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Le temps d'un opéra ✖ Si l'on m'avait demandé de choisir entre regarder des artistes lyriques hurler dans un curieux langage et retourner chez la psy jusqu'à ce que ma mère soit trop pauvre pour me payer ses séances. J'aurais choisi la psy sans la moindre hésitation ! Pourtant, en dépit de tout ce que j'avais mis en oeuvre pour ne pas jouer les chandelles auprès de mon ingrate de mère, je n'avais pas pu éviter de me rendre à cette soirée. Et quel supplice de devoir la passer en compagnie de cette dernière et de mon beau père. Supplice qu'elle avait astucieusement choisis de me faire subir.
Finalement elle ne connaissait pas si mal. Cependant prétexter vouloir passer du temps avec moi et roucouler devant son nouvel époux en jouant les mères parfaites m'exaspérait au plus au point.
Dans le hall, bras croisés, ma petite pochette rouge sang en main, j'attendais que les secondes s'écoulent plus vite qu'à l'accoutumée tandis que le couple conversait avec certains de leur influents amis. Soupirant discrètement tout en levant les yeux au ciel, je détournais le regard de cette comédie hypocritement jouée avant que mes yeux ne tombent sur Andrew.
Mon coeur se serra aussitôt dans ma poitrine tant j'étais heureuse de voir que je n'étais finalement pas entourée de vieux grabataires. J'essayais d'attraper son regard, à défaut de crier - comme j'aurais pu le faire en soirée, tout ceci pour éviter à ma mère un AVC - Bien que... Si j'avais su qu'elle m'arracherait ma nouvelle quête,je ne me serai pas priver. Elle me présentait à un avocat de renommé internationale pour qui je pourrais éventuellement travailler. L'intention y était... avais-je songé en le saluant poliment tout en désespérant de voir Andy s'éloigner vers les balcons de côte.
Je choisissais encore quelques instants de jouer le rôle de la fille (désormais) unique modèle. Peu à peu le hall se vidait au fur et à mesure que les v.i.p. prenait place. Et lorsque la famille qui me restait se décidait à faire de même, je signalais à mon beau père que j'allais saluer un ami, avant de m'éclipser.
Je tirais doucement les rideaux de plusieurs balconnets avant de reconnaitre la silhouette du plus charmant célibataire de Harvard. Psst ! ... lançais-je tout bas que le jeune homme se retourne et que je puisse confirmer son identité. Je riais doucement avant de refermer convenablement les rideaux derrière moi. Je peux ?... A moins que tu attendes quelques ? demandais-je ensuite en réalisant que je ne pourrais certainement pas me cacher ici durant toute la représentation.
Finalement elle ne connaissait pas si mal. Cependant prétexter vouloir passer du temps avec moi et roucouler devant son nouvel époux en jouant les mères parfaites m'exaspérait au plus au point.
Dans le hall, bras croisés, ma petite pochette rouge sang en main, j'attendais que les secondes s'écoulent plus vite qu'à l'accoutumée tandis que le couple conversait avec certains de leur influents amis. Soupirant discrètement tout en levant les yeux au ciel, je détournais le regard de cette comédie hypocritement jouée avant que mes yeux ne tombent sur Andrew.
Mon coeur se serra aussitôt dans ma poitrine tant j'étais heureuse de voir que je n'étais finalement pas entourée de vieux grabataires. J'essayais d'attraper son regard, à défaut de crier - comme j'aurais pu le faire en soirée, tout ceci pour éviter à ma mère un AVC - Bien que... Si j'avais su qu'elle m'arracherait ma nouvelle quête,je ne me serai pas priver. Elle me présentait à un avocat de renommé internationale pour qui je pourrais éventuellement travailler. L'intention y était... avais-je songé en le saluant poliment tout en désespérant de voir Andy s'éloigner vers les balcons de côte.
Je choisissais encore quelques instants de jouer le rôle de la fille (désormais) unique modèle. Peu à peu le hall se vidait au fur et à mesure que les v.i.p. prenait place. Et lorsque la famille qui me restait se décidait à faire de même, je signalais à mon beau père que j'allais saluer un ami, avant de m'éclipser.
Je tirais doucement les rideaux de plusieurs balconnets avant de reconnaitre la silhouette du plus charmant célibataire de Harvard. Psst ! ... lançais-je tout bas que le jeune homme se retourne et que je puisse confirmer son identité. Je riais doucement avant de refermer convenablement les rideaux derrière moi. Je peux ?... A moins que tu attendes quelques ? demandais-je ensuite en réalisant que je ne pourrais certainement pas me cacher ici durant toute la représentation.
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