Invité
est en ligne
Invité
Depuis la mort de Sarah, je n'étais plus la même. Je crois que Sarah était la personne qui me permettait de rester plus sage. Évidemment, j'avais toujours aimé sortir avec mes amies et tout. Mais depuis que Sarah n'était plus parmi nous, je le faisais tous les soirs. L'alcool ne manquait à aucune de mes soirées. Auparavant, je n'en prenais que la fin de semaine. Il fallait rester studieux pendant les cours. Mes parents m'avaient élevé ainsi et malgré notre dispute, je savais que je devais travailler pour arriver à mes fins. Mais rien ne m'empêchait de fêter après. J'avais repousser la plupart de mes amis tout comme j'avais repoussé mon frère. je ne voulais pas vivre mon deuil. je voulais faire comme si Sarah, comme si ma famille et ma vie, n'avaient jamais existé. Ça a bien fonctionné pendant un bout mais j'ai perdu toute les personnes à qui je tenais à part Lully.
Henri et moi échangions encore des banalités. Nous parlions du fait que notre cousine avait mis les pieds à Harvard. Peut-être qu'elle était la solution. Peut-être que sa venue allait nous aider à retrouver un semblant de famille. J'allais avoir quelqu'un auprès de moi en tout temps pour m'aider à surmonter cette épreuve. J'avais pris la décision, pour moi et pour Sarah, de me permettre de vivre mon deuil. Je voulais être une meilleure personne, pour Carter. Et pour cela, je devais redevenir celle que j'étais avec Sarah. Cela voulait dire, accepter le fait qu'elle n'était plus là. Alors que je demanda à Henri comment il allait depuis quelques temps tout en prenant une gorgée de mon verre, je fus surprise de sa réaction. Il ne répondit pas à ma question. Il s'exclama plutôt qu'on ne pouvait pas continuer comme ça, qu'on avait l'air de parfait étranger alors que nous étions du même sang. "Ça m'en fait aussi. Mais je ne serai jamais l'enfant parfait que maman et papa voulait. J'ai tout essayé pour leur plaire et ils vous ont toujours préféré, Sarah et toi. J'ai fini de me démener pour leurs plaire." J'avais donné assez de ce côté-là selon moi. Soit ils m'acceptaient comme j'étais, soit ça s'arrêtait là.
Henri et moi échangions encore des banalités. Nous parlions du fait que notre cousine avait mis les pieds à Harvard. Peut-être qu'elle était la solution. Peut-être que sa venue allait nous aider à retrouver un semblant de famille. J'allais avoir quelqu'un auprès de moi en tout temps pour m'aider à surmonter cette épreuve. J'avais pris la décision, pour moi et pour Sarah, de me permettre de vivre mon deuil. Je voulais être une meilleure personne, pour Carter. Et pour cela, je devais redevenir celle que j'étais avec Sarah. Cela voulait dire, accepter le fait qu'elle n'était plus là. Alors que je demanda à Henri comment il allait depuis quelques temps tout en prenant une gorgée de mon verre, je fus surprise de sa réaction. Il ne répondit pas à ma question. Il s'exclama plutôt qu'on ne pouvait pas continuer comme ça, qu'on avait l'air de parfait étranger alors que nous étions du même sang. "Ça m'en fait aussi. Mais je ne serai jamais l'enfant parfait que maman et papa voulait. J'ai tout essayé pour leur plaire et ils vous ont toujours préféré, Sarah et toi. J'ai fini de me démener pour leurs plaire." J'avais donné assez de ce côté-là selon moi. Soit ils m'acceptaient comme j'étais, soit ça s'arrêtait là.
Copyright Clochette
(Invité)