Netflix and chill? | ft. Tyson

Belle soirée en perspective? Non. Elle était pleine de solitude, de silence et d'ennui. Parcourant Facebook du bout de ton pouce sans jamais réellement porter attention au fil d'actualité qui défile sous tes yeux, tu t'ennuies pour mourir. Levant les yeux, ceux-ci se posent instinctivement sur la bouteille de vin rouge encore scellée sur le bureau plus loin. Mmh.. Tu as presque envie de te la faire, mais pas toute seule. Ce n'est pas ta soirée pour te rendre pathétique. Un sourire forme tes lèvres, lorsque tu as l'idée du siècle. Te levant, tu prends une douche rapido-presto, tu te vêtis de quelque chose de vraiment, très, très sexy, puis tu enfiles un manteau léger, mais long pour te recouvrir. Pourquoi tout ce manège? Puisque ce soir, tu vas voir Tyson. T'espères tout de même qu'il soit seul, sinon quelle honte de te retrouver dans cette tenue avec lui et une compagne, devant toi. Enfin, tu connais son adresse presque par coeur, maintenant, alors tu prends ta voiture pour t'y rendre, sans plus attendre. Souriante et arrivée sur place, tu appuies sur la sonnette pour qu'il t'entende. Ça fait bien plus sophistiquer de sonner que de taper sur la porte à deux-trois reprises. Puisqu'il fait noir, tu n'as pas peur de te dévêtir un peu - de toute façon, la gêne ça te connaît pas, alors tu détaches les cordes qui retiennent fermé ton manteau, pour l'ouvrir sur un déshabillé rouge te mettant en valeur, toi et tes formes, puisqu'il s'ajuste parfaitement à tes courbes, te collant sur le corps. C'est qu'il en aura toute une surprise en ouvrant la porte, le beau bonhomme.

Tu avais dîné dehors. C'était le mieux quand on ne savait pas ce qu'on avait dans le frigo. Accompagné de deux collègues vous aviez bu un verre dans un bar que vous fréquentiez souvent ensemble, et tu es rentré. Oui, c'était ce que tu avais prévu pour ce soir. Très routinier comme plan, très simple. Tu t'es posé sur ton lit, après une douche de fin de journée, et tu as allumé la télévision avant d'entendre la sonnerie retentir. Tu as largué la télécommande sur ton lit, tes sourcils s'étaient légèrement froncés et intrigué tu t'es dirigé vers la porte. Tu n'attendais vraiment personne ce soir. D'ailleurs tu attendais rarement quelqu'un. Tu as regardé à travers le petit trou de la porte. Tu y détectais une belle silhouette mais le couloir n'était clairement pas assez éclairé. Une fois la porte ouverte c'était une belle surprise qui s'offrait à toi. « Wow' ! » Tu ne t'y attendais pas du tout, c'était vrai. Mais la vue te plaisait énormément, forcément. « J'aime quand tu penses à moi, comme ça. » Tu as tendu ta main vers la demoiselle pour l'attirer à l'intérieur de ton appartement et refermer la porte derrière elle.

Affirmer qu'il n'était pas de ta nature d'aimer provoquer, d'attirer l'attention sur ton corps serait faux. Cette vision de toi qu'avaient parfois les autres et qui en choquaient plus d'eux n'était pas tout à fait fausse. Parfois, il était blessant d'entendre ces commentaires à ton égard, mais tu t'y étais fait avec le temps. Il suffisait de s'armer d'une solide carapace et de s'affirmer provocatrice pour ne pas s'effondrer sous les critiques. Bref, ce soir c'était pour faire plaisir à quelqu'un en particulier, que tu te rendais ainsi vêtue (peu vêtue, disons-le!) chez Tyson. Tu sais combien il aimait ton corps - il te l'avait maintes fois prouvé dans le lit, sur le canapé, sur le coin d'une table ou dans la douche. C'est qu'il était imaginatif, le bonhomme! Ce n'était pas trop pour te déplaire, non plus, puisque ça te plaisait tout autant. « Wow' ! » Ton sourire, recouvert d'un rouge vif, s'étire longuement. Un sourire malicieux, joueur, évidemment. Tu le laisses parler, à la suite. « J'aime quand tu penses à moi, comme ça. » Il t'attire avec lui dans les fonds de son appartement. Au moins, tes craintes sont dissipées ; il ne se trouve avec personne. Et j'aime quand tu me regardes comme ça. Tu refermes alors ton manteau sur toi, comme avant qu'il n'ouvre la porte. Mais... dommage, ce n'est pas pour toucher. C'était tellement, tellement faux! Mais tu cherchais simplement à voir cette lueur d'envie dans son regard, celle que tu lisais chaque fois que vous vous amusiez un peu. C'était pas trop déplaisant pour l'ego. Tu sors de derrière ton dos la bouteille de vin rouge que tu as apporté. Et cadeau pour nous! Je crois que la soirée s'annonce haute en couleurs, je me trompe?

Forcément ! Il était évident que le regard que tu portais sur elle était plaisant. Ce regardait était flatteur, et plein de désir sans être vulgaire. Oui c'était tellement comme ça entre vous. Tu as grimacé légèrement quand elle vint de confier que ça n'était pas pour toucher. C'était comme une punition tout étant persuadé qu'elle était bien trop laxiste pour te priver de tout ça. Ça ne durera pas, c'était certain. « Même pas un petit peu.. ? » Avais-tu dit en glissant ta main vers le manteau de la demoiselle prêt à glisser ta main sous le manteau de la demoiselle, un comme quand on approche le feu, quand on joue avec. Tu savais qu'elle ne perdrait pas l'occasion de te remettre à ta place. Ça n'empêche pas que tu t'en es rapproché davantage pour récupérer la bouteille de ses mains, simple prétexte pour mieux approcher ta proie et tu lui as simplement dit avant d'approcher tes lèvres de son cou pour l'y embrasser chaudement.  « Préviens moi la prochaine fois quand tu prévois une soirée rouge. » A quoi bon ? Tu ne ferais pas l'effort d'enfiler un boxer rouge. Cela dit tu disais bien ça pour le vin, pour ses lèvres, et son ensemble terriblement sexy.

Ce que tu aimes, c'est faire languir, c'est sentir sur toi des regards désireux et envieux, impuissants face aux décisions que tu prends. Tu ne fais jamais ça dans un but trop vicieux et malsain, juste pour... agrémenter, pimenter le plaisir, la soirée. « Même pas un petit peu.. ? » Ton sourire s'étire en coin, puis ton sérieux craque, laissant place à un rire franc, amusée.Peut-être, si tu es sage.. On verra bien! Tu te retrouves la bouche en O, lorsqu'il te prend la bouteille des mains. Eh! Mais bien vite, tu pousses un soupir d'aise en sentant ses lèvres dans ton cou. Sensuel, doux, agréable, voilà les sensations que tu ressens rien qu'au contact de sa bouche sur ton corps, déjà bien chaud. « Préviens moi la prochaine quand tu prévois une soirée rouge. » Hochant la tête, tu réponds : J'essaierai de m'en rappeler la prochaine fois! Puis, tu regardes la bouteille dans ses mains, te dirigeant vers la cuisine - que tu connais maintenant plutôt bien, et ouvres l'armoire où se trouvent les coupes de vin rouge. Tu en sors deux, puis les poses sur la table. Tu nous sers? Bon, à garder ce manteau, il fait un peu chaud, c'est vrai.. Et tu n'avais pas réfléchi à ce que tu mettrais le lendemain - tu dormirais probablement ici, alors... Tant pis, tu réfléchirais à ça en matinée. Tu tentais de garder tes distances un peu pour faire durer la tension agréable qui planait dans l'air. Saurais-tu résister longtemps?

Tu aurais pu te défendre en prétendant être toujours sage. Ce n'était pas le cas, et au fond tu savais bien que tu y aurais droit à un moment ou un autre. Oui, la vérité c'était que tu aimais ce moment de battement, toi aussi. Ces moments où l'attraction existante se transformait en tension à laquelle vous ne saviez plus résister. Le soupir soft de la demoiselle suite au contact de tes lèvres à son cou t'avait comme procuré un sentiment de satisfaction. Elle était là pour toi, ce soir, et tu aimais ça. Tu la regarder se diriger en cuisine, et tu t'es avancé vers elle pour ouvrir cette bouteille de vin avec le tire bouchon. « Le manteau est de trop si tu veux mon avis. » C'est les seuls mots qui étaient sortis de ta bouche le temps où tu servais ces deux coupes de vin. Tu t'es installé sur un haut tabouret en l'invitant du regard à se rapprocher de toi. De toute façon c'était difficile de garder une grande distance entre vous en de telles circonstances. Tu lui alors tendu sa coupe de vin, comme l'invitant à venir la récupérer pour mieux se rapprocher de toi, et tu as pris la tienne. « Qu'est-ce qu'on fête ? » Le vin rouge, la visite surprise, et la jolie tenue, ou plutôt sous-tenue.

Pendant qu'il vous sert tous les deux, il te fait une remarque qui, incontestablement, t'arrache un sourire narquois. « Le manteau est de trop si tu veux mon avis. » Tirant sur le col de ton manteau afin de faire exprès et de regarder à l'intérieur, tu lui lances un regard moqueur. Quel vilain garçon. Il ne semblait pas être prêt à faire le sage et gentil garçon, mais tu sais pertinemment que tu ne lui résisterais pas bien longtemps : que tu ne résisterais pas bien longtemps à ça, en fait. Il s'assied sur le tabouret dans sa cuisine, et te tends ton verre, rempli à moitié de ce succulent vin rouge que tu réservais pour une occasion... comme celle-là. « Qu'est-ce qu'on fête ? » T'approchant de lui, provocatrice, tu te positionnes volontairement entre ses jambes. A-t-on besoin de célébrer quelque chose de spécial pour que je me mettes sexy pour un mec qui me plaît? Ouais il te plaisait, inévitablement. Sur le plan physique, et sur le plan charnel. Il était tout ton type, et c'est bien pour cette raison que vous ne vous preniez jamais la tête, bons amis comme vous êtes. Tu te penches vers son oreille, après avoir pris une longue gorgée de ce vin qui coule tout le long de ta gorge. Enlève-moi ce manteau, il m'encombre.., lui murmures-tu sur le ton de l'invitation. Il avait bien droit de voir, pas vrai? Tu te relèves, plantant ton regard ténébreux dans le sien, tout en continuant à apprécier ce nectar rouge.

« Je suis indiscipliné, c'est ce qui te plais Dix'. » Oui vous aviez une sorte de complicité assumée. Comme si vous assumiez pleinement votre lien qui n'avait rien de commun. Vous n'en faisiez pas tout un plat. Tu ne connaissais pas ses amis, elle ne connaissait pas ton entourage. Votre entente unique suffisait à faire de vous un duo sulfureux, coquin. Tu lui as naturellement fait une place entre tes jambes, persuadé que tu ne lui résisteras pas longtemps. « Tu marques un point, là. »Un de plus, ce qui devenait plus qu'un détail. Non parce qu'en plus de s'être pointée ce soir au milieu d'une soirée bien routinière, elle s'était faite canon pour toi, elle sentait très bon et elle avait apporté du vin. L'ambiance de la soirée était tout tracé. Un rictus s'empara de tes lèvres quand elle craqua en te demandant de lui retirer ce manteau et joueur que tu étais, tu as déposé son verre sur le plan de travail avant de glisser tes mains à ses cuisses nues et les remonter délicatement sans pour autant trop approcher les zones interdites, du moins pour le moment. Ton regard se perdait dans le sien, plein de malice et ta main remonta jusque l'attache de son manteau pour l'ouvrir délicatement d'une main.  

« Je suis indiscipliné, c'est ce qui te plais Dix'. » Ton sourire à lui seul en dit long sur ton impression et sur la réponse que tu vas lui sortir : C'est vrai que c'est pas ça qui va me gêner.. J'suis quand même pas une sainte-nitouche! Tu rigoles, t'approchant d'une démarche involontairement sensuelle vers lui, pour te positionner entre ses jambes. Quelle chaleur se dégageait déjà d'entre vos deux corps! Ce que vous faisiez, c'était bon pour la santé.. La santé morale et physique, bien sûr! « Tu marques un point, là. » Hochant la tête, tu fermes tes yeux en pinçant tes lèvres rouges, les entrouvrant un peu, sans trop t'en rendre compte, ce qui te donne peut-être l'air sexy - ou stupide, au choix. Le contact de ses mains sur ta peau glacée provoque un puissant frisson le long de l'échine. Qu'est-ce que c'est bon, et il ne fait que te toucher. Tu rigoles nerveusement en le voyant prendre son temps. Tes yeux ne quittent pas les siens, tu t'y perds longuement, tu es dans un autre monde, un monde sans soucis et contraintes, sans peur ni colère, sans problèmes... Il entreprend d'ouvrir ton manteau, et tu te portes volontaire pour l'aider. Une fois détaché, tu t'éloignes de lui un peu pour le retirer complètement, te dévoilant entièrement dans ton déshabillé rouge, qui s'agence bien avec ton rouge à lèvres. T'espérais que le maquillage ne le dérangerait pas. Ça te donnait cet air ravageur que tu apprécies tant. Tes talons claquant le sol lorsque tu reprends position entre ses jambes, tu te penches vers lui, attrapant au passage le col de son chandail. Écoute, moi je n'ai rien contre le fait d'être faible... Tu dis ça, puis tu captures ses lèvres le temps d'un baiser au début doux, puis qui s'embrase au fil des secondes. Ta langue vient à la rencontre de la sienne, tantôt gentiment, puis ensuite un peu plus langoureusement. Sans toutefois lâcher son chandail, tu te recules de quelques centimètres de son visage, l'observant avec curiosité. Que dirais-tu de regarder un film? Prenant un air d'ange, tu souris, le lâchant alors pour te diriger vers son mini-salon et t'écraser tout bonnement dans son canapé. Puis, tu l'attends.

« Certainement pas avec moi en tout cas. » Et ça n'était pas du tout fait pour te déplaire, bien au contraire. Elle le savait et tu venais de le lui dire à l'instant. Elle te plaisait ainsi. Entreprenante, enivrante et coquine. Alors sainte nitouche, ça n'était pas elle du tout, ou du moins pas avec toi. Tu avais bu un peu de ce très bon vin et tu te laissais apprécier le petit jeu de la demoiselle. Elle te confiait assumer pleinement le fait d'être faible et tu étais déjà quasiment certain que ce qui suivrais te réjouirais. Tes lèvres épousèrent les siennes, se calquant au rythme enivrant qu'administraient les lèvres de la demoiselle. Tes mains n'avaient pas résisté à se poser à nouveau sur son corps vêtu de moitié. Tes mains plaquaient à ses hanches, tu taquinais sa langue de la tienne, et tu semblais lancé dans le jeu charnel de vos corps en demande et puis... sans prévenir elle s'était légèrement reculé. Elle était culottée, et t'avait échappé en l'espace d'un rien de temps. « Tu me feras le plaisir de te ramener en jean, la prochaine fois que tu voudras mater un film... » Oui mine de rien vous étiez vraiment bons potes. Tu ne l'expliquais pas mais tu pouvais regarder un match de baseball avec elle autour d'une bière avant ou après vos jeux des plus sensuels. Tu avais suivi son joli corps du regard jusqu'à ce qu'elle s'affale sur le canapé. Tu as pris ton verre à vin avec toi, et tu l'as rejoint, pas certain de pouvoir regarder un film banalement.