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Apparemment, c'était tout sauf facile entre Leevy et son fameux ex-fiancé. Elle me dit qu'elle est encore amoureuse de lui mais qu'elle a pas envie de le faire souffrir. Ni de se donner de la souffrance à elle-même. Je voyais bien dans son regard que ça lui faisait du mal de parler de tout ça mais par moment, ça ne faisait que du bien de se confier un peu. La preuve, combien de fois je me suis ruée dans les bras de Leevy parce que j'étais mal ? Et combien de fois elle avait réussi à me consoler ? Je ne comptais plus, maintenant. Je vois... dis-je en hochant la tête. Les peines de cœur, c'était tout, sauf facile. Je voulais pas me lancer dans une séance de psychothérapie pour couple parce que je ne comprenais que trop bien ce que ça faisait que de se faire sermonner pour un truc qu'on ne contrôlait pas. On ne peut pas maîtriser ses sentiments et c'était plus agaçant qu'autre chose d'entendre les gens vous faire la morale à longueur de journée. En tout cas, son visage s'illumina un peu plus lorsqu'on reprit le sujet de mes parents. J'éclatais de rire face à sa remarque. Je savais combien elle adorait New York et je savais aussi que mes parents lui manquaient, je sais que si elle pouvait y retourner – avec moi en plus, ce serait la plus belle des surprises qu'elle pourrait avoir. L'adolescence a été une des plus belles périodes de ma vie et c'est principalement grâce à Leevy. Tu croyais quand même pas que j'allais rater cette belle occasion de passer toute une année près de toi quand même, si ? Même si Yale était mon rêve d'enfance, Harvard était une faculté tout aussi prestigieuse et pour moi, avoir Leevy à mes côtés valait tout l'or du monde. J'ai intégré les Cabots, j'suis sûre que t'y es aussi, non ? Je connaissais ma meilleure amie par cœur et pour moi, c'était forcément une membre de la Cabot House. Je ne la voyais nul part ailleurs. Enfin bref, elle continua à me parler de ce que j'avais raté et dès que j'entendis le nom de Royce, mon cerveau tilta instantanément. Royce ? Dat fuck. Si on parlait du même Royce, je crois que j'étais bonne à avoir une crise cardiaque, blague à part.
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