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A long time ago ∞ Alayna

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Alayna & Chloé
Je m’en voulais tellement. Je crois que de toute ma vie je n’avais jamais autant regretter une relation comme je regrettais celle que j’avais pu avoir avec Alayna. Elle avait été mon tout, limite elle avait réussi à combler l’énorme vide que la mort de ma sœur avait laissé. Elle avait été ma moitié, ma personne. Je pourrais très bien comparer l’amitié que j’avais eu à celle de Christina Yang et Meredith Grey dans Grey’s Anatomy. Elle avait été à la fois ma bouée de sauvetage, mon épaule sur laquelle pleurer, une oreille à mon écoute et un énorme morceau de joie. Y’avais qu’avec elle que j’arrivais à rigoler sans être sous l’emprise de substance. Y’avais qu’avec que j’arrivais à parler librement. Et je ne sais pas vraiment pourquoi j’avais décidé de mettre fin à tout ça, du jour au lentement, sans la prévenir. Aujourd’hui je le regrettais amèrement et ça aurait été beaucoup plus facile si je n’étais jamais revenu ou si je ne l’avais jamais revue. Je ne voulais pas qu’elle dise ça. Ça n’avait rien à voir avec elle, absolument rien. Le problème c’était moi. J’avais besoin de cette deuxième vie, j’avais besoin de me sentir vivante, d’aller au-delà de ce que le corps humain pouvait supporter. Il fallait que je me mette en danger pour sentir que je n’étais pas morte et que j’étais encore là, que je vivais encore. « Arrête, ne dit pas ça. Tu étais la seule qui comptait vraiment. Il n’y avait que toi dans ma vie à cette époque… » Mal à l’aise, je me passais une main dans les cheveux. Je n’étais pas le genre de fille qui se livrait facilement ou qui dévoilait facilement ses sentiments. Parler de ça au beau milieu d’un parking n’aidait absolument pas. « Je t’aimais réellement. J’ai essayé de te dire plusieurs fois la réalité mais c’était trop tard, je t’avais déjà trop menti et j’avais peur que… que tu ne me vois plus de la même façon ou pire que notre amitié s’arrête… » Je pris une grande goulée d’air pour me redonner la force de continuer. « Et lorsque j’ai fait mon overdose j’ai pensé que tout le lycée était au courant… Et je me suis dit que je devais tout recommencer à zéro et donc oublier le peu d’amis que j’avais. » Plus de mensonge cette fois ci. Je lui devais la vérité et rien que la vérité.
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Je sais que ça ne lui plaisait pas de me voir dire ce genre de choses. Parce qu'au fond, j'avais beau faire croire le contraire, je savais que je comptais pour elle. J'avais été plus proche d'elle que personne d'autre. Pour moi, notre amitié était unique, il n'y en avait pas de semblable. J'étais vraiment prête à tout pour elle, j'aurais pu me ruiner, perdre toute ma popularité ou même donner ma vie pour cette fille. Ce n'était pas vraiment ma meilleure amie, c'était plus la sœur que je n'ai pas eue. Et je savais que je comptais tout autant pour elle parce qu'elle me l'avait prouvé un nombre incalculable de fois. Quand elle est partie, j'avais l'impression d'avoir perdu un membre de ma famille. Ma moitié. C'est bien pour ça que ça me touche autant. Ça n'aurait probablement pas été aussi dur si elle n'aurait été qu'une simple amie. Honnêtement, ça m'aurait surprise sur le moment, ça m'aurait sûrement énervée mais je t'assure que ça n'aurait pas été plus loin parce que je ne peux pas rester en colère bien longtemps contre toi, dis-je en la regardant intensément. Je savais que ta vie était compliquée à ce moment-là mais je ne pensais pas que c'était aussi dur. Seriously, sa vie n'était pas facile à l'époque. Elle avait des problèmes aussi bien familiaux que sociaux. Elle n'avait qu'un petit groupe d'amis et franchement, c'était pas du tout le genre de fille avec qui je traînais. Moi, j'étais la reine du lycée qui martyrisait toutes les filles sans importance de son genre. Et pourtant, avec elle, le courant était tout de suite passé. En quelques mois, elle était devenue indispensable pour moi et elle a fini par être ma meilleure amie. La meilleure des meilleures, celle à qui je pouvais me confier sur tout et n'importe quoi. Celle avec qui je complotais contre mes pires ennemies. Celle que je traînais partout où j'allais parce que je ne pouvais plus me passer d'elle. Les gens étaient surpris par cette alliance parce qu'ils ne pensaient pas que Hawthorne pouvait avoir une amie aussi impopulaire et réservée. Et pourtant, ils nous enviaient tous. Parce qu'on partageait une complicité qu'on ne voyait nul part ailleurs.
(Invité)