@lagrossebouteilledalex ≠ ALESKA

Parce qu'on est pas tout seul ? Aha. J'étais tellement dans notre petite bulle que je ne faisais pas attention au reste. En même temps, je savais que l'on allait pas être dérangé, les mathers sont cool, c'est bien connu ! Bon, j'avais pas envie de lui dire que c'était moi, parce que c'était Alexander et mine de rien, je ne savais pas comment il allait vraiment réagir. Telle une gamine qui a fait une connerie, j'avais quand même peur de me faire disputer. Mais, il avait parlé d'une punition et la façon dont il avait annoncé la chose m'avait rendu curieuse. Donc, j'allais bien voir... En attendant, je disais qu'il pétait la nuit. Je disais ça comme ça, un peu pour changer de sujet parce qu'en fait, je n'en sais rien, moi aussi je dors. « Je sais, et toi tu rotes quand tu bois du coca. C'est la nature, c'est fait comme ça. Estime toi heureuse d'ailleurs, ça veut dire que j'suis bien et détendu. Imagine je pèterais pas ? Ça voudrait dire que j'suis pas bien avec toi... le désastre quoi » Un énorme sourire se dessine sur mes lèvres. Il venait juste de me dire qu'il se sentait bien avec moi et je trouvais cela tellement important de le savoir... C'était rassurant en quelque sorte. Mais je n'avais pas eu le temps de réagir, puisqu'il reprit aussitôt la parole. « Et t'as une haleine de chacal au réveil, mais je me retiens bien de te le dire » Je me mis à rire comme une grosse débile, mettant ma main devant ma bouche pour la cacher. Quelle violence dit donc ! « Aaaaaaaaah, donc quand tu mets ta main sur ma bouche le matin, ce n'est pas pour que j'arrête de crier pendant que tu me fais l'amour ? C'est juste parce que l'odeur est insupportable ? » dis-je en continuant de rire. C'était tellement agréable ce genre de moment, sans aucune prise de tête, sans même être trop sérieux... C'était précieux. J'avais toujours un sourire, mais je m'étais calmée. Je le regardais simplement dans les yeux. « Moi aussi, je suis bien avec toi ! » m'exclamais-je alors sincèrement. Au final, cela avait été un mal pour un bien cette histoire. Désormais, il était clair que je ne me voyais pas dans les bras d'un autre homme. Je souriais toujours, cédant face à ma curiosité. « Ce sera quoi la punition ? » lui demandais-je, sous entendant que j'y étais pour quelque chose de cette histoire de site porno gay.

La conversation avait rapidement dévié sur les mails que je recevais. Bizarrement, j'avais cette sensation qu'elle était derrière cette manoeuvre. Bizarrement seulement. Pourquoi ? J'en sais trop rien, son sourire sur les lèvres, qu'elle tente de dissimuler tant bien que mal, le fait qu'elle ait mentionné le site porno par elle même ou encore les faits. J'lui avais fait du mal et c'était normal qu'elle veuille se venger d'une quelconque façon. Et même que là, elle changeait de sujet en parlant de choses pas forcément réjouissantes, mais je perdais pas la face. D'ailleurs, j'aimais bien ma petite vengeance personnelle. Digne de moi en fait. « Exactement. Tu vois, moi je veux rester en vie alors il faut bien sortir les grands moyens » la suivais-je en rigolant. Non, c'était faux de toute façon, tout se passait bien avec elle et elle n'avait pas taaant une haleine horrible. Disons juste qu'elle a.. ouais non, on va éviter de l'enfoncer, après elle va dire que j'ai qu'une jambe et un oeil et que le reste est fake. « J'suis bien heureux de l'apprendre » lui disais-je avant de lui voler un baiser, parce que mine de rien, j'aimais bien l'embrasser aussi. C'était assez naturel entre nous au final et c'était ce dont j'avais besoin. Punition hein? Donc elle était coupable de tous les crimes. Je le savaaaaais! « Tu verras ça en temps voulu » confiais-je, sourire en coin et regard assez pervers. Ouais bon, elle comprendra assez rapidement je pense.

« Exactement. Tu vois, moi je veux rester en vie alors il faut bien sortir les grands moyens » Je riais tellement que je m’effondrais presque sur lui. Non mais c'est n'importe quoi. Jamais de la vie je pourrais avoir une haleine de chien. Qu'il me dise que je sens le tabac ou la weed encore je ne dis pas, mais que je pus de la gueule au réveil, j'étais pas d'accord. Je finissais par me calmer, revenant sur ce qu'il avait dit un peu plus tôt. Alors comme ça, il était bien avec moi ? Je crois qu'il ne pouvait pas me faire plus plaisir qu'en me disant ce genre de chose. J'avais besoin de le savoir, cela me rassurait. Et, même si j'avais entièrement confiance en lui, il restait quand même qui attirait beaucoup les femmes et les hommes, alors qu'il dise qu'il était bien avec moi me mettait encore plus en confiance. « J'suis bien heureux de l'apprendre » Je me mordillais la lèvre en le regardant, souriant légèrement et me laissant faire quand il s'approcha pour venir m'embrasser. À chaque fois qu'il faisait cela, mon cœur s'emballait. Mais nous étions entourés de mondes, alors il ne fallait pas trop que je commence à penser à tout cela, sinon, je vais avoir envie de sentir ses mains sur mon corps... Bref. Je lui parle donc de cette fameuse punition. Je suis bien trop curieuse pour passer à côté de quelques informations. « Tu verras ça en temps voulu » Je fais une petite moue en le regardant, il n'avait absolument pas répondu à ma question. J'attrapais le paquet de m&m's pour le reprendre et en manger quelques-uns. « Je suis déçue. Du coup, en fait, ce n'est pas moi ! » m'exclamais-je en haussant les épaules.

J'étais un peu dans l'exagération, je l'avoue. Mais en même temps c'est elle qui l'a cherché en parlant de mes "pets". Ouais, elle dit que je pète et que c'est mignon et tout, juste dans le but de me foutre la honte, ouais bah fuck her, moi j'dis qu'elle a une haleine de chacal et voilà, j'obtiens vengeance en un clin d'oeil. Et puis ouais, j'avais laissé échappé le fait que j'étais bien avec elle et c'était le cas. Visiblement, ça avait l'air de lui faire plaisir donc c'était en tout bien tout honneur. Puis même que, gentil comme je suis, je venais l'embrasser et je laissais mon coeur s'emballer. Je pense pas que je m'en lasserai en fait, de ça. Mes lèvres sur les siennes, le sourire sur son visage à chaque fois que je lui parle. Ouais, je pense que je m'en lasserai jamais. Du moins, pas maintenant. Voilà qu'elle voulait connaitre sa punition et forcément, elle voulait la connaitre maintenant tout de suite, chose que je ne me permettrais pas ici dans le salon de la Mather House. En était-elle consciente, au moins ? Qu'il s'agissait d'un truc d'ordre intime ? Peut-être c'était son but après tout, pour qu'on monte et qu'on se retrouve dans ma chambre, en tête à tête. « Menteuse, c'est toi. Chope tes affaires on monte » Je me voulais autoritaire pour une raison, et j'espérais qu'elle allait suivre le mouvement, bien évidemment. J'attrapais mon ordi et mon casque et je me mettais en route vers mon étage.

Bon d'accord, c'était moi qui avais fait la bêtise. Comme à chaque fois qu'il y en a une qui se présente, je la fais. C'est aussi simple que cela ! Mais en même temps, quand je me rends compte que sa punition à l'air bien, mais pas tant que ça, je ne peux pas m'empêcher de lui dire que ce n'est plus moi la fautive. Il le savait, j'aimais pas attendre. Et, il me faisait bien assez lambiner comme cela à mon avis. C'est vrai quoi... Je faisais clairement des efforts pour ne pas lui parler, parce que je savais qu'il n'en avait pas envie et si je lui parlais, j'allais poser trop de questions. Sauf que là, il veut aussi me faire attendre pour la punition ? No way. J'attrapais le paquet jaune et je recommençais à me goinfrer. « Menteuse, c'est toi. Chope tes affaires on monte » Je levais les yeux en sa direction alors qu'il était déjà debout. Il était autoritaire là... Un sourire se dessine sur mes lèvres alors qu'il commence déjà à se diriger vers les étages supérieurs. J'attrapais mes affaires rapidement avant de le rattraper, un sourire aux lèvres et en lui offrant une claque sur les fesses. Je commençais finalement à marcher à reculons devant lui, un brun excitée. « On va faire quooooooooooi ? » J'étais assez naïve de croire qu'il allait me le dire bien sûr !

Non mais c'était une blague en fait, elle l'avait sûrement fait quand elle m'en voulait donc elle ne pouvait pas vraiment le nier à présent. Je savais que c'était elle et je l'avais donc démasquée. Il était temps de prendre le temps de la punir, puisque clairement, elle avait hâte de savoir ce que j'avais en tête. Disons que c'était un peu de l'ordre de ce qu'on savait faire elle et moi quoi. Je m'étais levé et je lui avais dit de me suivre assez rapidement jusque dans ma chambre. Bizarrement, ça lui plaisait.. et bon, savoir ça me plaisait aussi. Elle était accro à moi et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien, aimé en somme. Du coup, je me dépêchais et je me mis à rire en sentant sa main sur mes fesses. « Tu vas te faire punir pour ça aussi Hamilton, et tu sauras rien » Une fois devant la porte, je l'ouvrais et je me plaçais à côté pour la laisser entrer. Une fois que c'était fait, je refermais la porte, déposant mes affaires sur mon bureau, fermant rideaux pour nous laisser dans une ambiance assez sombre, clairement adéquate pour ce qui va suivre.

Tous mes sens étaient en éveil. Je ne regrettais en rien ce que j'avais fait avec Maggie. Comment je le pourrais en même temps ? Alexander venait clairement de me dire que j'allais être puni au lit et en plus de cela, il se levait en attrapant ses affaires, m'ordonnant de faire la même chose. Mon cœur s'emballait déjà. Je crois que la pire des punitions désormais, ça serait qu'il me dise "c'est une blague, je ne vais pas te faire l'amour". Ce serait horrible parce qu'il sait très bien que j'adoooore ça et je sais très bien que lui aussi. Et là, il me donne juste envie de me laisser faire et de faire des choses qui pourraient en faire rougir plus d'un. Alors imaginez un peu s'il fait tout redescendre en mode chute libre. Non, il ne fera pas ça. J'attrapais mes affaires et je le rattrapais à toute vitesse, lui offrant une claque sur les fesses pour le surprendre. Ça aussi je suis certaine qu'il aime. « Tu vas te faire punir pour ça aussi Hamilton, et tu sauras rien » Je me mis à rire en le regardant et je le suivais à moitié excitée. On arrivait bien vite jusqu'à sa chambre et je passais la première, posant aussitôt mes affaires dans un coin de la chambre là où j'avais pris l'habitude de le faire. Je retirais mes chaussures aussi pour être plus à l'aise tandis qu'il fermait les rideaux. En god, j'ai envie de lui sauter dessus et de lui arracher ses vêtements quand il est comme ça. En même temps... Il était irrésistible quand il prenait ses airs de dominateur. « Alors, il va se passer quoi Strudwick ? » lui demandais-je avec un large sourire alors que mon ventre était en train de se tordre sous l'excitation et le désir.

Bien évidemment, j'avais envie de me retrouver seul dans la chambre afin de faire des choses pas très catholiques. Elle m'avait inscrit sur un site porno gay, j'avais reçu tout plein de mails de la part de mecs assez intéressés et maintenant, je savais qu'elle était la fautive dans l'histoire. C'était bien pour cette raison que je montais actuellement dans ma chambre, la jeune femme à mes trousses pour recevoir la punition qu'elle attend visiblement impatiemment. Je suis même pas sûr que ce soit une punition au final, tant elle avait hâte d'y être.. mais bon, disons simplement que c'est une douce - mais pas trop - punition qu'on aimera tous les deux. Son corps meurtri et le mien éveillé par tout ce que la vision me procurera. Ouais, on risque de passer un bout de temps dans cette pièce, sans être perturbé par qui que ce soit, pour répondre aux simples plaisirs primaires qui nous poussent encore et encore l'un vers l'autre. Une fois dans la pièce, le jeu pouvait réellement commencer. « Tais toi » Je retirais mon t-shirt, simplement torse-nu, et je m'approchais d'elle, le regard devenant noir, le désir et l'excitation ne faisant que monter encore et encore. Jamais personne ne saura réellement ce qui s'était passé. Si ce n'est Alaska et moi, évidemment.