Ariel ✻ this is it, the apocalypse

Elle a très vite compris, il n'a même pas besoin de lui en dire plus, elle n'est pas bête, elle sait ce qui se trame et qu'il ne se contente pas que de jouer au Scrabble avec cette fille. Ariel s'en doutait qu'elle n'était pas la seule à partager des moments intimes avec lui, mais être appelée par l'une d'entre elle au moment ou... c'est trop, elle ne s'y attendait pas. Elle prend la porte, quitte cet appartement, quitte Royce. Oui, c'est dur à comprendre, car elle a d'autres pensées en tête et elle est têtue. Elle marche dans la rue, pas tout à fait droit, mais elle ne s'arrête pas. Oh oui, elle l'entend l'appeler, mais elle ne s'arrête pas. « Je rentre chez-moi! » Hurle-t-elle en pleine rue, elle s'en fout. Il la rattrape et s'interpose, elle tente de l'éviter, mais il l'en empêche. Oui elle a bu, oui il fait froid et elle se gèle le cul, oui elle n'a peut-être pas les idées très claires, mais merde « Qu'est-ce que ça peut te foutre?! » Dit-elle aussi fort en le regardant en face, sourcils froncés, visage enragé. « Je me casse et tu ne vas pas m'en empêcher! » Elle lui fonce dessus, peut-être qu'il se bougera comme ça.

Ouh non tu ne rentres pas chez toi, pas dans cet état, no way. Je l'empêchais de faire un pas de plus. Je la regardais geler sur place et j'avais qu'une envie, l'attraper pour la réchauffer ou lui donner mon pull mais je sais d'avance qu'elle est capable de le jeter dans les égouts et de toute façon, j'étais torse nu. Mon t-shirt était sur le sol de la cuisine. Qu'est-ce que ça peut me foutre? Je tiens à toi bordel. Mais j'étais juste pas capable de lui dire. J'ai pas envie que tu te fasses violer par le prochain mec au coin de la rue. répondis-je en haussant le ton. Je ne voulais pas lui crier dessus, mais elle était saoule et inconsciente de faire ça. Si tu fais un pas de plus je te porte comme un sac à patate et je te ramène de force. évidemment, elle n'écoutait pas et elle me fonçait dedans. Ma cocotte, je t'avais prévenue. Je l'attrapais par la taille pour la foutre sur mon épaule et je me dépêchais à retourner chez moi. Si les voisins me voyaient en train de kidnapper une fille, je serais pas étonné de voir la police qui débarque dans les prochaines minutes. Je la relâchais sur le lit dans ma chambre et je me plantais en face d'elle, toujours attentif à ce qu'elle pourrait faire. Calme-toi maintenant, s'il te plait, je ne comprends pas pourquoi tu réagis comme ça.

(Invité)