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>> One year ago...September 2014.
Il n'y a rien de plus énervant que d'entendre la sonnerie d'Harvard retentir a moins d'un mètre de mes oreilles, un lundi matin dans les environs de neuf heures. Ma première réaction ? Frapper du plat de mes deux poings contre la porte de mon casier. La souffrance se lit sur mon visage. Putain de merde... Je pense à toutes les atrocités que je pourrais faire à celui qui a décidé d'installer cette foutue sonnerie a 30cm de mon casier. J'ouvre - finalement - la porte de celui-ci et en observant le contenu vide de celui-ci, je me rends compte qu'il est complètement vide. Très rapidement, je comprends la situation. C'était pas vraiment une bonne idée d'utiliser "0-0-0" comme code pour un cadenas. Je sens que je bouillonne de l'intérieur. Ce n'est pas la première fois et surement pas la dernière. Je commence à me connaitre. Je frapperais surement la prochaine personne qui m'adressera la parole.
Je baisse la tête et regarde mes mains, elles tremblent. Je connais ce sentiment, c'est le manque. J'ai pourtant tout fait pour avoir ma dose, mais rien... Hier, après m'être levé à 16h, je me suis rapidement rendu compte que mes réserves étaient à sec. J'ai pourtant regardé dans toutes mes planques, retourné mon appartement. Rien. J'ai passé des milliards de coup de fil. Rien. La pénurie générale. Impossible de choper ne serait-ce que le moindre gramme de coke.
Cette journée allait être relativement longue...
(Invité)