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Shall we talk ? Amanda

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Boston Calling Music Festival



✧ City Hall Plaza, 26/09/2015, 20h. ✧Amanda & Noah


Accompagné par la jeune fille, Noah s'était dans un premier temps rendu à sa voiture, garée sur le parking, pour y récuperer une bouteille de bon whisky écossais et deux gobelets. Certes, c'était une insulte à l'eau de vie que de la servir dans du plastique, mais aux grands maux, les grands remèdes.

Tout deux se dirigèrent ensuite vers un pan d'herbe où Noah proposa à la jeune fille de s'installer sous un arbre. Ils étaient à la fois éloignés de la foule, isolés, mais avaient une vue assez dégagée sur la scène, ainsi pouvaient-ils suivre le déroulement de la soirée : "Tu vois, tu peux partir quand tu veux". Noah souligna sa phrase d'un sourire voulant la rassurer, avant de s'asseoir par terre et de l'inviter à en faire de même. Il dérogeait à toutes ses règles : si un membre de sa maison ou de sa famille le voyait ainsi affalé, il rirait sans doute aux éclats en le pointant du doigt.

Il servit deux verres de whisky, en tendit un à la jeune fille avant de lancer : "Tu as l'air très mal à l'aise". Il trinqua avec elle avant de boire deux petites gorgées pour se détendre. Et, sur le ton de la plaisanterie, toujours pour détendre l’atmosphère, il ajouta en la regardant avec délicatesse, sans trop d'insistance : "Pourtant, tu devrais savoir qu'il n'est pas dans mes habitudes de proposer à n'importe qui de partager et mon temps et mon whisky". Il passa une main dans ses cheveux machinalement, par mimétisme, comme pour traduire son anxiété, et dans un léger rire gêné poursuivit : "Et voilà que je suis moi-même mal à l'aise, ça non plus ce n'est pas dans mes habitudes". Il posa les yeux sur elle et tenta d’enclencher une conversation un peu plus décontractée : "Tu étudie à Harvard ?"





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Je n'avais simplement pas l'habitude de suivre un parfait inconnu si rapidement mais il fallait que je me mette à l'idée que de toute façon, il ne pouvait rien m'arriver. J'avais, dans ma jeunesse, pris bien plus de risque, alors au final, je n'avais presque rien à craindre. Nous marchions ensemble afin de nous débarrasser de toute cette foule qui nous entourait. Pendant ce temps, je pris mon téléphone afin d'envoyer un message à mon ami pour le prévenir que je m'étais échappée avec une vieille connaissance. Bon, il fallait bien que je mente un petit peu, ils ne m'auraient jamais laissée seule avec un inconnu. Je me retournai un petit peu pour voir s'il me suivait toujours et c'était le cas. Je trouvais un peu la situation embarrassante pour lui, alors je m'approchai quelque peu pour me mettre un peu plus à ses côtés. Je l'observai un petit peu avant d'entamer la discussion, on ne pouvait pas rester ainsi, côte à côte et muets. "Tu es du coin Noah ?" Je commençai en douceur, il fallait bien qu'on débute par quelque chose, c'était la seule question qui me vint instantanément. J'essayai de masquer ma petite angoisse qui commençait à s'évaporer petit à petit. C'était toujours comme ça, à chaque fois que j'avais un rancard ou que je découvrais quelqu'un de nouveau, j'étais stressée et pourtant, il n'y avait aucun raison.
Plus nous avancions, moins de personnes étaient présentes autour de nous. Nous nous dirigions vers ce qui semblait être sa voiture et arrivés devant, il l'ouvrit pour y prendre une bouteille d'alcool ainsi que deux gobelets. Nous nous dirigions vers un arbre et je me doutais fortement que nous allions nous installer à cet endroit. Il se mit assis et je le suivis directement. Nous avions une vue imprenable sur toute la foule et le concert, nous étions légèrement en hauteur ce qui nous permettait d'apprécier le concert comme si nous étions devant les scènes. Noah me fit remarqué que je pouvais partir n'importe quand, et il avait raison, il n'avait pas cherché à m'enfermer, et heureusement d'ailleurs. "J'ai vu ça, c'est une bonne idée. Je me sens mieux ici, il n'y a presque personne. On respire enfin !" Le garçon m'offris un verre de whisky, que je ne refusai pas et d'ailleurs, je pris une gorgée immédiatement après que nous ayons trinqué.
Il me trouvais stressée ? Alors ça se remarquait tant que ça ? Bon, il fallait que je cache encore plus mes sentiments dans ce cas là. "Non... Enfin, c'est toujours comme ça quand j'ai un rancard, mais c'en est pas un, enfin je crois..." Il me fit remarqué qu'il n'offrait pas un verre de whisky à n'importe qui, et surtout qu'il n'offrait pas de son temps si facilement. J'en conclus que je devais forcément lui plaire pour qu'il me dise une chose pareille. C'était assez flatteur au final... "C'est flatteur, je suis ravie de partager ce si précieux verre avec toi alors !" Je lui fis un nouveau sourire avant de rire quelque peu et de reboire une nouvelle fois. J'avais toujours eu une descente plus importante que les autres, ce qui me valu des soirées... Mince, je ne m'en souvenais plus.
"Je ne savais pas que je pouvais communiquer autant mon stress... Je suis désolée, je vais essayer de me détendre mais ce verre va certainement m'aider !"
Vint la question tant attendue, si j'étudiais à Harvard. Il ne me demandait certainement pas cela au hasard, il devait être lui aussi rattacher à cette université si prestigieuse, d'ailleurs, il avait un peu cet air prestigieux lui aussi. Ca se ressentait dans son parlé et dans son comportement. C'était assez spécial mais ça avait son charme après tout...
"Oui, j'étudie à Harvard, et toi ?"
Je replaçai une mèche de mes cheveux derrière mon oreille droite que le vent avait déplacée avant de regarder un petit peu au loin et de reposer mes yeux sur le jeune homme par la suite. J'étais beaucoup moins angoissée, il n'était ni un psychopathe, ni un violeur, ni un brigand. Rien de tout ça, juste un jeune homme qui recherchait certainement un peu de compagnie...

@NOAH ARJEN D'AREMBERG

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✧ City Hall Plaza, 26/09/2015, 20h. ✧Amanda & Noah


Les deux jeunes gens s’éloignent de la foule en silence, comme si un plasma de gêne venait envelopper leur rencontre. C’était très étrange, Noah n’avait jamais été en pareille situation. A sa grande surprise, Amanda vint se mettre à côté de lui, lui demandant s’il était du coin : « Ah, je suis content, si tu me pose la question c’est que mon accent commence à disparaitre », dit-il sur le ton de la plaisanterie avant d’ajouter : « En fait je viens du Nederland, je crois que vous dites Pays-Bas. Cela doit faire à peine trois semaines que je suis à Boston. C’est très différent de ma ville et de mon pays, mais je commence à m’habituer, et même à apprécier ». Il la regarda légèrement en souriant, son attitude traduisant une certaine timidité insoupçonnée, tandis qu’ils s’installèrent sous un arbre après avoir récupéré la bouteille de whisky et les deux gobelets.

Chaque fois qu’elle détournait les yeux, il en profitait pour l’observer. Elle avait une espèce de beauté candide et ingénue. Son sourire était doux, ses yeux captivants et rassurants. Elle dégageait un charme étrange, comme un parfum de rosé matinale, quelque chose de léger, de fluide, de simple et d’apaisant. C’est la première fois que Noah rencontrait quelqu’un comme ça. En général, il était instinctivement attiré par les filles dangereuses, les filles caractérielles, complètement allumée, à la limite de l’aliénation. Là, il ressentait quelque chose de plus pur, quelque chose qui finalement le déstabilisait tant il n’était pas habitué à se confronter à la gentillesse. Aussi, sa carapace d’arrogance disparaissait presque automatiquement. Qu’en aurait-il fait ? Ce n’était pas un de ces rapports conflictuels et tendus auquel il avait l’habitude de faire face.  S’il jouait au connard imbu de lui-même la plupart du temps c’était pour déguiser une fragilité profonde. Noah avait une peur phobique d’être abandonné ou qu’on se moque de lui. Alors il préférait faire le dur, ne laisser personne l’approcher, et toujours agir dans la provocation acerbe, se disant qu’il valait mieux être détester pour une fausse image qu’on renvoyait de nous-mêmes que prendre le risque d’être rejeté pour ce qu’on était vraiment. Mais en l’espèce, rien ne se passait comme d’habitude : il n’avait aucune raison d’adopter ce rôle là. D’abord, parce qu’Amanda n’avait pas l’air d’être le genre de fille sensible à ces tours de passe-passe, ensuite parce qu’il n’en ressentait tout simplement pas l’envie. En fait, il préférait …. Être naturel. Pour une fois. Mais son naturel trahissait un léger manque de confiance en soi.

Assis sous l’arbre, une distance de convenance c’était instinctivement dressée entre leurs deux personnes. La brutalité dont il avait fait preuve quelques minutes plus tôt en allant la rejoindre sans préavis n’avait plus cours dans le moment présent. Une fois ses armes baissées, il laissait découvrir un jeune homme plutôt gauche et maladroit : « Je préfère aussi être ici, je n’aime pas beaucoup la foule, je m’y sens oppressé ».

Même si elle avait du mal à se détendre complètement, l’atmosphère s’apaisait petit à petit. Et lorsqu’Amanda fit référence à un rencard ou on ne sait quoi, Noah baissa les yeux au sol dans un petit rire entendu, avant de les relever vers elle : « J’ai une idée. Nous n’avons qu’à …. Ne pas mettre de mot dessus. Se dire qu’il s’agit d’une rencontre, très agréable pour ma part, et qu’on discute, comme deux jeunes gens qui se sont croisés par hasard à un super concert ».  Il la regarda, cette fois avec un peu moins de sourire, et des yeux qui voulait autant que faire se peut, traduire sa sincérité : « Je n’ai pas envie de te faire peur. En fait, je crois que ça m’a un peu vexé d’avoir ressenti de la peur ou de l’angoisse dans tes yeux toute à l’heure … d’habitude, je préfère justement que les gens aient peur de moi, au moins ils me laissent tranquille. Mais là …. Je ne sais pas, c’était désagréable».

Il fit une petite moue embarrassée avec sa bouche avant de reprendre : « Et ne t’excuse pas ! J’ai ma part de responsabilité, je crois que je suis un garçon un peu trop réceptif et mon corps réagit souvent par mimétisme ». Il esquissa un sourire plaisantin pour finir sa phrase et détendre de nouveau la situation : « Alors, par voie de corrélation, si le whisky te détends, il devrait en faire de même pour moi ». Il eut un petit rire avant de boire son gobelet cul sec, et de s’en resservir.

Il la regarde replacer ses cheveux, analyse ses mimiques, étudie ses gestes. Cette situation était étrange, vraiment étrange d’être juste … dans quelque chose de calme et de serein. Quelque chose de normal et naturel : « J’étudie aussi à Harvard. C’est d’ailleurs pour ça que je suis venu depuis les Pays-Bas ». Ses mains jouaient avec l’herbe qui se trouvait à ses pieds, une manière de les occuper, de laisser l’anxiété redescendre, tout doucement. Tandis que ses yeux cherchaient ceux d’Amanda, un regard peut-être pour les rassurer, pour les faire rire, pour qu’ils se rendent compte qu’avec toute cette gêne ils avaient l’air de deux enfants à la cours de récré.






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Je connaissais bien les Pays-Bas, nous y allions lorsque j’étais petite avec mes parents, juste pour les vacances. J’en gardais de très bons souvenirs et les paroles de Noah me rappelaient tous ces bons moments passés avec ma défunte mère d’adoption. J’en restais toujours nostalgique mais j’avais appris à vivre avec ce manque et la fissure se reconsolidait petit à petit, au fur et à mesure des années qui avançait. Il était vrai qu’il avait un certain accent mais, en ayant un moi-même, je n’avais fait plus guère attention, en vérité, je ne décelais jamais les particularités du parlé des gens, j’étais très médiocre dans cette discipline. D’ailleurs, je me mis à penser qu’il ne m’avait rien dit au sujet de mon propre accent, alors cela voulait dire que je m’étais largement améliorée. Je n’étais pas forcément très douée en phonétique anglophone, alors j’imaginais qu’il était difficile pour moi de devenir une véritable américaine en un rien de temps. J’acquiesçai tout simplement ses paroles à l’aide d’un « d’accord », pensant en reparler lorsque nous serions installés tous les deux, au calme. J’avais du mal à garder les yeux posés sur lui, il dégageait quelque chose de troublant. Loin de moi l’idée d’apporter à cela un jugement négatif, mais ses yeux d’un bleu grisonnant me transperçaient à chaque regard. Il avait un certain charisme qui me faisait perdre mes moyens et à chaque parole, je me rappelais de son air adorable. Au fond, j’avais envie d’apprendre à le connaître et l’apparence énigmatique qu’il avait, suffisait à me rendre curieuse de sa personne.
Lui aussi se sentait oppressé par la foule, au moins je n’étais plus seule dans ce cas. C’est lorsqu’il me dit ces mots que je le regardai droit dans les yeux sans plus un sourire. J’étais en train de le découvrir. Je ressentais beaucoup d’émotions et une connexion assez spirituelle se fit entre nous. Il se donnait un genre, avec son style et toutes ces choses qui faisaient de lui ce qu’il était. Mais au fond, c’était un personnage réservé et maladroit. J’avais toujours eu cette capacité, si c’en est une, à lire en les gens comme s’ils étaient des livres ouverts. Bien sûr, je ne me prenais pas pour une voyante, loin de là, mais j’avais cette facilité déconcertante à comprendre les maux, à comprendre les comportements, et à les intégrer afin d’aider au mieux possible la personne en face de moi. C’était ce que j’appelais mon empathie débordante. Je l’écoutais parler et parler, il utilisait de grande phrase, peut-être pour masquer la gêne que je lui avais occasionnée. Mais tout cela, ce n’était que des suppositions, je n’en savais rien au final… Je me prenais pour une psychologue avant l’heure. Je ris quelque peu à certaine de ses phrases et appréciai en même temps l’alcool qu’il m’avait si fabuleusement offert.
Il me fit savoir qu’il aimait ressentir la peur émanant des personnes qui se tenaient face de lui à l’accoutumée, mais que ce n’était pas le cas avec moi, parce que pour le coup, c’était très désagréable pour lui. J’en conclus qu’il devait certainement tenir énormément à notre rencontre, et même, à notre relation naissante. C’était assez attendrissant au fond…
« Désolée, je ne savais pas que ça pourrait te vexer, en fait, je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on vienne me voir d’emblée comme ça… » Je remettais ça sur le compte de l’habitude, c’était certainement plus facile…
« J’espère que ce whisky nous détendra alors. Mais tu sais, je crois que je tiens tellement mal l’alcool que je m’arrêterais après ce verre… » Je le regardai d’un air un peu gêné de ce fait et puis lui sourit timidement encore une fois. Je savais qu’il pourrait rire parce que c’était à peu près les réactions que j’obtenais lorsque je disais qu’après un verre j’avais la tête qui tournait, et après quatre, je remettais.
J’appris donc par la même occasion qu’il étudiait à Harvard, et je pensai donc que nous avions certainement une chance de nous recroiser à d’autres occasions.
« Le monde est vraiment petit ! Qu’est-ce que tu étudies à Harvard ? Et tu es dans une des maisons ? » Je souriais encore plus maintenant que je savais ça. C’était maintenant sur, ce n’était pas quelqu’un de déluré qui voulait me kidnappé ou je ne sais quoi. Les personnes étudiants à Harvard étaient toutes –normalement- des personnes très bien et souvent, issues de familles riches ou renommées.
« Ça, ça veut dire qu’on pourra se recroiser là-bas ! » Je lui fis un sourire tellement sincère que, je pense, il pouvait le remarquer directement. « C’est trop cool, qu’est-ce que t’en dis ? On pourra faire des soirées ensemble. » Bon, je m’avançais un peu trop, on aurait dit une gamine qui découvrait un nouvel ami pour jouer. Après tout, c’était à peu près comme ça que notre rencontre avait commencée…
Mais ça y était, j’avais de nouveau la logorrhée et c’était dans ce genre de moment que mon accent se remarquait le plus.


@NOAH ARJEN D'AREMBERG

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✧ City Hall Plaza, 26/09/2015, 20h. ✧Amanda & Noah


Lorsque Noah eut parlé de ses origines à Amanda, elle sembla pensive. Soit qu’elle connaissait les Pays-Bas, soit que ça lui rappelait quelque chose. Noah ne pouvait le dire, mais le fait est qu’elle s’était envolée l’espace d’une fraction de seconde dans ses pensées, et qu’à ce moment là, elle ressemblait à un papillon étourdit. Une fois assis, au moment où Noah avouait à Amanda qu’il avait été vexé de ressentir de la peur chez elle vis-à-vis de lui, celle-ci le regarda dans les yeux. Noah en fut surpris, c’était une sensation étrange, très troublante. Elle avait des yeux magnifiques, mais au-delà d’un simple regard, il ressentait une connexion étourdissante ; il en fut presque déstabilisé. Pour ne rien perdre de sa superbe, il eut les yeux fuyants, de manière à ne pas trop insister sur le regard et ne pas se sentir complètement démuni.

Noah détestait laisser transparaitre sa maladresse, c’était là tout le rôle de sa fortune et de sa fausse personnalité arrogante. Mais, il se rendait bien compte qu’avec cette jeune fille, il était impossible de faire semblant comme d’habitude, justement parce que rien ne se déroulait comme à son habitude. Elle était sincère, elle avait les traits de cette sincérité débordante qu’on reconnait chez peu de gens, et qu’on aurait presque envie d’absorber tant ça semble épuré de toute hypocrisie. Au-delà, elle paraissait être surtout très intelligente, et Noah douta franchement que quelques tours de passe passe sur sa personnalité pourrait la tromper. Non, il était évident qu’il dût laisser parler son naturel, et ne plus se retenir ni par peur, ni par pudeur. A chaque fois qu’elle le regardait, il se sentait analysé et paralysé. Alors qu’en sens inverse, il en faisait exactement de même : il l’observait attentivement, étudiait ses mimiques, analysait absolument tout, pour comprendre, et apprendre à la connaitre malgré elle, en dehors de ce qu’elle pouvait lui raconter. Petit à petit Noah se sentait déshabillé, non du corps mais de l’âme, avec toujours cette appréhension étouffante d’être détesté et rejeté une fois qu’il se serait mis à nu.

"Désolée, je ne savais pas que ça pourrait te vexer, en fait, je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on vienne me voir d’emblée comme ça… ". A cette réponse, Noah fit de gros yeux, comme épaté par ce qu’il venait d’entendre : « En fait, tu es juste surprenante. Je t’assure. Je n’ai jamais entendu quelqu’un s’excuser autant de fois en l’espace de vingt minutes. A chaque fois que tu me sens blessé, tu t’empresse de dire « désolée », c’est … admirable, je crois. Et surprenant. Surtout surprenant. Encore plus que le fait qu’on ne t’aborde pas souvent comme ça. Pardon si ça passe pour de la drague abrupte et de mauvais gout mais … j’ai sincèrement du mal à le croire. ». Il la regarda, l’air un peu hagard, les yeux fuyants, le sourire gêné, avant d’ajouter sur le ton de la plaisanterie : « Enfin, même si c’est surprenant, je ne vais pas m’en plaindre. Au moins je me suis fait remarquer, et tu es là à boire un excellent whisky avec moi ».

Lorsqu’elle eut dit qu’elle ne tenait pas l’alcool et qu’elle s’arrêterait à ce verre, Noah fut partagé entre deux émotions. D’abord, il la trouva une fois de plus adorable et attendrissante – une fille qui ne tenait pas l’alcool ce n’était pas drôle en soi, mais la manière qu’elle avait de le dire était trop mignonne. Elle semblait presque gênée. Ensuite, il fut légèrement surpris, dans le sens où cette phrase sonnait à son oreille comme un : « Bon, je bois ce verre avec toi, et ensuite je m’en vais ». Alors, Noah ne dit rien, se contentant de rire, avant de répondre à sa question : «  J’étudie les Relations Internationales et la politique. Mon père voudrait … enfin, veut, que j’entre dans la chancellerie, que je devienne ambassadeur comme mon grand-père … Alors, je n’ai pas tellement eut à choisir. Et je n’ai pas non plus eut à choisir ma maison, comme tous les hommes de ma famille avant moi, je suis à la Eliot. Et toi ?». Il haussa les épaules en un sourire entendu légèrement teinté de mélancolie, avant de reprendre, pour détendre l’atmosphère : « Des soirées ensemble ? C’est une bonne idée ! Mais, étant donné que tu tiens peu l’alcool, nous ferions mieux d’organiser des soirées films/popcorn/pyjama moelleux/browniesauchocolat, ce sera plus sûr, moins dangereux pour toi », en riant sur le ton de la plaisanterie.






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J’observais d’un coup d’œil rapide l’horizon. Le ciel était en train de se teinter doucement en une couleur rose orangée, signe du début de la nuit. On pouvait apercevoir, à travers cette coloration, quelques étoiles qui pointaient le bout de leur nez, accompagnées de leur patronne, la lune, qui était à son dernier croissant. La foule était de plus en plus dense, certainement parce que les gens préféraient s’inviter le soir. Je regardai l’herbe que Noah était en train de torturer entre ses doigts, pensant qu’il devait être légèrement stressé, encore. Il fuyait mon regard, parfois, comme un enfant ayant quelque chose à se reprocher ou une personne ayant des sentiments inavoués, voulant cacher du mieux qu’il peut ses désirs instinctuels.
Noah avait l’air d’être déstabilisé, je ne savais pas si c’était à cause de mon comportement ou bien à cause de mes paroles. Peut-être que je l’intimidais mais pourtant je n’avais rien d’une personne incroyable pouvant désorienter mes interlocuteurs.
J’avais le cœur qui battait un peu plus rapidement lorsque nos regards se croisaient et mes joues se coloraient délicatement en une teinte un peu plus rosée qu’à l’accoutumée. Si moi je l’intimidais, il ne restait pas sans me faire de l’effet non plus, au final. J’avouais, certes, qu’il n’était pas mon style, mais il dégageait quelque chose d’assez fort pour provoquer en les gens une sorte de sentiment impressionnant et une sensation de sûreté.
"En fait, tu es juste surprenante. Je t’assure. Je n’ai jamais entendu quelqu’un s’excuser autant de fois en l’espace de vingt minutes. A chaque fois que tu me sens blessé, tu t’empresse de dire « désolée », c’est … admirable, je crois. Et surprenant. Surtout surprenant. Encore plus que le fait qu’on ne t’aborde pas souvent comme ça. Pardon si ça passe pour de la drague abrupte et de mauvais gout mais … j’ai sincèrement du mal à le croire."
Surprenante ? Moi ? Je n’avais rien de surprenant. Il me paraissait normal de m’excuser si j’avais l’impression de l’avoir froissé. En fait, pour moi c’était logique et je ne me voyais pas faire autrement. C’était l’éducation que l’on m’avait donné, et selon mes valeurs et principes, c’est ainsi que j’agissais toujours. J’étais tellement étonnée et tout de même flattée par tout ce qu’il me disait que je restai légèrement bouche-bée, mes lèvres laissaient entrevoir mes petites dents blanches écarlates.
« Ah … Ah bon ? Mais ça me paraît normal de m’excuser quand j’ai l’impression de t’avoir « blessé ». Tu sais, je crois que si on ne m’aborde pas, en règle général, c’est parce que je fais toujours en sorte de me cacher. » Je ris un petit peu tout en le regardant. « En fait, je n’aime pas ça. Bien souvent, tu sais, les garçons qui viennent à l’improviste de cette manière-là, ils sont beaucoup moins polis et respectueux que toi. » Je lui fis un joli sourire signe qu’au final, il ne ressemblait pas du tout à ces personnes et qu’il était bien différent puisque je me laissais totalement guider par lui.
Il me signifia qu’il s’était fait remarqué avec son alcool. Alors oui, c’était le cas, c’était indéniable, et aussi étrange que cela pouvait-il paraître, ça me plaisait plutôt bien. C’était original et j’aimais dépasser les codes et autres coutumes que l’on connaissait trop bien. Ce garçon devenait de plus en plus intéressant, il paraissait bien élevé, respectueux et intelligent. Et ces trois derniers critères étaient très importants chez les personnes que je rencontrais.
Il m’expliqua ensuite qu’il étudiait les relations internationales et la politique, deux domaines très compliqués et qui, je l’avouais, ne m’intéressaient pas du tout ! Lorsqu’il me conta cela, il avait cet air mélancolique sur le visage. Je m’attardai un peu plus sur ses yeux et sourcils, ils témoignèrent d’une tristesse sans égal. Je supposai que les relations entre ses parents devaient être compliquées et je ne me risquais pas sur ce terrain apparemment mouvementé. Je ne rajoutai rien sur cette histoire, j’acquiesçai, sans rien dire, mais mon regard plongé dans ses yeux pouvait en dire long sur la compassion que j’éprouvais pour lui. « Moi je suis à la Quincy. »
Il enchaina sur mon commentaire vis-à-vis des soirées que nous pourrions éventuellement passer ensemble. C’est à ce moment-là qu’il me fit le plus rire. Parce que c’était un clin d’œil au fait que je ne tenais pas l’alcool et qu’au fond, il avait totalement raison et qu’une soirée à manger des popcorns devant un film était la plus adaptée pour une fille comme moi. Il me taquinait, je trouvais ça adorable et plutôt attirant.
Je mordillai ma lèvre inférieure et penchai un petit peu la tête en avant, signe de ma petite gêne passagère.
« Mais… Ce n’est pas ce que je voulais dire, c’est juste que je ne tiens pas les alcools forts. Et puis j’ai tendance à vouloir toujours finir très rapidement mes verres, alors tu comprends… En gros je ne sais pas boire et oui c’est dangereux pour moi. » Je ris légèrement à ma dernière phrase, j’essayais de me rattraper tant bien que mal, malgré le fait que je m’enfonçais très largement. « Moi, ça m’irait très bien une soirée devant un film avec toi et des sucreries. Je suis très gourmande… » Bon j’avouais que j’avais peut-être fait une bêtise en rajoutant que j’étais gourmande, parce qu’évidemment, il pouvait le prendre dans le sens qu’il voulait…
Je me rendis bien vite compte de ma petite erreur, et le regardai avec un peu de gêne dans le regard, juste par rapport à ce que j’avais dit précédemment. Je lui souris et changeai de conversation presque instantanément.
« Tu as vu, on voit déjà les étoiles alors qu’il ne fait pas tout à fait nuit. » Je me mis à observer un peu plus le ciel qui se chargeait de transformer ce ciel d’un azur monotone en couverture marine étoilée.
« J’adore regarder les étoiles, je crois que c’est la chose que je préfère faire. Et ce soir, on est bien servi. » Je me tournai un peu vers Noah pour lui faire un sourire. Je me réinstallai en ramenant mes genoux vers ma poitrine et entourant mes jambes de mes bras frissonnant. « C’est beau… »


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✧ City Hall Plaza, 26/09/2015, 20h. ✧Amanda & Noah


Noah regardait le visage d'Amanda, sa beauté diaphane qui petit à petit prenait les couleurs de la nuit qui tombe. Ses joues rosées, son teint frais, ses yeux éclatant. Tout en elle traduisait la magie de cet instant. Et la nuit tombait, avec elle les premiers frissons des brises fraiches du soir. Il jeta un coup d'oeil au concert et à la scène : les gens affluaient comme des fourmis, de plus en plus déchainés et surexcités. Noah loua son esprit d'avoir eu l'idée de s'éloigner avant de s'y retrouver coincé.

Au fur et à mesure de la conversation, il sentait que la jeune fille le cherchait du regard. Plus il la fuiyait, plus elle venait. C'était étrange comme les rôles s'étaient inversés, comme il avait perdu toute assurance d'un coup, sans préavis aucun. Et plus il la regardait plus il la trouvait sublime. Pas seulement physiquement, mais ce qui lui plaisait encore plus c'était le fait qu'elle n'avait pas l'air d'avoir conscience de son potentiel ni de l'effet qu'elle avait sur Noah. Elle était complètement électrique et singulière, il attendait et la regardait exploser de tout son surnaturelle. Un alien.

Il rit avec elle lorsqu'elle lui dit qu'à l'accoutumée elle se cachait, trouvant cette révélation trop mignonne : "A vrai dire, je ne sais pas comme les hommes abordent les femmes en général, mais je suis content, si leur réputation est mauvaise, de déroger à la règle, et de te surprendre plus que de te décevoir". Il répondit à son sourire en la regardant dans les yeux cette fois, sentant une espèce de réaction physique au niveau de son ventre, comme du verre pilé. Son regard se voulait rassurant, pour lui faire comprendre : "Tu ne crains absolument rien avec moi". Et il espérait que le message soit enfin passé.

Lorsqu'il eut parlé de ses études, de sa famille, de ses parents en quelques mots, Amanda le regarda étrangement. Et Noah acquiesçât sans rien ajouter à son "Moi je suis à la Quincy". Il n'osa pas lui demander ce qu'elle étudiait, peut-être n'avait-elle pas envie d'en parler. Il l'a trouva adorable, formidable lorsqu'elle baissa la tête gênée et ne pu s’empêcher dans un regard qui trahissait toute la tendresse qu'il portait à son égard, d'ajouter : "Si tu ne sais pas boire, soit je t'apprends à le faire, et tu seras entre de bonnes mains experte", sur le ton de la plaisanterie en exagérant le ton, avant de reprendre sur une note un peu plus sérieuse, "Soit, on fait une croix sur les alcools forts et tout ce qui te mets dans un état second, et je t'offre pour notre première soirée film - si tant est que ce soit moi qui choisisse le film (il dit ceci en insistant grossièrement pour plaisanter toujours) - une bouteille de Monbazillac".
Pourquoi ce vin ? Il lui était venu à l'esprit tout seul. En fait, il lui faisait complètement penser à Amanda : c'est un vin blanc, très sucré, très fruité, et qui passait en bouche comme une caresse pour coller longtemps au palais, sans aucune agressivité.

"Je suis très gourmande"; évidemment, Noah explosa de rire intérieurement étant donné le sous-entendu. Pour ne rien montrer, il tentait de retenir ses rires et de coincer son sourire en se mordant les lèvres. Alors, elle était au moins aussi maladroite que lui, sauf qu'elle était bien plus belle que lui quand elle l'était. Comme elle avait l'air gênée, Noah n'insista pas avec son regard, et suivit son changement pressant de conversation.

Lorsqu'elle parla des étoiles, il ne tourna pas directement les yeux au ciel, mais la regardait elle, sans qu'elle ne le voie. Il la caressait des yeux avec une douceur déconcertante qu'il n'avait absolument pas du tout l'habitude d'avoir - voire, n'avait jamais eu. C'était la première fois qu'il ressentait ça : il voulait lui faire du bien, il voulait qu'elle soit bien, que tout soit paisible et tendre autour d'elle et avec elle. Lorsqu'elle eut dit adorer regarder les étoiles, Noah continuait de la regarder. Il ne pouvait décoller ses yeux, c'était assez incroyable et indescriptible toutes les choses qu'elle lui inspirait. Voire complètement étonnant et détonnant. Il détourna les yeux, enfin, dans un déglutissement difficile, et pour ne pas la mettre mal à l'aise, malgré le fait qu'il en eut besoin, il décida de ne pas se resservir de whisky. Elle se recroqueville, et lui tourne enfin les yeux aux ciels : "Tu connais quelques constellations ?". Il la regarda de nouveau et lui pointa quelques étoiles dans le ciel du doigt : "Là, c'est Andromède. Persée ne va pas tarder à apparaitre, pour la sauver." Noah sourit légèrement, en fait, il était lui aussi fasciné par les étoiles et avait pendant longtemps passé son temps à apprendre les constellations et l'histoire de leur représentation.

Il tourna de nouveau ses yeux au ciel et commença à se confier : "Quand j'étais petit et que je n'arrivais pas à dormir, ma mère me disait de compter les étoiles que je pouvais voir depuis ma fenêtre. Je me perdais vite là-dedans. Mais comme j'avais peur tout seul, et que mon père était rarement là pour passer du temps avec moi ou juste me dire que tout irait bien, je me disais à moi-même que plus les étoiles brillaient, plus ça voulait dire que j'étais aimé, et que mon père pensait à moi, même s'il était loin". Il eut un rire nerveux avant de poursuivre : "En fait, j'ai finis par détester les étoiles. Je leur en voulait de ne pas briller assez fort. Alors, j'ai arrêté de les compter et arrêter de les regarder pendant un temps parce que ça me faisait trop mal". Il haussa les épaules, avant de continuer : "Et puis, pour me rassurer, j'ai voulu contrôler la lumière, et contrôler l'amour. Alors, je me suis mis à compter les réverbères dans la rues - pour moi ils avaient remplacés les étoiles. Et puis, quand la lumière d'un réverbère faiblit, il suffit d'en changer l'ampoule. J'étais bête, mais j'étais intimement convaincu que s'il était possible de changer l'ampoule d'un réverbère pour qu'il brille plus, il était possible de changer le coeur de mon père pour qu'il m'aime plus". Noah haussa les épaules, ne prenant pas du tout un air dramatique, mais plutôt sur un ton nostalgique mêlait de plaisanterie : "Et ce soir, c'est la première fois que je prends de nouveau le temps de regarder les étoiles. Alors, peut-être que si elles brillent comme ça, aussi tôt, c'est que tu es aimé ce soir toi aussi." Il tourne des yeux plein de sincérité vers Amanda avant d'ajouter : "En tout cas, moi je t'aime bien ...".

Il regardait Amanda dans les yeux une fraction de seconde, avant d'enlever sa veste et de la poser par terre de manière à ce qu'ils puissent s'allonger, poser leur tête dessus, et admirer confortablement les étoiles. Noah s'allongea sur le dos, pieds croisés, et bras en papillon sous la tête, et laissa à Amanda le choix de sa position.





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Les étoiles étaient à peu près mes seules amies lorsque j’étais plus petite. Je les contemplais chaque soir dès lors que j’eus connaissance de leur magnificence et de leur pouvoir hypnotisant. Ces petites lumières dans le ciel, me rappelaient sans cesse mon enfance, aussi dure avait-elle été, je ne me lassais jamais de les regarder et de les idolâtrer. Je me perdais petit à petit dans cet océan de bleu scintillant goûtant bientôt à l’effet soporifique de ces petites lueurs magiques. Je repensais à toutes ces choses qui me venaient à l’esprit étant gamine lorsque j’observais ce si beau phénomène qu’était l’astronomie. Petite, je me disais que lorsqu’une personne était loin de moi, si nous regardions les étoiles et la lune en même temps, il y avait quelque chose pour nous rapprochait et que dans la finalité, nous n’étions plus si éloignés. J’avais trouvé en cette activité une sorte de refuge pour pouvoir m’évader et m’isoler du monde extérieur que je trouvais à l’époque exécrable.
Je bus quelque peu dans mon verre, lentement, afin de ne pas le finir de suite. Noah enchaîna en me proposant de m’apprendre à boire et se venta d’avoir « des mains expertes ». J’en conclus qu’il devait boire assez souvent et que par conséquent, il était habitué maintenant. Il était assez grand pour savoir ce qu’il faisait et assez jeune pour s’amuser avec l’alcool, et d’ailleurs, j’en faisais de même quand j’en avais l’occasion. Mais il était vrai que je ne savais pas du tout me contrôler, je buvais trop, trop vite et ça finissait toujours assez mal. Je ris un petit peu à sa phrase précédente puis le regardai une nouvelle fois dans les yeux. « Alors comme ça, tu bois souvent ? » J’avais un petit sourire en coin qui en disait long sur ce que je pensais. Rien de mal en soi, mais quelques sermons que je pourrais lui sortir après sa future réponse. « Je suis d’accord pour le film et le vin, mais j’ai quand même le droit de donner mon avis ? » En réalité, je ne connaissais absolument pas ce vin et je ne savais même pas de quoi il s’agissait. Noah était très cultivé, mais moi beaucoup moins. Surtout que parfois, j’avais du mal à trouver mes mots, je me trompais également et d’ailleurs cela me valut quelques moqueries venant des américains.
Finalement nous nous mîmes à observer le ciel et sa beauté lugubre. Il y eut un silence, apaisant et reposant à la fois. C’était un moment privilégié entre la nature et nous. Le bruit du concert était totalement masqué par cette subjugation qui nous touchait tous les deux. En tout cas, moi j’étais totalement absorbée par la grandeur du phénomène qu’était les étoiles. Je ne remarquai pas tout de suite que lui l'était également, mais certainement par une autre attraction que la mienne…

Il me demanda par la suite si je connaissais quelques constellations, alors oui, j’en connaissais mais je n’étais plus très sûre de leur nom… « Oui, je connais… la grande et la petite… Comment on dit… Ourse ? » J’avais l’air un peu idiote à poser cette question mais ce genre de nom était assez spécifique et ce n’était pas ce que j’avais appris en priorité lorsque j’étudiai l’anglais. J’étais attentive à ses explications et je suivais du regard son doigt pointé vers le ciel. « Tu es passionnant, tu connais beaucoup de choses… » Je le regardai de nouveau et lui fit un sourire aussi sincère que ce que je venais de lui annoncer à l’instant.
Il commença à me raconter quelque chose qui devait lui tenir à cœur, où quelque chose que son cœur tenait, je ne savais pas dire sur le moment. Je remarquai quelque chose de changé dans son regard lorsqu’il commençait à parler de ses parents. Notamment de son père, cela semblait avoir été dur pour lui de supporter son absence. Je le trouvais adorable à ce moment-là. Même s’il y avait de la nostalgie dans le gris de ses yeux, il se confiait à moi, toujours une parfaite inconnue. C’était incroyable et j’admirai cela. Il y avait beaucoup de philosophie dans ce qu’il me racontait et je comprenais tout à fait où il venait en venir. Il voulait compenser l’absence et le manque de son père, ce qui était tout à fait compréhensible.
Finalement, il me dit quelque chose de très sincère avec beaucoup de douceur dans le regard cette fois. C’était attendrissant et particulier. Mon cœur en fit un bon. Nous nous regardions dans les yeux à ce moment-là et je nous sentis liés plus que jamais.
"Et ce soir, c'est la première fois que je prends de nouveau le temps de regarder les étoiles. Alors, peut-être que si elles brillent comme ça, aussi tôt, c'est que tu es aimé ce soir toi aussi. [… ] En tout cas, moi je t'aime bien ..."
Je pris un air plutôt taquin, et souris à cette dernière phrase, pensant à ce que j’allais lui répondre. Il m’intimidait à ce moment précis et je ne pus riposter qu’avec l’humour, malheureusement, ou heureusement… Cela dépendait de ce qu’il devait advenir par la suite. « Il est un peu tôt pour ce genre de déclaration, tu ne crois pas ? » Je lui fis un sourire tendre et taquin avant de m’allonger sur le sol qui commençait à devenir frais.  Mes cheveux étaient éparpillés partout sur la veste de Noah et mes pieds touchaient le sol afin que mes jambes soient pliées. J’avais le bras gauche en équerre, main vers le haut et l’autre était posée sur mon ventre.
A cet instant très précis, je n’avais pas du tout envie que le temps continue de défiler. Nous étions si bien et rien n’aurait pu interrompre notre activité. J’avais oublié tous mes soucis, j’étais parfaitement apaisée et tout ce qui me chagrinait s’était envolé en fumée. Je n’arrivais pas à croire qu’un garçon comme Noah aurait pu avoir un tel impact sur moi, c’était la naissance d’un sentiment puissant qui s’élaborait entre nous. Je ne pus l’identifier immédiatement mais cela s’éclaircissait petit à petit.
Un long silence vint s’installer de nouveau. Ce n’était pas un silence de gêne ou parce que nous n’avions rien à nous dire, mais j’identifiais cela plutôt comme un silence bénéfique qui rechargeait nos batteries à tous les deux. C’était apaisant, rien de plus, rien de moins.
Puis au bout d’un moment, réfléchissant et me remémorant sans cesse les mots du garçon, je brisai ce blanc interminable.
« Noah, toi aussi tu es aimé. »
Je tournai un peu la tête vers lui, cherchant légèrement son regard, voulant lui prouver qu’il avait pu illuminer deux étoiles de plus, celles de mes yeux…

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✧ City Hall Plaza, 26/09/2015, 20h. ✧Amanda & Noah


Le sol semblait s’être transformé en nuage. Noah ressentait une sensation étrange de légèreté et de plénitude, chose qu’il n’avait que rarement, voire jamais vécu jusque là. Cet instant lui rappela le caractère dérisoire de son existence : lui qui avait toujours tout eu, plein d’argents, et plein de titres, ne s’était pourtant jamais senti aussi comblé que ce soir, avec cet air frais, cette nuit douce, et cette fille qui était belle à en couper le souffle. A chaque fois qu’il la regardait, Noah sentait son ventre se crisper d’une douleur délicieuse. Il voulait apprendre par cœur chacun de ses traits, les plis de ses yeux lorsqu’elle rit, leur forme ronde et perçante lorsqu’elle le scrute comme un félin, la manière qu’elle avait de replacer machinalement ses cheveux, et son parfum qui n’avait pour seule odeur que celle de sa peau délicate.

Il eut un petit rire anticipant ses remontrances lorsqu’elle lui eut demandé s’il buvait souvent : « Je bois souvent, mais jamais à m’en rendre malade. En fait, j’aime bien les bons alcools, et comme tous les plaisirs de la vie, j’ai appris que pour les savourer il fallait nécessairement être modéré ». Il sourit en la regardant le dévisager : « Arrête de me regarder comme ça », il baissa la tête légèrement en riant, avant de relever vers elle de grands yeux plaisantin : « Je choisis le premier film, et tu choisis le second. Comme ça, j’ai la garanti de te revoir au moins deux fois encore ».  Un rictus timide qu’il eut du mal à masquer soulignait ses lèvres. Il ne la connaissait que depuis quelques minutes, quelques heures tout au plus, et pourtant il ressentait déjà l’envie irrépressible de passer du temps, beaucoup de temps à ses côtés. Sans arrières pensées, juste … être avec elle, la regardait, sentir sa présence et cette connexion qui commençait à le terrifier.

« Oui, la grande et la petite ours. Ce sont les deux casseroles ici. Mais je trouve Andromède plus jolie. En fait, Andromède était une fille, la plus belle de toutes. Et sa mère, Cassiopée, qui est juste ici », il pointe la constellation du doigt, « était tellement jalouse de sa beauté qu’elle attacha sa fille à un rocher où elle se faisait dévorer par un monstre marin. Et Persée, qui vient juste d’apparaitre », il désigne du doigt la constellation en question, « a tué le monstre et sauvé Adromède ». Noah ne regarde plus le ciel, mais la jeune fille à présent, avant d’ajouter, comme pour justifier ce dont il venait de parler : « Je trouve ça mignon, qu’il ne l’ait jamais oublié, et que sa constellation soit toujours là à surveiller celle d’Andromède ». Il haussa les épaules un peu gêné, se disant à lui-même qu’il devait sans doute trop parler, voire l’ennuyer. Mais, lorsqu’elle eut ajouté qu’il était passionnant, Noah sentit comme un pincement au cœur. En fait, tout le monde le prenait pour un abruti (sans doute parce que c’est ce qu’il montrait), et c’était la première fois que quelqu’un le trouvait intéressant, même quand il parlait de chose comme ça : « Ce n’est pas moi, c’est l’histoire qu’est passionnante. Et puis, si on se raconte et partage les histoires qu’on connait, on finira par apprendre beaucoup de chose ».  Il se sentait vraiment intimidé et légèrement effrayé du fait qu’il soit aussi naturel avec Amanda.

« Il est un peu tôt pour ce genre de déclaration » ; voyant le sourire taquin d’Amanda, Noah s’empressa de prendre la chose à la légère, et de rétorquait un sourire pincé, en la regardant dans les yeux : « Non je ne crois pas. Je le pense maintenant, alors je te le dis maintenant. Je ne crois pas que ça change grand-chose de te le dire maintenant ou dans six mois, le temps qui passe c’est du vent, c’est le temps qui reste qui est important. Et puis ça te fait sourire, et j'aime bien quand tu souris. ». Il soutint quelques secondes son regard sans vouloir trop en faire ni passer pour un séducteur, car il avait conscience que ses déclarations pouvaient paraitre bizarre. Mais, il ne pouvait s’en empêcher.

Allongés sur la veste de Noah, face au ciel, les deux jeunes gens semblaient emmitouflés dans une bulle qu’ils se construisaient petit à petit, hors du monde, et hors du temps. Noah mit quelques minutes à remarquer qu’ils ne parlaient plus, et que ce silence n’était même pas gênant. Bien qu’à quelques centimètres d’Amanda, il sentait l’attraction qu’elle exerçait sur lui, ses muscles tétanisés tentant tant bien que mal de se détendre. Un sourire béat essayait d’habiller son visage que Noah s’empressait de retenir en se mordillant l’intérieur des joues.

« Noah, toi aussi tu es aimé » ; ces quelques mots, sa voix douce, vinrent rompre le silence et en une fraction de seconde Noah eut le souffle coupé, du verre pilé dans le ventre. Il tourna subitement la tête vers Amanda qu’il regardait dans les yeux désormais. Sans rien dire. Sans sourire. Un regard profond, qui voulait dire « Qu’est ce qui m’arrive ? Je ne me reconnais pas ». Il sentit l’envie de l’embrasser lui venir au cœur comme un violent coup de poing. Et fut surpris de cette idée : il eut envie de l’embrasser, juste de l’embrasser. Rien de plus. Comme une première fois, il voulait savourer chaque seconde, chaque minute, chaque mot, chaque geste, chaque soupir. Il rabattit son bras gauche doucement et attrapa la main d’Amanda qui était posée sur son ventre. Les deux bras étaient allongés entre eux, le long de leur corps, Noah tenant la main d’Amanda dans la sienne avec une fermeté maladroite qui trahissait sa timidité et son effroi. Il tourna les yeux vers le ciel en un sourire, avant de dire : « S’il y a des gens dans ces étoiles qui font la même chose que nous, qui regardent le ciel en le trouvant beau, je suis certain qu’ils nous regardent en se disant « ouaou, tu as vue comme elle brille celle-là » ». Sa main se détendait, et il tint celle d’Amanda d’une manière moins maladroite, plus rassurante, en resserrant ses doigts autour d’elle, comme pour traduire physiquement leur connexion spirituelle.






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« Arrête de me regarder comme ça »
Comment voulait-il que je le regarde ? C’était ma manière naturelle de le regarder. Certes, il était vrai que j’insistais beaucoup sur ses yeux et que j’aimais lui faire passer des messages par mon regard et je pensais qu’à ce moment-là, j’avais vraiment atteint mon objectif. Pourquoi s’ennuyer à parler lorsque les yeux peuvent faire le travail à notre place ? C’était un peu ce que je m’étais dit au début de notre conversation. Nous pouvions ressentir tellement de choses en un simple regard, faire passer tellement d’émotions avec un seul coup d’œil…
« Comment ? » Je continuais de le regarder dans les yeux en insistant encore plus sur mon regard et ses yeux. « Comme ça… ? » Je lui souris encore plus pour lui montrer que je plaisantais et eus un petit rire pour appuyer cela. Il me proposa de choisir le premier film et me demanda de choisir le second. Ce qu’il ne savait pas c’est que j’adorais les films à l’eau de rose avec de grandes histoires d’amour et j’imaginai tout de suite que cela allait poser problème, aucun garçon, ou presque, n’aimais ce genre, à mon avis. « D’accord, on fait comme ça. Mais je te préviens, mon film préféré c’est Titanic, alors tu imagines tout de suite le genre de film que je te ferai regarder ! » Je ris légèrement de manière assez coquine –pas dans le moment sens- et le regardai à nouveau. Je me rendis compte d’une chose, s’il voulait me revoir autant, c’est que cela lui tenais forcément à cœur, et je trouvai cela tellement attendrissant que j’en penchais la tête légèrement sur le côté en souriant. « Mais oui, nous nous reverrons souvent... » Je ne l’avais pas dit, mais je le pensais très fortement, « Ne t’inquiète pas ». J’avais comme une envie de protéger ce garçon, comme l’envie de le prendre sous mon aile et de lui dire que tout allait bien se passer. Je ne pouvais pas me permettre d’être sûre de ce que j’avançais mais quelque chose me disait que rien n’étais facile dans sa vie et que s’il pouvait le dissimuler sous une fausse apparence, il le ferait très bien.
Par la suite, il m’expliqua cette histoire entre Andromède et Persée, ce qui me fascinait toujours autant et cela se voyait très certainement dans mes yeux. Ils se changèrent toujours lorsque j’écoutais ce genre d’histoire. On aurait surement dit une enfant en train d’écouter son professeur, ou quelque chose de ce genre. C’était assez particulier, et j’étais pendue à ses lèvres. Il finit par me dire que ce n’était pas lui qui était intéressant, mais l’histoire. Il continua en me disant que si nous nous racontions mutuellement chaque histoire que nous connaissions, nous finirions par savoir un tas de chose. Je ne lui donnais pas tort et acquiesçai d’un sourire attendri. « Oui mais en ce moment c’est toi qui me raconte tout ça, donc c’est toi que j’écoute, et c’est toi qui rend tout ça intéressant… » Je passai légèrement ma main dans mes cheveux afin de les rabattre en arrière comme je le faisais d’habitude. Ils retombèrent légèrement sur le côté droit, formant un mouvement quelque peu volumineux.

Depuis le début de cette conversation, du moment où nous étions tous les deux devant les scènes jusqu’à ce moment bien précis, les rôles s’étaient largement inversés. C’était étrange mais adorable à la fois. J’étais effrayée et intimidée au début, et lui était sûr. Désormais, c’était lui que je ressentais intimidé et effrayé. Je ne savais pas vraiment si c’était de ma faute ou bien si c’était la situation qui lui faisait peur autant. Peut-être qu’il n’avait pas l’habitude de croiser des personnes comme moi, qu’il s’était attaché et qu’il ne voulait pas me perdre. Je n’en savais rien, je ne pouvais rien avancer de certain, dans tous les cas.

« Non je ne crois pas. Je le pense maintenant, alors je te le dis maintenant. Je ne crois pas que ça change grand-chose de te le dire maintenant ou dans six mois, le temps qui passe c’est du vent, c’est le temps qui reste qui est important. Et puis ça te fait sourire, et j'aime bien quand tu souris. »

Maintenant, nous n’avions plus de gêne à nous regarder dans les yeux, cela se faisait automatiquement, presque machinalement. En tout cas, pour moi, cela devenait naturel et j’adorais regarder ses yeux. Ils étaient beaux et pétillants.
Lorsque j’entendis sa dernière phrase, je baissai les yeux pour regarder le sol et eus mine d’un sourire un peu timide. Mes joues rougirent et je sentais comme un feu violent se déclarer à l’intérieur de moi. Mon cœur battait de plus en plus vite.
J’avais l’habitude de me faire draguer, je savais toujours à peu près d’avance ce que les garçons allaient me dire. Mais ici, c’était différent, je ne m’attendais jamais à ce que Noah allait me dire et ça me faisait toujours chaud au cœur de l’entendre parler ainsi. Peut-être était-ce l’attraction qu’il avait sur moi et l’effet très particulier qu’il me donnait.
Après tout, je souriais presque tout le temps, c’était dans ma nature et si cela pouvait lui faire plaisir alors je ne pouvais en être que plus ravie.

Allongés tous les deux, dans le silence, nous nous regardions et nous entamions un jeu de regard très explicite… Je ressentais quelque chose de très fort. Sa main serrait la mienne, fortement, puis comme s’il ne voulait plus me la lâcher. En fait, c’était le moment le plus propice à un baiser. Mais cela n’arriva pas et pourtant j’étais comme déçue qu’il n’y eut pas lieu. Au fond, j’en avais très envie et je crois que Noah également. Sa timidité, je l’avais bien ressentie et je trouvais cela plutôt adorable. Il me semblait, en tout cas, qu’il devait hésiter à cet instant mais c’était tout à fait normal. Nous ne nous connaissions pas encore assez et il devait appréhender ma réaction, ce qui était tout à fait logique…
Finalement, ce second silence fut brisé par le garçon cette fois. Il me dit que s’il y’avait des personnes dans les étoiles et qu’eux aussi nous regardaient comme nous le faisions, ils devaient se dire que nous étions très brillants. Je souris encore un peu plus et le regardai. Je ne savais pas vraiment si cela voulait dire qu’il m’aimait énormément ou s’il trouvait que nous étions pareils aux étoiles, scintillants et beaux à regarder. Je resserrai ma main assez fort, comme pour lui prouver que j’étais réceptive à tout ce qu’il me disait et que j’étais flattée par tout cet intérêt qu’il me donnait.

Lui, regardait le ciel, et moi, je le regardais lui. Sans plus sourire maintenant. Que m’arrivait-il, cela allait tellement vite, je ne pus mettre de mot sur le sentiment qui m’envahissait. J’avais envie de le prendre dans mes bras et de le serrer très fort, comme il le faisait avec ma main. J’avais envie de lui dire que malgré tout, moi je l’aimais beaucoup et qu’il était quelqu’un de bien. Toutes ces envies, je ne savais pas de quoi elles régissaient.
Je me tus et fermai un petit peu les yeux pour me rendre compte à quel point cet instant était magique et à quel point nous avions eu la chance de nous rencontrer. J’avais senti que j’avais changé quelque chose en lui et lui avait changé quelque chose en moi.
Notre relation n’avait rien d’ambigu, c’était limpide, clair comme de l’eau de roche et j’adorais cela. Nous nous étions déshabillé l’un devant l’autre et ce, sans se méfier de nos jugements respectifs.

La nuit était tombée si vite. Le ciel était désormais noir. Les étoiles, présentes mais la pollution lumineuse les empêchaient de briller à leur maximum. Malgré tout, c’était un spectacle magnifique que nous offrait mère nature. Si on regardait intensément cette vaste couverture étoilée, on pouvait observer très légèrement un nuage moucheté, teinté de petite lueurs blanches. J’aimais à croire que c’était la voie lactée que nous pouvions observer parfois, mais toutes ces lumières nous empêchaient de pouvoir contempler toute la beauté de cette grande galaxie.

Soudain, j’entendis comme un vrombissement venant de ma poche. C’était certainement mon téléphone qui vibrait… Pourquoi à cet instant ? Cela gâchait absolument tout… Je ne bougeai pas la première fois. Puis lorsque je sentis que cela recommençait, je lâchai tout doucement la main de Noah tout en m’excusant et me mis assise. Je sortis mon téléphone de ma poche et vis le nom d’un de mes amis. Je répondis et écoutai ce qu’il avait à me dire. Je me mis à regarder Noah, sans plus sourire et tout en ayant le téléphone à l’oreille. « Non, c’est bon, allez-y. Je me débrouille. »
Je n’avais pas la moindre envie de partir maintenant, alors je pris la sage décision de rester avec le garçon, même si je devais rentrer seule par la suite.

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