Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBrioman ♡ C'est pas que tu m'as manqué, mais si quand même
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Brioman ♡ C'est pas que tu m'as manqué, mais si quand même

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Omg omg omg omg omg omg. Geeeeeeeeeeeeenre il revenait sur Boston ? Mon dieu, j'allais tellement jamais m'en remettre j'vous jure ahah. J'avais été euphorique j'sais pas combien de temps en apprenant la nouvelle, mais savoir que c'tait dans un avenir proche, ça m'rendait.. hors de contrôle, j'sautais partout, j'avais le smile sur la figure, j'tenais pas en place, j'regardais l'heure toutes les deux secondes. Il arrivait. Il revenait mon dieu. Fin non, pas dieu, mais Soliman quoi. Mon meilleur ami. Genre.. ouai. Bien sûr qu'on avait gardé contact, évidemment même, mais genre skype, sms et tout, c'est tellement naze comparé à s'voir en vrai. Son cancer nous avait éloigné pas mal vu que j'devais rester pour les études à Cambridge et lui devait migrer à NYC, mais on allait rattraper le temps perdu. Dire que la dernière fois qu'il avait été vu sur le campus c'tait genre.. ouai, quand j'tais encore avec Hendrix. Seigneur, ça date. Il allait pouvoir voir les personnes dont j'lui parlais régulièrement, j'allais pouvoir aller squatter chez lui, lui faire des câlins quand j'veux. Ouai, j'tais vraiment niaise à l'idée de retrouver mon âme soeur amical. Mon grand frère. Mon touuut. J'lui avais donné rdv en ville histoire de, parce que j'avais pas pu aller le chercher à l'aéroport étant donné que j'avais d'autres obligations à c'moment là.. mais genre j'avais quand même pris ma pancarte pour l'attendre au milieu de Boston. J'avais l'air tellement con, plantée au milieu de la rue où il devait venir avec la pancarte "SOLIMAN -LE MEILLEUR- MARLSON". Il avait intéret à s'ramener rapidement wesh.
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Tu as perdu la bataille petit con, tâche de laisser mon cerveau tranquille à présent, tu as déjà fait suffisamment de mal. Mon cœur, fatigué, bat la chamade à l’approche de Boston. Je suis à la fois soulagé et nerveux, heureux et tracassé. Trois ans, trois putains d’années sacrifiées… Et si je ne parvenais pas à retrouver mes repères ? Les raisons pour lesquelles j’ai tellement pensé à cette ville lorsque je combattais cet enfoiré. Mon retour n’a pas attiré les foules, je n’en attendais pas davantage cela dit. Très peu de mes amis sont encore dans le coin, trop peu d’entre eux ont continué à apparaitre ponctuellement dans ma vie. Ils se sont désintéressés, éloignés et j’en suis le seul et unique fautif. Personne, ils ignorent tous la raison de mon départ, il n’y a que Briony… Elle est la seule à avoir les réponses à toutes les questions entourant ma mystérieuse disparition. J’ai peur de la retrouver, peur qu’elle ne me reconnaisse pas. Elle sera probablement choquée, j’ai énormément maigri, j’ai mauvaise mine, le crâne rasé pour masquer la perte intensive de mes cheveux. J’ai peut-être remporté la première manche de mon combat contre la maladie, mais les traces sont toujours là, bien présentes pour me rappeler qu’un mois en arrière, je me battais toujours sans savoir si la dernière chirurgie serait la bonne. Un chemin fou a été parcouru depuis, épuisante, éreintant, comme ce trajet. Je me pensais solide, suffisamment fort pour endurer tout cela et pourtant… Force est de constater que quelques heures dans un avion suffisent à m’épuiser. Il me faudra du temps pour me reconstruire, ils m’ont prévenu ! J’ai rendez-vous avec Briony, les déménageurs se sont déjà occupés de mon appartement, ma mère s’est assurée que tout soit prêt à mon arrivée, elle ne devrait d’ailleurs pas tarder à me rejoindre, elle refuse que je reste tout seul ici. Elle a bien trop peur que quelque chose se produise. Je marche, blême, en direction de l’adresse à laquelle elle m’a demandé de la rejoindre. Il y a du monde autour de nous, beaucoup trop, j’étouffe et pourtant… Je l’aperçois et tout semble soudainement ramener au second plan, plus rien ne compte.
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Tout l'monde a besoin de repères, tout le monde a besoin d'avoir des piliers dans sa vie, des personnes de référence vers qui se tourner quand ça ne va pas ou quoi. Soliman était cette personne pour moi. C'tait pas la même relation qu'avec Alexandre. Avec Soliman c'tait je sais pas.. plus profond, plus ancré en moi. Après tout, avec lui, on avait désormais testé notre amitié à la distance et celle-ci n'avait été pas tellement ébranlée. Je savais que j'allais le garder pour toujours Soliman. C'tait mon meilleur ami. J'avais plusieurs fois fait l'aller retour entre Boston et lui, pour le soutenir, être avec lui dans ses moments compliqués mais le savoir désormais de retour.. ça me mettait tellement de baume au coeur vous pouvez pas savoir. J'avais fait ma belle pancarte et je restais plantée là, à l'attendre, en souriant aux passants pour pas qu'ils me prennent non plus pour une attardée finie ahaha. Puis je le vis apparaître dans la foule.. et mon coeur commença à faire un sprint dans ma cage thoracique. Un sourire se dessinait aussitôt dans mes lèvres et je baissais les bras pour me précipiter dans les bras de Soliman. Pas aussi fort que j'aurai voulu car il était fragile et j'devais prendre soin de lui, mais quand même. Putain, j'suis tellement contente de te voir.. J'en avais les yeux qui me brûlaient tellement j'tais heureuse. J'me reculais un peu et c'est là que je vis dans quel état il était vraiment.. Il était maigre et pâle et ça m'faisait mal au plus profond de mon être. J'l'aimais pas dans cet état, j'trouvais ça injuste qu'on puisse lui faire ça, à lui. M'bon, on va essayer de voir le positif, Halloween c'est bientôt, il aura plein de bonbons. Okay je sors très loin.
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Difficile de croire à tout cela, difficile de réellement prendre conscience que je suis de retour. Cette fois plus rien ne m’arrêtera, pas jusqu’à la prochaine tentative de coup d’État de mon cancer en tout cas. Le trajet m’a épuisé, c’est un fait, mais je n’ai jamais été aussi heureux de me retrouver quelque part. Je suis de retour à la maison, sur mon terrain de jeu favori et je ne pensais honnêtement plus en avoir la possibilité. Car oui, j’ai baissé les bras, un moment est arrivé où la maladie me semblait tellement plus forte, chaque effort se soldait par un échec cuisant, une remise à la prochaine opération, aux dix prochaines séances de chimiothérapie. C’est à partir de ce moment-là, où je pensais avoir perdu le contact, que la véritable difficulté s’est installée. Faire preuve d’un jeu d’acteur convaincant pour ne rien laisser paraitre, mes parents auraient été détruits s’ils avaient compris que j’étais prêt, résolu à perdre la bataille. J’ai encore du mal à croire qu’aujourd’hui je suis débarrassé de ce fils de pute qui a habité mon cerveau pendant des années. Je me suis débarrassé de toi, tu n’as rien pu faire espèce de petit con ! Tu as perdu ! J’ai gagné ! Ce vieil ami, je le sais, je le retrouverais lorsque le moment sera réellement venu, rien n’est éternel, encore moins une telle victoire. J’ai d’ores et déjà fait la paix avec cela, pourquoi être triste ? Nous mourrons tous, certains plus tôt que d’autres, il n’y a rien à faire contre cela, aucun mauvais sort à conjurer. J’atteindrai surement plus rapidement la fin du parcours, est-ce une raison de broyer du noir ? Je ne crois pas non ! « Putain, j'suis tellement contente de te voir.. » Je n’ai guère le temps de comprendre ce qui est en train de me tomber dessus. A peine ais-je le temps de sentir mon cœur s’emballer à nouveau qu’elle me fonce dessus et me démontre à quel point je suis devenu faible. Je vacille, cherche l’appui là où il n’y en a pas et me rattrape, plus disposé à apprécier le moment comme je l’ai imaginé des centaines et des centaines de fois dans ma tête. Tu as voulu me priver de cela hein… Tu as échoué, à nouveau ! « Doucement, papy a besoin d’être ménagé ! » Je m’excuse, taquin. « Tu m’as terriblement manqué ! » Elle est toujours aussi belle, peut-être même plus que dans mes souvenirs. Rien n’a changé chez elle, comme si nous nous étions quittés la veille. « Qu’as-tu prévu alors ? Après cette magnifique banderole ! » Que je remarque à nouveau, un sourire vilainement niais aux lèvres.
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Je retrouvais Soliman, je retrouvais mon meilleur ami.. en vie. J'aurai pas supporté de le voir dans un cercueil, j'aurai pas supporté de le voir pendant encore des mois avec ce cancer, avec ce virus dans les veines qui pouvait le mettre KO en moins de quelques secondes. J'aurai pas pu vivre sans mon âme soeur. Car il était littéralement ça. Au dessus de tout le monde, il passait en première place dans mon coeur. Si il était pas bien, j'étais pas bien. Et actuellement, j'tais en rémission, tout comme lui. J'tais moins stressée au quotidien. J'tais plus sereine. J'le voyais arriver au loin et un sourire se dessinait sur mes lèvres. Il était là, face à moi, en vie. Il est vivant. J'allais vers lui, pour lui faire un câlin, essayant de retenir ma force.. mais c'tait un peu compliqué tellement j'tais heureuse de le voir. « Doucement, papy a besoin d’être ménagé ! » J'souris doucement, m'éloignant un peu du jeune homme pour pouvoir mieux l'observer et pas le maltraiter également. Okay. J'dois me calmer, à l'instar de Bella avec Edward quand elle devient un vampire. Badass la comparaison, personne peut m'test. Désolée.. fis-je avec une petite moue, vraiment honteuse de lui avoir fait mal, j'me sentais même horrible pour dire. « Tu m’as terriblement manqué ! » J'lui souriais, mon coeur battait à un rythme assez soutenu dans ma cage thoracique, témoignant de mon bonheur de retrouver Soliman. Il était tellement aminci, c'tait affolant, tellement pâle, tellement.. pas lui. Enfin si, il gardait cette joie de vivre plus ou moins, qui s'est sûrement transformée en volonté de vouloir profiter de la vie avant tout. Moi aussi. J'lui prenais la main. J'voulais avoir du contact avec lui, j'voulais pas le lâcher. Il était bien là, avec moi. « Qu’as-tu prévu alors ? Après cette magnifique banderole ! » J'voyais ces étoiles dans les yeux quand il observait ma banderole et j'savais que j'avais alors réussi mon coup. Rien d'fabuleux. J'pensais qu'on pourrait s'promener jusqu'au port puis juste se poser là bas. J'veux pas t'fatiguer, j'veux juste être avec toi, profiter de mon temps en ta compagnie. J'ai tellement d'choses à te raconter. Non, j'voulais pas lui poser la fameuse question "comment tu t'sens ?", j'avais peur de sa réponse, peur qu'il m'annonce une nouvelle opération, ou que son cancer n'était pas parti. Ouai, je flippais.
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Je ne tiens plus en place, il y a tellement de choses que j’aimerais faire présentement, maintenant que je suis de retour dans le coin. Un tas d’activités auxquelles j’aimerais me livrer avec Briony, elle qui m’a tant manqué, l’une des raisons principales de mon retour. Jamais je n’oserai le lui dire, mais elle a été l’une de mes principales motivations pour continuer à combattre sans relâche. Elle m’a poussé sans même le savoir à ne pas baisser les bras alors que j’en ai eu envie de nombreuses fois. Elle m’a sauvé de toi, tu comprends ? C’est ce qui nous rassemble tous les deux, tu te démultiplie, tu es fort lorsque tu te déploies, en groupe… Je suis pareil ! Nous combattons de la même manière, unis ! J’ai visualisé nos retrouvailles plus d’une fois, je l’ai fait une bonne centaine fois cette dernière heure mais j’ai sous-estimé ce que cela me procurerait. Je me sens si ému, joyeux… Vivant. Prends ça dans les dents, petit con ! J’ignore quel est le programme, je me fiche complètement d’apprécier ou non ce qu’aura décidé de nous préparer Briony pour fêter mon retour, il n’y a rien qui me déplaira du moment qu’elle est là. Mes joues, plus osseuses que potelées, me chauffent, est-ce le bonheur ? Je ne sais même plus ce que cela fait d’être heureux. « Rien d'fabuleux. J'pensais qu'on pourrait s'promener jusqu'au port puis juste se poser là bas. » J’acquiesce, mes lèvres s’élargissent en un fin sourire satisfait. « Parfait ! » Espérons qu’il ne sera pas trop loin, je n’ai pas marché sur plusieurs kilomètres depuis une éternité, je ne sais même pas si j’en serais capable. Je le serais, certainement, j’ai l’ambition qui va avec les plus gros efforts, mais mon corps… Qu’en est-il de mon corps ? Cette enveloppe qui a été si affaiblie par les chirurgies, par les séances de chimiothérapie, par tous les moyens mis en œuvre pour m’éviter de finir six pieds sous terre. « J'ai tellement d'choses à te raconter. » Trois ans… Même si nous avons eu quelques occasions de discuter, il y a un certain nombre d’événements que j’ai raté, j’ai tellement à rattraper. « Dis-moi tout ! » Nous commençons à marcher et j’en profite pour hisser mon bras le long de sa nuque, elle est trop loin, trop loin de moi. J’ai besoin de la toucher, de sentir sa présence, de m’assurer qu’elle est bel et bien là ! « J’ai l’impression d’être en plein rêve. » Jamais je n’aurais imaginé avoir la chance de revenir ici, je l’espérais sans vraiment y croire.
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J'avais perdu beaucoup trop de monde ces dernières années, trop de proches qui avaient passé l'arme à gauche, qui avaient été victimes de choses plus ou moins horribles. J'me souvenais de la fois où j'avais été pleuré dans les bras de Soliman après avoir appris pour un de nos amis communs.. j'me souviens qu'on avait déjà été dans l'épreuve du deuil lui et moi, pour en sortir plus forts, plus soudés. Et jamais j'aurai pu imaginé faire sans lui dans mon avenir si il avait été amené à mourir à cause de son fucking cancer à la con. Rien que de songer à un éventuel décès j'me sentais mais tellement mal, j'avais envie de vomir, de pleurer et de nouveau serrer contre moi Soliman. Mais j'lui ferai plus de mal qu'autre chose, donc j'me contentais de tenir sa main, de laisser mon pouce faire des ronds dans sa paume, lui manifestant toute ma tendresse possible. « Parfait ! » J'souriais à sa réponse et j'commençais à marcher. Très doucement. J'voulais pas qu'on aille trop vite, j'voulais pas tester ses limites, mais plutôt que ça soit lui qui nous donne le rythme. Le port n'était pas loin, on sentait déjà l'air maritime depuis notre rue, à peine une rue à traverser et c'tait correct. « Dis-moi tout ! » Oh là là, par où commencer ? Eh bah tout d'accord, j'me suis mariée aha. Oh, j'ménage le suspens avant de dire que c'tait du fake aha. J'sentais le bras de Soliman monter vers ma nuque et j'me rapprochais volontiers de mon meilleur ami, passant ma main dans son dos. Voilà, un vrai petit couple. C'tait mon amoureux Soliman, j'vous l'avais pas dit. « J’ai l’impression d’être en plein rêve. » J'me mordais la lèvre, tellement heureuse de l'entendre m'dire ça. Si tu savais à quel point j'ai cette impression là aussi Soli.. J'devais avoir des milliers d'étoiles dans les yeux, le sourire jusqu'aux lèvres. Et tu sais c'est quoi le mieux ? C'est que t'es dans la réalité. Regardes. J'pinçais légèrement son coude, c'est à dire ce que tout l'monde disait de faire pour soit disant se réveiller d'un rêve. C'est pas beau ? Je lui souriais, j'avais envie de le prendre dans mes bras, d'être près de lui tout l'temps. J'déposais d'ailleurs un bisou sur sa joue, juste parce que j'en avais envie et que la distance n'était pu là pour m'faire chier. Je t'aime Soliman. Fallait pu qu'on attende pour s'le dire. La vie pouvait s'casser tellement rapidement.
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J’ai du pain sur la planche, et pas une petite baguette. Tellement de choses à rattraper que je ne sais même pas par où commencer. Tu as commencé comment, toi ? Quand tu as décidé de t’attaquer à mon cerveau ? Tu t’es déployé sur une partie au hasard ? Tu as visé stratégiquement ? Devrais-je réfléchir à ce que je vais faire en premier demain ? A quelle partie de ma vie je vais faire en sorte de récupérer en priorité ? Pour le moment j’ai juste envie de renouer avec la petite femme de ma vie, avec celle qui compte le plus à mes yeux. Briony ! Il lui en est arrivé des choses ces trois dernières années, j’en ai loupé l’intégralement et je me sens tellement mal pour cela. J’aurais aimé être présent pour elle, comme je l’étais avant, en permanence prêt à me jeter dans la fausse aux lions pour lui sauver la mise. Avec tes conneries je n’ai pas pu faire autre chose que de penser à moi, tu m’as rendu égoïste enfoiré ! Nous allons avoir le temps, à présent, du moins je l’espère. Si les médecins ont bien fait leur travail, et ils l’ont fait à en juger le nombre de tests que j’ai passé ces dernières semaines, je devrais être en paix pour un petit moment. « Eh bah tout d'accord, j'me suis mariée aha. » Ma salive passe de travers et me fait m’étouffer. Je ne m’attendais pas à cela du tout, attendez, j’ai vraiment raté tout cela ? Une vie entière semble me séparer de ce que j’ai laissé en quittant Boston. Je retire mon bras de sa nuque pour porter ma main à mes lèvres, parce que je tousse poliment monsieur ! « Quoi ? » Je ne peux m’empêcher de lui demander, avide d’informations complémentaires. Je sais que je suis sorti d’affaire, mais attention à mon petit cœur fragile, il n’aime pas les chocs de ce genre. Qui est le chanceux à avoir passé la bague au doigt de MA Briony ? Il n’a pas intérêt à faire le con, l’ancien Sheriff est de retour en ville et il se tient on ne peut plus prêt à botter le cul du nouveau à la première bavure. En attendant, je profite de l’instant présent, tout cela me parait tellement irréaliste… « Et tu sais c'est quoi le mieux ? C'est que t'es dans la réalité. Regardes. » Elle me pince et j’hurle, indigné, comme un bébé. « AOUWWW » Je suis à deux doigts de lâcher un juron mais… Mais non parce que je suis trop heureux qu’elle soit là, près de moi. A la place je lui mets un tout petit coup de poing sur l’épaule et me rapproche pour déposer un baiser sur sa joue. « T’as de la chance, je suis dans un bon jour, vilaine pinceuse d’hommes ! » Je lui tire la langue et reprends la marche, lentement mais surement. L’air se rafraichi, nous nous rapprochons de notre objectif. « Je t'aime Soliman. » Je relève la tête, surpris et… T’es vraiment un abruti, tu m’as affaibli et maintenant… Maintenant je pleurerai comme une bonne femme à cause de toi ! Je suis ému et j’ai du mal à le dissimuler. « Je t’aime aussi, tu n’as pas idée ! » Et me revoilà à m’arrêter pour la prendre dans mes bras, cette fois-ci, c’est moi qui gère, je la serre tendrement contre mon torse. « Eh, fais attention, je vais m’habituer à ce genre de déclarations et je vais en demander toujours plus ! » Je plaisante, bien qu’il soit possible que je m’habitue à tout cela à mes risques et périls.
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Ahahaha, sa tête était vraiment épic après cette annonce et j'pouvais pas m'empêcher de laisser apparaître un sourire sur mes lèvres. J'espérais qu'Soliman savait que si j'me mariais pour vrai, il aurait été l'un des premiers au courant, voire même le premier de la liste tout simplement. Là, c'tait juste un peu plus compliqué. L'ancien vp toussait et ça m'fit encore plus sourire. C'tait trop mignon. Dis tout de suite que j'suis pas une femme à marier ! « Quoi ? » J'le regardais, me rapprochant encore plus de lui. Jserai toujours ta femme en premier. Fallait le rassurer quand même, sinon j'allais le perdre à peine retrouvé. C'tait à Vegas, après une booonne soirée tu vois ahah.. Et étant donné que les frais de dossier sont assez coûté et que c'est compliqué avec c'mec.. bah on a toujours pas divorcés aha. Ouai, voilà, assez bien résumé. Il m'confiait aussi avoir l'impression d'être en plein rêve et j'avais à coeur de l'aider à être bien (a). « AOUWWW » Geeenre c'est une mauviette ou quoi ? Bah alors.. t'es bien sensible. Mine angélique, j'le regardais avec un sourire qui s'voulait innocent avant de sortir à mon tour un Aoouuuh quand il me mit un coup d'poing sur l'épaule. Quel sauvage j'vous jure ! Heureusement il se rattrapait avec un bisou sur la joue pour mon plus grand plaisir. J'suis certaine que toutes les filles dans les alentours étaient jalouses de moi d'un coup. Vous pouvez, il est à moi mouhaha. « T’as de la chance, je suis dans un bon jour, vilaine pinceuse d’hommes ! » Oh ça c'est du surnom, bien mieux que briseuse de couple ou quoi. J'en suis ravie. On continuait d'avancer, collés et j'pouvais pas m'empêcher de penser malgré moi que la vie pouvait être une vraie garce, qu'il fallait dire aux personnes qu'on aime ce qu'on avait vraiment sur le coeur. J'avais peur de ne pu avoir cette occasion avec Solima, j'avais peur de le perdre totalement. Alors oui, je lui disais je t'aime, comme ça, sans aucune raison, ces mots purs. « Je t’aime aussi, tu n’as pas idée ! » Il me serrait contre lui et j'me laissais faire, profitant d'l'avoir contre moi, me shootant à son parfum, à sa présence, à tout. J'sentais des larmes me brûler les yeux. J'avais pas voulu faire face à sa maladie avec Soliman en face mais faut croire que ça m'avait rattrapé. J'avais eu beaucoup trop peur de le perdre, que tout ce que j'avais intériorisé jusqu'à présent était en train de revenir à la surface. Violemment. « Eh, fais attention, je vais m’habituer à ce genre de déclarations et je vais en demander toujours plus ! » J'souris avant qu'on s'détache tous les deux, essayant de ne pas croiser son regard avant qu'on continue à avancer vers le port qui s'faisait vraiment proche, les mouettes étant parmi nous de plus en plus. J'irai ptete jusqu'à louer les panneaux de central square pour te déclarer ma flamme. Bon, le jour où j'serai riche tu vois. On s'trouvait alors un banc et on se mit assis dessus, Tu vas reprendre les cours à Harvard ?
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Je ne m’attendais pas à une telle annonce de la part de ma meilleure amie, tu t’y attendais toi ? Toi qui aime prendre par surprise les autres en permanence. Je tousse un moment, peine à déglutir et lui demande de répéter, non parce que je ne suis pas certain d’avoir bien entendu. Le cancer a surement salement endommagé mes neurones. « Jserai toujours ta femme en premier. » Il y a intérêt oui, j’ai toujours été anormalement possessif vis-à-vis de la jeune femme. Un lien particulier nous uni, je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi profond, d’aussi pur à l’égard d’une autre personne. « C'tait à Vegas, après une booonne soirée tu vois ahah.. Et étant donné que les frais de dossier sont assez coûté et que c'est compliqué avec c'mec.. bah on a toujours pas divorcés aha. » Je l’écoute, les sourcils froncés, concentré. Les pièces du puzzle ne mettent pas trop longtemps à se rassembler autour de son histoire, il s’agit donc d’une nuit trop arrosée qui s’est transformée en mariage à Las Vegas. « Compliqué, comment ça ? Parce que moi j’en ai de l’argent, je peux financer ton divorce, ça ne me dérange pas ! » Moi, jaloux ? Peut-être un petit peu, et alors ? Si je peux l’aider à se sortir de cette situation assez spéciale alors pourquoi ne le ferais-je pas ? Elle me pince et j’hurle, indigné. « Bah alors.. t'es bien sensible. » Je la regarde, on ne peut plus expressif dans mes traits pour exprimer mon mécontentement. « Jeune fille, tu vas voir si je suis sensible ! » Et je passe à l’attaque à mon tour, elle va voir de quel bois je me chauffe. Difficile d’être un vilain garçon avec elle plus de deux minutes, cela étant dit, j’ai trop envie de la serrer contre moi, de la câliner. Elle me dévoile sa flamme, enfin en quelque sorte, et j’en fais autant, très ému. Je pensais ne plus jamais la revoir, tout cela c’est de ta faute, tu m’as arraché à ma vie pendant trois ans, n’as-tu pas honte d’avoir fait cela ? Non, suis-je bête, tu te prépares pour la prochaine manche, pour la prochaine bataille, tu hais la défaite ! « J'irai ptete jusqu'à louer les panneaux de central square pour te déclarer ma flamme. » Je ris et croise son regard, ses magnifiques yeux embués de larmes. Mon palpitant se brise en mille morceaux. « AH NON ! Tu ne pleures pas, t’as pas le droit ! » Je ne veux pas qu’elle soit triste, JAMAIS ! Nous approchons de notre objectif mais je commence à fatiguer, il me faudra du temps pour me remettre, pour retrouver toutes mes capacités. Je suis essoufflé, je te déteste ! « On fait une petite pause dis ? Juste… Juste quelques minutes ! » Je m’affale sur le banc à notre gauche et ferme les yeux un instant, en plein combat contre mon souffle que je tente de dominer, de maitriser. « Tu vas reprendre les cours à Harvard ? » En voilà une bonne question. « Je ne sais pas, j’en ai envie, c’est indéniable, mais je ne pense pas que je pourrais me remettre dans les cours à fond tant que je n’aurais pas fini… Tu sais… De me remettre de tout cela ! »
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