j'contrôle pas ma force." Tu rigolais ce qui semblait être devenu une habitude quand tu lui parlais. Est ce qu'on disait quelque chose à Hulk quand il pétait une poignée en ouvrant la porte? Non bah toi c'était pareil. Tu préfèrais laisser couler lui octroyant une petite victoire. "Mwahaha c'est un secret. Puis tu le découvriras bien assez toi." répondis-tu mielleusement, prenant plaisir à faire marîner le dunster. Tu n'étais pas certaine qu'un costume de Père Fourass face exactement le même effet sur lui. Moins sexy, à moins qu'il aime les femmes à barbe?  Et ça devait surement faire trois heures que vous parliez au téléphone parce qu'il était déjà temps de raccrocher. C'est là que si tu connaissais ce magnifique chanteur calogéro tu chanterais j'voudraiiiis que les secoooondes soiiiient deees heeeures mais tu es danoise et donc tu ne le connais pas. "Ne rêve pas trop de moi alors." dis-tu avec ta petite voix patêuse. "Oui on se voit toujours là bas...j'serais la fille qui te donnera une crise cardiaque." tu hochais avec vivacité la tête, ayant vraiment hâte de voir sa tête quand il te découvrira dans ton costume. Tu voulais tout simplement passer du temps avec lui, c'était bizarre. Tu attendis trois petites secondes comme pour voir qui allait raccroché en premier, puis regardant l'heure sur ton réveil tu fis le premier pas. Et ce fut avec une grande tristesse que tu appuyas sur le bouton rouge. Tu allas regarder son profil facebook embrassant une photo de lui sur ton écran avant de fermer les yeux. -non pas vrai mais ça aurait pu. (aaà-
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