russian love ✗ Zoiel

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Un immense sourire sur les lèvres, Zoya redécouvrait la ville qu’elle avait si souvent fréquenté au cours de sa vie. C’était ici qu’elle avait été au collège, puis au lycée, c’était ici qu’elle flânait la journée pour acheter des Vatrouchka et qu’elle déambulait la nuit lorsqu’elle arrivait à s’échapper de l’internat pour sortir dans les bars. La jolie russe se tourna vers son compagnon qui découvrait Moscou pour la première fois et déposa un baiser sur sa joue, heureuse, avant de lui demander : « Alors ? T’en penses quoi ? » Ils avaient passé presque 14 heures dans l’avions pour ce retour aux sources de Zoya et avaient passé l’après midi à dormir pour pouvoir récupérer du décalage horaire et profiter des jours à venir. Affamés, ils avaient délaissé leur chambre d’hôtel pour aller manger dans un restaurant dans lequel Zoya avait passé de bons moments avec son père qui était le Shinok. Une fois arrivés, ils s’attablèrent et la Mather commanda une bouteille de vin rouge russe ; elle avait envie de faire les choses bien ce soir là. Voyant que Gabriel avait l’air soulagé d’être rentré dans un endroit chauffé, elle eut un sourire malicieux et s’exclama : « Changement radical de climat ! On a bien dut perdre 10°C de Boston à ici ! » Pour la jeune femme aussi cela faisait bizarre, mais elle s’y attendait en arrivant en Russie et avait prévu tout ce qu’il fallait. Elle avait demandé à Milan de veiller que Gabriel prenne de quoi se couvrir mais apparemment, ce dernier avait un peu sous estimé la différence de température. La Russie était un monde parallèle pour les américains, et même si Zoya était très attachée à son pays, elle devait avouer que beaucoup de points y étaient négatifs en comparaison des Etats Unis, surtout vis à vis des mentalités. Néanmoins, elle était là pour que le brésilien soit charmé par son pays et ne lui en montrerait que le positif pour sa première visite. La jeune femme but une gorgée de vin puis glissa l’air de rien : « J’ai prévenu mon père qu’on serait dans le coin. » Elle savait pertinemment que son copain avait peur de Daniel, c’est pourquoi elle ajouta rapidement : « Je lui ai dis pour nous deux. Milan m’a donné un petit coup de pouce pour lui faire comprendre que t’étais un gars bien, que tu profitais pas de moi et que.. » Elle se tut un instant, prenant son courage à deux mains avant d’ajouter : « j’envisage une relation assez sérieuse avec toi. » Elle savait déjà que Gabriel allait la regarder avec son petit air satisfait qui disait « ah bah tu vois quand tu veux », mais elle savait qu’à un moment ou à un autre elle se devait de ravaler sa fierté pour que leur relation leur réussisse.
groggy soul

hj : la présentation viendra plus tard mon chaaaat russian love ✗ Zoiel 2511619667

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Dans quel merde je me suis embarqué ? Sérieusement ? Aller avec Zoya en Russie, à Moscou plus précisément.... le territoire de son père. Puis pourquoi m'avait-elle parler de chasse ? Il allait en profiter pour me tuer et faire passer ça pour un accident de chasse ? Son père est un grand malade et j'ai bien compris que ce qu'il voulait c'était le bonheur de sa fille, certes, mais surtout que personne ne se mette entre lui et elle et merde, je l'avais déjà fait en recherchant la mère de Zoya. Mon regard se posait un peu partout autour de moi, les mains dans les poches, j'étais clairement entrain de mourir de froid, comment ces gens faisaient-ils pour survivre dans un endroit comme celui-ci, c'est pas humain... J'avais l'impression de me retrouver dans un frigidaire. J'en pense qu'il fait foutrement froid dans ton pays est-ce que c'est de la fumée qui était entrain de sortir d'entre mes lèvres. Oh man, je suis brésilien moi, c'est le choc thermique assuré. Heureusement que nous entrions enfin, dans un endroit chauffé, vraiment, je crois que ce soir, j'allais devoir prendre la crème de nuit de Zoya tellement ma peau me tiré... bon derrière son dos bien entendu, je refusais qu'elle me vois entrain de faire ce genre de chose là. Clairement et on a du perdre au moins 30 ° par rapport à Salvador dis-je en me frottant les mains. Tu vas être dans l'obligation de me réchauffer tu le sais ça ? je lui faisais un clin d'oeil, amusé, puis je regardais encore autour de moi. L'endroit était beau et le patron semblait connaître la jeune femme, du moins, c'est l'impression que j'avais eu lorsqu'il lui avait fait un signe et d'après le regard qu'il m'avait lancé, son père avait dû l'informer de qui j'étais ... peut être que je devrais manger dans l'assiette de Zoya, pour mon bien être. Oh déjà ? je passais une main dans mes cheveux, un peu stressé, sérieusement, cet homme me faisait carrément flipper. Je suis soulagé, bien que la partie de chasse avec ton mère, me fait quand même flipper, si je lui disais que j'étais un écolo convaincue qui ne tue pas d'animaux, tu penses que je pourrais y échapper ? En fait je chercher à éviter tout ce qui concerne ton père avec des armes et moi dans les alentours je me pinçais les lèvres en haussant les sourcils, tandis que je nous servais ensuite le vin qu'elle avait commandé jusqu'à ce qu'elle ne dise qu'elle envisageait quelque chose de sérieux avec moi. Pour le coup, je fus surpris. Zoya n'était pas ce genre de femme à dire ce genre de mot, les rares fois ou j'avais tenté, elle n'avait soit pas relevé soit tourné ça à la dérision mais là, c'était ... surprenant. Mon regard se levait dans le sien, je souriais en penchant la tête sur le côté et en la secouant un peu Bon dieu c'est l'air de ton pays qui te délie la langue, le vin peut être ? Serveur, on pourrait en avoir une seconde dis-je en levant le bras en l'air, même si le serveur me regardait étrangement étant donné que celle que nous avions à table n'était vide que de deux verres. Tu l'as décidé quand ?

hj : pas de soucis mon chat :heaart:

alors la reprise ? russian love ✗ Zoiel 321341868

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Apparemment Gabriel avait du mal à profiter du cadre tant il était gelé à cause de la température ambiante. Cela faisait sourire la russe de voir le brésilien découvrir le climat déjà rude de la Russie en automne, mais elle gardait pour elle toute remarque, bien décidée à lui faire aimer sa ville natale. Une fois rentré dans le restaurant, le jeune homme se détendit et lui envoya une petite pique coquine. Elle lui adressa un clin d'oeil et répondit : " Avec plaisir. " Puis elle lui annonça la grande nouvelle qui n'avait pas l'air de vraiment le réjouir étant donné qu'il avait une peur bleu de son père. Elle fut un peu déstabilisée quand il lui répondit " Oh déjà ", se demandant s'il allait faire 3 pas en arrière alors qu'elle venait d'en faire un immense en avant : " Hmm ça peut marcher ! Je l'ai jamais accompagné à la chasse parce que je supporte pas l'idée de tuer des animaux. Par contre ça va être dur de voir mon père sans arme, il a tendance a toujours en avoir une sur lui pour se protéger. " Elle sirota une nouvelle gorgée de vin rouge, toujours aussi nonchalante quand il s'agissait de parler de son père bien qu'elle comprenait que Gabriel quant à lui se crispe dès qu'elle prononçait son nom. Elle avait grandit dans ce milieu, c'était devenu quelque chose de banal pour elle. Puis comme l'avait prédit Zoya, Gabriel ne put s'empêcher de sourire niaisement quand elle lui dit qu'elle envisageait quelque chose de sérieux avec lui. Il plaisanta sur le fait qu'elle se confiait, ce qui lui fit lever les yeux au ciel non pas sans un sourire, puis il reprit son sérieux et l'interrogea sur la raison de cette décision : " Eh bien je trouve qu'on se débrouille plutôt bien tous les deux.. On se voit pas très souvent, certes, et la plupart du temps tu me manques, mais on a vécu beaucoup de choses fortes ensemble et ça nous a plus rassemblé que divisé : les retrouvailles avec ma mère, les tensions avec Livia, les tests pour le cancer, et puis Joey.. " Elle lui sourit avant d'ajouter : " Je pensais pas que j'arriverai à surmonter le fait que t'ait un bébé avec une autre femme, sincèrement. Et au final, une fois face à ta fille, je me suis rendue compte que j'avais pas envie de prendre mes jambes à mon coup. Quand j'ai croisé le regard de Joey, c'était toi que je voyais et j'ai envie d'apporter moi aussi quelque chose à ton enfant. " Zoya détourna les yeux un instant, intimidée par les mots qu'elle allait prononcer qui étaient si gros pour elle, puis elle se lança : " Je crois que je t'aime Batista. " Elle n'avait qu'une envie, c'était qu'il lui réponde sans réfléchir que lui aussi il l'aimait, qu'il était fou d'elle, mais elle avait plus l'impression qu'il allait prendre ses jambes à son cou.
© groggy soul

hj : dur dur, et toi?

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Ouai mais si je lui dis ça, il va me prendre pour une fiotte c'était foutrement compliqué, son père était compliqué. Le pire dans l'histoire c'est que Zoya venait de me dire qu'il se baladait à longueur de temps avec une arme. C'est réconfortant. Très. De toute manière, j'ai compris, s'il doit se passer quelque chose, ça se passera, puis je suis certain que la ville lui appartient ou un truc dans le genre d'ailleurs en disant cela, je regardais un peu autour de moi et heureusement que Zoya m'entrainait sur un autre sujet mais aussi vers d'autres horizons. Zoya n'était pas le genre de femme à s'étendre sur ses sentiments ou tout simplement à les dires. Je l'écoutais en prenant une gorgée de vin, ne lâchant pas son regard d'une seconde, non j'avais envie de la voir me dire tout ça, je ne voulais perdre aucune de ses expressions, de ses sentiments figés sur son visage. Je l'écoutais jusqu'au bout. Non je n'avais pas envie qu'elle s'arrête dans son élan, c'était si rare. Ses mots me faisaient sourire, c'est vrai qu'en y regardant de plus près, nous avions partager beaucoup de choses assez poignantes tous les deux. Elle me parlait de ma fille, Joey. J'avais un sourire idiot sur les lèvres, parce que jamais je n'aurais cru qu'elle pense à elle comme ça. Combien de fois m'avait-elle dit qu'elle n'y arriverait pas, qu'elle n'aimait pas spécialement les enfants, qu'elle n'avait pas le contact facile avec eux et là pourtant, elle me disait qu'elle voulait apporter un peu d'elle à ma fille, participer à sa vie, son quotidien. Ma main se posait sur la table, je venais attraper la sienne pour la serrer doucement et là, les mots tombaient. Je baissais un peu la tête , avant de relever mon regard dans le sien. Tu sais, je pensais pas que tu me le dirais un jour, je pensais que tu voulais éviter ce moment là ... c'est vrai, je lui avais dit moi aussi et elle ne l'avait pas relevé, alors je m'étais dis qu'elle ne voulait pas qu'on entre dans ce domaine là Je crois bien que moi aussi je t'aime Thomspers, je me sens bien avec toi , vraiment ... approches je me penchais au dessus de la table, elle en faisait de même et nous scellions nos mots un tendre baiser. Ma main sur sa joue, je la lui caressais doucement jusqu'à ce qu'un raclement de gorge ne vienne nous interrompre. Je pensais au serveur alors je ne me pressais pas, profitant des douces lèvres de Zoya mais quand ce raclement de gorge fut plus persistant et grave, je tournais la tête vers cet homme pour remarquer que ce n'était pas le serveur, non, pas du tout. Zoya avait l'air de le reconnaître et ... moi aussi. J'avais déjà vu des photos de Zoya et de son ... père. Je me levais directement pour lui tendre la main Excusez moi je pensais que ... Bonsoir, vous voulez vous joindre à nous ? dis-je en tournant légèrement mon regard vers Zoya, avec de gros yeux.

hj ; ah merde ça s'est pas calmé depuis la rentrée ? russian love ✗ Zoiel 3669069390

je suis beaucoup moins chargée que les deux premières semaines, mais disons que j'ai pas mal de travail à la maison ><

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Gabriel était véritablement inquiet vis à vis de son père, ce que Zoya pouvait comprendre car elle-même était incapable de savoir ce qu'il allait bien pouvoir se passer durant leur séjour tant son celui ci était imprévisible. Le pauvre, il fallait dire que ça devait pas être simple à gérer de sortir avec la petite fille d'un membre d'une des mafia les plus dangereuses au monde. Elle essaya de le rassurer en soufflant : " Exagère pas, c'est pas Boris Antonov non plus. ", mais cela ne sembla pas le détendre pour autant. Ils changèrent alors rapidement de sujet de conversation et Zoya se confia sur ce qu'elle ressentait pour lui. Elle s'était préparée à l'avance pour ne pas avoir de blocage au moment de se livre à son copain, connaissant son lourd handicap sur le plan sentimental. Eh ouais, on peut pas être parfaite en tout (a) Mais au lieu de fuir comme la jeune russe s'y attendait, Gabriel posa sa main sur la sienne et lui répondit que lui aussi, il l'aimait. Elle eut envie de sauter sur la table et de crier à tous les gens présents : " IL M'AIME " mais elle était paralysée par son regard doux, chargé de bienveillance. Il s'approcha d'elle pour l'embrasser et Zoya fit de même, plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été. Tandis qu'ils s'embrassaient, quelqu'un vint les interrompre d'un raclement de gorge. Trouvant cela grossier de la part du serveur, la russe l'ignora jusqu'à ce que le raclement se fasse plus insistant. Lorsque Gabriel et elle s'écartèrent, elle vit le jeune homme se lever d'un bond, un peu fébrile. Elle se tourna et vit alors son père qui se tenait juste derrière elle, un air dur sur la visage. La jeune femme hésita un instant entre lever les yeux au ciel et lui sauter dans les bras, mais elle était si ravie de voir son papa qui lui avait tellement manqué qu'elle opta pour la deuxième option. Elle laissa Gabriel lui serrer la main, intimidé, puis elle prit son père dans ses bras : " Papa ! " Puis elle recula d'un pas et ajouta en russe : " T'as pas pus t'empêcher de faire une frayeur à Gabriel en débarquant par surprise, t'es vraiment irrécupérable ! " De marbre, il s'installa à table avec le jeune couple sans perdre son sérieux. Cette fois, Zoya leva réellement les yeux au ciel, agacée par sa petite comédie. Il ne pouvait pas juste se comporter en papa pour une fois? " Alors c'est lui qui vient foutre son nez dans ce qui ne le regarde pas? " demanda t il en russe à sa fille. Zoya se mordilla l'intérieur de la joue pour garder son calme et rétorqua : " En même temps il aurait pas eu besoin de foutre son nez où que ce soit si t'avais pas payé ma mère pour m'abandonner ! " Dans cette ambiance électrique, le serveur vint prendre leur commande au grand soulagement de Gabriel apparemment. Le père de Zoya ne les laissa pas réfléchir et commanda pour eux trois une des spécialités préférée de sa fille, n'oubliant pas de la pourri gater malgré leurs différents. Une fois le serveur partit, le brésilien voulut boire une gorgée de rouge mais la Mather lui mit un coup de pied sous la table. Il s'arrêta dans son mouvement, l'air hébété et elle lui souffla en anglais : " En Russie on trinque toujours avant de boire! T'es pas obligé de le faire avant chaque gorgée de vin mais pour ce qui est de la vodka, du samogon et tout le reste faut à tout prix que t'y penses sinon il va pas te louper ! " Elle leva alors son verre et trinqua en russe avant de boire une gorgée de vin rouge, puis elle sourit à son père qui ne semblait pas se détendre pour autant.
groggy soul

hj : ça va être comme ça toute l'année russian love ✗ Zoiel 2442039969

ouais pareil, on s'comprend !

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Jétais heureux. Ouai, on venait de franchir un sacré cap avec Zoya, un cap que je pensais illusoire, alors je profitais de ses lèves jusqu'à ce qu'un raclement de gorge vienne nous renvoyer à la réalité, au départ, je pensais que c'était le serveur, alors, je ne quittais pas ses lèvres, mais lorsque l'homme en question se faisait plus insistant je tournais le regard vers la gorge en question, un regard mauvais jusqu'à ce que je remarque que c'était le père de Zoya. Oh merde. Ce mec me faisait réellement flpper. Zoya m'avait regardé beaucoup d'anecdote puis son métier n'était pas des plus ordinaire.Cet homme avait un passif mais était toujours actif. Je me levais pour lui tendre la main en l'invitant à s'assoir avec nous, cependant, ma main restait dans le vide. Très bien ... Les deux se mettaient à parler en Russe, chose qui était un peu exaspérant, parce que clairement, je ne comprenais rien, quand bien même Zoya m'avait appris certain mot, la seule chose que je comprenais c'était qu'elle lui parlait de moi. Je m'asseyais à ma place. Je prenais mon verre de vin, histoire de boire un coup, chose qui ne me ferait pas de mal, surtout que le ton sec qu'employait le père de Zoya n'était pas des plus accueillant et encourageant pour moi. Rapidement, ma petite amie venait m'arrêter dans mon geste en me disant qu'il fallait trinquer, je ne comprenais pas tellement étant donné que nous avions déjà bu tous les deux, mais si c'était les coutumes du pays, j'allais m'y plier. Il faut trinquer à chaque fois pour la vodka et le Samogon ... d'accord, je retiens dis-je en fronçant un peu les sourcils Y'a d'autre truc que je dois savoir ? J'ai le droit de prendre un bout de pain ? lui demandais-je en riant Ah moins que je dois trinquer avec avant .. ce n'était qu'une blague, rien d'autre, mais le père de Zoya me regardait assez sévèrement. Vous .. vous voulez un verre ? j'allais pour le servir mais il commandait quelque chose de plus fort au serveur. Tu viens de dire quoi là ? demandais-je à Zoya, non parce qu'encore une fois, c'était le russe qui avait pris le dessus et je ne comprenais rien. Alors Gabriel, j'ai entendu dire que vous aviez eu un bébé ... je regardais le père de Zoya, comment le savait-il ? J'avais la terrible impression d'être épié et le fait qu'il me parle de Joey ne me plaisait guère C'est exact, elle est née il y'a peu, l'accouchement a été rude, mais j'ai déjà perdu tous mes kilos de grossesse, je suis un chanceux bien sûr que j'étais entrain de me moquer de lui, mais Zoya devait se douter que je n'aimais pas qu'il parle de ma fille, sauf que je ne m'attendais pas à ce qu'il prenne mon ironie aussi strictement, la soirée allait être longue et quand bien même je dois avouer que cet homme au bras long me faisait peur, je n'allais pas non plus m'écraser toute la soirée.

hj ; on se soutient dans notre calvaire Richard

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Bien que cela fasse seulement quelques mois qu’ils étaient ensemble, Zoya commençait à bien connaître son copain, et elle avait tendance à penser qu’il n’allait pas se mettre à genoux devant son père pour lui lécher les bottes sous prétexte qu’il n’avait pas un métier comme les autres. Cependant, il sembla faire attention aux conseils de la russe vis à vis des coutumes de son pays et se préoccuper de ne pas déclencher une guerre nucléaire en trinquant avant de boire. Soulagée, Zoya lui adressa un sourire reconnaissant, mais ce fut avant qu’il ne plaisante au sujet des traditions russe en prenant pour partenaire de blague le pain. Dans d’autres circonstances, sa remarque aurait fait rire la jeune femme, mais le fait de se trouver à la table des deux hommes qu’elle aimait le plus la rendait particulièrement tendue. Elle détourna le regard tandis que son père condamnait la blague de son copain d’un haussement de sourcils, puis elle but d’un coup son verre de vin rouge qui lui était plus utile dans son organisme que dans sa main à cet instant précis. Le brésilien essaya tout de même de se rattraper, mais son père était déjà passé à autre chose, commandant de l’alcool plus fort et de quoi grignoter. Définitivement décidé à ce que le repas se passe dans la joie et la bonne humeur, Daniel lança le sujet qui fâche. Zoya leva une fois de plus les yeux au ciel, se resservit un verre de vin rouge, fit mine de trinquer et le but à nouveau d’une traite. Elle laissa à son compagnon le soin de répondre, cependant, quand elle l’entendit répondre avec tant de désinvolture, elle le fusilla du regard. Il n’était vraiment pas décidé à rendre la tâche plus facile : « C’est une petite fille adorable, elle s’appelle Joey et vit la plupart du temps chez sa mère, bien qu’on s’en occupe pas mal Gabriel et moi. » Elle souligna le et moi, même si cela n’était pas à 100% vrai. Elle voulait faire comprendre à son père qu’elle n’était pas passive de la situation et qu’elle y trouvait sa place. Puis elle changea radicalement de sujet pour soulager son copain : « Gabriel adore la vie en mer ; il aime passer du temps sur son bateau et étudier la faune et la flore marine. Les sciences marines faisaient partie de son cursus à Harvard, il est très doué. » Elle se tourna ensuite vers Gabriel et ajouta : « Papa aime bien partir des week ends entiers pêcher, ça l’apaise. » Dur dur de leur trouver des points communs. Mais son père gâcha vite l’instant en lançant une pique au brésilien : « Tout doit vous tomber comme du pain bénit dans la bouche, vous êtes né avec une cuillère doré dans la bouche n’est ce pas ? » Chouette, voilà qui ne risquait pas DU TOUT d'agacer Gabriel : « Papa! »
© groggy soul

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Autant dire que le ton de son père ne me plaisait pas ? C'est vrai que dans telles circonstances, j'aurais dû faire un effort. C'est la première fois que je rencontre son père, c'est la première fois que Zoya se laisse aller à parler à coeur ouvert et pourtant je ne m'étais pas contrôler et vu ses gestes, je pouvais déceler l'agacement qu'elle éprouvait. Peut-être pour moi ? Lui ? Nous deux ... certainement est-ce la dernière option qui l'emporte. Cette rencontre lui tenait à coeur et nous étions entrain de merder tous les deux, mais je n'allais pas me laisser faire par cet homme quand bien même sa position me faisait flipper. Est-ce que quelqu'un nous surveillait en cet instant ? Ou plutôt me surveillait ? L'animosité battait pourtant son plein entre Daniel et moi et Zoya tentait de l'apaiser en parlant de Joey, d'ailleurs le fait qu'elle s'implique, qu'elle le reconnaisse ouvertement du moins me faisait plaisir, d'ailleurs, elle ne s'arrêtait pas en si bon chemin puisqu'elle me ventait auprès de son paternel trouvant un sujet qui était censé nous rapprocher. Cependant les paroles de son père vinrent briser tout effort puisque mon regard se transformait rapidement. Posant mes coudes sur la table tel un enfant malpoli, je le regardais, ne lâchant pas son regard, tandis que mes dents venaient mordre l'intérieur de ma joue. Contiens toi Gab, contiens toi. Mes parents on fait le nécessaire pour que nous ne manquions de rien ... c'est ce que vous avez chercher à faire avec Zoya en choisissant votre voix non ? Quoique le mieux aurait peut être était qu'elle connaisse sa mère aussi, la cuillère en or dans la bouche et l'amour d'une mère, ça n'a pas de prix dis-je avec une tranquillité qui en disait long sur mon état d'esprit actuel, qui n'était pas réellement bon en vue de mon regard qui finalement était lourd de sens, plus que mon attitude désinvolte et calme d'ailleurs. mais je peux comprendre, on ne fait pas toujours les bons choix quand on aime quelqu'un, Zoya mérite le mieux non ? dis-je finalement, histoire d'apaiser les tentions, surtout après le coup de pied qu'elle m'avait donner sous la table. Ecoutez, je suis pas là pour me battre ni pour vous prouver quoique se soit, d'ailleurs sans vouloir vous manquez de respect et ça ce n'était que de l'ironie Je ne pense pas devoir vous prouvez quoique se soit, j'aime votre fille et c'est le plus important alors j'en ai rien à foutre de ce que vous pensez ! Alors peut être qu'en disant ça, je m'expose à un accident de chasse ou bien à de la torture, j'ai lu quelque que part que c'était votre mode de fonctionnement, un doigt en moins puis un peu de vodka dessus histoire qu'on le sente passer, mais allez-y faites vous plaisir, mais vous prenez le risque de vous mettre votre fille chérie à dos

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Eh vas y que ça attaque sur l'éducation, comme si la sienne avait été parfaite ; c'était qu'il avait le sens de l'ironie son papa. Cette idée fit sourire Zoya mais elle fut rapidement coupée dans son élan quand Gabriel lança le sujet qui fâche : sa maman. Elle blêmit subitement en voyant le visage de son père se décomposer sous l'effet de la colère, mais Gabriel se rattrapa rapidement en nuançant ses mots à l'aide d'un peu de compassion. Comme si ça allait marcher tient. Il continua ensuite en débitant une tirade qui lui était assez fidèle et eut le don de faire beaucoup de bien à Zoya : il l'aimait et il voulait prendre soin d'elle. Jamais un homme n'avait eut ces mots pour elle, et bizarrement, cela faisait encore plus de bien que ce à quoi elle s'attendait. Profitant d'une montée d'adrénaline, elle se leva de table et s'exclama : " Bon, ça suffit ! " Elle commença par enfiler son écharpe, puis sa veste tout en disant : " Papa, je ne te l'ai peut être jamais dit mais je t'aime de tout mon coeur. Les gens te voient à travers ton travail, comme une mauvaise personne, et je suis probablement la seule personne sur cette terre à te regarder avec une admiration qui ne soit pas mêlée à de la peur. Je n'oublierais jamais que tu t'es occupé de moi, que tu m'as élevé et que tu as fais de moi une personne meilleure. Certes tu as chassé ma mère, mais je suis persuadée que tu l'as fais car à l'époque tu pensais qu'elle ne m'apporterait rien de bon. Peut être que tu avais raison, peut être pas, en tous les cas je ne t'en veux pas car c'est bien le signe que tu m'as aimé comme ta propre fille dès le premier regard, que tu m'as protégé comme un papa ours. " Elle reprit son souffle, agitée par les émotions qui la traversaient et ajouta : " Mais je ne suis plus ce nourrisson qui n'aurait jamais survécu sans toi. J'ai grandis et peut être que tu ne le voix pas à travers ton regard de papa, mais je suis une femme maintenant, une femme forte ! Alors oui j'ai toujours et j'aurai toujours besoin de mon papa, mais tu ne peux plus avoir la main mise sur ma vie. Je suis une personne normale : je fais des études, j'ai un appartement, j'ai des amis et même un copain maintenant, que j'aime vraiment, alors j'ai besoin que tu composes avec. Parce que c'est MA vie. " Elle lui sourit, soulagée de l'indépendance qu'elle venait de s'accorder en seulement quelques secondes, puis elle fit signe à Gabriel de se lever et elle ajouta : " On y va, vous avez assez fait démonstration de votre virilité sans borne pour aujourd'hui. Papa, je viendrai te rendre visite un de ces jours, seule. Gabriel et toi vous reverrez quand vous serez prêts, d'ici là, plus d'arrivée surprise, merci. " Tandis que Gabriel se dirigeait vers la sortie, Zoya déposa un baiser sur la joue de son père, et celui ci ne put retenir un sourire avant de souffler : " Ça c'est ma fille. " Zoya ne put s'empêcher de rire et fit mine de partir lorsqu'il ajouta : " Il faut admettre qu'il a des couilles, ton copain. Qu'il prenne soin de toi, sinon, il entendra encore parler de moi. " La jeune russe leva une dernière fois les yeux au ciel avant de rejoindre son compagnon dans le froid glacial de Moscou. Elle se blottit dans ses bras un moment avant de lui lancer une pique : " Papa adorerait partir en tête à tête avec toi sur son bateau de pêche en haute mer. " Elle garda son sérieux puis elle ajouta : " Ah oui, et il a aussi dit que si tu veux qu'on continue à se fréquenter, il va falloir que tu me demandes ma main.. "
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Peut être que nous étions allés trop loin avec son père, peut être qu'on aurait pas dû, mais bon dieu, je n'en pouvais plus. Supporter son sarcasme et son jugement m'était intolérable, chef de la mafia russe ou pas. Je voyais les veines sur le cou de Zoya palpiter sous l'énervement, son regard se transformer pour devenir plus déterminé et ses dents sur sa lèvre inférieur. Je vais déguster, je le sens bien, sauf qu'à ma plus grande des surprises bien que son discours fut long et intense, il était pratiquement tourné que vers son père. Je l'écoutais parler et faut dire que ma colère passait un peu, je ne croisais pas autant mes bras contre mon torse. Au fond, j'aimerais que Joey un jour, me dise toutes ces choses, enfin, pas la partie où elle lui dit qu'elle n'est plus sa petite fille, qu'elle grandit et surtout qu'elle était une femme à présent. Oh non, ça je n'avais pas envie de l'entendre de si tôt, mais autant dire que j'ai le temps. Je ne pu cependant, pas m'empêcher de sourire lorsque la Russe indiqua à son père qu'elle m'aimait et qu'il allait devoir composer avec . Waouh, c'est comme ci, depuis le début de notre relation, nous avions manqués tous les trains qui nous permettrait d'avancer et maintenant, c'est plus un train qu'on a prit, mais le TGV et en marche s'il vous plait. La situation se décoinça rapidement, parce que nous partions. Ouai ... nous nous reverrions quand nous serions prêt, c'est à dire jamais, mais je me gardais bien de le lui dire. Pris dans cet élan et surtout pour que Zoya ne change pas d'avis, j'enfilais mon manteau pour me diriger vers la sortie. En passant, je payais le repas que nous n'avions pas manger certes, mais au moins les boissons que nous avions bu et il était hors de question, pour ma fierté, que se soit le paternel de ma copine qui paye. Une fois dehors, j'attendais, assez pour m'allumer une cigarette et autant dire que sous ce froid et ce vent hivernal, rien que l'étape, j'allume ma cigarette me fit patienter. Je n'y arrivais clairement pas, après m'être caché du vent, m'être servis de mes mains comme cloisons, un serveur en pause vint à ma rescousse en m'indiquant qu'ici, le mieux était d'avoir un briquet tempête.... et je comprend pourquoi. Enfin, Zoya sortait du restaurant et sans que je ne m'y attende réellement elle venait se blottir dans mes bras. Surpris, je passais mes bras autour d'elle, faisant attention de ne pas lui cramer les cheveux avec ma clope. Je baissais un peu la tête vers elle lorsqu'elle se mit à me parler et ses mots me firent lever les yeux au ciel et cracher ma fumée. Oh je suis très à l'aise sur un bateau moi aussi .. y'a pas de soucis lui dis-je en haussant une épaule, je sais bien qu'elle tentait de me charrier en disant cela, mais sur un bateau, je me sentais le roi du monde, alors elle n'y arrivait pas, sauf lorsqu'elle me parlait de prendre sa main ? Là, je m'étouffais clairement avec ma cigarette Pardon ?! Quoi dis-je en me reculant un peu Non tu déconnes , je pense pas que ton père veuilles que tu m'épouses ouai, puis autant dire que j'étais contre le mariage.

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